Décryptage de l’égo (4)

Lisez la troisième partie de cet article

Le serpent de vie 

Le mince canal énergétique nommé en sanskrit SUSUMNA ou SHUSHUMA (non reconnu par la médecine occidentale traditionnelle), qui relie la base de la colonne vertébrale, soit l’os triangulaire appelé par les Grecs sacrum, près du coccyx, jusqu’au sommet de la tête, la fontanelle, permet la circulation de l’énergie de vie nommée KUNDALINI (autre terme sanskrit) ou feu ophidien, sous forme d’onde électromagnétique. Il est entouré à gauche d’un canal lunaire dit IDA, et à droite d’un canal solaire dit PINGALA, les trois se rejoignant au niveau des sourcils. Il peut s’ouvrir et s’activer lentement au fil du temps lorsqu’une personne médite, psalmodie ou fait du yoga régulièrement. L’ouverture de ce canal au grand champ de l’énergie universelle est parfois liée à un éveil spontané, brutal, qui voit l’énergie s’y trouvant inonder les voies neutres de la colonne vertébrale et affluer dans le thalamus, faisant éclater nombre de cellules du cerveau. Il y a alors une changement chimique qui entraîne une énorme augmentation de l’acuité sensorielle, amplifie la personnalité jusqu’alors non révélée des personnes, tout en régulant le sommeil et l’état de veille. D’aucuns qualifient ainsi le thalamus comme le point G de l’éveil, autrement dit l’accès à un état de conscience altéré. 

KUNDALINI signifie « s’enrouler comme un serpent ». Elle figure la nature de l’ADN et de sa spirale double entrelacée lorsque nous l’observons au microscope avec un très fort grossissement. Cette énergie du serpent à double polarité masculine et féminine est également symbolisée par le Caducée, le célèbre bâton de Mercure (Hermès grec) qui représente la médecine et la guérison. Ce bâton symbolise l’axe du monde, les deux serpents entrelacés et intriqués en spirale étant les deux polarités nécessaires à la manifestation de la vie (masculine/féminine, positif/négatif, macrocosme/microcosme) lors de son passage du monde végétal au monde animal, entraînant la formation de la colonne vertébrale et du système nerveux central.
 

Le Caducée

C’est l’application du « 3 » fondu en 1 (le bâton) par les 2 serpents, soit le principe d’activation de la conscience de l’unité, la cohérence. Le serpent symbolise par ses anneaux l’ensemble des cycles de la manifestation universelle, nécessaires à l’être humain dans l’alternance naissance/mort (le KARMA) pour retourner à son Unité première une fois son éveil spirituel réalisé. La spirale décrit le cercle originel de la Création à travers le temps, le Noyau fondateur ayant commencé à décohérer sous cette forme. Quand le pouvoir du serpent (l’énergie) est stimulé, il grimpe le long de la colonne vertébrale, énergisant chaque chakra, jusqu’à émerger au crâne, symboliquement sous la forme d’une tête de serpent (les ailes représentent cette montée d’énergie) apportant l’illumination. 

Contrairement à la croyance fortement ancrée dans l’inconscient collectif, il ne s’agit pas d’un feu. En effet, ce n’est que lorsque les polarités du féminin magnétique (l’ancrage à la Terre) et du masculin électrique (la connexion au Ciel) sont à égalité de pression que la KUNDALINI produit ses effets. C’est une explosion du cœur et non de la tête, constitutive de la prise de conscience de notre Particule d’Esprit divin qui sommeillait depuis si longtemps. 

La médecine, qui relève chez les anciens de l’« art sacerdotal », met en action les forces respectives du YANG et du YIN. La double spirale verticale représentée par le serpent enroulé en S autour du bâton d’Esculape exprime que la médecine ne met en principe en œuvre que l’aspect « bénéfique » de la force cosmique, sous réserve que les différents points de croisement des deux spirales, parfaitement précis dans l’harmonie et le cadencement énergétique, soient compris et maîtrisés par ses praticiens. 

Dans l’approche tantrique, qui permet de travailler et de maîtriser la puissance sexuelle, le bâton représente un « LINGUAM », soit un phallus invisible. 

Ce serpent de pouvoir est apparu dans l’art en partant de la vallée de l’Indus, aux alentours de 2.300 avant notre ère, en passant par toutes les cultures antiques pour arriver à l’ère moderne. 

L’archétype incontournable du rituel des sociétés secrètes

La « Fraternité Verte » (The Green Brotherhood également appelée The Green Dragon, le dragon vert) est une des plus anciennes sociétés secrètes. Avant sa mise en place, cette fraternité s’appelait The Cult of the Snake (le culte du serpent) qui, par la suite en Grèce, aurait pris la forme du « Culte d’Aesclapios ». A Babylone, les lignées de ses membres se seraient séparées pour prendre des directions différentes, ce qui aurait eu comme conséquence un affaiblissement progressif de l’Ordre et sa quasi-disparition avant que de renaître. Elle serait encore opérationnelle de nos jours, tout particulièrement en Asie. Composée de 72 membres, sa couleur, le vert, est celui des dragons, gardiens du seuil, celui de l’éternelle jeunesse (il symbolise l’astral inférieur, le gardien du sang éternel, du fluide vital). C’est aussi le « rayon vert », secret des temples égyptiens, celui de la transmutation des cellules, force vitale de la nature. 

Le mythe de Siegfried

Ce Dragon vert gardien du sang éternel, du fluide vital, est présent dans la saga mythologique nordique qui voit Siegfried – Sigurd – tuer le Dragon Fáfnir pour s’approprier, avec son sang, des pouvoirs nouveaux, et même l’immortalité. Ce héros légendaire apparait dans plusieurs poèmes héroïques de l’Edda poétique, compilée au XIIIe siècle, comme de l’Edda de Snorri et de la Völsungasaga, écrits en prose, qui deviendront la Chanson des Nibelungen *, version continentale et christianisée du mythe, également composée au XIIIe siècle, et devenue épopée nationale allemande. Certaines traditions rapportent qu’il est devenu invulnérable, notamment en se baignant dans le sang du monstre, sauf dans un endroit précis du dos qui n’était pas trempé, et qu’il est tué tragiquement à cause de cette faiblesse, ce qui lui a valu des comparaisons avec d’autres personnages mythiques, en particulier le héros grec Achille. Avant de périr, Fáfnir lui expliqua que son or est maudit, provoquant la mort de chacun de ses détenteurs qui n’en comprennent la véritable signification, à savoir la transmutation intérieure de son plomb en or… 

* Elle donnera la tétralogie de Richard Wagner, Der Ring des Nibelungen, qui a largement contribué au regain d’intérêt de la légende de Siegfried chez le grand public.

 

Le maillon manquant constitutif

Selon Zecharia Sitchin, « Les Annunakis » aurait contribué à la colonisation humaine de la Terre suite à une manipulation génétique de l’ADN. Même si elle a été découverte par la science moderne, la structure de spirale double d’ADN est le symbole de cette entité extraterrestre représentée par les « serpents entrelacés » sumériens (les polarités antagoniques), qui a imité la structure du code génétique. Sa connaissance « secrète » a ainsi permis la création d’ADAM, le premier homme créé signifiant en sumérien « bétail »… 

Le rapprochement entre « l’origine de l’égo » et les lignes temporelles de ces entités de 4ème dimension s’est établi lors d’un phénomène d’ouverture temporelle correspondant à ce qu’expliquent la Genèse biblique ou le « Big Bang » scientifique pour la « création » de l’univers, Ce Qui Est. Les lignes temporelles ne sont pas seulement composées d’entités reptiliennes, mais également d’autres lignées d’êtres stellaires ayant également contribué à l’élaboration de l’ADN humain, et dont l’être humain est porteur dans ses mémoires cellulaires. 

Ainsi, au moment de sa création, l’humain a été doté d’un cerveau primaire et de deux hémisphères, gauche et droit. La première partie de l’encéphale est nommée « cerveau reptilien », et se transformera tout au long de son évolution en cerveau mammalien ou limbique. Il est le siège des grandes fonctions de survie et, à ce titre, il est principalement responsable de certains comportements primaires : la peur, la colère, la fuite, l’agressivité, le plaisir, l’hostilité à l’égard de ceux qui n’appartiennent pas au même groupe, la territorialité, le respect de la hiérarchie sociale, la nécessité de se regrouper, l’allégeance à un chef… 

C’est cette même partie primaire de l’encéphale qui est responsable de la « malléabilité » du champ magnétique de l’égo. Elle intègre des caractéristiques spécifiques de « l’héritage fonctionnel » laissées par certaines lignées des créateurs. Ce « patrimoine fonctionnel » est ainsi devenu, d’incarnation en incarnation, l’émotionnel d’aujourd’hui induisant les comportements des gens. 

Génétique de la constitution cervicale originelle

Les prédispositions caractérielles et comportementales d’un individu dépendent du capital génétique reptilien encore actif dans son ADN, qui découle de la manipulation génétique par amputation de brins d’ADN réalisée par les maîtres généticiens d’origine reptilienne au moment de la colonisation terrestre par « l’Homo–Sapiens » dans sa première mouture, appelé l’Homo-Néandertalien. Conformément à la loi naturelle universelle de la dualité prévalant dans les 3ème et 4ème dimensions de réalité, ce « programme reptilien » nommé Adam (en sumérien, Adam signifie « bête de somme », soit le bétail …) s’est nourri de l’apport de la lignée reptilienne patriarcale, dite « Anunnaki », et de la lignée reptilienne femelle ou matriarcale, dite « Amasutum ». 

La première, patriarcale, a légué à travers le cerveau reptilien l’instinct de survie, les comportements de domination, l’agressivité, la fourberie, le plaisir… La seconde, matriarcale, a transmis l’exigence envers soi et les autres, l’intégrité, la droiture, la rigueur, l’émotionnel, l’intuition, la « conscience sexuelle ». De plus, des entités reptiliennes de la 4ème dimension de réalité appartenant aux forces évolutives, féminines comme masculines, ont permis l’intégration dans la programmation de l’ADN de l’empathie, la compassion, l’abnégation, la capacité de détachement, la sensibilité, la douceur, la bienveillance, l’altruisme… ainsi que le courage, l’ardeur, la justesse, la combativité… 

Lisez la cinquième partie de cet article

yogaesoteric

23 mars 2019 

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