Une étude indique que faire du bien aux autres soulage les douleurs physique et mentale

 
Si nous sommes attentifs, il y a toujours quelqu’un autour de nous qui a besoin d’aide, que ce soit dans notre entourage familial, ou même un étranger dans la rue. Malheureusement, nous ne nous en rendons pas toujours compte (ou les ignorons) et ne sommes par conséquent pas en mesure d’aider ceux qui en ont besoin.

Sur ce point, une nouvelle étude, menée par plusieurs universités chinoises, a montré que le simple fait de faire du bien aux autres peut soulager notre propre douleur, qu’elle soit physique ou même mentale, voire psychologique.

À partir d’une série de tests, les scientifiques ont fait réaliser certaines bonnes actions tout en calculant simultanément la sensibilité et le contrôle de la douleur. L’étude complète, publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), nous offre des révélations surprenantes, dont le fait que d’aider les autres est un acte de bonté envers nous-mêmes. Le groupe a également déclaré « qu’agir de façon altruiste soulagerait non seulement la douleur physique chez les adultes en bonne santé, mais également les douleurs chroniques chez les patients atteints de cancer ».

Faire du bien est biologique

La réponse à cette conclusion réside dans l’évolution même de l’être humain. En effet, si dans les sociétés primitives l’homme était plus égoïste et concentré sur sa propre survie. Au fil du temps le cerveau de l’homme a évolué pour faire des sacrifices pour le bien-être des groupes sociaux, au point de risquer sa propre vie pour l’autre. C’est comme si, en aidant l’autre, le cerveau recevait une sorte d’incitation biologique et une sensation de plaisir.

L’étude était imprégnée de la question : « La prévalence de l’altruisme dans des circonstances mettant la vie en danger soulève une question importante mais mal comprise : qu’arrive-t-il à l’individu au moment où il ou elle l’aide ? » En utilisant des appareils d’IRM, entre autres équipements scientifiques, les chercheurs ont testé les déclencheurs biologiques impliqués dans le bien des autres.

Dans un test, les participants ont dû tremper leurs mains dans un seau d’eau glacée. Les personnes qui ont fait le geste à la place de quelqu’un d’autre étaient celles qui ont tenu le plus longtemps, tandis que celles considérées comme « égoïstes » ne pouvaient pas gérer la douleur de la même manière. La même chose s’est produite lorsque les personnes impliquées ont dû donner du sang. Même si l’aiguille était plus grosse, ceux qui donnaient le plus de sang étaient ceux qui le faisaient pour quelqu’un en particulier.

Ce résultat surprend même les plus sceptiques. « Nos recherches ont révélé que dans des situations défavorables telles que celles où le physique est impacté, agir de manière altruiste peut atténuer les sentiments désagréables, tels que la douleur, tant du point de vue comportemental que neuronal. » En d’autres termes, l’être humain est par nature altruiste et la réponse à cela ne pourrait pas être plus simple que l’évolution elle-même.

yogaesoteric

22 février 2020

 

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