Les villes célestes

L’histoire des phénomènes paranormaux parle de l’apparition sur le ciel des images de certaines villes humaines, embellies par les plus nobles effets architecturauxels, avec des tours deen marbre et des dômes.

Au long des siècles ont été offertes. de nombreuses explications possibles de ces visions ont été offertes. Une telle ville pourrait être:
1. une ville sacrée, comme le Nouveaul Jérusalem, tel qu’il a été vu par l’Apôtre Jean, « „descendant du ciel comme une épouse paréeue pour son époux » ” (Révélations 21:2);
2. une réflexion, due à un phénomène atmosphérique indéterminé, d’une ville réelle située ailleurs (bien qu’on se demande pourquoi on voit le plus souvent les villes et non pas les paysages de ces villes);
3. une ville des morts bénis, des saints, tel qu’on voit occasionnellement auprès des côtes des anciens pays celtes;
4. un certain effet due aux nuages ou au brouillard;
5. une ville flottante réelle, comme Laputa des Voyages de Gulliver de Jonathan Swift;
6. une hallucination provoquée par l’alcool ou une vision apparue dans un état d’extase mystique.

Une telle image sur le ciel, „qui donnait l’impression d’un pays lointain avec des merveilleux bâtiments blancs”, a été vue de l’île Sanday, partie des îles Orkney, en 1840, et à nouveau en 1857, lorsque la vision a duré environ 3 heures. E.W. Marwick, qui a noté ces faits dans le „Folklore d’Orkney et Shetland” (1975), ajouta que le phénomène n’est pas inhabituel dans les pays nordiques. Les habitants expliquent cette vision comme étant la ville en cristal et perles du mystérieux peuple Fin, rarement visible aux mortels.

L’île Hy Brasil

En 1684, Roderick O’Flaherty a décrit une île fantôme qui apparaissait souvent auen large devers la côté de l’Ouest de l’Irlande. Il a offert aussi quelques explications possibles. Ainsi l’île flottante pourrait être l’île Hy Brasil, connue seulement desaux cartographes, un paradis terrestre, gardé secret par la volonté de Dieu ; une création des esprits maléfiques ou une illusion due aux nuages. Laquelle de ces suppositions est préférable, dit O’Flaherty avec sagesse, « „il est au dessus de plus que notre jugement puisse décider»”.

En 1902, W.G. Wood-Martin notait quelques apparitions de l’île Hy Brasil. Elle a été vu près de la région Sligo en 1885: „Moi-même, j’ai vu un mirage pareil à celui observé après de la côte de Tireragh, de la région Sligo; j’ai vu une vraie ville, belle et grande, avec des arbres, des maisons, des tours d’église, des châteaux etc.” Wood-Martin affirmait que ces villes seraient des réflexions des villes réelles situées quelque part dans le monde; il soutient son hypothèse se basant sur les dires des marins du golf de Dublin, qui pouvaient voir parfois la Montagne Snowdon „apparaissant” à des centaines de km de distance. Mais, en regardant vers la mer de la côte de l’ouest de Irlande, la ville la plus proche qui pourrait apparaître dans la direction indiquée serait le New York, dont l’architecture distincte n’a jamais été identifiée dans les visions perçueseues de la côte de l’ouest de l’Irlande.

Une ville de l’Angleterre a été vue danssur le ciel de l’en Alaska!

Le 18 juillet 1820, le capitaine Scoresby du bateau Baffin a orienté le télescope vers la région de l’ouestwestique encore inexplorée due la Groenland et a vu « „une ville antique étendue toute en ruines de châteaux, obélisques, églises et monuments, à côté d’es autres bâtiments imposants »”. Il a dessiné certaines de ces constructions. Sir David Brewster a réuni ces dessins dans son livre « „La magie naturelle »”. Mais, dans sa gravure, les supposées lignes architecturaleselles ressemblent tellement aux formes rocheuses naturelles, sans donner l’impression de ville, comme le capitaine Scoresby l’affirmait.

L’une des attractions de l’Alaska est le fait que sur son ciel apparaissent fréquemment des images de la ville de Bristol en d’Angleterre. Charles Fort énumère plusieurs visions de la ville de Bristol sur le ciel de l’Alaska, dans son livre „New Lands” (1923). Conforme à la tradition, il paraît que les visions apparaissent chaque année entre le 21 juin et le 10 juillet. Les indiens d’Alaska témoignaient qu’ils ont observé ces images aussi avant l’arrivée des blancs dans ces régions. En 1887, le fameux explorateur Willoughby a vu et photographié cette ville aérienne, dit-il, mais les photos ressemblent tellement à la ville de Bristol que les gens ont dit qu’en fait il s’agit d’une photo du vrai Bristol et non pas d’un fantôme aérien. Mais il existe plusieurs preuves que danssur le ciel de l’Alaska on peut voir des villes ou d’autres images remarquables. Dans le journal New York Times due 31 octobre 1889, L.B. French raconte qu’il a très clairement vu danssur le ciel, auprès de la montagne Fairweather en d’Alaska, « „des maisons, des rues très bien définies et des arbres. Ici et là, au-dessus des maisons, se ’hiaussaient de grandess tours grandes des mosquées ou des cathédrales… Ce n’était pas comme une ville moderne, mais plutôt comme une ancienne ville européenne.”

Les cités aériennes ont été identifiées au Nouveaul Jérusalem

Les lignes archaïques splendides souvent attribuées à ces villes aériennes, même hors du contexte religieux, nous font penser aux villes idéales des visions mystiques, comme la vision du Nouveaul Jérusalem, telle qu’elle est apparue à l’Apôtre Jean. Encore un exemple de ce genre, cité par Camille Flammarion dans L’Atmosphère, est celui « d’„une ville vaste et merveilleuse, paréeue de monuments, dômes et tours »”, vue par le voyageur Grellois entre les localités de Ghelma et de Bône audu nord de l’Afrique. Il ne connaissait aucune ville terrestre qui ressemble à celle-ci. De toute façon, la tendance de la plupart de ceux qui ont de telles visions est de chercher une origine ou un correspondance réelle àde leur vision. Ainsi, dans le cas cité par Charles Fort du journal New York Sun, dans l’édition de 6 mars 1890, d’une ville inconnue vue au-dessus de la localité d’Ashland, Ohio, bien que certains affirment que c’était le Nouveaul Jérusalem, la plupart des opinions étaient divisées entre Mansfield et Sandusky, des villes situées à 75 et respectivement 150 km du lieu de l’apparition, comme source des images vues. Le reporter dit « qu’„il est possible d’avoir vu une révélation des cieux, et pourquoi les cieux ne pourraient-ils pas ressembler à la ville de Sandusky?… »”

Des visions célèbres de la collection de Charles Fort

Pour souligner la fréquence de l’apparition de ce phénomène, nous avons sélectionnés de la collection New Lands de Charles Fort:
– l’apparition de la ville d’Edinburgh (Scotland) au-dessus de la ville Liverpool (Angleterre) le 27 septembre 1846;
– le village couvert de neige et de la glace et habité, vu au-dessus de la Poméranie le 10 octobre 1881, et duquel on dit qu’il ressemble à une localité de l’île de Bornholm, situé à 160 km de distance;
– les séries de villes, îles et d’autres images fantôme vues en Suède entre 1881 et 1888;
– une ville aristocratique avec des maisons séparées par des chemins et des barrières blanches, vue au-dessus de la localité de Youghal danse la région Cork (Irlande) le juin 1801, ainussi que deux visions de la même ville, en 1796 et 1797;
– à Ballyconneely (Irlande), sur lae côte de l’ouest, une ville fantôme avec des maisons construites en divers styles architectoniques a été visible pendant trois heures le 2 août 1908.

La mémoire AKASHA-ique – une possible explication

Ceux qui croient dans l’existence de ces villes flottantes rapportent dans le soutien de leur conviction, le fait qu’elles ont été signalées par des astronomes ou les stations radar. La littérature sur les UFO abonde par d’es exemples de certains objets de grandes dimensions vus effectivement ou signalés par le radar, tous de nature inconnue. Plusieurs observations plus anciennes de tels phénomènes se retrouvent dans la collection de Charles Fort.

Le phénomène d’un paysage récurrent, le plus souvent une ville ou une île qui apparaît chaque année ou saison danssur le ciel, ne peut en totalité pas être en totalité expliqué par aucune des hypothèses proposées jusqu’à présent. Il est possible que la tradition d’un pays ou d’une île charmée, des morts, si souvent décrites dans le folklore celte sous le nom de Tir-na-Nog, ainussi que dans laes mythologies des différents peuples, provienne partiellement de ces visions. Leurs apparitions pendant certains moments peuvent être corrélées aux prophéties relatives à la vision du Paradis et aux invocations des prêtres druides. La légende attribue à ceux-ci l’habitude de créer ce genre de fantasmes grandioses. Nous pouvons voir une réminiscence de ces pratiques dans l’incident cité par Davies Gilbert dans son livre L’Histoire paroissiale de la région de Cornwall (1838): « „L’éditeur se souvient d’une connaissance féminine de l’ancien vicaire de St. Erth qui, étant initiée durant un rêve, préparait des décoctionses de différentes plantes, et, en allant leau long du bord de la plage, les déversait dans la mer, en récitant des incantations, en attendant de voir la région Lyonesse (un pays légendaire disparu) apparaîtreissant des eaux, avec ses habitants vivants, sains et saufs même s’ils sont longtemps restés sous les eaux. »”

Dans l’ésotérisme, l’explication donnée à ces visions fait appel au concept de mémoire universelle (la soi disantte mémoire AKASHA-ique), où sont enregistrés tous les objets, les êtres qui n’ont jamais existé ainussi que les phénomènes qui ont eu lieu. On dit que les villes qui apparaissent projetées danssur le ciel ne sont pas autre chose que des images de cette archive AKASHA-ique, perçues par ceux doués d’une certaine réceptivité. Parfois, le monde physique interfère si puissamment au plan de la mémoire universelle, que pour une certaine période de temps les images aériennes deviennent visibles à nouspour tous.

yogaesoteric
mai 2009

Also available in: Română

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