«Normal» contre naturel
Par A. Norma Lazărescu
“Nous sommes normaux parce que nous respectons les normes, nous nous y conformons, nous agissons dans leur esprit. En fait, nous correspondons aux attentes communes, notre conduite étant généralement prévisible. Autrement dit, nous, ceux considérés normaux, nous sommes en fait des gens ordinaires (au moins vu par le prisme de la conduite, mais aussi de notre existence qui se déroule en suivant des voies préparées, légiférées et prévisibles jusqu’à en devenir pénible)”. Dr. George Ionescu
Nous avons commencé avec les mots d’un psychologue et psychiatre roumain bien connu, Mr. George Ionescu. L’ouvrage duquel nous avons cité, „Les troubles de la personnalité”, a été et peut être est encore, même après la mort de son auteur, une matière de cours obligatoire pour les générations de psychologues qui ont étudié à l’Université de Bucarest après 1990. Voilà ce que signifie du point de vue d’un psychiatre, ainsi que du point de vue étymologique, le terme « normal » : ce qui correspond à la norme, ce qui est plus proche de la moyenne statistique. Il reste à déterminer qui établit la norme et dans quel but. Si nous regardons les choses de ce point de vue, nous autres de MISA, nous pourrons facilement être considérés paranoïaques par les psychiatres d’aujourd’hui et accusés d’être obsédés par l’idée de la conspiration maçonnique planétaire, malgré les évidences si claires qui attestent de cette conspiration satanique et de ses actions misérables. Le professeur George Ionescu est une personnalité reconnue dans le domaine de la psychiatrie, il a une expérience et une culture professionnelle à part du fait que lui a été confiée la formation des futures psychologues et psychiatres d’un centre universitaire aussi important en Roumanie.
Parmi les sables mouvants de la psychiatrie
Peut-être pour ne pas être qualifié comme nous de paranoïaque, bien qu’il arrive à la conclusion que le normal soit une convention (on pourrait l’appeler construction à la lumière de l’article „Les maçons : les constructeurs et les architectes de l’illusion planétaire”) par laquelle les gens peuvent être maintenus sur des voies tracées, Mr. Ionescu ne se pose pas la question de bon sens suivante : qui prépare ces voies, qui trace ces normes, qui définit ce qui est normal et dans quel but?
La psychiatrie et la psychopathologie se basent, de même qu’une partie considérable de la médecine conventionnelle, sur quelque chose qu’elles ne peuvent pas définir, car jusqu’à présent elles ont refusé de répondre à la question: Qu’est-ce que le normal et où est la frontière entre normal et anormal? Et pourtant, tous ces spécialistes et experts émettent des diagnostics, recommandent des traitements, interviennent dans la vie des êtres humains. En écartant les cas claires de possession démoniaque, les “sables mouvants” (le terme appartient toujours à G. Ionescu) de la psychiatrie d’aujourd’hui permettent à tout pionnier d’être catalogué comme fou et puisse être interné dans un hôpital psychiatrique. Ici personne ne pourra nous accuser de paranoïa, car cette pratique est fréquente.
Il suffit que les parents aient l’impression que leur fils ou leur fille, plus mûr(e) du point de vue émotionnel et mental qu’eux-mêmes, a des idées qui leurs sont désagréables. Et ici il ne s’agit pas seulement des pratiquants de yoga (majeurs) de l’école MISA qui ont été internés de force par leurs parents dans des hôpitaux de psychiatrie, et desquels la presse a écrit qu’ils sont des victimes de la “secte” qui les a rendus fous. Il s’agit de nombreux cas, déjà célèbres, de personnes qui, désireuse d’entrer dans un monastère orthodoxe, ont été interné de force par leur famille en psychiatrie ou au moins ont été soumis à l’humiliation d’un examen psychiatrique. Ne parlons plus des cas où les parents qui ont commencé à fréquenter les cours de Yoga ont été traités de fous par leurs propres enfants.
Ce genre de pratiques n’ont pas seulement été possibles pendant le communisme, lorsque tous ceux qui dérangeaient le régime risquaient d’être emportés par les « garçons » de la Sécurité et internés à Poiana Mare (hôpital de psychiatrie). On connaît à présent de nombreux cas de scientifiques qui ont réalisé des découvertes géniales sur le traitement de maladies considérées incurables, comme le SIDA ou le cancer, et qui ont été réduits au silence en étant internés dans un hôpital psychiatrique. Après avoir été intoxiqués par des médicaments, en sortant ils étaient vraiment malades tant du point de vue physique, qu’émotionnel, mais surtout social, et ils continuaient à porter de façon injuste, l’étiquette de malade psychique.
Les choses sont d’autant plus évidentes dans le cas de dirigeants des écoles spirituelles qui aident à l’éveil et l’élévation des consciences pour rompre avec ces voies construites avec soin dans l’ombre. Ce ne sont que Mr. Gregorian Bivolaru et MISA qui se trouvent dans cette situation. Récemment nous avons écrit sur Lalit Mohan, le leader d’une école spirituelle de Pologne qui a été abusivement emprisonné pour une longue période de temps sous prétexte d’observation psychiatrique, bien qu’un tel diagnostique ne pouvait pas lui être précisé. Il y en a encore d’autres dans cette situation et nous allons en parler.
La vie normale et la reconnaissance maçonnique
Ceux qui se laissent „normalisés” restent calmes à leur place, ils ne se posent pas des questions et ils prennent les choses telles qu’elles sont, ils ont une vie tiède, commode, calme, mais limitée. Ils peuvent avoir un bon travail, une maison et une voiture, ils payent l’impôt, le matin et le soir ils promènent le chien à une heure fixe et ils vont régulièrement voir le médecin. En général, ils ont une réputation de personne bien intentionnée. Ils sont ceux qui vont avec le troupeau, et ceux qui dirigent les moutons sur la voie désirée les laissent tranquilles tant qu’ils gardent la voie.
Au contraire, l’histoire prouve que tous ceux qui ont dépassé le cadre conceptuel et pratique de leur époque ont vécu isolés, rejetés, contestés, discrédités, « anathèmisés », expulsés de toutes les organisations et les structures officielles, certains d’eux ont été tués à cause de leurs idées qui bouleversaient les valeurs acceptées de leur temps. Être reconnu est une des empreintes du pouvoir de l’ombre, qui établie la „norme” dans la fausse réalité construite à l’aide de la franc-maçonnerie. À mesure que le temps passe, la vérité et la valeur de certaines idées géniales, novatrices, sont ressorties et ainsi ceux qui jadis étaient considérés comme des moutons à cinq pattes, ont commencé à être considérés comme des génies et étudiés (après une attentive censure de leurs idées) dans les écoles du monde entier. Pythagore a été tué par ses contemporains et blâmé, comme un danger social parce qu’il “pervertissait” les jeunes, mais à présent son théorème (seulement son théorème, rien de sa pensée audacieuse) est étudié à l’école. Galilée a été obligé par l’Inquisition à se “rétracter” de ses théories scientifiques, afin qu’elles prouvent leur vérité après un certain temps. Comme Charles Rycroft montre dans la biographie de Wilhelm Reich, du point de vue des psychiatres d’aujourd’hui, Jésus Christ est diagnostiqué comme schizophrène, Beethoven paranoïaque et Leonardo da Vinci schizoïde obsessionnel. Et les exemples peuvent se multiplier.
Pourquoi les “fous” continuent de lutter pour leurs idées?
Ce qui a été dit plus haut nous fait croire, en gardant pourtant le discernement, qu’exactement ce qui a été contesté avec le plus de véhémence par les autorités, a le plus de valeur, comme la source des plus grandes transformations et de l’évolution. Il est certainement commode de naviguer sur les voies connues, mais ne fait que nous maintenir dans un état de fait faux, illusoire, duquel profitent ceux qui en ont intérêt. Un proverbe sage dit que le sot est celui qui, après avoir eu tort, agit de la même manière, en persistant dans sa faute. Et pourtant bon nombre de gens agissent comme des sots. Encore plus, ils se laissent tromper et contribuent à la condamnation et l’éloignement de ceux qui soutiennent autre chose que la majorité. La plupart d’entre eux ne le font de mauvaise volonté, mais par ignorance. Le problème apparaît dans le cas de ceux qui connaissent la vérité, mais agissent intentionnellement comme des sots.
Pour quelqu’un habitué à croire que sa vie signifie accumuler de plus en plus de choses matérielles et garder une bonne image aux les yeux du monde, il est incompréhensible qu’un individu puisse soutenir une idée (même au prix de sa liberté, de sa réputation, de sa fortune ou de sa vie) alors que tous les autres soutiennent le contraire. Même en se rendant compte qu’il s’est trompé d’un certain point de vue, un être humain commun serait empêché d’y revenir par peur de perdre la face (de ne plus être reconnu du point de vue social).
Dans le cas de MISA par exemple, de nombreuses personnes se sont certainement rendues compte de la réalité, qu’il s’agit en fait d’un cas inventé, construit sans base réelle. Certaines d’entre elles, peu nombreuses, ont assumé la responsabilité de parler ou d’écrire à ce sujet, mais d’autres ont préféré se taire, faire semblant de ne pas voir, pour que leur réputation ne soit pas affectée. Autrement dit ils se sont lavé les mains de même que Ponce Pilate. Ou il y a eu des voix qui ont publiquement demandé de respecter les droits de l’homme dans le cas de MISA et de Gregorian Bivolaru, mais entre parenthèses ils ont précisé qu’ils n’ont rien à voir avec MISA, qu’ils ne connaissent pas les idées spirituelles propagées par les cours de MISA ou qu’ils ne sont pas d’accord avec certaines „pratiques” des yogis.
Entre ceux qui savent par le bouche à oreille, se basant seulement sur les rumeurs et la presse, et ceux qui savent parce qu’ils ont étudié certaines sources d’information correcte, il y a une grande différence. Mais entre ceux qui connaissent et ceux qui expérimentent il y a une différence énorme. Car expérimenter, vivre („sur sa propre peau”) confère une force gigantesque pour aller jusqu’au bout de la voie que tu as choisi. Et ceux qui n’ont jamais expérimenté ne pourrons pas comprendre et chercheront des explications qu’ils puissent accepter : ils vont dire que X est fou parce qu’il continue de fréquenter le cours de Yoga, bien que tous les journaux écrivent des choses terribles sur ce qui s’y passe, ou ils vont dire que X a subi un lavage de cerveau et qu’il est manipulé. Ils ne réalisent pas que X sait très bien qu’aux cours de Yoga ne se passent pas des choses terribles. Ils ne pensent aucun instant que X ne peut pas effacer toutes les choses positives qu’il a vécu en pratiquant le Yoga, pour croire aveuglement les mots de quelques journalistes qui n’ont jamais fréquenté ces cours. Si un enfant d’école primaire venait vous dire que la Roumanie se trouve en Afrique, bien que vous, comme adulte, vous avez beaucoup voyagé et vous avez étudié la géographie pendant plusieurs années, qu’allez-vous faire ? Vous allez dire : en effet, je me suis trompé jusqu’à présent. La Roumanie se trouve en Afrique, et non pas en Europe?!
Que se passerait-il si une des journalistes qui écrit avec tant d’acharnement contre Gregorian Bivolaru, guérie de ses kystes ovariens ou de ses douleurs menstruelles, en faisant l’amour avec continence et transfiguration avec son mari? Ou si un des procureurs qui a facilité le saccage de mars 2004 allait être atteint d’une grave maladie et que son seul remède soit les asanas et, pourquoi pas, l’urinothérapie? Vont-ils comprendre la situation?! Nous leur souhaitons de tout cœur de comprendre sans avoir à vivre de pareilles souffrances. Peut-être un jour auront-ils la chance d’expérimenter le Yoga tel qu’il est et comment il est pratiqué aux cours de MISA, c’est-à-dire en représentant un retour au naturel. Comme un retour à la voie divinement intégrée de l’existence, voie sur laquelle on ne peut être qu’heureux, harmonieux, vital, sain, accompli, comme il est naturel que tout être humain le soit ! Car s’il fallait calculer d’après la norme, d’après la moyenne sociale de santé, de bonheur, d’harmonie, il paraîtrait que notre société considèrerait normal d’être malade, stressé, disharmonieux, frustré…
Bibliographie:
David Icke, The Biggest Secret, The Book That Will Change the World, Bridge of Love Publications UK, 1999
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Tony Brown, Empower the People: Overthrow The Conspiracy That Is Stealing Your Money And Freedom, Harper Paperbacks,1999
Robert Gaylon, Sr. Ross, The Elite Don’t Dare Let Us Tell the People, RIE (December 20, 2004)
John Coleman, One World Order: Socialist Dictatorship, Bridger House Pub (October 1998)
Alan B. Jones, How The World Really Works, ABJ Press (January 1997)
yogaesoteric
2008