L’ORDRE «SKULL & BONES» («LE CRÂNE ET LES OS»).

L’ordre “Skull & Bones” a été fondé au Collège Yale de New Haven, Connecticut, en 1832. Il est la plus ancienne et la plus prestigieuse  des sept sociétés secrètes de Yale. Parmi les autres on compte: “Scroll & Key” (“Le Rouleau et la Clef”), “Book & Snake” (“Le Livre et le Serpent”), “Wolf’s Head” (“La tête de loup”), “Eliahu” et “Berzelius”. Ces groups servent comme base de racolage des jeunes destinés à des carrières dans le gouvernement, la justice, les finances et d’autres secteurs influents de la vie américaine. “Skull & Bones” est l’élite des élites de ces sociétés secrètes. Seulement “Scroll & Key” peut revendiquer une influence, presque égale, sur la société américaine des derniers 160 ans.

Contrairement aux fraternités grecques existant dans de nombreux campus universitaires, “Skull & Bones” et les sociétés secrètes similaires existent exclusivement à Yale. Il ne fait pas partie d’une autre association publique nationale. Les autres collèges d’élite de la League Ivy – Harvard et Princeton – ont des sociétés secrètes exclusives, similaires. De plus, même parmi ces peu nombreuses universités, les sociétés secrètes de Yale – y compris “Skull & Bones” sont imbattables du point de vue de leur influence sur les affaires politiques américaines.

La société secrète “Skull & Bones” de Yale a une association conspiratrice avec deux autres sociétés qui ont été fondées en deux autres endroits. Le nombre “322”, qui apparaît sous le crâne et les os croisés de l’emblème de l’ordre, indique, paraît-il, l’année où cet ordre a été fondé – 1832 – et le fait que c’est la deuxième loge dans le cadre d’un système international. Selon certaines explications, la loge portant le numéro 1 se trouverait en Allemagne, et la loge numéro 3 se trouverait située dans un autre collège américain.

Depuis sa fondation, “Skull & Bones” a initié environ 1.200 membres. A tout moment, 600 membres de l’Ordre sont vivants. Ce nombre réduit souligne la terrible concentration de pouvoir dans les mains de ses membres. Si les membres de “Skull & Bones” devrait choisir un Salon de leur célébrités maléfiques, quelques noms de premier rang seraient:

 • Alphonso Taft, membre fondateur de l’Ordre, Secrétaire à la Guerre durant le mandat du président Rutherford B. Hayes (1876-1880).
 • William  Howard Taft, la seule personne qui a été simultanément Président et Juge-chef de la Cour Suprême des États Unis.
 • Henry Lewis Stimson, partenaire de la firme d’avocats “Root and Stimson” de Wall Street, Secrétaire à la Guerre durant le mandant du président Taft (1908-1912), Gouverneur Général des Philippines (1926-1929), Secrétaire d’État pendant le mandat du président Herbert Hoover (1929-1933) et Secrétaire à la Guerre pendant les présidents Franklin Delano Roosevelt et Harry S. Trumann (1940-1946).
 • Averell Harriman, banquier d’investissements à Brown Brothers Harriman, directeur du  Programme de emprunt-location dans le Département d’État des USA (1941-1942), Ambassadeur USA en Union Soviétique (1943-1946), Gouverneur de  New York, sous-secrétaire d’État pour l’Asie (1961-1963) et envoyé secret présidentiel chez les chefs soviétiques: Staline, Hruşciov, Brejnev et Andropov.
 • Robert Lovett, partenaire de la firme Brown Brothers Harriman, Secrétaire adjoint de l’Armée de l’air (1941-1945), Secrétaire remplaçant de la Défense, Secrétaire à la Défense (1950), membre remarquable du Conseil pour des Relations Externes de New York. 
• Harold Stanley, banquier d’investissements, fondateur de la firme Morgan Stanley.
 • Robert A. Taft, Sénateur des USA (1938-1950).
 • Prescott Bush, banquier d’investissementset partenaire de la firme Brown Brothers Harriman, Sénateur des USA du Connecticut, le père de George Herbert Walker Bush.
 • George Herbert Walker Bush, Congresman aux USA (1964-1970), Président du Comité National Républicain, Ambassadeur des États-Unis aux Nations Unies, la première liaison diplomatique américaine dans la République Populaire Chinoise, Directeur de la CIA (1975-1977), Vice-président des États Unis (1980-1988), Président des États Unis (1988-1992). 
• John Thomas Daniels, agro-industriel, fondateur d’Archer Daniels Midland.
 • Hugh Wilson, fonctionnaire du service extérieur, Conseiller au Japon (1911-1921), Ambassadeur des USA en Suisse (1924-1927), Secrétaire d’État adjoint spécial (1939-1941), Office des Services Stratégiques (1941-1945).

Les membres de l’Ordre “Skull & Bones”, fidèles à leurs convictions fermes de “confusion constructive”, ont accepté l’apparition de toute une série de narrations contradictoires, de façon intentionnée, concernant les origines et l’histoire de leur fraternité secrète. Selon l’une des versions, l’Ordre est issu d’un groupement franc-maçon anglais ou écossais, fondée pour la première fois à All Souls Collège de l’Université Oxford au cours du XVII-e siècle. Une autre version de l’histoire de “Skull & Bones” est celle qu’elle s’est détachée des sociétés secrètes “nationalistes” allemandes dès le début du XIX-e siècle. La troisième explication serait que “Skull & Bones” est la seule institution américaine qui ait adopté quelques uns des rituels de la franc-maçonnerie européenne, mais en adaptant ces rituels et croyances dans une nouvelle forme.

En laissant de côté ces versions contradictoires, on peut affirmer avec certitude que l’Ordre a été fondé pour la première fois dans le campus de Yale, en 1832. Officiellement, il a été enregistré en 1856, sous le nom de “Russel Trust Association”. En conformité avec toutes les données biographiques – qui sont disponibles – de ses membres, l’argent nécessaire pour le soutien des affaires secrètes du campus et de son rôle de placer ses membres dans des positions clef d’influence, après avoir été diplomés à Yale, provenaient du commerce avec de l’opium de l’Extrême Orient. Ce commerce a été initié par la Compagne Britannique des Indes de l’Est et est s’est épanoui durant la période où le Traité de Paris – signé en 1783 – mettait fin à la Guerre américaine d’Indépendance. Durant cette période, la Compagnie Britannique des Indes de l’est était contrôlée par “Baring Brothers Bank” (ultérieurement, les derniers décennies du XVII-e siècle, “British House of Rotschild” remplacera “Baring Brothers” dans le contrôle des intérêts financiers du commerce avec de l’opium de Chine).

Par la sponsorisation réalisée par les familles Baring et Rotschild, de nombreuses familles remarquables de la Nouvelle Angleterre – certaines d’entre elles se situant du côté de la Grande Bretagne au cours de la Révolution américaine – ont été introduit dans le commerce de l’opium, en tant qu’associés secondaires. Ces familles de commerçants possédaient des flottes de navires à voiles et sont devenus, dans la plupart des cas, extrêmement riches, comme résultat à leur association avec la Compagne Britannique des Indes de l’Est. Parmi ces familles clef de la Nouvelle Angleterre se trouvaient des noms comme: Cabot, Coolidge, Forbes, Higginson, Lodge, Lowell, Perkins et Russell.
Ces familles de commerçants de la Nouvelle Angleterre ont fondé “United Fruit Company” et “Bank of Boston”. Les familles fondatrices de l’Ordre “Skull & Bones” incluaient aussi les familles Russell et Perkins. De toute façon, au cours de plusieurs générations, toutes ces familles se sont liées par des mariages est sont devenues, comme résultat, un groupement avec un pouvoir de plus en plus étendu.

William Huntington Russell a incorporé “Skull & Bones” sous la dénomination de “Russell Trust Association”. Au XX-e siècle, “Russell Trust Association” inscrivait comme adresse le siège central de New York de la firme “Brown Brothers Harriman”.
Russell a été le chef de promotion de Yale en 1833. Lui et ses camarades de “Skull & Bones” se considéraient eux-mêmes comme une élite spéciale parmi les élites commerciales et bancaires et les “pèlerins puritains” de Yale. Ils ont assimilé les convictions des colonialistes de la Nouvelle Angleterre, se considérant “élus par Dieu” et prédestinés à conduire l’Amérique.

La fondation du Collège de Yale en 1701 a précédé la Révolution américaine de plusieurs générations. Plusieurs des fondateurs de ce collège étaient les gens de l’héritage puritain, qui croyaient avec dévotion en Dieu et en leur pays. Certaines de ces âmes patriotiques ont formé plus tard le milieu de la coalition politique de Benjamin Franklin, qui a définitivement rompu avec le pays d’origine – la Grande Bretagne. Nombreux d’entre ceux qui ont été diplômés à Yale ont été actifs dans la Révolution américaine et dans la fondation des États Unis.

Deux critiques de l’Ordre, l’historien Anthony Sutton et le journaliste d’investigations Ron Rosenbaum (lui-même diplômé deYale) ont conclu que “Skull & Bones” a dégénéré après sa fondation et s’est plus penché vers l’apparat occulte et rituel de la plupart des sociétés secrètes franc-maçonnes et des « illuminés » européens. Sutton affirme que l’Ordre est connu, en secret, comme “La fraternité de la mort” et qu’elle est devenue un instrument néfaste dans les mains de l’élite du pouvoir secret américain. Rosenbaum affirme que les origines allemandes de la société la rendent vicieuse et pro-nazi.

Dans un long article de 1977, publié dans la revue “Esquire”, Rosenbaum affirme que le siège de “Skull & Bones” du campus Yale contient des objets de la collection privée d’argenterie de Hitler. Malgré les possibles préjugés personnels contenus dans ces deux évaluations de l’histoire de l’Ordre “Skull & Bones”, il faut reconnaître le fait que les membres de la société ont suivi – au cours des générations – l’unification d’un groupe restreint de familles de la Nouvelle Angleterre par des mariages et ensuite ont encouragé les hommes à entrer dans l’Ordre. Ce mode de croissance tend toujours à produire des vues étroites et des préjugés face à ceux de l’extérieur, ce qui peut être une sérieuse insuffisance spécialement dans le cas des individus responsables de tracer le destin d’une nation si puissante, comme les États Unis.

En comparant les arbres généalogiques des familles des premiers membres de l’Ordre, on peut dire qu’aujourd’hui nous avons un groupe de base formé de 20 à 30 familles qui forment le noyau de l’Ordre. La plupart sont des familles puritaines, anciennes, qui sont arrivées en Amérique de Nord au début de la colonisation du XVII-e siècle. Parmi ces familles importantes se trouvent: Whitney, Lord, Phelps, Wadsworth, Allen, Bundy, Adams, Stimson, Taft, Gilman et Perkins. Un deuxième groupe de familles du noyau “Skull & Bones” a gagné des fortunes fabuleuses au cours des XVIII-e et XIX-e siècles, gagnant ainsi la cérémonie d’entrée dans l’élite de la Nouvelle Angleterre, même si elles ne se trouvaient parmi les premiers colonialistes. Les premières familles “Skull & Bones” de cette deuxième catégories sont : Harriman, Rockefeller, Payne, Davison, Pillsbury et Weyerhauser.

Certaines familles de banquiers juifs qui ont émigré de l’Allemagne aux États-Unis au cours du XVII-e et du XIX-e siècle ont obtenu un accès limité dans les sanctuaires intérieurs des WASP (White Anglo Saxon Protestant). Quelques-uns d’entre eux, par exemple les familles Schiff, Warburg, Guggenheim et Meyer,  ont été désignées non-officiellement comme des intermédiaires entre les WASP de la Nouvelle Angleterre et leurs cousins de Londres. Cela s’est réalisé spécialement après que l’influente famille Rotschild a remplacé le groupe américain Baring, opération considérée comme la plus importante intrigue financière de la City des Londres. Quelques unes des ces familles de juifs allemands ont été absorbées si puissamment par les WASP ou la société anglicane, qu’elles ont été converties du judaïsme au protestantisme et, graduellement, elles ont été bannies de l’aristocratie juive.

De toute façon, les familles WASP n’ont pas considéré comme égales les familles juives des banquiers investisseurs d’Amérique. Les juifs étaient considérés par les WASP comme différents d’un point de vue politique et culturel et ils n’ont jamais été acceptés dans le dernier cercle, intérieur, de ceux-ci. La plupart des ces commerçants juifs étaient regardés avec suspicion et méfiance par les membres de l’Ordre. D’autant plus, les sociétés juives, comme “B’nai  B’rith”, se sont formées à partir de la franc-maçonnerie britannique de rite écossais. Leurs commanditaires d’Amérique, comme la famille et “Cecil Rhodes Trust” (connu aussi comme “British Round Table Group”) ont des liaisons avec le Ministère britannique des Affaires Externes et son appareil secret d’espionnage.

L’INITIATION ET LE RITUEL

Afin d’être initié dans l’Ordre “Skull & Bones” il faut passer un rituel de sélection, nommé “tapping” (percement). Il est supervisé par 15 étudiants du cours supérieur de l’Université de Yale, qui forment le groupe courant de membres de la société secrète. Ils sélectionnent 15 étudiants du cours inférieur qui deviendront des Bonesmen l’année suivante. Du point de vue de l’aspect historique, “Skull & Bones” exclue les noirs, les juifs et d’autres non-WASP. Au cours des 30 dernières années, occasionnellement ont été sélectionnés pour association des membres de ces groupes. Ainsi, sur les plus récentes listes des initiés de l’Ordre, il existe un étudiant à Yale avec un prénom juif et même un avec un nom chinois. Rosenbaum affirme que les années récentes, l’Ordre a inscrit même des membres des groupes pour les droits des homosexuels du campus.

Parmi les critères de sélections – séparés des liaisons de la famille avec l’Ordre, qui ont toujours été un facteur important – sont pris en compte ce que les historiens et les membres nomment “les trois épreuves” (“Three Ordeals”). Ces “ordeals“ – pierres angulaires – ont pourle but de mesurer l’habileté du futur Bonesman d’“arriver” dans le monde extérieur, hors du campus universitaire.

Le premier « ordeal » est l’école-internat. La majorité comblante des Bonesmen, étant donné leurs riches pedigree familiaux, suivent l’une des prestigieuses écoles préparatoires de la Nouvelle Angleterre, c’est-à-dire des lycées particuliers. En tenant comptequ’un grand nombre des meilleurs étudiants de l’Université suivent le Groton, une école liée à l’église épiscopale anglicane où ils reçoivent une parfaite éducation anglophile, les écoles préparatoires préférées pour les futurs Bonesmen sont les deux Académies Philips sponsorisées par les puritains calvinistes.

Le deuxième « ordeal » c’est la nature. La chasse sur les terrains de la Nouvelle Angleterre, le voyage dans des endroits lointains d’Afrique, les jungles d’Amérique de Sud ou même les déserts américains, sont des conditions pour l’admission parmi l’élite spartiate de l’Ordre.

Le troisième des « ordeals » est la guerre. L’expérience de lutte pendant la guerre est considérée avoir une signification spéciale pour un Bonesman, qui se considère lui-même comme une élite de la caste des lutteurs WASP de la Nouvelle Angleterre. De nombreux Bonesmen de Yale de la génération du président George Bush, suite au commencement de la II-e guerre mondiale, sont passés directement des écoles préparatoires au service miliaire, avant leur entrée à Yale. Pour la plupart des Bonesmen, le service militaire préféré a été – du point de vue historique – la marine des USA (U.S. Navy). Durant la II-e guerre mondiale, l’aéronavale a été l’un des parcours particulièrement importants pour les futurs initiés Bones. Pendant les périodes de paix, la participation à Yale à l’instruction militaire des officiers est recommandée, mais pas essentielle. L’engagement d’entrer, après avoir terminer les études, dans une unité militaire est considéré comme favorable à la sélection du candidat.

Après la sélection formelle du groupe de futurs Bonesmen, se réalise une invitation suivie par la cérémonie d’initiation formelle. Au début, les 15 étudiants du cours supérieurs, qui sont membres de l’Ordre, sélectionnent le groupe d’étudiants du cours inférieur qui sont “percés” pour “Skull & Bones”. Un groupe de Bonesmen s’avance vers le dortoir du candidat. Arrivés à sa porte, ils y frappent avec force. Lorsque le futur membre ouvre la porte, le Bonesman le saisit par l’épaule et lui demande en criant: “Skull & Bones: Do you accept ?” (“Skull & Bones: Vous acceptez ?”). Si le candidat accepte, il reçoit un message enroulé avec un ruban noir, scellé avec de la cire noire, avec l’emblème “crâne et os” et le numéro 322 – le numéro mystique des Bones. Le message établit l’heure et l’endroit où le candidat doit se présenter pour l’initiation. Les candidats sont instruits à ne pas porter d’objet métallique sur eux.

Conformément à un document “Skull & Bones” de 1940, la cérémonie d’initiation implique ce genre de “rituel”: “Nouvel homme assis dans un cercueil – porté vers la partie centrale du bâtiment. Homme glorifié et ressuscité pour la société. Enlevé du cercueil et recevant ses habits symboliques. Un os ayant inscrit sur lui son nom est jeté sur un tas d’os au début de chaque réunion”.

A l’intérieur de la crypte “Skull & Bones”, connue aussi sous le nom de “the Tomb” (le tombeau) et à laquelle sont faites des références comment étant “la chambre sacrée” avec le numéro 322, sur la paroi courbée, autour de l’arcade de l’entrée est inscrit en allemand: “Qui a été le fou, qui a été sage, mendiant ou roi ? Pauvres ou riches, tous sont égaux devant la mort !”

Cette citation du rituel franc-maçon allemand reste une source de controverses concernant l’origine de “Skull & Bones”. Elle est l’un des “témoignages” cités par les plus ardents critiques de l’Ordre, dans le sens que le groupe est “presque nazi” ou plus simplement, “allemand”. En fait, les rituels de l’Ordre sont très semblables aux rituels pratiqués par les loges franc-maçonnes écossaises et anglaises.

Certains, parmi les mystères et la confusion qui entourent ces symboles et rituels occultes, sont entretenus avec intention par l’Ordre lui-même. Parmi les principes qui ont été enseignés aux membres de la société secrète de Yale est la valeur de l’ambiguïté et de la dissimulation. Ces valeurs n’ont pas été enseignées comme une partie d’une quasi-religion, purement mystique ou occulte. Elles ont été enseignées comme des instruments valables d’être appliqués par les Bonesmen lorsqu’ils quittent le milieu isolé du campus de Yale et qu’il deviennent des employés du gouvernement, des communautés informatives, du secteur militaire ou privé.

Un étude attentive du comportement et des déclarations publiques, souvent confuses et auto-contradictoires, du président Bush et des ses conseillers les plus proches, au cours de la crise du Golfe Persique et sur la guerre qui s’en est suivi, offre un exemple valable sur la façon dont l’ambiguïté et la dissimulation sont appliquées par les Bonesmen.

Pour les initiés de l’Ordre, la question: “Pourquoi se sert-on de l’ambiguïté et de la dissimulation dans le but de réaliser du <bien> ou du <mal>?” est d’une importance secondaire.  La dissimulation et l’ambiguïté sont des instruments essentiels pour le maniement du pouvoir. La manipulation efficace du pouvoir est l’un des buts suprêmes de chaque Bonesman. Les liaisons secrètes construites pendant la durée du cours supérieur par les Bonesmen, en tant que membres actifs de l’Ordre, sont maintenues pendant toute la durée de leur vie. Elles lient chaque Bonesman à chaque autre initié et particulièrement aux initiés qui sont devenus membres du même Ordre le que lui.

Ainsi, chaque membre “Skull & Bones” est, en réalité et en termes pratiques, une partie d’un petit groupe d’élite formé des jeunes gens qui ont suivi l’Université de Yale, bon nombre provenant des familles riches et importantes des WASP, qui entrent dans le monde politique, des affaires, des finances, de l’espionnage ou de l’éducation et où ils commencent à mettre leur empreinte néfaste et satanique dans le monde.


yogaesoteric
septembre 2006

Also available in: Română

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