Une étude aux USA démontre une dramatique corrélation entre les OGM et 22 maladies…

 

Il y a un mouvement grandissant pour l’étiquetage des produits contenants des OGM (aux USA), et beaucoup sont pour aller plus loin : interdire complètement les OGM. En 2014, il y a eu un vote serré dans l’Oregon sur une initiative pour l’étiquetage des OGM, les défenseurs étant 0,3% derrière. Les multinationales à qui profitent les OGM ont dépensé 20 millions de dollars pour éviter leur étiquetage dans l’Oregon. Plusieurs États du Nord ont d’ores et déjà mis en place des lois qui exige l’étiquetage des produits OGM.

L’État du Vermont a été sur le point d’être poursuivi en justice pour empêcher l’étiquetage des OGM. Les profiteurs des OGM ont une stratégie marketing inhabituelle. Alors que la plupart des entreprises se vantent de leur produit, l’industrie des OGM dépense des centaines de millions pour cacher le leur. Le gouvernement Fédéral des États-Unis n’exige pas d’étiquetage systématique des OGM malgré le fait que 64 pays le monde labellisent les aliments contenant OGM.

Des millions de personnes ont défilé contre Monsanto, exhortant l’étiquetage ou l’interdiction des produits contenant des OGM. Il y a un consensus national en faveur de l’étiquetage, mais le gouvernement a été incapable d’y répondre. En effet, le « Tsar » de l’agroalimentaire (officiellement : deputy commissioner for foods) de l’ancien président Obama était un ancien dirigeant de Monsanto. La corruption profonde du gouvernement soumet la santé du peuple américain (et mondiale…) à des risques graves.

Le compte rendu de la recherche ci-dessous, « Les cultures génétiquement modifiées, le glyphosate et la détérioration de la santé aux États-Unis d’Amérique », a été publiée dans la revue The Journal of Organic Systems en septembre 2014, et relie les OGM à 22 maladies avec une très forte corrélation. Dans le lien vous trouverez plusieurs graphiques de l’étude qui montrent une corrélation entre l’augmentation incroyable des cultures OGM qui utilisent l’herbicide glyphosate et un large éventail de maladies.

Le glyphosate a été introduit sur le marché en 1974, mais les données sur son utilisation ne sont disponibles que depuis 1990. Monsanto a créé les organismes génétiquement modifiés de sorte qu’ils soient résistants au glyphosate, un herbicide que Monsanto vend. Il en résulte donc une augmentation spectaculaire de l’utilisation du glyphosate. L’étude souligne que la recherche a montré que le « glyphosate perturbe la capacité des animaux, y compris des humains, pour éliminer les xénobiotiques. Cela signifie que les expositions aux nombreux produits chimiques présents dans les aliments et l’environnement, tels que les perturbateurs endocriniens et les substances cancérigènes, pourraient être la cause des hauts niveaux des dommages sur la santé qui ne se produirait pas si le corps était capable de les éliminer ».

Une corrélation n’est pas une preuve d’un lien de causalité. Mais les auteurs soulignent « nous disposons de données pour 22 maladies, toutes avec un degré élevé de corrélation. Il semble très peu probable que tous ces éléments ne peuvent être qu’une coïncidence aléatoire. » Ils soulignent que, selon « la position de l’Académie américaine de médecine environnementale sur les aliments génétiquement modifiés : plusieurs études sur des animaux indiquent de graves risques sanitaires associés à la consommation alimentaire des OGM, y compris l’infertilité, la dérégulation immunitaire, le vieillissement accéléré, la dérégulation de les gènes associés à la synthèse du cholestérol, la régulation de l’insuline, la signalisation cellulaire, la formation de protéines, et des changements dans le foie, les reins, la rate et le système gastro-intestinal. »

Les conclusions de l’étude sont :

« Ces données montrent des corrélations très fortes et très importantes entre l’utilisation croissante de glyphosate, la croissance des cultures OGM et le taux d’augmentation d’une multitude de maladies. Beaucoup des graphiques montrent des augmentations soudaines des taux de maladies dans le milieu des années 1990 qui coïncident avec le la production commerciale de cultures transgéniques. La grande augmentation de l’utilisation du glyphosate aux États-Unis est donc principalement due à l’augmentation des cultures transgéniques résistantes au glyphosate.

Les probabilités dans les graphiques et les tableaux montrent qu’il est hautement improbable que les corrélations soient une coïncidence. La force des corrélations montre qu’il y a une très forte probabilité qu’ils sont en quelque sorte liés. Le nombre de graphiques avec les tendances de données similaires indique également une forte probabilité qu’il y ait un lien. Bien que la corrélation ne signifie pas nécessairement un lien de causalité, quand les coefficients de corrélation de plus de 0,95 (avec des niveaux p-valeur significatives de moins 0,00001) sont calculés pour une liste de maladies qui peuvent être directement lié au glyphosate, par l’intermédiaire ses effets biologiques connus, il serait imprudent de ne pas considérer la causalité comme une explication plausible.

Nous ne disons pas que toutes ces maladies ont une cause unique car il y a de nombreuses substances toxiques et des agents pathogènes qui peuvent contribuer à une maladie chronique. Cependant, aucune autre substance toxique a augmenté avec tant d’ubiquité durant les 20 dernières années que le glyphosate…. une autre question cruciale est que le glyphosate est un perturbateur endocrinien et des études ont démontré qu’il n’y a pas de niveau “ sécuritaire ” de perturbateurs endocriniens. Cela implique que le courant de pensée qui autorise les concentrations de résidus dans les aliments pourrait être la cause des multiples problèmes de santé qui ont été documentés dans la littérature scientifique, et qui sont finalement le résultat de l’utilisation de produits chimiques contenant des perturbateurs endocriniens. »

Une des racines du problème est que la structure de la réglementation aux États-Unis est en retard, ce qui tend à réduire les gens au rang de cobayes lieu de les protéger. Les chercheurs le soulignent :

« L’approche réglementaire aux États-Unis est réactionnaire plutôt que d’appliquer le principe de précaution. Au lieu de prendre des mesures préventives lorsque l’incertitude existe sur le danger potentiel d’un autre contaminant environnemental chimique, un risque doit être incontestablement démontré avant que toute action soit initiée. Au lieu que l’obligeante l’industrie n’ait à prouver la sécurité de leurs appareils ou de leurs produits chimiques, le public a le fardeau de prouver qu’une exposition environnementale donnée est nuisible. »

Quant aux prochaines étapes, les chercheurs exhortent la recherche scientifique indépendante (malheureusement, trop de recherche est financée par les sociétés qui tirent profit des cultures OGM). Ils écrivent :

« Les données présentées dans ce document soulignent la nécessité qu’une recherche scientifique indépendante soit conduite, en particulier dans les domaines de la perturbation endocrinienne, des précurseurs du cancer, du stress oxydatif, du microbiome et du cytochrome P450. C’est notre espoir que de plus de plus de recherche fondamentale soient conduite en toxicologie et en études cancérigènes, et que des études épidémiologiques soient réalisées par des experts dans chacune de ces catégories de maladies. »

Dans le même temps, les gens ont besoin de continuer à prendre des mesures politiques pour exiger l’étiquetage, exhorter pour une nouvelle structure réglementaire qui applique le principe de précaution et surtout exhorter l’interdiction des cultures d’OGM, maintenant que la corrélation avec les maladies est démontrée. Il y a quelques choses que vous pouvez faire pour vous protéger contre les aliments génétiquement modifiés:
1. Acheter organique,
2. Recherchez le sceau non-OGM,
3. Éviter les produits contenant des cultures où les OGM sont communs.

Les huit cultures alimentaires OGM sont le maïs, le soja, le colza, le coton, la betterave à sucre, la Papaye hawaïenne (plus) et une petite quantité de courgettes et de Yellow Squash. Le sucre est susceptible de contenir des betteraves OGM sauf s’il est étiqueté comme « sucre de canne pur ». La production laitière est également susceptible de contenir des OGM, sauf si il est étiqueté Non rBGH, STbr, ou sans hormones artificielles.

 

yogaesoteric
20 novembre 2018

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