Musicothérapie, la musique qui guérit (2)


Lisez la première partie de cet article

La technique des battements binauraux

Cette technique a été découverte en 1839 par Heinrich Wilhelm Dove, repris par le Dr Gérald Oster en 1973.

Le principe : lorsque l’on écoute, dans des écouteurs stéréo, deux sons similaires mais sur des fréquences légèrement différentes, les neurones du cerveau adopteront une fréquence égale à la différence. Par exemple si l’oreille droite perçoit un son à la fréquence de 500 Hz et l’oreille gauche un son à la fréquence de 495Hz, le cerveau adoptera une activité à la fréquence de 5Hz, c’est-à-dire que le sujet entendra 5 battements par seconde.

Un battement sera perçu comme si les deux sons se mélangeaient naturellement, en dehors du cerveau. La fréquence des tonalités doit être basse (inférieure à 1.000-1.500 Hz) pour que le battement soit perçu. La différence entre les deux fréquences doit être faible (inférieure à 30 Hz) pour que l’effet se produise, sinon les deux tons seront entendus séparément et aucun battement ne sera perçu.

Cette technique induit la synchronisation des ondes cérébrales des deux hémisphères.

Néanmoins, son influence sur les ondes cérébrales et sur la santé n’a pas été prouvée scientifiquement, les rares études sur le sujet ayant des résultats contradictoires.

Écouter de la musique ça fait du bien

On sait que la musique a un effet sur les plantes : Une expérience scientifique, menée avec des plantes de serre à qui on diffusait de la musique classique, a abouti à la conclusion que les plantes recevant la musique poussaient presque deux fois plus vite, et étaient plus touffues et plus colorées que le groupe-témoin de plantes « privées » de musique.

On sait que la musique a aussi un effet sur les animaux :

Dans une expérience similaire, des vaches, à qui on diffusait également de la musique classique, ont vu leur production de lait augmenter de plus d’1/4 et devenaient moins nerveuses et moins sujettes à la maladie. Et l’effet de la musique sur l’homme alors ?

Pour Emmanuel Comte, « la musique est l’avenir de la médecine ».

Emmanuel Comte se définit lui-même comme Sonothérapeute, spécialiste en Sons Thérapeutiques, et créateur de la Sonologie et du Toucher par les Sons. Il dit faire sa musique pour les gens qui souffrent, quelle que soit leur souffrance.

Emmanuel Comte jouant de la flûte au bloc opératoire

Et il sait de quoi il parle, puisqu’il a utilisé la musique de sa flûte pour se soigner d’un cancer (en complément d’un traitement) ! Réclamé par la suite par d’autres patients de son service, Il travaille régulièrement depuis avec des médecins des hôpitaux. Une musique qu’il joue à la flûte a été testée sur 5.000 patients depuis 1993, et permet de diminuer la dose d’anesthésiant de 50%, c’est énorme !

Le principe scientifique qui permet d’expliquer la guérison est le principe de la résonance de ce qu’il nomme la « vibration sympathique ».

Comme expliqué lors du premier article, la maladie correspond à un déséquilibre vibratoire, l’organisme s’est éloigné de sa fréquence d’harmonie. La musique thérapeutique permet, par l’écoute de fréquences de rééquilibre, de retrouver l’harmonie perdue. C’est là-dessus que repose la sonothérapie, qui est pour lui une sorte de méditation sonore.

Emmanuel Comte fait de la recherche sur la sonothérapie et crée le Centre MedSon au Canada, qui a formé depuis plus de 200 sonothérapeutes. On a choisi de vous présenter cette prière jouée par Emmanuel Comte à la flûte Ewi, en résonance dans un bol tibétain, qui est tout simplement magnifique.

Ça prend aux tripes non ?

A propos de bols tibétains, les connaissez-vous bien?

Les bols tibétains ont été créés par des chamanes des régions himalayennes, en remplacement des crânes humains utilisés pour les rituels (c’est plus convivial non?). Ils trouvent leur place dans les cérémonies d’offrandes, les prières et la méditation.

Dans la tradition, les bols sont composés de sept métaux correspondant aux sept CHAKRAS : l’argent, l’or, le fer, le mercure, l’étain, le cuivre, le plomb. Maintenant, la plupart des bols sont faits de bronze ou de cuivre. On peut soit les frapper comme un gong, soit les frotter avec un maillet de feutre ou de bois (appelé mailloche) ce qui les fait « chanter », d’où leur autre nom de « bol chantant ».

Le son émis par le bol tibétain émet des ondes vibratoires qui auraient des propriétés curatives, notamment parce qu’elles dépassent la perception par les oreilles : elles sont captées par toutes nos cellules, qui entrent à leur tour en vibration avec ces fréquences. Les fréquences vous réharmonisent. On assiste à une sorte de « massage sonore » (à rapprocher du « toucher par les Sons » d’E. Comte).

Indéniablement, les bols tibétains contribuent à l’état de relaxation.

Pour les bols tibétains, on a choisi de vous proposer un enregistrement de 30 bols chantants, frappés et frottés par Brian William Green.

On reste dans les sons en relation avec les CHAKRAS avec une musique de 7 minutes pour voyager à travers l’énergie de nos 7 CHAKRAS. Elle est composée par Jean-Marc Staehle, ses mélodies sont somptueuses. C’est un des spécialistes français de la musique Zen de relaxation et de méditation. Il illustre des livres DVD de méthodes de soins et bien-être et compose des musiques de films.

On vous présente un autre compositeur qui crée des musiques de guérison, notamment en relation avec les CHAKRAS : Steven Halpern dont le « CHAKRA suite », son premier album datant de 1975 a été vendu à plus de 700.000 exemplaires. Maintes fois primé, sa musique de guérison a aidé des millions de personnes dans le monde entier. Sa discographie dépasse les 6 millions de vente.

Sa musique combine les sons antiques traditionnels de guérison avec la biologie quantique et la médecine énergétique. Il estime que la musique de guérison stimule et fait résonner le cerveau, qui libère des endorphines.

Bien que sa spécialité soit les mélodies composées au synthétiseur, on a choisi de vous proposer sa collaboration avec Lama Surya Das dans « Chants pour éveiller les cœurs bouddhistes » où il illustre cette prière chantée traditionnelle tibétaine avec des rythmes modernes à la basse, aux claviers et à la guitare.

Vous direz, mais on trouve ça sublimissime ! Ça fait penser à certains chants indiens (d’Amérique cette fois) qui vous bouleversent particulièrement.

Deepak Chopra, n’est pas compositeur lui, c’est un médecin, mais dans ses cliniques de soins en Inde et aux Etats-unis, il propose une thérapie basée sur l’approche ayurvédique, la méditation et les sons primordiaux. Le son primordial est un son qui communiquerait directement à la mémoire des cellules.

La musique classique, notamment la musique de Mozart, possède des vibrations qui se rapprochent du son primordial, ainsi que les sons de la nature, particulièrement les sons produits par le mouvement de l’eau (bruit des vagues, écoulement d’une rivière, le son de la pluie…).

La vie puise ses origines au fond des océans, et là réside le secret de l’effet thérapeutique et relaxant des sons produits par l’eau.

Dans sa technique de méditation par le son primordial, Deepak Chopra mélange les sons essentiels de la nature, les chants des baleines et des dauphins, les battements binauraux, et un MANTRA individuel basé sur le son ou la vibration de l’univers au moment de sa naissance.

On vous propose de terminer cette série musicale avec un chant des baleines non moins réjouissant :

Il y a encore bien des choses à explorer, notamment le chant des voyelles, les chants diaphoniques, les chants de gorge (qu’on entend un peu au début de la « CHAKRAS musique » de Jean-Marc Staehle), le Quantum K suggéré par Yves…


yogaesoteric
1 décembre 2019

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