Modèle métaphysique

source: http://www.syti.net/Hologramme.html

Ce diagramme est un modèle métaphysique global pour décrire l’univers, la matière, la vie, l’évolution, l’ADN, le cerveau, l’homme et sa place dans la Création, les états de la conscience, les liens entre l’esprit et la matière, le pouvoir de l’imagination, la synchronicité, l’inconscient collectif, ainsi que des phénomènes comme l’intuition, l’inspiration, la télépathie, la prescience, les réminiscences de vies antérieures ou du passé d’un lieu.

Ce modèle est en partie basé sur les connaissances scientifiques actuelles, et en partie sur des hypothèses encore impossibles à vérifier, ou sur des notions qui ne sont pas du domaine de la physique mais de la métaphysique. Mais, ce qui est aujourd’hui le domaine de la métaphysique sera un jour celui de la physique, lorsque la science aura repoussé plus loin les limites de la connaissance vers l’infiniment petit, là où se trouvent les dimensions qui sous-tendent la matière.

En attendant, ce modèle métaphysique doit être considéré comme une hypothèse, à la recherche d’une synthèse entre la science et la spiritualité.

Le monde matériel

A la base du diagramme se trouve la dimension que nous connaissons le mieux : la matière. C’est le monde des particules et des objets formés par ces particules : atomes, molécules, galaxies, étoiles, planètes, et êtres vivants.  (pour plus de détails sur le monde de la matière et ses niveaux d’organisation, voir la page des dimensions de la matière)

Pour comprendre les dimensions suivantes, au-delà de la matière, il est important de savoir que les particules de matière ne sont pas comme des billes ou des micro-planètes. Pour les physiciens, les particules (dont notre monde et nous-mêmes sommes constitués) sont en réalité des ondes et de l’énergie, ou plus précisément des quantas d’énergie. C’est à dire des “paquets d’énergie”, ou encore, des concentrations d’énergie dans l’espace.

Il faut aussi savoir que l’espace entre les particules n’est pas réellement vide. Le “vide quantique” est un niveau minimal d’énergie, mais c’est encore de l’énergie. Des particules de matière naissent spontanément de l’énergie du vide. En fait, le vide renferme une fantastique quantité d’énergie.

Par ailleurs, les lois qui régissent la matière ne sont pas les mêmes pour les “petits” objets comme les particules, et les “gros” objets qui peuplent notre monde familier. Le monde des gros objets est régi par les lois de la physique classique, et donc, les mêmes causes y produisent les mêmes effets. Si nous faisons l’expérience de laisser tomber un verre par terre, le verre se cassera à chaque fois que nous répèterons l’expérience.
Le monde des particules (dont les gros objets sont pourtant constitués) est régi par la physique quantique, et en contradiction avec la logique ordinaire, les mêmes causes n’y produisent pas toujours les mêmes effets. La même expérience (comme une collision entre particules) poura donner plusieurs résultats possibles, mais selon une proportion déterminée et prédictible. Autrement dit en physique quantique, il est impossible de déterminer le résultat d’une expérience, mais il est possible de prédire avec une grande exactitude la proportion des différents résultats possibles sur la moyenne d’un grand nombre d’expériences. La répartition de ces probabilités de résultats est habituellement représentée par une courbe que les physiciens appellent la “fonction d’onde” (avec les résultats possibles sur l’axe des X, et le niveau de probabilité sur l’axe des Y).

La matrice énergétique

Les physiciens s’accordent pour supposer qu’au delà de la matière vers l’infiniment petit, l’univers est constitué d’énergie et d’information. Au-delà de la matière se trouve probablement une matrice énergétique qui sous-tend la matière et serait son information, de la même façon que l’ADN est l’information de la cellule qui le renferme.

C’est ce monde que la physique commence à aborder, avec la théorie des “supercordes”
. C’est à ce niveau que se situraient les “ibozoo uu”, un concept proche des supercordes utilisé par les théories ummites
pour désigner les constituants fondamentaux de la matière.

C’est aussi ce monde que décrit la théorie de l’univers holographique de Karl Pribram, selon lequel la matière et ses “paquets d’énergie” résulteraient de champs d’interférences (aux zones de chevauchement des ondes, les énergies des ondes s’aditionnent, comme dans l’image ci-dessous). De ce point de vue, notre réalité serait comparable à un hologramme. Un hologramme qui ne serait pas seulement fait de lumière comme les hologrammes de la technologie humaine, mais un hologramme fait de matière…

Les attracteurs de probabilités

Ici commence ce que les spiritualistes nomment le “monde non-manifesté”. Nous entrons maintenant dans le domaine de la métaphysique, et donc de l’hypothèse pure, même si ces hypothèses peuvent être basées sur des expériences vécues et ce que l’on appelle l’intuition.

Au-delà des champs d’interférences, de “l’hologramme”, ou de la “matrice énergétique” du niveau précédent, il y aurait une dimension constituée “d’attracteurs de probabilité”.

Ces “attracteurs” seraient comme des champs qui étireraient les probabilités de synchronisation entre les événements, qu’il s’agisse des événements quantiques, biologiques ou humains.

Au niveau quantique, les attracteurs influenceraient directement la réalité en déterminant la “fonction d’onde”.

Au niveau macroscopique, les évènements sont principalement le résultat des lois de la physique classique et de la biologie. Mais l’influence des attracteurs s’exercerait sur la probabilité de synchronisation des événements dans le temps. Or dans un système complexe, l’ordre dans lequel arrivent les événements est déterminant pour le résultat final. C’est ce qu’on appelle “l’effet papillon”: un facteur infinitésimal peut s’avérer déterminant si il arrive au bon endroit et au bon moment.
Ces attracteurs seraient ainsi capables de favoriser la rencontre entre deux molécules qui s’associeront pour former une molécule organique puis une cellulle, ou encore, la rencontre entre deux humains faits pour se rencontrer et réaliser de grands projets…

C’est donc dans cette dimension que ce trouve la clé des coïncidences remarquables qui ne sont pas dues au “hasard”, mais à ce que le psychanalyste Carl Gustav Jung a appelé la “synchronicité”.

Dans l’hypothèse où le cerveau possèderait des “fonctions quantiques” qui le connecteraient à cette dimension, cela expliquerait l’influence de nos rêves et de notre imagination sur la réalité. Grâce à cette connexion, notre esprit aurait le pouvoir d’augmenter ou diminuer les probabilités d’événements.
Cette connexion est d’autant plus probable que les dimensions sous-jacentes à la matière ne se situent pas dans un ailleurs lointain; elles résident au coeur même de la matière qui constitue les neurones de notre cerveau.

(voir Deepak Chopra et son hypothèse du cerveau quantique, et le livre du Dr Melvin Rose, “La divine connexion”)

Les “attracteurs de probabilités” sont générés et modulés par les sphères qui constituent la mémoire de l’univers et des âmes. Ils sont influencés par les pensées et les actes des êtres vivants, par les “nécéssités” du point de vue de la Création (c’est à dire de la réduction de l’entropie), et par l’esprit de l’Univers qui “rêve sa Création”.

L’univers n’est pas tout puissant. Il n’a pas tout pouvoir sur la matière. Il est dépendant des lois de la physique qu’il a lui-même engendré, et des lois établies par les différents niveaux d’organisation de la matière: lois de la biologie, les lois instaurées par les créatures elles -mêmes, par les sociétés et les civilisations. Mais l’univers dispose tout de même d’un pouvoir qui agit sur tous les niveaux de la Création: la synchronisation, qui guide la matière et les événements pour favoriser des associations fécondes entre des particules, des molécules, des cellules, ou des humains.

La mémoire de l’univers et des âmes

Comme la précédente, cette dimension est immatérielle. Cette image est donc purement conceptuelle et ne décrit pas des objets dans un espace, mais plutôt des “fonctions”.

Ces deux ensembles de sphères représentent la conscience et la mémoire de l’univers. On peut dire que fonctionellement, ce serait le cerveau de l’univers…

Chaque sphère est fractale et renferme d’autres sphères, qui à leur tour contiennent d’autres sphères, etc.

Constituées de pure conscience et d’information, les sphères sont la mémoire de tout de qui a été et de ce qui sera, mais aussi de tout ce qui aurait pu être et de tout de qui pourrait être. Autrement dit, les sphères mémorisent les réalités “réelles” mais aussi des myriades de réalités virtuelles.

Avec ses deux ensembles de sphères, le cerveau cosmique serait bipolaire, à la manière du cerveau humain (“Dieu a fait l’homme à son image”). La “mémoire des âmes” serait un peu comme la partie droite du  cerveau (le cerveau affectif), et la “mémoire de la Création” serait comme la partie gauche du cerveau (le cerveau rationnel et organisateur).

La mémoire des âmes

Le premier ensemble de sphères est la mémoire des âmes. A chaque âme d’un être vivant correspond en effet une sphère. Cette sphère est en même temps incluse dans une sphère plus grande qui correspond à l’âme collective d’une société, elle-même incluse dans la sphère encore plus grande de l’âme planétaire, etc.

Le cerveau des êtres vivants est connecté à cette “mémoire de l’univers”. Les êtres vivants sont comme des capteurs de l’univers qui alimentent cette mémoire cosmique en émotions, sensations, pensées, idées ou sentiments… Grâce aux capteurs sensoriels et émotionnels que sont les êtres vivants, l’univers peut se voir et se ressentir lui-même, et expérimenter directement la Création.

Le cerveau humain est connecté à cette mémoire dans le sens de l’émission comme de la réception. La sphère d’une âme individuelle est en communication avec les autres sphères et peut donc capter des informations qui proviennent d’autres âmes, d’où les phénomènes de télépathie.

Il existe également des connexions entre les sphères qui se traduisent par des connexions entre les personnes. Deux personnes dont les âmes sont connectées dans la dimension des “sphères” seront irrésistiblement amenées à se rencontrer et à réaliser des choses ensemble. On peut parler de “personnes corrélées”, à l’image des particules sub-atomiques corrélées (dont le changement du sens de rotation de l’une entraîne le même changement pour l’autre).

Les sphères s’influencent aussi mutuellement par résonnance. A l’intérieur d’une civilisation, chaque esprit influence les autres, en même temps qu’il est influencé par les autres. De même, les civilisations s’influencent les unes les autres, au-delà des distances et sans être en contact direct. Ainsi, la disharmonie engendrée actuellement par les humains sur la Terre (à cause de la souffrance des êtres, des émotions négatives, de la violence et de la destruction) peut se propager par résonnance aux sphères d’autres civilisations et les influencer négativement.

La mémoire de la Création

Le deuxième ensemble de sphères est la mémoire de la Création. Comme le premier ensemble, il est organisé selon une structure fractale. La sphère d’un être vivant est englobé dans la sphère du groupe auquel il appartient, elle-même incluse dans la sphère de l’espèce biologique, incluse dans la sphère de l’écosystème planétaire, incluse dans la sphère de la vie galactique, etc.

Ces sphères enregistrent les expériences et les événements vécus par les êtres vivants. Elles sont connectées au cerveau mais aussi à l’ADN. Les éventuelles difficultés d’adaptation des créatures à leur environnement ainsi que leurs rêves d’évolution sont captés par les sphères qui déclenchent les mutations correspondantes dans l’ADN. (Par sa forme en spirale et sa composition, l’ADN pourrait avoir les capacités d’une antenne). L’évolution des espèces serait à la fois régie par des évolutions lentes et progressives conformément à la théorie de Darwin (auto-adaptation et sélection naturelle), et par des évolutions brusques (les “sauts de l’évolution”) déclenchées par la mémoire de la Création. Ce mécanisme expliquerait aussi la fantastique rapidité avec laquelle la vie a été capable de se développer sur Terre. Car les “solutions” qui sont envoyées vers l’ADN sont parfois inventées “sur mesure”, mais elles sont le plus souvent puisées dans la mémoire de situations similaires sur d’autres planètes qui existent ou ont existé dans l’univers, et pour lesquels des solutions ont déjà été élaborées et testées.

C’est dans ces sphères que se situe également “l’inconscient collectif”, c’est à dire la mémoire collective et inconsciente d’une société ou d’une civilisation. Les phénomènes de réminiscences du passé d’un lieu sont des perceptions qui proviennent des sphères de cette “mémoire de la Création”. Elle correspond également aux “archétypes” et aux “idées” de Platon, aux “mémoires akashiques”, aux “créodes morphogéniques” du biologiste Ruppert Sheldrake
, ou au “Waam BB” des théories ummites
.

Le cerveau étant connecté à ces sphères, l’esprit de chaque être humain a la capacité d’accéder à l’ensemble des connaissances accumulées dans la mémoire de l’univers. C’est là que réside la source de l’inspiration véritable que connaissent les grands artistes, penseurs ou scientifiques.

Notre “sphère personelle” est une mémoire “extra-corporelle” (non-localisée dans le cerveau). Cette part de notre mémoire est intemporelle. Les informations qui y sont mémorisées existent au-delà des vies incarnées (elles demeurent après la mort, et pré-existent avant la naissance. C’est dans cette mémoire que s’inscriraient les souvenirs des expériences de NDE (near death experiment – personnes ranimées après avoir été cliniquement mortes, et qui disent avoir vu défiler les moments de leur vie et voyagé dans un tunnel débouchant sur une lumière). Pendant une NDE, le cerveau est cérébralement mort et ne peut enregistrer aucun souvenir. Si des souvenirs de ces expériences existent, c’est qu’ils ont été enregistrés ailleurs que dans le cerveau.

Ces sphères sont également à l’origine des découvertes simultanées
réalisées par des chercheurs qui font la même découverte à quelques jours d’intervalle et sans s’être concertés. Cela est du au fait que le cerveau des seconds chercheurs a capté dans les sphères la découverte que les cerveaux des premiers y avait enregistré.

La méta-conscience intemporelle
  Le “Créateur”, “Dieu”, la “Source”….

La lumière symbolise la méta-conscience intemporelle qui existait avant et existera après l’univers, et dont l’univers est la Création. C’est ce que les religions appellent “Dieu”…

Comme pour les dimensions précédentes, il existe une connexion dirrecte entre cette “méta-conscience de l’univers” et notre cerveau. Une parcelle de cette lumière est présente au centre ultime de chaque être humain et de chaque être vivant doué d’une conscience.

Analogie informatique

L’organisation de ces dimensions de l’univers présente une analogie avec l’informatique.

Le monde matériel que nous appelons la “réalité” correspond à ce que nous voyons sur l’écran de l’ordinateur, avec les objets familiers (icones, menus, fenêtres..) qui constituent l’interface avec l’utilisateur.

La “matrice énergétique” (supercordes, ibozoo uu…) correspond à ce qui génère la réalité que nous voyons sur l’écran: des flux d’électrons dans les microprocesseurs.

Les “attracteurs de probabilités” correspondent aux instructions en langage machine qui orientent et déterminent les flux d’électrons dans les microprocesseurs.

La “mémoire de l’univers” correspond au programme informatique en langage évolué (C++, Pascal, etc) qui produit les instructions en langage machine.

Enfin, la “méta-conscience” de l’univers correspond au programmeur, le créateur du programme informatique.
 


yogaesoteric

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