L’esprit scientifique, entre évidence et négation
de Gregorian Bivolaru
À première vue, la négation systématique de certains aspects qui sont apparemment archi-connus et qui sont considérés comme évidents, semble un manque de respect pour le lecteur habitué à la tonalité calme et domestique des traités scientifiques classiques. Pourtant, en considérant ce premier aspect avec attention et en profondeur nous pouvons percevoir au-delà de cette ironie quel est en fait le problème qui apparaît parfois dans le cas de l’esprit scientifique: si les gens de science de tous les temps se contentaient d’accepter sans réserves, tel quel, certains phénomènes avec lesquels ils entrent en contact, les progrès de la science seraient presque impossible.
À présent, dans de nombreux milieux l’esprit scientifique s’est beaucoup déformé, en se transformant en une barrière mise devant ce qui pourrait gêner les doctrines déjà établies. Dans de nombreux domaines, le refus d’examiner et de contrôler les faits évidents qui défient les théories actuelles donne naissance à de vrais tabous. D’éminents scientifiques ont déclaré plusieurs fois que ce n’est pas de leur responsabilité d’examiner les phénomènes parapsychologiques, parce que ces phénomènes, à leur avis, n’existent pas.
Bien sûr, de telles méthodes ou de telles attitudes n’ont pas conduit vers des découvertes scientifiques. L’expérience illustre pleinement le fait que souvent lorsque les savants ont démontré l’impossibilité de produire un phénomène, les techniciens ont été capables de le réaliser pratiquement.
Citons seulement deux exemples significatifs dans ce sens.
À la fin du XIXe siècle, le savant américain Simon Newcomb démontrait d’une manière convaincante que les avions ne pourraient jamais voler.
Il a même réussi à déterminer un de ses collègues, le professeur Langley, à interrompre toutes les recherches concernant le vol des objets plus lourds que l’air. Quelques années plus tard, deux techniciens – les frères Wright – ont réussi à mettre en fonction un appareil volant.
Voilà un autre exemple encore plus frappant. dans les années 1920, les savants ont réussi à démontrer, toujours à l’aide des mathématiques, que les ondes courtes – ayant une longueur entre 10 et 50 mètres – ne peuvent se propager qu’à des distances très courtes. Cette bande de longueur d’onde a été donc considérée comme inutilisable. Mais les radio-amateurs qui ont utilisé cette bande d’émission réception ont réussi à communiquer à des distances énormes à l’aide d’une énergie très réduite, comme l’énergie développée par une lampe de poche.
Devant l’évidence indubitable, les savants ont été obligés de céder et, humiliés, ont commencé à chercher les erreurs insérées dans leurs théories. C’est ainsi que la radio-télévision, la radio et d’autres milliers d’applications des ondes courtes ont pris naissance.
Le refus constant du monde scientifique d’accepter ou d’étudier les phénomènes mystérieux ou inédits ne se limite seulement aux OVNIS ou à la parapsychologie, mais à presque toute idée originale.
Les domaines qui sont à présent gravement atteints par cet étrange refus se réfèrent à:
* la nature de la gravitation;
* la circulation de la sève à travers les plantes;
* les météorites lents;
* la forme et la nature de l’univers;
* la transmutation biologique.
La nature de la gravitation: il est en principe accepté que la nature de la gravitation ne peut être expliquée que par une représentation purement formelle qui est basée sur la théorie de la relativité. Les seules recherches indépendantes concernant la gravitation ont été réalisées dans un institut privé conduit par un américain, Roger Babson et un russe D.D. Ivanneuho, et suivent spécialement la production d’une énergie de la contre-gravitation de nature à neutraliser la gravitation.
La circulation de la sève dans les plantes: l’explication classique qui est liée à la pression osmotique qui détermine cette circulation est évidemment dépassée.
S’il a été admis à l’heure actuelle que les météorites rapides existent, en ce qui concerne les météorites lents il n’a pas encore été réalisé le fait qu’il est parfaitement naturel que des pierres extrêmement poreuses aient un coefficient de frottement avec l’air très grand et que par conséquent, l’intervalle de temps nécessaire pour qu’ils tombent soit de beaucoup augmenté.
Bien qu’elle ait été découverte scientifiquement il y a plus de 30 (!) ans par Louis Kervran (1965-1968), la transmutation biologique, autrement dit, la possibilité pour des organismes vivants de transformer un élément chimique dans un autre à des températures basses (à l’intérieur du corps), aurait pu représenter la conquête scientifique de la plus grande valeur de notre siècle. Pourtant elle est restée jusqu’à présent presque en totalité ignorée, les conséquences gigantesques et ses applications multiples étant en grande mesure oubliées.
Bien sûr, nous ne pouvons pas croire n’importe quoi. L’abus de crédulité et aussi grave que la négation systématique, parce que le plus souvent la science est discréditée devant le grand public justement par son négativisme. Et d’autre part, l’abus de crédulité confère facilement du crédit et de la réputation à des charlatans. La leçon simple et claire qui devrait être assimilée est celle de toujours rester attentifs, lucides et ouverts à toutes les expériences authentiques et de ne jamais créer de dogme.
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