Les sécrétions sexuelles – les arômes du plaisir

En arrivant à l’orgasme, la plupart des femmes “éjaculent”. Ce fait a été mis en évidence par la civilisation occidentale depuis peu de temps. A l’Est la plupart des enseignements anciens sur le thème de la sexualité ont réalisé des références à cette “éjaculation” de la femme.

“L’éjaculation” de la femme est clairement différente de celle de l’homme. Elle peut être beaucoup plus abondante. Des études récentes ont montré que “l’éjaculation” orgastique de la femme représente une combinaison de sécrétions des glandes Skene de l’intérieur du vagin et de petites quantités d’urine. Les sucs vaginaux légèrement acides, enrichis avec des hormones, des vitamines, des minéraux et des substances de lubrification, combinés avec tous les autres produits existants dans l’urine forment la substance que la femme “éjacule” normalement.

Les orgasmes multiples avec continence, dont l’expérience est envisagée dans le cadre des rituels de l’amour tantrique, spécialement lors de stimulations orales prolongées du clitoris et du “point secret” intérieur (le point G ou point Grafenberg, situé sur la paroi avant du vagin, situé à un tiers de l’entrée du vagin) déterminent d’habitude la libération de certaine sécrétions sexuelles très abondantes. Les textes tantriques affirment que “le nectar du lotus” de la bien-aimée, incarnation de la Grande Déesse pendant un rituel amoureux tantrique élevé, peut avoir une gamme large d’arômes, chacun étant accompagné de certaines propriétés magiques et transcendantales spécifiques.Dans le cadre des enseignements spécifiques du “Siddha yoga”, concernant l’amour tantrique, on reconnaît trois types distincts de sécrétions vaginales. Il s’agit du : suratham (“le suc pareil au vin”), sronitham (“le suc nuancé comme le sang”) et suklam (“le suc qui est éjaculé”). Lorsqu’une femme est satisfaite sexuellement, ces trois fluides distincts sont sécrétés, tour à tour.

“Le Hevajra Tantra” conseille au yogi d’observer les divers arômes corporels de ses aimées, spécialement les arômes vaginaux, afin de trouver la bien-aimée la plus adéquate.

La femme la plus indiquée pour les rituels d’amour tantrique est décrite de cette façon : “Sa respiration est douce, et sa transpiration a une odeur agréable, de musc. Son yoni a la forme du lotus et émane l’arôme subtil du lotus bleu, qui peut changer instantanément en un lotus rose. Ses sécrétions sexuelles sont très variées et très parfumées.”

La science médicale a découvert depuis peu de temps que les gens, ainsi que les animaux, ont une région très petite au niveau du nez qui a comme mission de lire et de réagir aux odeurs corporelles sexuelles et aux phéromones. Cet organe extrêmement sensitif, situé vers le bout du nez, dans la zone la plus extérieure des narines, et séparé des cellules olfactives communes, est spécifique à chacun des deux sexes, c’est-à-dire qu’il reçoit seulement les phéromones humaines du sexe opposé. Ce que nous traduisons par attraction sexuelle est dû en grande partie à la façon dont nous recevons certains phéromones ou odeurs sexuels. La plupart des gens ne se rendent pas compte de cet aspect.

Très souvent les femmes cherchent à cacher leur odeur naturelle en utilisant des déodorants ou des parfums, qui sont confectionnés presque entièrement d’ingrédients synthétiques. Lorsqu’une femme est saine, ses odeurs sexuelles personnelles devraient être suffisantes pour “conquérir” son bien-aimé. Ces odeurs constituent une composante importante du pouvoir sacré et magique de la femme. Le Tantra soutient que de tels biens précieux doivent être utilisés et non cachés.Dans la vision tantrique, aussi bien les odeurs de la femme que ceux de l’homme sont considérés comme étant des clefs qui ouvrent la porte de la passion érotique, conduisant vers des expériences érotiques spirituelles particulières. Certains traités tantriques recommandent l’utilisation de certaines huiles et arômes naturels, afin d’amplifier et non de cacher les odeurs sexuelles : dans le cas de la femme il y a le musc, le patchouli et le jasmin, et dans le cas de l’homme il y a le camphre, le bois de santal et l’ambre grise.

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