Que se passera-t-il avec moi dans 777 milliards de milliards d’années? Témoignages (8-14)

Nous continuons la publication des récits reçus de la part des lecteurs qui ont réalisé l’exemplification spéciale avec le thème « Que se passera-t-il avec moi dans 777 milliards de milliards d’années? Existerai-je encore? », soutenue par le professeur de YOGA Gregorian Bivolaru, le 12 mars. Les récits sont publiés dans l’ordre de leur réception, sans exception. Nous remercions les dizaines de lecteurs qui nous ont écrit avec promptitude et nous attendons vos récits à l’adresse redactie@yogaesoteric.net.

8. Les mystères terribles et étonnants de Dieu
Au cours de la méditation j’ai cherché à me maintenir dans un état neutre et impartial, de témoin – et j’y suis arrivé dans une grande mesure – en envisageant d’éliminer, autant que possible, toute interférence de mon mental ou de mon subconscient, pour percevoir avec exactitude ce qui allait être exemplifié.

J’ai eu accès aux multiples et complexes aspects pendant cette exemplification, j’en ai vécu certains avec surprise, ils étaient complètement insoupçonnés jusqu’alors, d’autres étant plus familiers, dans le sens qu’ils sont venus comme une confirmation de ce que j’avais expérimenté par le passé, lié spécialement à l’atemporalité de notre être profond, le Soi Suprême Atman. Je peux dire que la note dominante de la méditation a été celle de ressentir et de vivre avec surprise les terribles et les étonnants mystères de Dieu, du temps, des cyclicités infinies, de la permanence dans l’éternité de la Conscience Suprême, sur « l’écran » de laquelle se déroule toute la création dans l’„infinité” du temps et de l’espace. J’utilise les guillemets en parlant de l’infinité du temps et de l’espace parce que, bien je que percevais leur déroulement comme étant infini, rapportés à la Conscience Suprême, ils m’apparaissaient comme limités. Cela peut sembler paradoxal, mais c’est vrai.

Ici et Maintenant
À partir des premières minutes de l’exemplification j’ai perçu un silence profond du mental et un état de centrage dans mon être, voire un état de résorption vers l’intérieur. L’état est devenu stable et s’est approfondi au cours de la méditation. Avec surprise j’ai constaté comment mon être s’orientait spontanément vers lui-même, vers la conscience témoin, comme si rien d’autre n’existait plus ou ne comptait plus. Cet aspect, d’ÊTRE en moi-même de façon naturelle, a été comme un leitmotiv de la méditation tout entière. J’ai aussi perçu, avec la même surprise, que ce futur extrêmement lointain dans le temps – dans des milliards de milliards d’années, aspect difficile à concevoir et à englober par le mental humain – était extrêmement proche, dans le sens qu’il était facilement accessible. Comme si toute l’immensité temporelle ne comptait pas, car bien qu’il y avait énormément ou « infiniment » de temps dans le passé ou dans le futur, en réalité, pour la Conscience, c’était le moment présent, le Maintenant. De façon similaire la perception sur l’espace m’apparaissait, bien qu’il soit étendu, même « infiniment » étendu, comme étant “Ici”. Donc, l’infinité du temps et de l’espace étaient perçues en réalité comme étant Ici et Maintenant. Cette perception était si familière, si naturelle et si étonnante à la fois, que cela m’a amusé.

Résorption
De même, j’ai perçu et j’ai eu l’intuition de la façon dont Dieu crée et détruit les univers, dans les cyclicités immenses du temps, incommensurables pour le mental humain, selon des lois mystérieuses, que seul Il connaît. Intéressante a aussi été la perception du fait qu’à ce moment extrêmement lointain dans le futur, l’univers n’existait plus ou, au moins, il n’était plus comme nous le connaissons. Je pourrais dire qu’il était plutôt non-manifesté, résorbé en une autre « substance » indifférenciée, primordiale, difficile à décrire, ou autrement dit un énergie primordiale. Alors j’ai presque instantanément perçu que cette tendance profonde à m’orienter seulement vers l’intérieur était naturelle et qu’elle venait du fait que rien n’était manifesté comme univers extérieur, comme nous le connaissons, qui soit perçu. Bien que j’aie voulu « voir » la situation et l’état de l’univers à ce moment-là, je n’ai eu rien à voir, il était résorbé dans l’état primordial, se trouvant dans la conscience. Tout ce qui se passait, se déroulait dans la conscience.

Une nouvelle manifestation
Tout ce temps-là, du point de vue énergétique, j’ai perçu un cône d’énergie avec la base au-dessus de ma tête, dilaté bien au-dessus de la tête et avec son point de départ à l’intérieur du corps. Ce cône tournait comme un vortex et se résorbait et emmenait tout vers l’intérieur, comme un trou noir. Après un certain temps – qui du point de vue humain pourrait se traduire dans des immenses périodes de temps –quelque chose s’est passé dans cette indifférenciation. Des petites éclairs, si je puis les nommer ainsi, sont apparus, ils ressemblaient aux éclairs horizontaux qui s’entrevoient parmi les nuages lointains avant un orage, et j’ai eu l’intuition et la perception que « Dieu » préparait une nouvelle manifestation. Et peu à peu, même très lentement, la future manifestation recevait du contour, c’est-à-dire, des aspects ont commencé à se différencier de l’indifférencié. J’ai été surpris par ce sentiment de déroulement lent, au « ralenti », car selon les affirmations officielles de la science, l’univers apparaît par le fameux Big-Bang, une gigantesque explosion qui génère tout. Ce que j’ai alors vécu dans la méditation a été complètement différent de ce concept théorique. J’ai eu à nouveau la sensation que si je devais rapporter ce déroulement lent à un temps humain, il serait possible de le traduire dans des milliards de milliards d’années humaines. De tout façon, pour le mental commun, ces états sont étonnants.

L’état se manifestait à travers Grieg
Aussi, pendant certains moments de l’exemplification j’ai voulu percevoir Grieg et pour des courtes périodes de temps je me suis rapporté à lui. J’ai à nouveau perçu avec surprise, qu’il n’existait pas en tant que personne, en tant qu’individualité (comme je sens normalement un être humain) qui réalisait l’exemplification. En effet, comme il était dit dans le texte de présentation de l’exemplification, il était comme un „récipient”, un réceptacle d’où l’état se déversait, se transmettait plus loin, en étant plutôt un vide par lequel venait tout ce qui était exemplifié. Il est difficile de décrire cette perception avec exactitude.

Vers la fin de l’exemplification j’ai aussi perçu le déversement de la Grâce Divine, en tant que Lumière Suprême qui descendait et embrassait tout, moi y-compris. Comme un état final, comme un couronnement, j’ai perçu le bonheur et la joie divine, sur le fond l’ÊTRE, si simple et si naturel.

Je remercie Dieu et Grieg pour le don offert!
Florin S., année 15 Braşov

9. L’amour de Dieu
Je remercie mon Guide spirituel Grieg et Dieu le Père pour cette exemplification exceptionnelle qui est venue dans ma vie et dans mon cœur comme un cadeau spirituel. Le fait que Grieg ait choisi cette musique spéciale pour la première partie de l’exemplification m’a beaucoup impressionné et je me suis rendu compte que rien dans ce monde n’est fait au hasard. Je dis cela parce que c’était ma musique préférée que j’utilisais à chaque fois comme support dans les méditations du soir, me rapportant à une photo de Grieg, soit celle où il exemplifie l’état d’humilité, soit celle avec l’état d’aspiration spirituelle.

Une réponse attendue
Dans la première partie de la méditation j’ai ressenti un état d’humilité envers Dieu, mais aussi envers mon guide spirituel Grieg, échauffement dans la zone du cœur et un état d’amour profond envers Dieu le Père et envers Grieg. J’ai vécu un état d’abandon, de compassion et de don de soi envers la volonté divine, un état de contentement et de remplissage. J’ai perçu, se déversant au-dessus de moi, l’amour de Dieu, cet amour étant unifié avec celui de mon guide spirituel. J’ai remarqué la similitude de ces états avec ceux perçus les années passées lorsque je méditais en utilisant la même musique. Cette exemplification a été pour moi une réponse aux questions que je me posais souvent pendant les méditations, cherchant une confirmation à ce que je percevais alors.

Lorsque nous aspirons vers Dieu, Il arrive
Pendant la deuxième partie de l’exemplification, celle réalisée en silence, j’ai perçu l’éveil de KUNDALINI SHAKTI et son ascension vers les centres supérieurs de force, jusqu’à SAHASRARA, qu’elle dynamisait profondément et intensément. J’ai perçu comment la grâce de Dieu le Père descendait sur moi comme un flux d’énergie qui entrait par SAHASRARA et arrivait dans la zone du cœur, remplissant mon corps d’une énergie béatifique, comme des frissons. J’ai perçu un léger échauffement dans la zone du cœur et une amplification de ses battements. Vers la fin de la méditation, l’énergie est montée au niveau de SAHASRARA, le dynamisant de plus en plus et alors j’ai perçu ces frissons dans la zone de la tête. J’ai perçu l’amour de Dieu manifesté à travers cette énergie.

Pour finir, je veux remercier à nouveau Grieg et Dieu le Père pour cette exemplification spirituelle exceptionnelle, qui m’a aidé à comprendre certains aspects concernant la relation disciple, guide spirituel et Dieu. Je me suis rendu compte dans cette méditation que lorsque nous aspirons avec sincérité, avec humilité, avec une chaleur de l’âme et de l’amour envers Dieu, Il viendra et nous répondra, comme Il l’a fait cette fois-ci aussi à travers cette méditation d’exemplification.
Ioan Viorel Dănilă, année 8, Hunedoara

10. Ce moment lointain se déroule MAINTENANT
Même si ce que je vais relater est apparemment un mélange de contradictions logiques et d’incongruités rationnelles, je vais pourtant le faire. J’ai perçu que :
– à ce moment-là PRALAYA a déjà eu lieu (la grande dissolution cosmique, n.n.).
– je serais l’embryon d’or. Ce que je suis à présent aussi, mais à présent je le suis et je ne le suis pas.
– à ce moment-là, le bien et le mal n’existeront plus, ce qui est très bien !
– ce moment de “plus de 777 milliards de milliards d’années” se déroule MAINTENANT.
Anonyme, année 16

11. Silence parfait
Quelques minutes après le commencement de l’exemplification, j’ai ressenti un état de focalisation au niveau de SAHASRARA, ensuite j’ai vu avec les yeux du mental l’image d’une silhouette humaine dans la posture de SIDDHASANA, de couleur blanc brillant, sur un fond noir. J’ai perçu une lumière blanc brillant qui descendait à travers Grieg et se répandait autour, arrivant aussi vers moi. J’ai perçu l’espace comme étant infini et lumineux autour de moi. J’ai regardé par SAHASRARA en haut et j’ai perçu la présence de Dieu qui me regardait. Ensuite j’ai vu mon corps d’en haut, me trouvant au-dessus de ma tête. Après j’ai perçu une translation dans le temps, dans le futur lointain. J’ai perçu le déroulement rapide de différents événements, qui sont devenus de plus en plus rares, jusqu’à ce que, à un moment donné, il y ait seulement les souvenirs, puis juste une sorte d’écho, et finalement rien. Un silence parfait, qui n’était pas localisé dans l’espace, atemporel. De façon surprenante, je percevais aussi bien mon existence actuelle que celle du futur lointain, comme si un pont unissait les deux moments de temps, le présent et le futur. Bien que le moment du futur ne contenait rien, pourtant j’existais en tant que pure conscience de soi. Autrement dit j’étais de la conscience, rien d’autre. Seulement du silence parfait. Merci.
Ioana, année17, Cluj Napoca

12. Je suis dans le CŒUR DE DIEU
Au début de l’exemplification, pendant l’étape avec fond musical, j’ai cherché à calmer mon mental, à être dans un état de réceptivité et d’ouverture intérieure. À un moment donné j’ai perçu une douleur presque insupportable tout au long de la colonne vertébrale, une énergisation intense, percevant des vibrations en moi et autour de moi. La douleur était si intense que j’avais la sensation qu’elle me paralysait. J’ai envisagé de conscientiser ce qui se passait en moi. Je me suis rendue compte que cette énergisation intense qui m’avait paralysée était en fait KUNDALINI, l’énergie colossale latente de mon être. Elle s’était éveillée et voulait monter jusqu’au niveau de SAHASRARA, fusionner avec Dieu le Père, mais mon ego s’était opposé à cette fusion. Pendant ce moment de lucidité et de conscientisation, je me suis totalement abandonné au divin.

J’étais Tout et le Tout était en moi
D’un coup j’ai perçu comme l’énergie se concentrait au niveau de la zone cervicale, percevant ici des fourmillements, une sensation de pression, immédiatement suivie par une dilatation subtile. J’étais déjà à la deuxième étape de l’exemplification, celle qui a été réalisée en silence. La douleur a soudainement disparue, mon être s’était dilaté dans l’univers, il n’existait ni couleur ni forme, ni temps ni espace, mais seulement de l’énergie, de l’hyperlucidité, de la conscience, de la lumière, de la béatitude. J’étais pénétrée quelque part, pour un « instant » j’ai perçu la présence de Grieg et „l’instant suivant” je savais où j’étais : dans le CŒUR DE DIEU, chez-moi, où en fait j’avais été, où je suis et où je serais dans 777 milliards de milliards d’années. Cet état est si simple et si naturel ! J’étais dans le Tout et le Tout était en moi. Le Cœur de Dieu ne se trouve pas en un lieu précis, mais tout ce qui existe se trouve dans le Cœur de Dieu. Cette fusion extatique, cet état de béatitude a persisté jusqu’à la fin de l’exemplification et même après. Je le revis même à présent, en rédigeant le récit de cette expérience merveilleuse.
Je remercie Dieu parce que j’existe et parce qu’Il m’a aidé à ressentir cela. Je remercie Grieg parce qu’il nous aide à découvrir, même pour un instant, le Mystère de Dieu.
Ildiko Sadvari, année 15, Oradea

13. Pendant cette méditation exceptionnelle j’ai perçu l’évolution de l’atome, de la molécule jusqu’à la communion du Soi individuel avec quelque chose dont je ne suis pas très sûre de savoir ce dont il s’agit, peut être le Soi suprême. J’ai perçu l’importance du moment présent, du MAINTENANT, en comprenant que ce que je faisais à présent et, très important, ce que je ferai dans le futur. Finalement j’ai perçu l’activation puissante d’ANAHATA CHAKRA, activation qui a persisté pendant les méditations suivantes. Je remercie Grieg pour ces exemplifications, surtout qu’au cours de toute la journée j’ai perçu l’activation de mon corps subtil astral.
Mihaela, année 11

14. Notre destination finale : la fusion avec Dieu
C’est la première fois que je décris publiquement les expériences qie j’ai eues au cours d’une méditation, mais cette fois je ressens le besoin de le faire. Cette exemplification spirituelle exceptionnelle m’a beaucoup troublé, parce que j’ai perçu des choses inédites, que je n’avais jamais perçus. C’est pourquoi j’ai du mal à les exprimer par des mots, mais je vais essayer de le faire.

J’étais rempli d’une force gigantesque
Au début de la méditation je me suis concentré au niveau de SAHASRARA (dans la zone du sommet du crâne) et sur ANAHATA CHAKRA (la zone du plexus cardiaque), en suivants les indications. Peu de temps après j’ai perçu un engourdissement du corps, suivi par une puissante sensation de pression dans la poitrine, comme si quelqu’un qui y était prisonnier voulait en sortir. Toute de suite après, l’engourdissement du corps s’est accentué, se transformant en une sorte de paralysie. Puis, j’ai perçu dans la zone de la poitrine une force immense, grande comme je n’en avais jamais ressentie de semblable. Je me percevais tout puissant, invincible et invulnérable. Cette force immense de la zone de la poitrine s’est ensuite étendue dans tout mon corps. D’un seul coup je me suis éveillé dans un espace inhabituel, comme un vide immense. L’état que je vivais était complètement nouveau pour moi; j’étais rempli d’une force gigantesque, d’un pouvoir invincible qui emplissait tout mon être. J’arrivais à peine à maîtriser ce pouvoir colossal, qui semblait ne pouvoir plus être contenu en moi, désirant de se dilater dans tout l’infini.

Solitude inhabituelle
La deuxième partie de la méditation, celle sans musique a alors eu lieu. J’étais seul dans le vide, parlant seulement à ma conscience. J’ai ensuite regardé dans le lointain et j’ai vu de nombreuses constellations, qui semblaient très étranges. Elles ne ressemblaient à rien de ce que j’avais connu jusqu’alors. Il s’agissait de mondes, de galaxies qui avaient une forme inhabituelle, mais j’avais le sentiment prégnant de me trouver au-dessus d’elles. Je les regardais d’une façon extrêmement froide. J’ai alors réalisé que je ne ressentais aucune sensation, mais seulement un immense pouvoir. Je me percevais invincible, invulnérable, tout puissant et intangible. J’étais au-dessus de tous ces mondes qui se trouvaient devant moi et en même temps je ne percevais plus personne au-dessus de moi ni même quelqu’un de semblable. Je vivais un état de solitude inhabituelle, où j’existais par moi-même. Je pouvais faire tout ce que voulais, sans en rendre compte à personne. J’ai été surpris par l’état de détachement extrême envers les mondes qui se trouvaient devant moi. Je me suis demandé pourquoi je ne détruisais pas ces mondes, si j’étais tout puissant, parce que, de toute façon, ils ne me servaient à rien et en plus je voulais voir si je pouvais le faire. Alors, guidé par la conscience de moi-même, j’ai réalisé que ces mondes étaient une partie de moi, et qu’en les détruisant c’était comme si dans l’existence terrestre j’allais me couper une main ou une jambe, seulement pour voir si je pouvais le faire. Je me suis rendu compte de l’absurdité et la stupidité de ma pensée.

Je voulais être heureux
Je suis resté encore un certain temps dans cet état indifférencié, me posant la question de savoir pourquoi je ne ressentais rien. Je ne percevais ni joie, ni tristesse, ni bonheur, ni d’amour, mais seulement un immense pouvoir invincible. Il n’existait pas de temps, mais l’espace que je voyais, bien qu’il soit immense, me semblait limité, comme si j’allais regarder seulement une petite partie de ce que je savais exister. Je me percevais limité par le corps physique dans lequel j’étais encore, je voulais rompre les liaisons et me dilater dans tout l’espace, mais je n’ai pas pu le faire.

J’ai alors été un peu déçu. C’est ça la divinité ? Un état de solitude ? À quoi me servirait la perfection si je suis seul et je ne ressens rien, c’est-à-dire „immortel et froid” comme le « Luceafărul » (L’astre du soir) d’ Eminescu ? À ce moment là j’ai réalisé que je me trouvais dans l’essence de la divinité, dans sa forme la plus pure, indifférenciée. J’étais au-delà des sensations et des sentiments, au-delà de la création, au-dessus de tout. J’ai alors compris ce qu’est la grandeur divine. J’ai cherché à découvrir autour de moi quelqu’un de semblable, mais je n’ai trouvé personne. Je me percevais seul et tout puissant. Alors je me suis dit que je ne voulais pas quelque chose de pareil. Je voulais être heureux et vivre l’amour.

L’importance du désir
À ce moment là j’ai été inondé par un état de paix intérieure, d’amour dans sa forme la plus pure et d’accomplissement, comme je n’ai plus jamais vécu. Tous ces mondes envers lesquels je ne ressentais rien ont commencé avoir un sens. Je vivais un amour immense envers ces mondes, et j’ai perçu qu’ils étaient pleins de vie. Bien que je n’aie pas besoin d’eux, parce que j’existais par moi-même, je ressentais que sans eux, ma divinité toute puissante n’aurait aucun sens. Alors j’ai compris que le bonheur, l’amour et tous les autres sentiments et états n’apparaissaient pas par eux-mêmes. Si je voulais les vivre, il fallait que je désire cela. J’ai alors compris combien importants sont les „banals” états avec lesquels nous réalisons des méditations. Pratiquement, si on veut vivre un certain état, il suffit de le choisir et de désirer le vivre.

L’amour, accompagné par un immense détachement
J’ai à nouveau regardé vers ces mondes. Je sentais qu’ils m’appartiennaient en totalité et que tous attendaient, silencieusment, mes ordres. Ensuite j’ai voulu regarder quelques êtres. Dans l’infinité de planètes j’en ai choisi une, où j’ai vu deux enfants, un garçon et une fille, jouant sous un arbre. Le garçon était davantage préoccupé par le monde extérieur, mais la fille vivait un état d’enchantement et d’étonnement intérieur, qui m’a attiré. Elle cueillait des fleurs qui l’avaient beaucoup enchanté. Je regardais ces enfants d’une manière différente de la façon dont j’avais regardé les gens jusqu’alors. Je ressentais pour tous les êtres un amour tellement pur, comme je n’avais jamais vécu, accompagné en même temps par un immense détachement et une compréhension profonde de la vie. C’est alors que j’ai compris que la divinité la création n’est pas un caprice, mais une mystérieuse nécessité. Il ne sert à rien d’être une conscience parfaite, toute puissante et immortelle, si on est seul. Je me suis approché de la fille et j’ai voulu la caresser, mais je me suis rendu compte que je n’avais pas de corps. Je n’étais que conscience pure et tous ces mondes faisient partie de moi. Pourtant je lui a caressé la tête, sans me rendre compte comment. La fille a ressenti un frisson et a eu un peu peur. Alors j’ai compris qu’elle n’était pas prête à me connaître. Mais cela de me dérangeait pas, car elle avait toute une éternité pour le faire. Ensuite je l’ai indirectement caressée, avec une brise de vent, percevant un immense amour, non pas pour ce que la fille était à ce moment-là, mais pour son essence, qui était une avec moi.

Fondu dans la conscience divine
Ensuite je me suis demandé où est Dieu le Père ? Où sont les autres êtres ? Il n’y avait plus personne semblable à moi-même ? Alors j’ai entendu dans la conscience de nombreux rires pleins d’amour. Pour la première fois j’ai réalisé que ceux qui ont ri étaient semblables à moi. Ils étaient mes frères et mes sœurs. Ils me comprenaient parfaitement et je les comprenais parfaitement. J’ai réalisé que ma propre conscience était fusionnée avec la conscience divine, où se retrouvaient fusionnées les consciences de tous les êtres parfaits, chacun gardant pourtant son identité. Au-dessus de tous j’ai perçu Dieu le Père, mais la liaison entre tous ces êtres et Lui était si puissante, qu’il était difficile de Le différencier d’eux ou de moi-même. J’ai demandé à ma conscience comment je pourrais le rencontrer, comment entrer en relation avec les autres qui m’étaient semblables. À ce moment j’ai entendu la voix du professeur de yoga qui annonçait la fin de la méditation. La liaison avec cette conscience s’était interrompue. Je suis revenu „avec les pieds sur terre”, ressentant mon corps comme paralysé.

Un seul être
La méditation de reconnaissance envers Dieu le Père a ensuite eu lieu. Cette méditation m’a semblé étrange; c’était comme si je remerciais moi-même. Je percevais Dieu en moi, j’étais effectivement un avec Lui. C’est un état indescriptible. Je n’ai jamais perçu quelque chose de semblable, bien que j’aie réalisé de nombreuses méditations de communion avec Dieu. J’ai ouvert les yeux et je me suis levé de la chaise. Je regardais ceux qui étaient autour de moi d’une manière différente. Comme nous tous étions un seul être. Je les ai tous perçus comme étant mes frères ,une partie intégrante de la conscience divine

J’ai totalement été bouleversé par cette exemplification. J’ai compris combien insignifiants sont les riens de chaque jour et combien importants sont les „banale” états. J’ai compris combien Dieu aime sa création, qui est une mystérieuse nécessité pour Lui. Et tout dernièrement, j’ai compris quelle est notre destination finale : nous fondre en Dieu.
Dan B., année 6

(à suivre)

yogaesoteric
2008

Also available in: Română

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