Regardes la vie d’une perspective nouvelle
Par Alex Ionescu
XXI-e siècle. On se promène dans la rue. Qu’est qu’on voit ? De la publicité colorée, des bâtiments qui portent l’empreinte mélangée des générations et des… gens. Presque tous très pressés. Beaucoup d’entre eux regardent leur montre à chaque minute qui passe. D’autres piétinent en attendant le feu vert. D’autres courent après le bus, le tramway ou le métro. Les automobilistes klaxonnent. Une agitation de fond générale. Le monde entier semble être pris dans une course contre le chronomètre, qui recommence chaque matin.
Imaginez-vous que nous sommes au XIX-e siècle. C’est l’été et nous sommes abrités à l’ombre d’un jardin. Un banc libre nous invite à nous reposer. Sur le chemin bordé de roses fleuries il y a deux amoureux. Ils se promènent à pas mesurés, comme s’ils étaient hors du temps. Ils ne se parlent presque pas. Parfois ils se regardent ou se touchent les mains comme par hasard. Les joues rougissantes de la femme et le visage serein de l’homme reflètent un grand bonheur.
Question : Dans lequel de ces deux endroits souhaitez-vous vous trouver ?
Le romantisme est au-delà du temps
Vous pourrez répondre qu’en réalité nous n’avons pas la possibilité de choisir. C’est vrai, aucun moyen de voyager dans le temps n’a été découvert. Nous vivons au XXI-e siècle et nous ne pouvons pas changer cela. Mais il existe quelque chose que nous pouvons faire. Nous pouvons faire revenir le charme du XIX-e siècle ici et maintenant. Comment ? En remplissant nos vies de romantisme.
C’est simple. Compte les étoiles. Promènes-toi dans le parc sous le clair de la lune. Prépare un dîner romantique. Contemple un coucher de soleil. Rêves avec les yeux ouverts. Danse dans la pluie. Offre des fleurs. Imagine les vagues de la mer. Récite une poésie. Regarde de vieilles photos. Écris une lettre d’amour. Apprend à danser. Lis des contes. Écoute le chant des grillons. Réjouis-toi du parfum des fleurs. Parle avec Dieu.
Il y a de nombreuses façons de faire revenir le romantisme dans nos vies. Ceux qui pratiquent le yoga ont à leur disposition certaines techniques spéciales, comme la méthode d’induction de l’état bénéfique de transe romantique. L’initiation dans cette technique a été offerte pour la première fois dans le cadre du Symposium International de Yoga d’Herculane de cette année (2008). La prochaine initiation aura lieu dans le cadre du Symposium International de Costineşti du mois d’août de cette année.
Notre vie de tous les jours…
Les sages de l’antiquité mettaient un accent particulier sur les mouvements du corps ; ils considéraient que par ces mouvements l’être humain exprime la noblesse, la perfection de l’esprit et les différentes qualités dont il est doté. Au Moyen Âge, on considérait que les gestes étaient l’expression d’une réalité cachée – ils décrivent l’intérieur de la personne, ils caractérisent son âme, ses faiblesses et ses vertus. En cultivant une certaine discipline des gestes, le caractère devient meilleur, plus altruiste, plus généreux.
Ceci est possible à cause de la liaison qui existe entre attitude et aptitude : l’attitude crée l’aptitude et inversement. Une attitude intérieure de préoccupation, de bonté, d’altruisme et de bienveillance envers les autres détermine un comportement doux et attentif, et la réciproque est également vraie– la manifestation d’un comportement attentif et généreux amplifiera dans l’être ces qualités.
Dans l’Antiquité et au Moyen Âge, l’esprit, la raison et la forme d’expression des qualités de l’être jouissaient d’un respect particulier. Aujourd’hui l’accent s’est déplacé sur la matière, le corps et la passion. Les gens sont plus focalisés sur leurs besoins, leurs devoirs.
Les gens d’aujourd’hui sont de plus en plus des robots, dans lesquels sont implantés des programmes pour travail et reproduction. Les préoccupations pour l’étude, l’éducation, la compréhension profonde de la vie, l’amour altruiste, la transformation individuelle ne sont pas du tout encouragés.
La qualité de la vie est mesurée d’un point de vue sociologique, selon certains facteurs et critères, certains indicateurs observés de près par les différentes institutions. Théoriquement, le but de ces observations est de voir le niveau réel de la qualité de vie, en vue de l’obtention d’un indice élevé du développement humain dans chaque pays. Autrement dit : une moyenne de vie de 85 ans, un accès à l’éducation pour tous et un standard de vie très bon pour tout être humain. Pratiquement, vous pouvez regarder autour de vous. Est-ce que le niveau de la culture et de l’éducation a été amélioré ces 15 dernières années ? Les gens, sont-ils meilleurs les uns avec les autres ?
Que voulons-nous, en fait ?
Dans ce contexte général, ce n’est pas une surprise que les relations entre les gens se soient dégradées de façon visible. Les chercheurs dans le domaine des sociétés secrètes et du nouvel ordre mondial affirment que cette tendance est une direction tracée par ceux qui dirigent le monde de l’ombre. ”Divide et impera”(Diviser pour mieux rêgner) est un des modes d’action favori de ces sociétés. Les relations entre les gens, selon leur qualité et leur profondeur, font en sorte que la société en question soit consolidée et unitaire ou, au contraire, débilitante et facile à manœuvrer. Au moment où les individus d’une société nourrissent des sentiments réels de fraternité, de sympathie, d’altruisme, d’attention et d’amitié les uns envers les autres, celle société est comme un mur solide devant les attaquants, parce que le liant qui a rendu possible la structure du mur – les relations entre les gens – est de bonne qualité. Si les individus de la société en question deviennent préoccupés principalement par leur personne, par leurs intérêts et qu’ils minimalisent, consciemment ou inconsciemmen,t l’importance des relations avec les autres, s’engrenant seulement dans des relations formelles, superficielles, basées seulement sur l’intérêt et la nécessité grégaire, la société en question deviendra de même : un mur dont les briques ont été fabriquées uniquement avec du sable.
En conséquence, pouvons-nous arrêter le carrousel des préoccupations quotidiennes et regarder profondément dans notre âme pour voir comment nous voulons que soit notre vie ? Sommes-nous vraiment contents de la façon dont nous vivons ?
Il dépend seulement de nous de regarder tout ceci d’une autre perspective. L’être humain doit devenir conscient qu’il peut choisir à chaque instant la façon dont il vit, la façon dont il se comporte et il pense. La bonne entente, la politesse, le bon sens, le respect, l’altruisme, la bonté, l’amitié, l’amour – tous ces élémentspeuvent être toujours avec nous, dans tout geste, dans tout mot prononcé. Et dans ce cas, nos relations avec les autres apporteront du bonheur – aussi bien pour eux, que pour nous.
Librement et sans contrainte…
Les lois d’un pays sont obligatoires, mais toujours, sans exception, la politesse est volontaire. Les lois de l’État ne nous obligent pas à aider un invalide à monter en tramway, elles ne nous obligent pas à apporter à manger à un malade qui gît seul dans sa maison, elles ne nous obligent pas à être sincères, elles ne nous obligent pas à être reconnaissants envers ceux qui nous ont fait beaucoup de bien, elles ne nous empêchent pas de ressentir de l’envie, de calomnier, d’être méchants, de haïr, d’être rudes dans nos actions, ou insolents ou effrontés dans nos paroles. Les faits, les gestes et les attitudes qui font preuve de bon sens et d’un comportement choisi sont dus à la politesse, dont nous suivons les règles élémentaires librement et sans contrainte, étant convaincus dans notre for intérieur que c’est bien, humain et que c’est ainsi que les gens doivent se comporter les uns avec les autres, pour vivre “en paix et bonne entente”.
L’application des lois d’un pays est surveillée par ses organes exécutifs. Le respect des règles de la politesse est respectée et analysée par tous les membres d’un groupe, par la plupart, par quiconque et par chacun en partie et partout.
Chacun a le droit et le devoir d’attirer fermement et avec compassion l’attention des médisants, des calomniateurs, des intrigants, des menteurs, des diffamateurs, des impolis ou de ceux qui sèment la discorde dans un groupe d’êtres humains, que leurs actions ou leurs mots sont contraires aux règles de la politesse. Ce genre d’action, mot et attitude peut être sanctionné aussi par la création d’une atmosphère d’opprobre et de rejet envers ceux qui sont impolis. En sachant ces aspects, on peut se demander :”Qui aimerait être unanimement considéré par les autres comme impoli ?”.
Ceux qui enfreignent les lois pénales sont punis. Ceux qui franchissent les règles de la politesse sont réprimandés et ensuite, le plus souvent, pardonnés. Le respect des règles de la politesse est volontaire et il est réalisé par conviction ou au moins par honte envers tous ce qui nous voient ou nous entendent.
Le bon sens est le réflexe d’un caractère évolué du point de vue spirituel, positivement empathique, de valeur et bien consolidé. Avoir du bon sens signifie être plein de compassion, avoir le cœur ouvert, être bon, affectueux, plein de sollicitude, modeste, être en accord avec soi même.
„Ce que tu n’aimes pas, ne le fais pas aux autres”
Le non respect flagrant, répété et intentionné des règles du bon sens disqualifie un être humain lorsque la révélation de ses faits fait en sorte qu’il apparaisse tel qu’il est en réalité,n au-delà des apparences. La vérité incontestable des faits d’un être humain, quelque soit le moment et l’endroit où ils ont été commis, a été et reste la même. Il existe une étroite liaison entre la sensibilité réelle et élevée d’un être humain et le respect spontané et naturel des règles de la politesse.
Dans la plupart des cas, pour les êtres humains communs la politesse est le résultat de l’éducation. Dans un sens restreint, par éducation on comprend tout ce que nous entreprenons de façon pratique pour la formation de notre caractère et d’un mode harmonieux de comportement de l’homme qui vit parmi les autres gens. La politesse est toujours, sans exception, en liaison avec le bon sens. Fondamentalement parlant, la politesse est basée sur un principe millénaire de la sagesse qui a été ainsi défini: „Ce que tu n’aimes pas, ne le fais pas aux autres.”
Du fait que la politesse fait partie de la morale, de l’éthique, comme une science du comportement plein de sagesse, les règles fondamentales de la politesse ne disparaissent pas, ne se périment pas, ne se démodent pas et ne disparaissent pas. Le respect des règles de la politesse, en plus du fait que cela nous aide à nous intégrer harmonieusement parmi les autres gens dans la sphère du monde social, fait en sorte que nous sentons bien parmi nos semblables.
La politesse est en même temps une politesse spontanée, non délibérée, qui découle de la sagesse populaire millénaire, de l’humanité et reflète les rapports propres, fraternels, affectueux et plein de bienveillance qui doivent prédominer parmi les gens et surtout dans les communautés spirituelles authentiques.
La politesse signifie avoir spontanément, et avec une juste mesure, l’intuition de ce que tu mérites et de ce que les autres méritent aussi, pour avoir ensuite un comportement le plus harmonieux possible.
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yogaesoteric
2008
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