Coïncidences curieuses (1)

Les deux Richter

En 1915, deux soldats furent admis séparément à l’hôpital militaire de Katowice en Bohême. Tous deux avaient 19 ans, souffraient de pneumonie, étaient nés en Silésie, volontaires dans le Train des Equipages et s’appelaient Franz Richter.

Le scarabée de Jung

Au cours de son traitement, une patiente de Jung lui raconte un rêve où elle recevait en cadeau un scarabée d’or. Au même moment, il entendit un bruit à la fenêtre provoqué par un insecte. Il le captura et constata qu’il s’agissait d’un scarabéïdé de la famille des lamellicornes, le plus proche du scarabée qu’il soit possible de trouver sous nos latitudes.

Le chien

En 1955, Emile M. décida d’abattre son chien malade. Il l’attacha au fond du jardin et tira. La balle traversa la haie et tua une dame qui passait dans la rue. Il s’agissait de Mademoiselle Le Chien.

L’aide des « anges encyclopédiques »

Vous cherchez dans une librairie un renseignement figurant dans un ouvrage dont vous ne vous souvenez plus le titre. En fouillant en haut d’une étagère, vous faites tomber par maladresse une dizaine de livres dont un s’ouvre lors de la chute. A votre grande surprise, le renseignement que vous recherchez se trouve sur l’une des deux pages du livre ouvert sur le sol. Arthur Koestler parlait de l’aide des anges encyclopédiques !

Le voyage en ballon de Camille Flammarion

Camille Flammarion décida de faire son voyage de noces en ballon en proposant au curé qui avait béni son mariage de l’emmener. Celui-ci accepta volontiers. Mais la veille du départ, il fut prévenu que l’abbé était allé passer plusieurs jours chez des parents au bord de la Marne.

Finalement, Camille Flammarion partit quand même avec son épouse et par un concours de circonstances vraiment extraordinaire, le ballon fut dirigé par le vent juste au-dessus du jardin où l’abbé était en train de déjeuner.

Plus rapide que la poste

En 1984, un membre du parlement européen est chargé d’expédier 42 lettres depuis Londres. Avant de prendre l’avion, il introduit les enveloppes dans la fente d’une boîte aux lettres à l’aéroport d’Heathrow. L’une d’elle lui échappe et tombe à terre. Un Canadien, en transit par la Grande-Bretagne qui se trouvait à côté, la ramasse obligeamment ; c’est lui le destinataire !

Le plum-pudding de Monsieur de Fontgibu

Emile Deschamps, auteur du livret Les Huguenots, a raconté dans ses mémoires une étrange histoire qui lui est arrivée. Lorsqu’il était enfant, en pension à Orléans, il fut invité avec des camarades chez Monsieur de Fontgibu où il dégusta un délicieux plum-pudding. Dix ans plus tard, à Paris, dans un restaurant du quartier de l’Opéra, où il déjeunait, il remarqua un magnifique plum-pudding, ce qui lui rappela des souvenirs. Au dessert, il demanda une part de gâteau, mais on lui, répondit que celui-ci était retenu par un client. Il reconnut alors avec surprise Monsieur de Fontgibu. Ce dernier accepta de lui laisser une part. De nombreuses années passèrent à nouveau, puis un jour, Emile Deschamps est invité à dîner par une dame de ses relations, laquelle lui précise qu’il y aura du plum-pudding au menu.

Au moment du repas, le domestique annonce Monsieur de Fontgibu. Emile Deschamps croit à une plaisanterie de ses amis, mais il voit entrer un très vieil homme, marchant difficilement, qu’il reconnaît avec stupéfaction. Monsieur de Fontgibu invité par une autre personne habitant l’immeuble, s’était trompé d’étage.

Les jumeaux Fritz et Emma Meinert

Fritz Meinert, ancien peintre en bâtiment, avait été grièvement blessé, le 2 octobre 1971, au cours d’un accident d’auto qu’on avait caché à sa sœur. Or, au même instant, à Bielefeld, Emma Meinert, sœur jumelle de l’accidenté, ressentit de vives douleurs et dut s’aliter. Comme l’état de son frère empirait, le sien empira aussi. Et, cinq heures après que Fritz eut rendu le dernier soupir, Emma, ignorant le décès de son frère, succombait à son tour. Nés le même jour, ils moururent le même jour, âgés de 84 ans. (Revue Métapsychique).

Cinq naufrages et le destin

En 1820, Peter Richley après cinq naufrages consécutifs fut recueilli par le paquebot City of Leeds qui se rendait en Australie. A bord se trouvait une vieille dame qui recherchait son fils disparu depuis près de dix ans. Très souffrante, elle le réclamait dans son délire. Craignant que la pauvre femme soit mourante, un médecin demanda à Peter Richley, qui correspondait à la description qu’elle lui avait faite quelques jours avant, de se faire passer pour son fils afin d’adoucir ses derniers instants. Quelle ne fut pas la stupéfaction de ce dernier, lorsqu’il reconnut sa mère, Sarah Richley, laquelle se rétablit rapidement.

Une étrange rencontre liée au passé

M. Michel Mosser, éminent architecte ayant conçu, entre autres, le Mémorial du Général de Gaulle à Colombey-les-deux-Eglises, nous a communiqué la surprenante synchronicité suivante : « En octobre 1943, je me suis évadé d’Alsace annexée pour ne pas être incorporé de force dans l’armée allemande. Le réseau qui s’est occupé de mon évasion se trouvait à Metz, en Lorraine, le contact était assuré par deux personnes âgées, les demoiselles Haas. Pendant plusieurs jours, j’ai été caché chez des gens dont j’ai ignoré le nom, on me dissimulait sous un tas de linge sale au fond de la buanderie. Quarante-cinq ans plus tard, Pierre Haas (*), directeur des services vétérinaires, ayant soigné amicalement un grand chien que nous avions, pour le remercier, nous organisons un repas chez nous près de Nice à l’occasion de son mariage. Je suis à côté de sa belle-mère, Mme X., avec qui nous évoquons le passé et en particulier des souvenirs de nos provinces de l’Est. Au cours de l’entretien, j’apprends que cette personne réside à Metz et, tout naturellement, j’en viens à évoquer mon passage dans cette ville en 1943. A mon grand étonnement, cette dame, très émue, me précise certains détails de mon évasion et nous découvrons effarés que c’est chez elle que j’étais caché ».
(*) Sans rapport familial avec les demoiselles précitées.

Une étrange rencontre (21 avril 1988)

Bien qu’habitant désormais Nice, je préfère me faire hospitaliser dans la région parisienne où réside ma famille. C’est ainsi que mon médecin traitant me dirige sur l’hôpital Necker. Le chirurgien consulté le 14 avril me fixe un rendez-vous le jeudi suivant 21 avril, pour une urographie intraveineuse. L’examen étant prévu à 8 h 45, je me suis présenté une demi-heure avant, soit vers 8 h 15. La préposée au service radiologique me dit que j’ai une demi-heure de retard, l’examen d’après elle devant avoir lieu à 7 h 45. Après avoir vu ma convocation qui indique 8 h 45, elle pense que sa collègue s’est trompée. Juste derrière moi arrive un homme, ayant à peu près mon âge. Il se présente en déclarant s’appeler Jean Moisset et s’excuse d’avoir une demi-heure de retard, car il avait rendez-vous à 7 h 45, comme pour moi, à la demande du service d’urologie, mais pour un examen différent, avec anesthésie. Le nom de Moisset n’est pas très répandu, la concordance de prénom, les circonstances de notre arrivée presque simultanée au service de radiologie, et le fait que nous étions envoyés tous les deux par le service d’urologie, font qu’il est peu probable qu’il s’agisse d’un simple hasard. En outre, en ce qui me concerne, cette coïncidence s’ajoute à beaucoup d’autres auxquelles je fus confronté au cours de ces derniers mois.

Le monde est vraiment petit

M. Freytag, nous a fait part de l’extraordinaire coïncidence ci-après : « J’avais remarqué, rue Gioffredo à Nice, une boutique libre à vendre qui pouvait éventuellement m’intéresser. Je relève donc sur la devanture le n° de téléphone (à Paris) à contacter le cas échéant. A quelques jours de là, je monte à Paris pour placer chez des détaillants l’article dont je suis le distributeur. Lors de ma tournée, me voilà dans le 20e arrondissement, avenue Gambetta (*).

Je propose mon article à un commerçant de l’avenue et, en sortant de chez lui, j’avise une cabine téléphonique en face de sa boutique. J’en profite pour appeler le n° de téléphone relevé à Nice, et je m’entretiens avec ma correspondante. Je raccroche le combiné et je m’apprête à donner un second coup de fil pour un autre motif. A ce moment-là, j’entends frapper à la porte de la cabine. Une dame me demande si je suis bien M. Freytag. Devant mon étonnement, elle explique qu’un M. Freytag vient de lui téléphoner à l’instant au sujet d’une boutique niçoise à vendre. Coïncidence incroyable, elle se trouvait dans le magasin lors de ma visite à son fils, et me revoyant dans la cabine pendant la communication, elle devina que j’étais peut-être son interlocuteur. Lorsqu’elle me vit reposer le combiné du téléphone en même temps qu’elle, à la fin de notre conversation, elle ne put résister au désir de vérifier la justesse de son intuition. Des amis niçois l’avaient chargée d’être l’intermédiaire en vue de la vente de leur boutique rue Gioffredo ». (Raconté à Jean Moisset par son voisin de palier, M. Freytag.)
(*) Curieusement les cousins de Jean Moisset qui habitent cette avenue ont été mêlés indirectement à des coïncidences avec des occupants de l’appartement en face de celui de M. Freytag.

Avis de passage

Le chroniqueur TV de Chicago, Irv Kupcinet raconte l’aventure suivante : « Je venais d’enregistrer mes bagages à l’hôtel Savoy de Londres. Ouvrant un tiroir dans ma chambre, je constatai, à ma grande surprise, qu’il contenait quelques objets personnels appartenant à un de mes bons amis, Harry Hannin, imprésario de l’équipe des Harlem Globe-Trotters. »
« Deux jours plus tard, je reçus une lettre de Harry, postée de l’hôtel Meurice à Paris qui commençait en ces termes : “ Tu ne vas pas me croire… ” Apparemment, Harry, ouvrant un tiroir de sa chambre avait découvert une cravate avec mon nom dessus ! J’avais séjourné là quelques mois plus tôt… »
(D’après la monographie Incredible Phenomena, éditée par Peter Brookesmith, Orbis.)

Le numéro d’immatriculation

Ayant volé une voiture en région parisienne, un malfaiteur change le n° d’immatriculation et part dans le Sud-Est. A Avignon, il s’arrête prendre de I’essence. Une autre voiture vient se placer à côté de la sienne. Quelques minutes après, il est arrêté, le garagiste ayant prévenu la police après avoir remarqué que les n° d’immatriculation des deux voitures étaient identiques.

Lisez la deuxième partie de cet article


yogaesoteric
15 janvier 2020

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