N’oubliez jamais ce qu’ils ont fait……. Jamais !

L’heure est à la justification. Secteur après secteur, les dirigeants qui nous ont donné les confinements et tout ce qui s’en est suivi tentent de rendre compte de leurs actions, sans s’excuser bien sûr, mais en admettant que, selon la formule classique, des erreurs ont été commises.

Cela dit, ils sont tous d’accord sur l’essentiel. Le gouvernement a dû prendre des mesures importantes pour faire face à la pandémie.

Un livre qui vient d’être publié par les premiers gangsters du confinement, un livre célébré par le Washington Post comme le compte-rendu faisant autorité, le présente ainsi :
« Les dirigeants américains qui se sont engagés dans la guerre de covid se sont lancés dans une expérience politique et sociale à couper le souffle. Face à une dangereuse pandémie, ils ont adopté l’ensemble de mesures gouvernementales de contrôle des comportements sociaux le plus large, le plus ambitieux et le plus intrusif de l’histoire des États-Unis. Compte tenu du manque de préparation à tous les niveaux du gouvernement, les erreurs étaient inévitables et prévisibles, peut-être même excusables ».

Excusable est le nouveau mot d’ordre, et Anthony Fauci l’a repris. Dans une interview récente, il admet que beaucoup de choses ont mal tourné, mais il ajoute : « Je pense que personne ne contestera le fait que vous avez dû tout fermer ».

Les camions frigorifiques, outils de propagande

Il ajoute ensuite ce qu’il considère manifestement comme le principal sujet de discussion. Nous le savons parce qu’il l’a dit dans plusieurs interviews. Il affirme que le désastre évident des camions-congélateurs dans les hôpitaux a signalé et prouvé le besoin désespéré des confinements.

Remarquez également que CNN avait préparé un graphique terrifiant pour accompagner ses commentaires. Cette image est particulièrement évocatrice avec la Statue de la Liberté en arrière-plan, sans que personne ne puisse suggérer qu’il s’agit d’une mise en scène (il l’a dit avec un petit clin d’œil).

Ces images de Getty ne datent même pas de mars ou d’avril 2020. Le Daily Mail les a publiées à côté d’un article paru le 6 mai, précisant que les images dataient des 6 et 7 mai 2020.

L’excuse selon laquelle nous avons dû tout fermer à cause des camions frigorifiques ne tient donc pas la route. La consigne de confinement a été émise le 16 mars 2020, suite à la déclaration d’urgence du 13 mars, soit trois jours après que les conseillers de Trump l’aient convaincu d’émettre le confinement.

Dans l’intervalle, les pompes funèbres et les morgues ont également fermé, tout comme la plupart des services médicaux. Le pays était également en proie à la panique, ce qui n’est généralement pas bon pour la santé publique.

Le covid était-il nécessairement à l’origine des décès ?

Il est clair qu’il y a eu une vague de décès au cours de ces deux semaines. Ce qui n’est pas clair, c’est que le covid était seul en cause. Après tout, le virus circulait aux États-Unis depuis un certain temps. La période de 15 jours a également été marquée par l’intubation, considérée comme la meilleure méthode pour traiter un cas apparemment problématique de covid, ce qui a entraîné de nombreux décès inutiles.

Ce qui est crucial ici, c’est le calendrier. Deux semaines après les confinements, les médias ont commencé à diffuser des articles alarmistes sur les légendaires camions frigorifiques dans les hôpitaux, donnant l’impression qu’une pandémie digne d’un film balayait le pays, alors que le problème n’était centré que sur quelques sites. Ces articles ont été diffusés pendant un mois entier, en avril et en mai.

Le 29 mars 2020, le New York Times a cité Trump lui-même : « Je les ai vus faire venir des camions-remorques, des camions frigorifiques parce qu’ils ne peuvent pas s’occuper des corps. Il y en a tellement. C’est essentiellement dans ma communauté du Queens, à New York. J’ai vu des choses que je n’avais jamais vues auparavant ».

Tout cela n’a pas beaucoup de sens. Au cours de cette même période, les hôpitaux de la ville de New York ont enregistré une baisse globale de 50 % du nombre d’admissions, ce qui est le cas lorsque vous fermez tous les services afin d’économiser toutes les ressources pour un seul virus. Si l’on ajoute à cela la fermeture de l’ensemble du secteur des funérailles, des pompes funèbres, des morgues et des services de cimetière, on peut imaginer qu’une crise s’ensuivra.

Rien d’étonnant à ce que les corps s’empilent

Même les protocoles normaux d’embaumement ont été interrompus sur les conseils de l’OMS et des CDC. Les corps des défunts ont été traités comme des objets répugnants et intouchables, et cette attitude a été encouragée par les autorités. Les travailleurs étaient terrifiés.

Il n’est pas surprenant que les corps s’empilent et doivent être stockés. L’ensemble de la population, et en particulier les professionnels de la santé, ont été informés que toute la vie devait être organisée pour fuir le mauvais microbe.

Ces événements se sont déroulés deux semaines après les mêmes événements en Italie. Les morgues ont fermé. Le processus normal de prise en charge des morts a été radicalement interrompu. Les travailleurs sont restés chez eux. Les funérailles ont été interdites et cette interdiction a été fortement appliquée. Le personnel médical était particulièrement terrifié par la mort.

Tous ces facteurs ont conduit à un amoncellement de corps dans un climat de panique. Le chaos provoqué par la panique elle-même a été déployé par les médias, et utilisé comme excuse par le gouvernement, pour intensifier et prolonger les confinements.

C’est comme si l’on criait au feu dans un théâtre bondé et que l’on invoquait la panique qui s’ensuivit pour justifier un ordre d’évacuation. Le déclenchement de la panique a créé les conditions permettant aux gestionnaires de la panique de renforcer leur propre pouvoir.

Dans le cas présent, cependant, le stratagème est assez évident, simplement en raison du moment choisi. L’excuse du camion frigorifique ne correspond franchement pas à la chronologie.

Encore plus de double langage de la part de Fauci

On peut aussi donner à Fauci l’interprétation la plus charitable de ses commentaires et dire qu’il a cité les camions frigorifiques comme preuve qu’ils avaient bien fait de fermer deux semaines (ou un mois) plus tôt.

Même dans ce cas, si c’est ce qu’il pense, cela ne justifie en rien le confinement initial. Il ne fait que citer la preuve de l’échec de la politique comme raison de la politique elle-même.

En outre, le problème était localisé, alors que la fermeture s’est faite à l’échelle nationale. Cela a conduit à une situation étrange dans laquelle les hôpitaux de tout le pays ont été vidés de leur flux habituel de patients.

Les gens ont manqué des diagnostics. Ils n’ont pas pu bénéficier d’opérations chirurgicales non urgentes. Au moins 300 hôpitaux ont licencié des infirmières parce qu’elles n’avaient rien d’autre à faire que de répéter des chorégraphies et de publier les résultats sur TikTok. Tout cela s’est produit à une époque où Fauci et Trump parlaient de vagues massives de décès.

En effet, durant cette même période, les dépenses de santé ont diminué de 8,6 %. Sous l’impulsion d’intellectuels et de fonctionnaires du mois de février, les hôpitaux de tout le pays ont fermé leurs services au moment même où l’on en avait probablement le plus besoin.

Ne jamais oublier

Il n’y a eu aucune discussion sérieuse sur la manière de traiter le covid, si ce n’est en recourant à la ventilation et au Remdesivir (qui a été un désastre). Le traitement précoce a été rejeté de manière dogmatique comme n’étant rien d’autre qu’un remède de charlatan. Combien de personnes sont mortes inutilement parce qu’on leur a refusé un traitement précoce efficace ? Nous ne le saurons peut-être jamais, mais le nombre est probablement stupéfiant.

Dès les premiers jours, tous les efforts se sont concentrés sur le vaccin, considéré comme le seul moyen de sortir de la pandémie.

Quelle que soit l’excuse, l’équipe de relations publiques qui défend les confinements ne mentionne jamais la Suède, car ce cas démontre que les violations des droits dans la panique ne sont généralement pas une bonne voie pour stimuler la santé publique dans le cas d’un nouveau virus qui apparaît nouvellement dans la conscience des personnes puissantes.

À ce jour, personne n’est en mesure de donner une raison officielle claire pour expliquer comment ou pourquoi cela s’est produit, ni ce que cela a permis de réaliser par rapport au coût. Malgré cela, ils ne veulent pas admettre que leur paradigme du confinement était erroné dès le départ. Ils devraient le faire, mais ils ne le feront pas.

Il n’a pas seulement été mis en œuvre de manière médiocre et inefficace. Il n’aurait jamais dû être mis en œuvre. Et cela ne devrait jamais se reproduire.

N’oubliez jamais ce qu’ils ont fait. Jamais.

 

yogaesoteric
18 mai 2023