Par des transfigurations successives, nous pouvons assimiler tous les modes existentiels universels
Nous constatons ainsi que la transfiguration a un caractère relatif et non absolu, parce qu’un état de transfiguration de l’être en rapport avec un niveau de manifestation inférieur est, d’autre part, un état commun, une fois le niveau de manifestation supérieur atteint, qui, à son tour, peut être dépassé par une nouvelle transfiguration. Disons qu’une femme, par une telle transfiguration atteint la condition de déesse incarnée : bien qu’elle vive dans un corps physique, elle aura tout le temps une résonance subtile de déesse. Prenons un exemple concret : une femme qui a tout le temps une prédominance du niveau de la conscience sur ANAHATA CHAKRA (le centre de force des énergies de l’amour et de l’affectivité universelle) – celui-ci étant son état de conscience – est supérieure aux femmes ordinaires, dont la dominante se trouve au niveau du SWADHISTHANA CHAKRA – le centre des énergies sexuelles.
N’oublions pas qu’ANAHATA CHAKRA correspond dans l’Univers à un monde subtil parallèle. Ainsi de ce point de vue, il est en rapport avec les êtres qui se trouvent dans le plan spécifique d’Anahata Chakra. Alors, à nouveau, par une nouvelle transfiguration, elle peut passer dans un autre état, par exemple, dans la condition d’une divinité, dominant activement au niveau de VISHUDDHA Chakra – le centre des énergies de la pureté en temps qu’archétype. De cette façon, nous réalisons le caractère relatif de la transfiguration, mais aussi le fait que par des transfigurations successives, un être humain peut gravir toute la hiérarchie des modes existentiels possibles, du plus commun à l’état ultime : un être humain uni au Divin. Ici s’impose une observation. Nous avons parlé jusqu’à maintenant de la transfiguration comme étant un état ou un processus de la conscience. Souvent nous entendons parler de choses “inanimées” comme étant transfigurées : un paysage, une ambiance etc. Premièrement, ces choses ne sont pas transfigurées par elles-mêmes, mais par l’impression qu’ils laissent à un sujet conscient, c’est-à-dire à une conscience qui perçoit. La soi disant réalité transfigurée n’est pas autre chose qu’une perception d’un être transfiguré. Autrement dit, la beauté se trouve dans les yeux de celui qui regarde. Deuxièmement, en réalité il n’existe pas de choses inanimées. Dans l’Univers tout est animé, car toute la manifestation est traversée par l’Océan de Conscience du Divin.
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