Comment traiter une carence en fer ?

Les femmes enceintes ou les personnes végétariennes peuvent souffrir d’une carence en fer. La première solution consiste à privilégier les aliments riches en fer. Mais cela ne suffit pas toujours. Le point sur les traitements de l’anémie.
Fatigue générale, essoufflement, baisse de la force physique, visage pâle, les signes d’une carence en fer se reconnaissent facilement.

Le fer est un oligoélément présent dans l’hémoglobine des globules rouges qui transportent l’oxygène vers toutes les cellules de l’organisme. « Une carence en fer résulte soit d’un défaut de synthèse des globules rouges soit d’un défaut d’apport en fer », décrit Florence Foucaut, diététicienne, et membre de l’association française des diététiciens nutritionnistes (AFDN).

Quels sont nos besoins journaliers en fer ?

Selon l’Anses, les apports permettant de couvrir théoriquement nos besoins journaliers en fer (source 1) sont de :
• 11 mg/j pour les nourrissons de 6 mois à 1 an,
• 5 mg/j pour les enfants de 1 à 2 ans,
• 4mg/j pour les enfants de 3 à 6 ans,
• 6 mg/j pour les enfants de 7 à 11 ans,
• 11 mg/j pour les adolescents de 12 à 18 ans et les adolescentes non menstruéesou dont les pertes menstruelles sont faibles à modérées,
• 13 mg/j pour les adolescentes dont les pertes menstruelles sont élevées,
• 11 mg/j pour les hommes de 18 ans et plus et les femmes dont les pertes menstruelles sont faibles à modérées,
• 16 mg/j pour les femmes de 18 ans et plus dont les pertes menstruelles sont élevées, les femmes enceintes et les femmes allaitantes,
• et 11 mg/j pour les femmes ménopausées.

Une prise de sang confirme la carence.

A quoi est due une carence en fer (anémie ferriprive) ?

Généralement, cette carence survient quand les apports nutritionnels en fer ne sont pas suffisamment importants. Il s’agit alors d’une anémie ferriprive. Un phénomène qui touche particulièrement les femmes pendant la grossesse et les adolescentes qui ont adopté un régime alimentaire végétarien.

Au-delà de ces populations spécifiques, la carence en fer peut également être causée par une production anormale de globules rouges, par certains médicaments.

Plus rare, l’anémie révèle parfois la présence d’une pathologie comme la maladie de Crohn, la maladie de Biermer, la drépanocytose ou une atteinte rénale.

Enrichir son alimentation en fer

Comme souvent, la réponse à cette carence alimentaire se trouve dans l’assiette. L’important : chercher des aliments riches en fer et les inclure dans son alimentation.

Le fer se trouve dans les légumineuses comme les lentilles ou les haricots rouges (fer non héminique). Cependant, son efficacité n’est pas la même. « Le fer des légumineuses est moins bien absorbé par l’organisme. Il est donc nécessaire de consommer en même temps de la vitamine C pour permettre une bonne absorption », conseille Florence Foucaut.

Le fer sur ordonnance, une nécessité ?

Le plus souvent, le retour à une alimentation variée et équilibrée suffit. « Sans pathologie, il n’est pas nécessaire, la plupart du temps, de se supplémenter avec un complément. Le rééquilibrage alimentaire suffit à retrouver un taux de fer suffisant », précise Florence Foucaut.

Dans d’autres cas, il s’avère nécessaire d’aller plus loin. « Les médecins peuvent prescrire une injection de ferpar intraveineuse. Une situation réservée à ceux qui souffrent d’une anémie importante et qui ne parviennent plus à fabriquer du tout de fer ».

Dans tous les cas, si les symptômes persistent ou s’intensifient, une consultation médicale s’impose.

yogaesoteric
11 septembre 2021

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