L’Univers électrique « hérétique » — Un nouveau paradigme (5)

 

par Wallace Thornhill — The Watchers

Dans cet article novateur, Wallace Thornhill présente une nouvelle théorie du tout : l’Univers électrique. Mettez de côté tout ce que vous croyez savoir sur toutes les choses, grandes et petites, car les idées présentées ici bouleversent la donne. Y a-t-il eu un big bang ? Peu probable. La relativité d’Einstein ? Ne tient pas la route. Le Soleil est-il un réacteur à fusion thermonucléaire qui finira par manquer de combustible et par brûler ? Non. Y a-t-il des trous noirs ? Rien de tel. Qu’en est-il de la matière noire et de l’énergie noire ? Oubliez ces absurdités et commencez à vous intéresser à la science du 21e siècle. « […] l’Univers électrique est la seule cosmologie cohérente ayant correctement prédit et expliqué les découvertes de l’ère spatiale. »


Lisez la quatrième partie de cet article

Les étoiles électriques

Les étoiles se forment « comme des perles sur un fil cosmique » le long des canaux de courant de Birkeland dans les nuages moléculaires. Le processus d’accrétion électromagnétique connu sous le nom de convection de Marklund [18] sépare les éléments en augmentant le potentiel d’ionisation, de manière radiale par rapport à l’axe du canal formé par le courant. Il en résulte que les éléments les plus lourds sont plus froids et se trouvent le plus près de l’axe, tandis que l’hélium et l’hydrogène forment l’atmosphère la plus extérieure. Les conditions extrêmes hypothétiques pour la production d’énergie thermonucléaire au cœur d’une étoile ne sont pas remplies. Les planètes se forment selon le même processus. La distinction est simplement due à la masse d’un corps et à sa réaction à l’environnement électrique ambiant du plasma. Les étoiles et les planètes grandissent en masse et finissent par se libérer tandis que leur cordon ombilical électrique serpente [19].

Cependant, les étoiles continuent d’agir comme un faisceau de focalisation pour le courant en « mode sombre » qui provient des filaments de courant de Birkeland omniprésents et de faible énergie, comme ceux qui sont suivis par leur rayonnement à fréquences radio près de notre Système solaire [20].

Note du traducteur : le courant en « mode sombre » se réfère à l’un des trois modes de décharge du plasma en fonction de la densité de courant qui le traverse ; dans ce cas-là, le plasma est traversé par un courant trop faible pour le faire briller, et c’est la raison pour laquelle il ne peut être visualisé qu’à l’aide de radiotélescopes qui le détectent dans tout l’espace. Nous renvoyons le lecteur à l’ouvrage Les changements terrestres et la connexion anthropocosmique de Pierre Lescaudron.

Notez que la masse d’un corps ne peut rien nous dire sur sa composition puisque la masse est une propriété de la matière, et non la quantité de matière. La masse est une variable énergétique, selon E=mc2. La charge électrique à la surface d’un corps céleste contribue à l’intensité du champ dipolaire à l’intérieur du corps et affecte donc sa masse gravitationnelle. Par exemple, l’existence sur Terre de la mégafaune et de la mégaflore dans le passé indique que la Terre a connu un changement radical de son environnement électrique dans un passé géologiquement récent. Sur la base de la force transversale des os et des muscles, il a été calculé que pour que ces géants existent et soient en mesure de se déplacer rapidement, la gravité de la Terre devait être aussi faible qu’un tiers ou un quart de la force actuelle [21]. Chaque planète du Système solaire a sa propre histoire. Il ne s’agit évidemment pas d’un système gradué formé par une accrétion primordiale.

La loi de la gravité de Newton, au sens répulsif, s’applique dans l’espace interplanétaire au-delà de leurs « sphères d’influence » gravitationnellement attractives. Les petits corps à l’intérieur de ces sphères d’influence sont dominés par la polarisation attractive induite par la planète. Nous sommes simplement attirés comme de la limaille de fer vers le pôle le plus proche — la surface de la Terre. Nous sommes intimement liés en tant que partie de la Terre.

Mais l’idée la plus controversée est peut-être celle de la gravité dipolaire, qui, avec le même pôle tourné vers l’intérieur, aura tendance à produire des corps creux plutôt que compacts avec des noyaux denses. Ainsi, il n’existe pas d’objets célestes super-denses comme les naines blanches, les étoiles à neutrons ou les trous noirs. Représenter la Terre comme une coquille permet de facilement comprendre les données relatives aux séismes profonds [22]. Dans une tentative compliquée d’expliquer les anomalies sismiques, le modèle standard de représentation interne de la Terre nécessite des noyaux interne et externe ad hoc dotés de propriétés spéciales. Entre-temps, on a découvert que la « frontière noyau-manteau » est bien plus rugueuse que la surface terrestre. Et c’est ce à quoi l’on peut s’attendre dès lors que pendant la formation de la Terre, la matière est en fait tombé vers le haut de sa surface intérieure. Et il n’existe pas de forces érosives internes.

Bien sûr, une cavité contribuerait également à la faible masse et aux faibles densités calculées au sein de certains corps célestes. La densité moyenne du Soleil n’est que de 25 pour cent celle de la densité moyenne de la Terre — mais sa photosphère n’est pas une surface, c’est le sommet de l’ionosphère du Soleil. La planète Saturne flotterait sur l’eau. Les comètes ont des surfaces rocheuses et sableuses, comme le montrent l’expérience Deep Impact et la comète 67P, mais elles présentent de très faibles densités. Fait significatif, des scientifiques ont récemment trouvé « un matériau semblable au sable sous la surface rocheuse de l’astéroïde Ryugu » lorsqu’ils ont « tiré à une vitesse de 7.200 km/h une boule de cuivre de 2 kilos sur l’astéroïde » [23].

Le neutron et le noyau

On observe qu’un neutron combine les charges d’un proton et d’un électron au cours d’une résonance métastable d’une durée relativement longue située en dehors du noyau atomique, qui se désintègre en quelques minutes. Sa désintégration doit avoir une cause et semble impliquer une interaction avec un neutrino. Mais nous n’avons aucune preuve de l’existence de neutrons au sein du noyau. Il semble qu’il n’y ait pas d’énergie de liaison dans les noyaux qui pourrait fournir l’énergie de liaison démontrée indispensable aux neutrons.

Le modèle de l’Univers électrique n’a qu’une seule force — la force électrique. Les neutrons ne peuvent donc pas exister dans les noyaux des atomes. Les noyaux d’atomes sont composés de protons maintenus ensemble par un nombre suffisant d’électrons pour occuper une structure géométrique où la force répulsive entre les protons est compensée par la proximité des électrons entre eux, de sorte que la force résultante est attractive. Le noyau est constitué de protons et d’électrons partagés. Il s’agit d’un « modèle d’atome structuré » qui fait l’objet de recherches et qui s’avère très prometteur pour comprendre les détails des isotopes élémentaires, leur stabilité et leur chimie [24]. Les cosmologistes du plasma ont expliqué en termes d’activité électrique dans une magnétosphère stellaire normale le signal détaillé des étoiles à neutrons [25].

Un modèle pour le neutrino et l’indispensable éther

La célèbre équation E=mc2 constitue un exemple où les livres et les encyclopédies s’embourbent ni vu ni connu en qualifiant la masse « m » non pas comme un phénomène lié à la matière, mais comme la matière elle-même. Pourtant, cette simple équation nous révèle quelques vérités profondes qui s’avèrent fondamentales pour la cosmologie. Il s’agit de l’énergie, de la masse et de la vitesse de la lumière, qui sont toutes des attributs de la matière.

Prendre conscience de cela balaie instantanément le brouillard de la métaphysique moderne. La masse dépend de l’énergie de la matière. Et la vitesse de la lumière n’est pas une constante universelle car elle est affectée par le milieu matériel qu’elle traverse. L’éther de Maxwell doit être rétabli. L’Univers possède un milieu matériel, essentiel pour la transmission de la lumière. Le « vide parfait » n’existe pas. Et les photons n’existent pas parce qu’une particule de masse nulle ne peut pas exister.

Fondamentalement, l’énergie est liée à la structure électromagnétique de la matière. Einstein s’est trompé lorsqu’il s’est exprimé en 1920 : « Selon la théorie spéciale de la relativité, la matière et les radiations ne sont que des formes spéciales d’énergie distribuée » [26]. L’« énergie » reste indéfinie en physique en raison de la confusion. L’Univers électrique définit l’énergie comme une mesure du mouvement de la matière chargée par rapport à toutes les autres matières chargées de l’Univers. Les particules subatomiques non chargées sont incluses puisqu’elles sont composées d’un nombre égal de sous-particules chargées de manière opposée.

Sans la matière, une « énergie pure » au moment du Big Bang n’a pu exister pas plus qu’une « énergie du vide » par la suite. La matière ne peut pas être annihilée. Le terme « antimatière » est trompeur et incorrect. La fusion d’une particule et de son « antiparticule » doit entraîner la libération de l’énergie électromagnétique stockée et la coalescence des sous-particules constitutives combinées pour former une particule stable et effondrée qui a perdu son énergie interne, ou sa masse. Ces particules sont appelées neutrinos. Le processus peut être inversé si un neutrino reçoit suffisamment d’énergie électromagnétique résonnante pour reformer une particule et sa particule image miroir. Sur ce sujet, le Dr Halton Arp écrit :

« Il ne peut y avoir de « nouvelle » matière. Ainsi, lorsque nous parlons de création de matière, nous ne voulons pas dire que la matière arrive dans notre Univers depuis un autre endroit — il n’existe rien de tel — ou de rien. Nous devons faire référence à la transformation de l’énergie de masse qui existait auparavant » [27].

L’espace vide n’est pas vide. C’est un éther de neutrinos. Ils constituent les sources de la matière dans l’Univers qui attendent l’explosion des rayons gamma à même de les ouvrir pour former la matière des atomes. Composés de sous-particules chargées en orbite, les neutrinos forment l’« éther » diélectrique neutre requis par les équations de Maxwell sur l’électromagnétisme. C’est le milieu à travers lequel la force électrique est directement transférée par des chaînes de dipôles électriques.

La réelle nature de la lumière

Quelle est la nature réelle de la lumière ? Elle ne peut être à la fois une onde et une particule. La théorie spéciale de la relativité d’Einstein a écarté le milieu — l’éther — requis par James Clerk Maxwell pour la transmission de la lumière. Einstein fut confirmé dans son opinion par l’expérience de Michelson-Morley. Cependant, cette expérience a montré un résidu qui peut être expliqué par le fait que l’éther a été « traîné » par la rotation de la Terre. Cela fut par la suite confirmé par des réitérations bien plus rigoureuses de l’expérience effectuées par Dayton Miller. L’histoire de Dayton Miller est intéressante à lire. Sans l’extraordinaire pouvoir d’auto-illusion, le bon sens nous dirait qu’une onde ne peut pas exister dans le néant. Maxwell avait raison, la lumière est une onde électromagnétique transversale qui se déplace à travers un milieu diélectrique, l’éther.

L’univers foisonne de neutrinos. Et comme les neutrinos sont des systèmes de charge en résonance orbitale, comme toute matière, ils répondront à la force électrique en se déformant pour former un dipôle électrique aligné avec le champ électrique. La vitesse de la lumière dans le vide peut être considérée comme liée au moment d’inertie du neutrino en réponse à une force électrique transversale alternante.

Qu’en est-il de la flexion de la lumière des étoiles causée par le Soleil, dont la découverte a élevé Einstein au rang de méga-star ? Le résidu trouvé dans les expériences de Michelson-Morley montre que la Terre et tous les corps lourds « traînent » avec eux une autre « atmosphère ». La flexion de la lumière des étoiles près du Soleil est l’effet attendu d’une vaste atmosphère de neutrinos maintenue au niveau du Soleil par la gravité. Après tout, les neutrinos ont une certaine masse. La lumière est ralentie dans le milieu plus dense — ce qui entraîne une réfraction ou une flexion normale de la lumière.

L’expérience Michelson-Morley est traditionnellement citée pour prouver l’inexistence de l’éther. L’idée était essentiellement d’utiliser les propriétés d’interférence des ondes lumineuses pour produire un affaiblissement et un éclaircissement de la lumière observée. Si l’on fusionne simplement deux rayons de lumière voyageant à la même vitesse, leurs configurations d’ondes (imaginez des ondes ondulantes) seront synchronisées — c’est-à-dire que leurs crêtes et leurs creux seront alignés. Cet alignement se traduira par une lumière plus brillante. Si, toutefois, un rayon dans ce scénario tombe derrière l’autre de telle sorte que le creux de l’un converge avec la crête de l’autre, un affaiblissement observable aura lieu.

 
Schéma d’un interféromètre de Michelson

L’expérience de Michelson-Morley part de l’hypothèse que l’éther est une sorte de courant qui circule. S’il coule, selon le raisonnement, il doit transporter des ondes de lumière plus lentement en amont, plus rapidement en aval et à un autre rythme en travers du courant. Comme la vitesse de la lumière ne pouvait être mesurée que dans les deux sens, Michelson a mis en place une expérience avec un miroir semi-réfléchissant qui permettrait à la moitié de la lumière de chacun des deux rayons de passer à angle droit l’un par rapport à l’autre, l’ensemble de l’appareil étant placé sur une table rotative. Voir ici pour une vue animée de l’expérience. En tournant la table, on devrait observer un affaiblissement et un éclaircissement de la lumière dus à l’interférence du flux d’éther. Bien que cette expérience ait été réalisée dans diverses conditions, aucune fluctuation de ce type n’a été observée.

La vitesse de la lumière n’est pas une limite

Nous devons abandonner l’idée que la vitesse de la lumière constitue une véritable barrière pour la vitesse du transfert d’informations. La vitesse de la lumière peut sembler rapide à notre petite échelle, mais à l’échelle cosmique, elle lambine. Imposer une telle limite de vitesse rend l’Univers totalement incohérent. L’électrodynamique de Weber, qui englobe la gravité, est instantanée. Il n’y aurait pas d’atomes, de systèmes planétaires ou de galaxies stables si ce n’était pas le cas.

Nous avons des preuves directes de l’action superluminale de la force électrique, étant donné que la gravité est une force électrique dipolaire longitudinale. En effet, la célèbre équation de Newton exige que la gravité agisse instantanément à l’échelle du Système solaire. La Terre réagit à l’attraction gravitationnelle du Soleil là où elle se trouve en ce moment, et non pas là où se trouvait le Soleil il y a 8 minutes. Sinon, la Terre et toutes les autres planètes du Système solaire subiraient un couple [exemples de couples : action d’un tournevis sur une vis, action du pédalier sur une roue de vélo… – NdT] et seraient projetées dans l’espace lointain en quelques milliers d’années.

Lisez la sixième partie de cet article 

Notes :

18. G. T. Marklund, Plasma Convection in Force-Free Magnetic Fields as a Mechanism for Chemical Separation in Cosmical Plasmas, Nature 1979; 277: 370-1.
19. A. M. Stutz1 and A. Gould, Slingshot mechanism in Orion: Kinematic evidence for ejection of protostars by filaments, Astronomy & Astrophysics 590, A2 (2016).
20. G. L. Verschuur, Neutral Hydrogen Filaments at High Galactic Latitudes, Astrophys Space Sci 1991; 185: 305-32.
21. T. Holden, Do dinosaurs pose a gravity problem?
22. Jan Lamprecht, Hollow Planets: A Feasibility Study of Possible Hollow Worlds, (2013).
23. Phys.org, March 20, 2020, Initial findings of artificial impact on asteroid Ryugu.
24. See https://etherealmatters.org/sam
25. K. R. Healy, A. L. Peratt, Radiation Properties of Pulsar Magnetospheres: Observation, Theory, And Experiment, Astrophysics and Space Science 227: 229-253, 1995.
26. G. B. Jeffery, W. Perrett, Sidelights on Relativity. Einstein A. Ether and the Theory of Relativity: An Address Delivered on May 5th, 1920, in the University of Leyden.
27. Halton Arp, Seeing Red: Redshifts, Cosmology and Academic Science, Apeiron 1998: p. 239.

 

yogaesoteric
10 décembre 2020

 

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