Nouvel Ordre Mondial: La CIA n’existe que comme plus gros trafiquant de drogue au monde (2)

Lisez la première partie de cet article


 



Voici à quoi cela ressemble si vous y étiez

Disons que vous travailliez dans une unité opérationnelle le lundi 26 janvier 1981. Les communications alors se faisaient par Télex, il n’y avait pas d’internet. Comme les téléphones n’étaient pas sécurisés, toute autre communication se faisait par courrier, parfois par les voies diplomatiques (la fameuse « valise diplomatique »), parfois au moyen des personnels navigants des compagnies aériennes, les « stewards » qui transportaient des documents et autre matériel pour la CIA. Sans la Pan Am, il n’y aurait jamais eu de CIA.

De manière typique, un bureau d’opération de terrain, fondé sur son personnel et sa capacité technique, ses connexions et réseaux, pouvaient intersecter, en relation avec par exemple la Bulgarie et la Jordanie et même le Panama, simplement parce que les gens sur place avaient les relations, la capacité de langage et les fausses identités qui permettaient certaines opérations.

Rien n’était fait depuis Langley (Quartier Général de la CIA en Virginie), personne n’y était assis dans un burlingue, prenait le taxi direction Dulles Airport pour prendre l’avion vers une destination exotique pour y flinguer un dictateur local ou pour y faire truquer une élection, c’est ce qu’on voit à la télé et au cinéma. Pratiquement tout le monde bossait pour une grosse entreprise (la CIA est le bras armé de Wall Street et les portes tourniquets entre l’agence et les entreprises cador de WS fonctionnent à plein tube depuis des lustres… Il suffit de faire un inventaire du nombre de directeur de la CIA qui sont venus de WS ou qui y sont partis pantoufler après, idem pour les cadres de l’agence…) que ce soit chez Michelin, Dupont de Nemour, Fluor, Bechtel ou travaillait pour un gros média ou comme un cadre de la banque, voire même bien sûr comme diplomate. Tous étaient des voyous bien sûr, mais des voyous avec des boulots officiels, des couvertures. En janvier 1981, tout cela prit fin.

Maintenant les faits entrent dans le domaine de l’allégorie et de la circonspection. Le « nouveau balais » à Washington, un ancien directeur de la CIA comme vice-président (Bush père), tout changea. Des histoires internes disent qu’un chef de station de la CIA trouva un leader des cartels de la drogue colombien très connu assis en face de son bureau lorsqu’il y arriva. Voici ce que l’histoire raconte:

« Je suis arrivé ce matin-là, je suis passé devant le réceptionniste, devant la sécurité armée que le public ne voit jamais, j’ai réceptionné mon courrier, mes télex et j’ai ouvert la porte de mon bureau. A ma grande surprise, un homme à l’apparence sud-américaine se trouvait là, vêtu d’une chemise à 4 poches, une grosse Rolex au poignet et une bague sertie d’un diamant de la taille d’une bille. Il se coupait un gros cigare. Il se présenta comme étant “ un homme d’affaire colombien ” et me dit qu’il avait été avisé que je pourrais l’aider. Ce fut ce jour que je rencontrais mon nouveau patron, du moins l’un d’entre eux. »

A partir de ce jour, les agents du KGB soviétique en Egypte ne furent plus un problème pour la CIA, renverser les gouvernements du Ghana n’avait plus grande importance, en fait, l’URSS avait été déplacée au placard. A partir de ce jour, toutes les activités et les efforts de la CIA se trouvaient dans le transport de narcotiques ou la gestion d’opérations qui ne servaient aucun autre objectif que de… gérer le trafic de la drogue.

Pourquoi une guerre en Amérique Centrale ? Pourquoi inventer Daniel Ortega, politicien libéral du Nicaragua, comme dangereux dictateur ? Pouvait-ce être parce qu’armer les « contras » utilisaient des avions qui « accidentellement » revenaient au bercail bourrés de cocaïne ?

Lorsque la CIA prit le contrôle des services de terrain dans le Golfe du Mexique vers cette époque, les bateaux qui arrivaient à la Nouvelle-Orléans et dans d’autres ports, avaient pour « tâche » de transporter des « fournitures médicales » au Honduras afin de soutenir la guerre secrète au Nicaragua. Ils revenaient eux aussi, bourrés de… vous avez deviné… de cocaïne.

Toute discussion tournait autour de la « cocaïne » et du comment utiliser la technologie de la CIA pour éviter la police, pour brouiller les radars, pour retrouver les cargos manquant et comment empêcher les alliés de l’Amérique en Colombie de s’entretuer et de ruiner les affaires.

Miami en Floride devint le centre de l’univers de la drogue (état dont le gouverneur est devenu… Jeb Bush, un ponte du trafic mondial de la came comme gouverneur, çà aide incontestablement), là où les guerriers combattant le communisme s’asseyaient dans les lobbies des hôtels avec des cocktails aux petites ombrelles, se rendant aux toilettes toutes les quelques minutes pour, eux aussi, se bourrer le pif de cocaïne…

 

L’argent voyageait dans des sacs poubelle, il était devenu trop fatigant de compter les sommes folles, certains disent que peser un sac suffisait. Cet argent acheta Washington et fut un aspect clef de la politique de la Maison Blanche (durant cette époque, l’ex-flic du LAPD et futur lanceur d’alerte Michael Ruppert, enquêtait sur les filières de la came et il fut mis en garde par de sérieux contacts de la CIA lui disant clairement: « touche pas à la coke et la Colombie… chasse gardée de la Maison Blanche »… voir à ce sujet son excellent bouquin « Crossing the Rubicon ») et de l’opération secrète pour vendre des armes à l’Iran par Israël et l’Arabie Saoudite, puis utilisé ceci comme une couverture pour blanchir des milliards de dollars du fric de la cocaïne en liquide dans ce qui devint connu comme « l’affaire Iran-Contras ».

Il n’y avait pas de « Contra », seulement de la cocaïne et le fric qu’elle rapporta et les villes américaines qui furent inondées de cette saloperie de « crack », dérivé bon marché et hyper addictif de la cocaïne et une descente aux enfers à la dépendance et au crime qui continuent jusqu’à aujourd’hui.

La famille qui a amené le crack de la cocaïne aux écoliers américains délivre aujourd’hui l’héroïne afghane à un prix encore plus bas. (Le lecteur aura ici compris qu’il s’agit de la famille Bush…) Lorsque la farce du 11 septembre 2001 mena à deux invasions, en Afghanistan pour mettre les seigneurs de la came de l’alliance nord en position de virer les Talibans anti-opium et anti-drogue et une autre pour piller l’Irak de ses ressources pétrolières, il n’y avait plus de CIA indépendante.

Même la CIA qui a servi les oligarques mondiaux, tout comme les autres agences de renseignement, se serait probablement levée contre la « guerre contre le terrorisme », une expression du Nouvel Ordre Mondial, qui comme nous l’avons vu, partirait totalement en sucette emmenant tout et tout le monde dans son sillage.

Dès 2004, la famille Bush a privatisé la CIA, acheté le Pentagone avec le fric sale de la came afghane et a mis en place des armées mercenaires. Certains disent, certaines personnes qui en savent énormément, disent que tout officier supérieur américain qui a servi en Afghanistan est corrompu et a les mains sales. (voir aussi les recherches du professeur canadien Peter Dale Scott, cité en préambule, sur le sujet. De ses recherches il résulte que l’armée américaine en Afghanistan et par extension, toutes les forces de l’OTAN qui y séjournent, n’ont eu et n’ont qu’une seule fonction: celle de la protection des champs de pavot servant à la 1ère production d’héroïne au monde. La came est acheminée par les avions américains d’Afghanistan à camp Bonsteele au Kosovo, plus grande base américaine en Europe et que de là la came est dispatchée via la mafia kosovare vers les marchés d’Europe. La compagnie aérienne de la CIA transbahute le reste pour le marché yankee…)

La décision fut prise, sur la base des leçons positives et négatives apprises de l’aventure Iran-Contra reaganienne, de maintenir une guerre continuelle comme couverture mais aussi de s’assurer qu’il ne pourrait jamais y avoir de possibilité d’enquête sur quoi ou qui que ce soit de la part du Congrès des Etats-Unis.

Pour ce faire, la Cour Suprême des Etats-Unis, serviteur des narco-voyous, au moins 5 membres jusqu’à la mort du juge Scalia, légalisèrent la narco-corruption sous ce qui est connu sous le vocable de « Citizens United » ou « Citoyens Unifiés ». Ce cas légalisa des contributions financières illimitées « entrepreneuriales » pour chaque campagne (électorale), pour tout pays, toute entreprise et ce « sans qu’aucune question ne soit posée »…

Cet argent provient essentiellement des trafics de la drogue et des êtres humains et cet argent, avec la restructuration bizarroïde des districts congressionnels dans l’après 11/9, qui fut aussi financée par le fric de la drogue, a mis le business du trafic de la came en charge de la chambre des représentants des Etats-Unis (le parlement), qui est le seul corps d’enquête fédéral du législateur, cette mise sous tutelle est à perpétuité.

A partir de ce moment, ils n’ont plus enquêté que ce sur quoi les seigneurs de la came leur donnaient l’aval.

Ce qui est très important à comprendre est que la CIA ne fait que gérer des opérations de trafic de came, rien d’autre. La drogue est une énorme ressource de capital et de pouvoir politique sans fin, le tout sans pouvoir être tracé, le tout pouvant être à la fois attribué à la guerre sans fin contre le terrorisme tout en la rendant interminable, surtout lorsque la CIA gère sa propre compagnie aérienne et vit dans un monde qui n’a absolument plus de frontières ni de possibilité de contrôle de quoi que ce soit et de qui que ce soit au sein de cette vaste mafia. En attendre quoi que ce soit d’autre est de la pure folie.

yogaesoteric

30 juillet 2017

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