Shamballa est réel (IX)

La contrée magique nous invite

Le chemin vers Shamballa est libre et ouvert à ceux qui sont purs, courageux et dévoués

par Monica Dascălu
Lisez ici la partie antérieure de cet article:
Shamballa est réel (VIII)

La tradition de Kalachakra contient plusieurs légendes et des histoires très belles sur les yogis indiens, népalais ou du Tibet qui ont voyagés à Shamballa. Depuis les premiers voyages et récits, les Tibétains ont été fascinés par ces histoires vraies. Non pas par hasard, les scolastiques ont dit que la tradition écrite et orale sur Shamballa contient trois thèmes principaux.

Le premier concerne la description de ce royaume mystérieux, avec la géographie et son organisation sociale spirituelle.
Puis vient les ainsi nommées prophéties de Shamballa et de son Roi, au sujet de la futur « époque de Shambhala », époque où le contact de l’humanité avec le Saint Royaume sera très directe et évidente et Shamballa ne sera plus occulté comme aujourd’hui.
Enfin, le troisième élément important de la tradition sur la Shamballa décrit le chemin jusque là, le voyage proprement dit de l’initié qui a reçu l’appel du Roi de Shamballa: Kalagiya!

Fondamentalement, les Tibétains disent qu’il y a quatre façons d’atteindre Shamballa: le voyage concret dans le corps physique, le voyage astral par projection astrale ou le déplacement du corps astral (qu’ils appellent corps spirituel) dans le mystérieux royaume de Shamballa, le voyage dans le rêve (des rêves initiatiques tels que celui reproduit dans l’article précédent) et la renaissance en Shamballa, après avoir quitté le corps physique par la soi dite mort. Nous mentionnons comme une curiosité qui confirme, malheureusement, le déclin contemporain de la spiritualité tibétaine, que les Tibétains affirment que dans le Kali Yoga, le moyen le plus sûr pour accéder à la Shamballa est le dernier et dans ce but ils ont composé une série de prières pour atteindre cet objectif: la renaissance à Shamballa. Il y a même différentes personnalités (en particulier des LAMAS de hauts rangs) qui disent qu’ils savent dès maintenant la position qu’ils vont occuper renaissant dans Shamballa et le nom qu’ils vont porter. L’armée mongole avait dans le siècle précédent un hymne qui disant, entre autres choses: « Mourons dans cette guerre pour renaître dans Shamballa et lutter dans l’armée du Bienheureux Rigden-Djepo. »

Une histoire récente parle d’un aspirant yogi tibétain qui a demandé à son maître un TAPAS pour réussir à arriver en Shamballa. Celui-ci lui a indiqué certains procédés spéciaux que l’aspirant a pratiqué avec intensité et après plusieurs semaines, il est décédé, ce qui – malgré l’absence de toute preuve concrète de son destin – a renforcé la conviction des Tibétains que la principale « porte » d’accès en Shamballa implique de quitter le plan physique par la soi-disante mort, puis la renaissance dans le Saint Royaume. Bien sûr, il y a aussi des histoires contemporaines sur les voyages à Shamballa qui infirment cette théorie confortable des adeptes dogmatiques qui, au lieu de faire des efforts spirituels nécessaires pour atteindre Shamballa, préfèrent dire que « la route est fermée ». Même dans le siècle dernier, Nicholas Roerich a réussi à atteindre Shamballa. Etant d’une modestie exemplaire, il n’a jamais dit cela directement, mais ses amis et ceux qui l’ont accompagné dans l’expédition en Asie centrale disent qu’il serait parti à un moment seul, à cheval, du camp et qu’il est retourné dans quelques semaines. Les Tibétains l’ont considéré, au retour, comme un homme saint et un messager de Shamballa et il jouit d’une considération énorme de la part de tous les LAMAS et les personnalités spirituelles asiatiques qui l’ont connu, étant tous très surpris par sa connaissance très vaste sur la Shamballa et son Roi.

Parmi les trois modalités proprement dites pour voyager en Shamballa, les rêves initiatiques sont certainement les plus accessibles. Quand un yogi est sincèrement et profondément préoccupé par ces questions, à étudier et à pratiquer la méditation ou d’autres méthodes yogis de mise en résonance avec le monde de Shamballa (la concentration sur le yantra de Shamballa est, par exemple, une modalité pratique particulièrement efficace), il peut avoir spontanément des rêves initiatiques authentiques au cours desquels il se projette dans ce monde subtil. Dans le cas des rêves initiatiques se produit, en fait, une translation du corps astral du yogi dans le monde de Shambhala et l’authenticité de l’expérience est confirmée par l’acuité des perceptions, par la clarté avec laquelle le yogi se rappelle le rêve, par l’impact profond positif et puissant sur son être (pour de nombreux yogis ces rêves sont de véritables tournants dans leur développement spirituel) et même certaines informations ésotérique qui, en mode synchrone, peuvent être confirmées par la suite. La différence entre les rêves de ce genre et la projection astrale proprement dite est d’abord celle que le yogi qui se projette à volonté avec le corps astral en Shamballa contrôle en grande partie les processus qui se produisent et peut répéter cette expérience à volonté, de manière parfaitement contrôlée.

En outre, dans le cas des rêves peuvent apparaître des éléments oniriques qui se sur posent sur l’expérience astrale introduisant des aspects discordants ou fantastiques qui ont leur source plutôt dans l’inconscient de celui qui rêve. La projection astrale consciente, faite pendant des méditations de communion avec le monde de Shamballa, est nettement supérieure aux rêves, mais ces derniers aussi doivent être évalués à leur juste valeur quand ils se produisent, pour de nombreux yogis ils représentent le premier contact vivant, avec une riche charge sensorielle, avec le monde de Shamballa. Il y a, en fait, de nombreux yogis qui ont l’intuition d’avoir reçu l ‘« appel de Shamballa » dans un rêve, qui avait planté dans leur cœur une aspiration intense pour la connaissance et même de voyager concrètement vers le Centre initiatique suprême de notre planète.

En nous retournant au sujet des voyages à Shamballa, les érudits tibétains affirment que la projection (le voyage) que l’on appelle spirituelle est largement supérieure à celle concrète, physique, parce que les corps subtils sont supérieurs comme fréquence vibratoire au corps physique. Bien sûr, c’est un point de vue discutable, parce que le voyage réel est certainement plus difficile, impliquant un dévouement total de l’aspirant dans la quête de Shamballa, et non dernièrement, très peu d’êtres humains réussissent à arriver par « voie physique » à Shamballa! Mais le point de vue tibétain devrait donner à réfléchir sur la valeur de ses propres expériences, à la fois individuelles et collectives. Ainsi, il mérite de noter que pour les tibétains la projection dans le monde de Shamballa est considérée comme une extraordinaire expérience spirituelle, accessible seulement aux élus. Les cas de ceux qui ont voyagé dans le corps « spirituel » dans Shamballa ou dans le rêve sont mentionnés dans l’histoire religieuse du Tibet, dans des légendes et des histoires conservées avec haute estime par tous les aspirants spirituels. Ces êtres humains rares devinrent plus tard des grands maîtres spirituels, de véritables réformateurs, des pionniers et qui ont maintenu vivante la spiritualité authentique dans le Tibet des siècles passés.

Compte tenu de l’extraordinairement puissante connexion subtile mystérieuse déjà établie entre notre pays (la Roumanie) et le centre spirituel planétaire (Shamballa), la Roumanie étant déjà la zone de projection dans le plan physique de Shamballa, et le nombre d’êtres qui ont vécu dans Shamballa et qui sont renait dans le plan physique ici, en Roumanie, le contact avec ce mystérieux royaume spirituel est beaucoup facilité pour bon nombre de yogis roumains. La plupart d’entre eux ont déclaré qu’ils ont déjà vécu au moins une expérience authentique de projection astrale dans Shamballa. En général, parce que les conditions spirituelles exceptionnelles créées en Roumanie à cette époque facilitent la communion avec le monde de Shamballa, pour nous, ces expériences sont assez facilement accessibles, peut-être « trop » accessibles, dans le sens que nous ne réalisons pas à quel point elles sont précieuses, parce que nous les vivons très facilement! Khamtul, celui dont le rêve initiatique a été reproduit dans l’article précédent, a été marqué toute sa vie par un seul rêve lorsqu’il a été en Shamballa, et qui a changé même sa vie comme il lui a été indiqué dans un rêve, en quittant le Tibet. Quelques LAMAS tibétains, très peu nombreux, qui ont eu des expériences (même au singulier) de projection dans Shamballa sont considérés de grands maîtres spirituels et leurs expériences sont racontées dans des précieux livres spirituels gardés avec sacralité au cours du temps.

Ce phénomène collectif exceptionnel qui se produit actuellement en Roumanie afin que même les yogis débutants soient capables d’arriver en Shamballa reflète non seulement un véritable état de grâce, mais aussi l’efficacité exceptionnelle des techniques yogis révélés dans l’école roumaine de yoga.

Swami Sivananda remarquait de manière très pertinente qu’un vrai yogi ce n’est pas celui qui lit ou apprend certaines vérités spirituelles, pas celui qui parvient à travers la pratique d’avoir quelques intuitions spirituelles extraordinaires ; un vrai yogi est seulement celui qui est capable de transformer toute sa vie si nécessaire, selon les vérités spirituelles ou les ‘intuitions qui lui ont été révélées. Par conséquent, ceux qui ont déjà eu des expériences de communion spirituelle avec le monde de Shamballa doivent réaliser la valeur tout à fait exceptionnelle de ces expériences et toujours chercher à les approfondir. Une condition sine qua non pour l’approfondissement de la communion avec le Roi de Shamballa est d’apprécier toujours à leur juste valeur et avec reconnaissance, tant les expériences spirituelles proprement dites que les informations ou les conseils de nature spirituelle ou pratique que nous recevons lors des voyages astraux dans Shamballa les mettant toujours en pratique.

De très nombreux yogis roumains ont déjà voyagé à Shamballa, non seulement dans le rêve, mais aussi par des projections astrales conscientes réalisées à volonté. Ils doivent se rendre compte à quel point importantes et précieuses sont ces expériences! Beaucoup de moines bouddhistes tibétains ont consacré toute la vie à cet effet et ils n’ont réussi à avoir même pas une seule expérience de projection dans Shamballa, même pas dans le rêve! Certains yogis ont raconté qu’ils ont entrevu le visage du Roi de Shamballa dans les projections astrales. Ils ne réalisent pas que certains des grands yogis indiens et tibétains ont fait des TAPAS très longs et très difficiles pour réussir la même chose!

D’autres yogis roumains ont rapporté qu’ils ont communiqué par télépathie, à plusieurs reprises, avec des êtres de Shamballa ou même avec le Roi de Shamballa, étant souvent guidés, aidés à surmonter certaines situations difficiles de la vie ou des épreuves spirituelles ou, dans d’autres situations, ils ont été guidés du point de vue spirituel. Ils ne savent pas probablement que dans la tradition tibétaine il y a des traités qui enseignent les chercheurs spirituels comment se comporter dans la présence de ces êtres très élevés, comment les aborder pour leur demander des enseignements spirituels, quelles questions leur poser etc. La conclusion naturelle est qu’à présent en Roumanie sont créées des circonstances de nature subtile, spirituelle, tout à fait exceptionnelles, sans précédent dans l’histoire récente de notre planète. Certains portails ont été ouverts. L’appel subtil de Shamballa a été lancé. Le chemin vers Shamballa est libre et ouvert à ceux qui sont purs, courageux et pleins de dévotion.

Vérité et fiction

Cela nous amène au sujet fascinant du voyage concret, « physique » à Shamballa. La tradition hindoue indienne et celle bouddhiste tibétaine ont consacré une attention considérable à cette question, concrétisée dans les célèbres « guides de voyage » à Shamballa. Ces traités ont été considérés comme hautement confidentiels pendant des siècles pour occulter le Centre initiatique planétaire. En outre, ils sont tous écrits dans un langage philosophique très tordu et difficile, soit dans un style poétique très prétentieux et paru, ce qui rend encore plus difficile la lecture et leur interprétation. Presque tous les « guides de voyage » à Shamballa commencent par dire que celui ou celle qui ose faire ce voyage doit avoir reçu auparavant l’appel sacré Kalagiya, qui l’autorise à effectuer cette recherche. Sinon, sa tentative est vouée dès le départ à l’échec, beaucoup de ceux qui ont essayé en vain de forcer l’accès en Shamballa sans avoir été préalablement appelés, ont perdu même leur vie lors de cette recherche. Bien sûr que le yogi doit avoir une certaine préparation spirituelle et des dons exceptionnels et ils sont scrupuleusement répertoriés dans le « guide ». Il suit une description du voyage lui-même, qui commence toujours dans un endroit connu aujourd’hui, du Tibet, Inde ou Népal.

Selon l’itinéraire choisi, le voyage peut prendre de plusieurs mois à plusieurs années. Certains auteurs suggèrent un itinéraire traditionnel de pèlerinage dans certains lieux sacrés du Tibet, Inde et Népal pour une préparation spirituelle supplémentaire avant le voyage proprement dit. Le problème est que tous ces guides, même les plus détaillés, à un moment donné deviennent impossible à suivre. Pourquoi? Parce que, soit ils ne donnent pas suffisamment de détails, soit ils donnent des détails d’une extrême précision, mais impossible à détecter sur le « terrain ». Ils commencent en spécifiant certains endroits familiers (villes, rivières, montagnes), ils décrivent une partie du chemin relativement facile de transposer sur une carte, puis le chemin « se perd », soit à cause de l’utilisation des noms archaïques, soit en raison de vagues descriptions, par exemple : « il faut voyager six jours le long de la route qui longe les Montagnes de Fer ». Ou encore: « Le voyageur doit aller de 21 jours vers le nord traversant un désert où il n’y a aucune trace d’herbe, aucun arbre, aucune goutte d’eau ».

Il y avait beaucoup de discussions au cours du siècle dernier, après que ces textes sont devenus connus en Occident, sur la façon dont il faut comprendre ou lire les traités qui décrivent le chemin vers Shamballa. En dépit de nombreuses controverses dogmatiques, à cet égard les Tibétains sont unanimes: « il existe une extension en plan physique de Shamballa, disent-ils, qui se trouve quelque part au nord des montagnes de Kunlun (ou éventuellement dans l’Himalaya), et les textes sacrés doivent être compris littéralement, ils décrivent le chemin à suivre et façon dont il doit être parcouru.

Peut-être l’aspect le plus beau de ces Guides de voyage à Shamballa est qu’ils décrivent en détail non seulement le chemin, mais aussi la pratique spirituelle que l’aspirant-voyageur doit effectuer à atteindre le succès dans ses voyages.

Par ailleurs, on mentionne parfois l’attitude, l’état intérieur, les pensées et les aspirations qui favorisent la réussite.

Par conséquent la plupart des occidentaux préfèrent croire que ces descriptions sont purement symboliques et n’ont pas de correspondance réelle et donc pas d’application pratique directe. Ou, certains auteurs préfèrent croire qu’il faut une « clé » secrète pour décrypter les textes – clé qui, malheureusement, s’est perdue. Enfin, d’autres auteurs interprètent le voyage vers Shamballa comme une voie spirituelle purement intérieure, les étapes du voyage correspondant directement et précisément aux étapes de la croissance intérieure du yogi et de la pratique spirituelle qu’il doit effectuer à chaque étape.

Edwin Bernbaum est un auteur américain contemporain qui a opté pour cette dernière interprétation. Cependant, il n’est pas un « scolastique », au contraire, il a voyagé près de 20 ans en Asie centrale à la fin du siècle dernier (XX). Il connaissait personnellement de nombreux moines tibétains, y compris le Dalaï Lama, et il a interviewé des dizaines de yogis indiens et tibétains, collectant des informations précieuses transmises oralement sur Shamballa. Il a même trouvé des textes originaux décrivant la route vers Shamballa et il les a traduits avec l’aide de savants tibétains. L’interprétation de la route vers Shamballa en termes de croissance et de recherche intérieure que Bernbaum propose dans son livre, « The Road to Shamballa », est remarquablement intelligente, belle, pleine de bon sens spirituel. Et pourtant…

Bernbaum raconte aussi dans son livre un épisode remarquable qui a secoué de ses fondements l’hypothèse de l’interprétation purement intérieure des Guides. Ainsi, il raconte comment, à travers une série de synchronicités, il a trouvé un guide de voyage ancien de la vallée sacrée Chembalung, une vallée « secrète » dont la tradition tibétaine dit qu’elle a été « scellée » par certains procédés de la facture tantrique par le grand yogi Padma-Sambhava, donc personne ne peut y entrer jusqu’à ce que le moment est venu que la vallée soit redécouverte et « ouverte » pour servir aux Tibétains comme refuge en période de difficultés. Très excité, Bernbaum traduit le texte découvert seulement pour se rendre compte consterné qu’il présentait une description – qui lui a semblé à l’époque – une description complètement évasive et impossible à déchiffrer. Par exemple, le texte disait qu’il faut passer par « le ventre de mouton à l’envers » pour atteindre « la pierre rouge tranchée », et puis il faut traverser la montagne « selle de cheval » pour aller dans « la tête de serpent » et ainsi de suite… Déçu, il interrompu ses recherches, mais heureusement, il dit à l’abbé du monastère tibétaine Tengboche (couvent situé au Népal) sur ce texte absurde qu’il avait déchiffré. « Vous savez », répondit l’abbé, « j’ai grandi dans la région de Khumbu. Là il y avait une formation rocheuse très étrange près de notre village que je ne pourrais décrire autrement que comme l’estomac d’un mouton à l’envers. Et je me souviens aussi de la pierre rouge, un cube géant de pierre traversé par une fissure oblique, dont les aînés disaient qu’il allait s’ouvrir lorsque la guerre de Shamballa commencera. Je pense que tu devrais aller dans Khumbu. »

Bernbaum a formé une expédition et se rendit dans la région de Khumbu. Il a cherché pendant des mois à travers le labyrinthe de montagnes et de vallées de l’Himalaya, à l’est d’Everest, retrouvant tour à tour tous les éléments de la description considérée au début comme absurde et fantastique. Enfin, il a trouvé Chembalung: une vallée secrète d’une beauté enchanteresse où il semblait que nul pied de l’homme n’a jamais marché, une vallée si bien cachée dans le labyrinthe de montagnes que nul ne soupçonne son existence. Cela soulève la question: les guides de voyage sont-il de simples textes symboliques ou des lignes directrices pour la pratique spirituelle? Certainement pas!

La projection astrale

En ce qui concerne la projection astrale cela nécessite une clarification de la terminologie. Nous savons que l’être humain est doté de trois corps, appelés le corps physique, astral et causal. Une description plus détaillée des structures de l’être humain, implique la description des cinq « couches » (Kosha, en sanskrit) qui sont, par ordre croissante de leur subtilité ou de la fréquence de vibration: la couche physique (le corps lui-même, Annamaya Kosha), celle éthérique (la structure bioénergétique, Pranamaya Kosha), celle astrale (ou mentale, Manomaya Kosha), le mental supérieur (ou intuitif, Vijnanamaya Kosha) et la couche de la « béatitude » (Anandamaya Kosha). Selon la technique de projection appliquée et les processus subtils qui se produisent alors et qui ont à la base le principe de la résonance, le yogi peut déplacer soit tous les trois enveloppes subtiles supérieures ou seulement les deux dernières (Vijnanamaya Kosha et Anandamaya Koshi et Kosha) ou seulement la couche de la béatitude, Anandamaya Kosha. Dans tous ces cas – il faut spécifier pour une compréhension correcte – le yogi projette toujours le Soi Suprême Atman accompagné par un, deux (Anandamaya Kosha et Vijnanamaya Kosha) ou trois des enveloppes subtiles supérieures et nous pouvons parler dans ces trois cas de la projection de la conscience (PHO-WA de la tradition tibétaine), la projection mentale et la projection astrale, respectivement. Les Tibétains appellent globalement ces projections avec le terme « projection spirituelle ou mentale » et en Occident est commune la dénomination « projection astrale ». Un yogi expérimenté peut facilement distinguer les processus qui se produisent et même les déclencher lui-même, à volonté. En outre, les expériences qui se produisent sont qualitativement différentes du point de vue de la gamme des perceptions et des informations reçues.

(à suivre)

Yogaesoteric
2013

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