Conférences à OSCE du 23 septembre au 4 octobre 2013


Soteria International a soutenu une conférence sur la discrimination institutionnalisée des minorités religieuses et spirituelles en Italie et en Roumanie

La plus grande conférence européenne annuelle sur la démocratie et les droits de l’homme (HDIM – The Human Dimension Implementation Meeting, L’assemblée de mise en œuvre de la dimension humaine) est organisée chaque année par le Bureau des institutions démocratiques et les droits de l’homme (BIDDH) de l’OSCE. A cette conférence participent les États membres de l’OSCE, les partenaires de la coopération, la société civile, les organisations internationales et les structures de l’OSCE ; le but est de faire le bilan de la mise en œuvre des engagements concernant la dimension humaine, discuter des défis associés, partager leur expérience pratique et faire des recommandations pour de futures améliorations possibles.

Le respect de la liberté de religion ou de conviction est un sujet de grande importance pour les institutions internationales, parce que sa violation entraîne la privation de la sacralité et peut provoquer de profondes cicatrices dans l’âme des gens, comme c’est le cas pour de nombreux êtres humains qui ont un mode de vie moderne. Les représentants des minorités religieuses, les militants chargés du respect des droits de l’homme et les représentants des Etats membres de l’OSCE portent à l’ordre du jour les questions et les défis apparus sur la route vers le multiculturalisme, vers le pluralisme religieux et vers le respect des religions et des croyances spirituelles.

La discrimination, la marginalisation, la stigmatisation, l’instigation à la haine, le manque de la reconnaissance officielle sont quelques-uns des problèmes signalés par la société civile. Depuis plusieurs années, Soteria International a présenté à HDIM des cas de discrimination des différents mouvements spirituels. L’analyse de ces cas qu’elle a gardé sous observation a révélé l’existence de certaines similitudes et certaines caractéristiques communes. Par conséquent, cette année, les représentants de Soteria International ont tenu une conférence à HDIM pour mettre en évidence les détails des campagnes de dénigrement contre les mouvements spirituels sur la base des études de cas de l’Italie et de la Roumanie.

En Italie, les campagnes pleines d’hostilité et de désinformation ciblées à l’encontre des mouvements spirituels sont réalisées par les organisations anti-sectes par SAS (Anti-sect Squard) – un département spécialisé au sein de la police italienne. SAS a abusivement attaqué de nombreux mouvements spirituels, bien qu’il n’y avait aucune preuve d’activité illégale en leur sein. Ces actions de SAS ont conduit à la marginalisation des pratiquants spirituels qui faisaient partie de ces mouvements, à la création d’un véritable drame dans leur vie. Le Mouvement Arkeon, le centre Ananda Assise, la Fédération Damanhur, le centre de méditation Osho, l’église de scientologie et centre de yoga Atman en Italie sont les exemples les plus pertinents. Certains mouvements spirituels ont cessé d’exister, comme, par exemple, Arkeon, mais le drame que ces gens ont vécu n’a trouvé jusqu’à présent aucune amélioration ou résolution, parce que leurs vies ont été détruites. Malgré cela, les actions de SAS se poursuivent aujourd’hui, prenant pour cible de nouveaux mouvements spirituels et causant d’autres victimes innocentes.

En Roumanie, même si les attaques ont des caractéristiques similaires, la réalité est quelque peu différente. Faute de l’existence d’une organisation anti-secte, l’Etat roumain lui-même a pris en main les rênes de la campagne contre ces mouvements spirituels. La campagne de diffamation, de blocus institutionnel, les attaques de la police, tout semble être coordonné de manière centralisée à un niveau élevé du pouvoir d’Etat. Les tribunaux roumains, incapables d’avoir quelque chose à voir avec les questions liées à la liberté de religion et de conviction fabriquent des procès injustes et condamnent les victimes innocentes pour des abus que l’État commet envers les mouvements spirituels. La véhémence des juges, surtout dans le cas de l’organisation MISA a soulevé de graves questions, à moins que les dossiers produits contre les mouvements spirituels ne soient rien d’autre qu’une orchestration pour montrer au public que l’Etat va punir toute tentative de former des associations fondées sur la liberté de pensée.

Bien que l’Italie et la Roumanie soient des pays démocratiques membres de l’UE, la politique de l’état n’est rien d’autre que du totalitarisme déguisé en démocratie en ce qui concerne la liberté de religion et de croyance.

Sur une note plus positive, le fait que tous ces cas se déroulent d’après un scénario toujours identique nous fait nous poser la question s’il n’y pas quelque chose à faire pour démasquer les secrets de ces attaques centralisées, en contre-attaquant les campagnes de diffamation. Si ce but est atteint, l’écho de cette victoire incitera d’autres mouvements spirituels et leurs membres à manifester librement leur liberté de croyance et de religion. Et ils sauront qu’ils seront protégés si jamais quelqu’un essaie d’empiéter sur la liberté de leurs choix.

yogaesoteric
2013

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