Les thérapies naturelles, la médecine du futur

du professeur de yoga Gregorian Bivolaru
extrait de l’ouvrage „L’Encyclopédie naturelle des vitamines”

La médecine alternative n’est pas un sujet facile à expliquer et à définir. Elle est pratiquée depuis les temps les plus anciens et à l’heure actuelle, elle est connue sous de nombreuses dénominations : médecine non conventionnelle, médecine naturelle traditionnelle, médecine naturiste, médecine complémentaire, médecine holistique, mais aussi nouvelle médecine, médecine du futur, vraie médecine. Des thérapies qui il y a quelques années étaient unanimement considérées par les autorités médicales comme non scientifiques, commencent à effleurer l’attention des scientifiques, pendant que certaines pratiques médicales, considérées comme respectables, perdent de plus en plus l’intérêt général.


Les pratiques médicales dites non conventionnelles (y-compris la phytothérapie, l’acuponcture, la diéthothérapie, l’apithérapie, les méthodes de yoga, l’hydrothérapie, l’héliothérapie, l’oxythérapie,la chromothérapie etc.) peuvent remplacer avec succès aussi bien les médicaments de synthèse, que certaines interventions chirurgicales, qui dans de nombreux cas représentent les modalités de base de la médecine moderne. D’autant plus, elles arrivent souvent à être la dernière chance, qui emmène l’amélioration tant souhaitée ou même la guérison complète, dans de très nombreux cas où la médecine moderne a déjà échoué.

La plupart des thérapies alternatives sont basées sur la réception depuis le MACROCOSME, par RÉSONANCE, de certaines énergies guérisseuses mystérieuses et bienfaisantes, et sur la focalisation et l’harmonisation intérieure de celles-ci. Ce genre de phénomène mystérieux est le plus souvent inconnu des gens de science.

L’acuponcture traditionnelle, par exemple, agit (par le déclenchement de certains processus ineffables de résonance avec les énergies subtiles bienfaisantes du Macrocosme) sur l’énergie vitale CHI, qui circule par certains canaux subtils énergétiques, bien établis (nommés méridiens), indépendants des structures anatomiques du corps physique.

La guérison par transfert d’énergie curative, qui est réalisée par les soi disantes „passes magnétiques”, est toujours basée sur un échange énergétique subtil, profondément bienfaisant, compensateur-énergétique, qui se produit par résonance entre le thérapeute (qui capte souvent simultanément cette énergie vitale du Macrocosme, toujours par le déclenchement dans son être de certains phénomènes de résonance) et le patient.

La suggestion et l’auto-suggestion thérapeutique sont des modalités extraordinairement efficaces de guérison.

La phytothérapie et certaines formes de médecine naturelle traditionnelle ancienne, comme les pratiques médicales Unani (Tibet) et Ayurveda (Inde), sont à présent aussi utilisées avec un grand succès, à large échelle dans le cas de la population du „tiers monde”, mais elles ont une popularité assez réduite en Occident, où les médecins se basent dans leur traitement presque uniquement sur les médicaments de synthèse.

Les thérapies naturelles alternatives offrent, dans la plupart des cas, des résultats nettement positifs, lorsqu’elles sont correctement et systématiquement appliquées. Nous considérons que, si elles étaient étudiées en profondeur, avec objectivité, de façon scientifique, alors elles passeraient en peu de temps du domaine de l’„occulte” dans le domaine de la science la plus avancée du futur.

„Je crois que de nos jours il est assez difficile de clairement savoir ce qu’on appelle médecine conventionnelle et ce qu’on appelle médecine non conventionnelle. Personnellement, je considère que c’est quelque chose de positif et ce n’est pas du tout un hasard que parfois la distinction entre les deux soit devenue de plus en plus ténue. Pourtant, je crois avec fermeté que tout traitement de valeur, aussi bien conventionnel que non conventionnel, que nous pouvons découvrir à un moment donné, doit toujours être étudié avec attention, avec beaucoup de discernement et d’objectivité, durant une période de temps plus longue, quelle que soit sa provenance et son auteur”, écrit le docteur anglais David Bowsher, de l’Université de Liverpool.

Malheureusement, dans la plupart des cas, les thérapies alternatives ont très peu été étudiées, voire même pas du tout, d’un point scientifique. Cependant, nous devons être optimistes et ne pas oublier que dans certaines situations l’attitude des gens de science se modifie rapidement.

L’auteur anglais Brian Inglis raconte qu’en écrivant son livre de Médecine alternative (il y a environ 50 ans), il lui a été conseillé avec insistance de renoncer au chapitre sur l’acuponcture. Il lui a été dit, entre autre, que c’est une thérapie traditionnelle chinoise qui ne trouvera presque jamais sa place dans le monde occidental. Contrairement à ces idées préconçues, toute de suite après l’apparition du livre, de toutes les thérapies décrites, l’acuponcture a le plus attiré l’attention des scientifiques du monde entier, et en peu de temps des articles sur l’acuponcture sont apparus dans de nombreuses revues médicales du monde entier.

Certaines personnes très sceptiques soutiennent aussi à présent que l’intérêt vivant manifesté à l’heure actuelle envers la médecine alternative n’est pas autre chose qu’une mode journalistique. Au-delà de ces opinions, il n’est pas difficile de découvrir qu’aujourd’hui il existe de plus en plus de gens qui utilisent couramment la médecine naturelle par rapport à ceux qui l’utilisaient, par exemple, il y a 30 ans. Du fait que le plus souvent la médecine alternative est pratiquée à large échelle hors des institutions médicales, il est très difficile de réaliser à présent une statistique objective.

Il y a 40 ans, ceux qui pratiquaient vraiment (bien que le plus souvent en cachette) le transfert de bioénergie à travers de mystérieuses passes magnétiques, en Roumanie, pouvaient être comptés sur les doigts d’une main. Mais actuellement, en Roumanie, il existe des milliers de personnes, plus ou moins dotés des énergies guérisseuses, plus ou moins complètes (il faut dire que certains d’entre eux sont des escrocs avides de richesse, qui se basent sur l’exploitation habile de la crédulité et de l’infantilisme mental des patients), qui pratiquent couramment, avec des résultats plus ou moins spectaculaires, le transfert de bioénergie.

À présent, sur la Terre entière, il existe un nombre considérable de personnes qui ont systématiquement étudié l’osthéopraxie** traditionnelle, et en parallèle il existe un grand nombre de pratiquants appréciés, qui n’ont aucune qualification. Généralement parlant, en comparaison avec le nombre des thérapeutes qui pratiquent la médecine alternative avec succès, le nombre de médecins qui ont déjà cette orientation est, à l’heure actuelle, bien plus grand. On peut dire qu’il n’existe aucune grande ville dans presque tous les pays du monde où il ne se trouve pas au moins un acuponcteur, un phytothérapeute, un biothérapeute, un chromothérapeute ou un centre de thérapie par des méthodes de Yoga. Par exemple, la communauté d’immigrants asiatiques, qui habitent en permanence en Angleterre, a à l’heure actuelle aussi ses propres thérapeutes réputés. Ainsi, il existe à l’heure actuelle plus de 40 centres traditionnels en Angleterre où on pratique couramment la médecine alternative hindoue (Ayurveda) et il existe en plus de nombreux phytothérapeutes sans qualification.

Paradoxalement, en Angleterre, bien que le gouvernement dépense chaque année environ 10 milliards de livres pour le programme national de santé, les gens ont encore besoin de ces pratiques médicales traditionnelles. De nombreux problèmes très graves de santé qui n’ont pu été résolus par la médecine (dite) scientifique, ont été traités avec succès à l’aide des thérapies alternatives.

Dans notre archive de cas solutionnés avec succès ou considérablement améliorés nous avons déjà des centaines de témoignages personnels, qui proviennent de la part des patients qui ont attentivement été conseillés et guidés par nous, de manière totalement gratuite, sur la façon d’agir et quoi faire seuls pour se guérir. Ces gens, considérés comme des malades incurables par la médecine moderne, reconnaissent chacun que, bien qu’ils souffrent de graves maladies, ils n’ont du tout pu être aidés par leurs médecins, et après avoir suivi seuls et avec conséquence, une ou plusieurs modalités thérapeutiques naturelles associées, parfaitement adaptées à leur individu et non pas à la maladie, leur état de santé s’est graduellement améliorée ou même ils ont guéri après une certaine période de temps.

D’autre part, il est aussi vrai que parfois nous pouvons trouver dans les articles des revues étrangères des récits parfaitement vrais sur comment un certain patient a contracté une hépatite à cause des aiguilles non stériles d’un acuponcteur ou des confessions amères sur la façon dont un malade a été trompé par un escroc qui, en se servant de la crédulité des patients, sous le paravent de prétentions médicales, a réussi à leur escroquer des milliers de dollars. À leur tour, les chirurgiens orthopédistes et les rhumatologues racontent parfois des anecdotes sur des situations tragiques où des patients avec des affections de la colonne vertébrale, dont l’état de santé, au lieu de s’améliorer, est devenue pire suite à des fausses séances de massage médical effectuées par un thérapeute incompétent.

L’un des aspects profondément bénéfique et très important pour le patient est le fait que, contrairement à un médecin allopathe, qui le plus souvent agit avec rapidité et superficiellement, dans le cas de l’abord correct de la thérapeutique alternative, un véritable spécialiste prend beaucoup de temps pour la connaissance du patient, en l’écoutant avec attention et en le conseillant comment agir pour s’auto-guérir. Pour le patient qui consulte un expert en thérapie alternative il est très important, du point de vue physique et mental, de commencer par une communication EMPATHIQUE avec l’aura extraordinairement puissante du thérapeute, surtout lorsqu’il ressent vraiment que celui-ci accorde l’attention requise à ses problèmes.

Une autre raison très importante pour laquelle les patients cherchent, souvent pleins de confiance, l’aide de ces thérapies alternatives est le fait qu’ils ont une peur inconsciente de médicaments de synthèse ou d’une éventuelle intervention chirurgicale, ou parce que bon nombre d’entre eux sont suffisamment intelligents et pensent que les effets secondaires des médicaments de synthèse pourraient ultérieurement leur créer de nombreux problèmes de santé.

Le médecin anglais Michael Jenkins de l’hôpital Homéopathique Royal de Londres affirme que bon nombre de ses patients désirent, dans le cas de toute maladie, un traitement homéopathique, parce qu’ils ne peuvent pas tolérer les effets secondaires nocifs des médicaments de synthèse.

Après l’immense scandale généré par le sinistre médicament nommé Thalidomide, de nombreux autres médicaments de synthèse, plus ou moins nocifs, ont été critiqués avec virulence ou ont définitivement été retirés du marché, à cause de leurs multiples effets secondaires dangereux ou très désagréables.

Malheureusement, le plus souvent ces effets secondaires, parfois graves, s’observent trop tard dans le cas des médicaments, seulement après qu’ils aient été utilisés par le même patient pendant des années.

Par exemple, dans le cas du médicament Practolole, avec action hypotensive, après avoir été conseillé à des dizaines de milliers de patients, pendant des années, il a pu être observé qu’il détermine des troubles irréversibles au niveau des yeux et au niveau de l’intestin, et même des ulcères de la peau. Récemment il a été observé que les personnes qui prenaient une dose normale de tranquillisants avec benzodiazépines (Diazépam, Nitrazépam, Calmépam) devenaient peu de temps après dépendants de ces médicaments et présentaient de puissants symptômes de sevrage au moment où ils y renonçaient. La décennie passée, des millions de recettes qui recommandaient les benzodiazépines ont couramment été conseillées par des médecins qui ne connaissaient à l’époque les effets profondément nocifs de ces médicaments.

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yogaesoteric
2008

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