Covid-19 (bientôt Covid-21) — Pourquoi un telle campagne de terreur ? (II)

Par Gillian Dymond — OffGuardian
« Désormais, je me soucie bien plus de la façon dont l’humanité vit que de la durée de vie. Le progrès, pour moi, signifie accroître la bonté et le bonheur des vies individuelles. Pour l’espèce, comme pour chaque homme, la simple longévité me semble un idéal méprisable. » ~ C. S. Lewis
Lisez la première partie de cet article
Certaines personnes choisissent de devenir l’un des zombies masqués. Confiants et obéissants, ils vivent dans un monde qu’ils comprennent et acceptent, bien qu’il soit menaçant. Pour eux, ce monde est réel. Ils savent, sans l’ombre d’un doute, qu’un terrible fléau s’est abattu sur nous, un fléau qui menace d’exterminer toute l’espèce : et ils savent que s’ils portent fidèlement leur masque, se lavent les mains mille fois par jour et se tiennent à l’écart des autres êtres humains, ils contribueront à sauver la nation et, finalement, se verront accorder l’onction suprême d’un « vaccin » ; après quoi, pensent-ils, tout reviendra à la normale — peut-être avec quelques pistes cyclables et parcs éoliens supplémentaires, et un peu moins d’emplois — mais bon ! — qu’importe, puisque le gouvernement gentil et compatissant nous promet à tous un revenu de base universel !

Pour le reste d’entre nous, ce n’est pas si simple. Le reste d’entre nous doit vivre dans un monde où nos propres perceptions sont implacablement confrontées au mensonge qui règne en maître. Guidés par des processus de pensée rationnels et par les preuves, nous savons que nous ne sommes pas cette année plus exposés au Covid-19 que nous ne l’avons été à l’une des souches grippales les plus agressives au cours des années précédentes, mais dès que nous nous aventurons dans le monde extérieur, tout contredit notre réalité intérieure : et même si nous ne participons pas activement à la « masquarade », nous sommes condamnés à un état perpétuel de dissonance cognitive et contraints de se prêter en silence à la grande illusion déployée aux quatre vents par la férule gouvernementale.
Et dans quel but ?
Quand bien même on a pu faire passer pour de simples gaffes les énormités commises par le gouvernement depuis mars dernier, ce n’est certainement plus le cas aujourd’hui. L’argument selon lequel il aurait simplement accumulé les bévues et tenterait désormais de faire bonne figure en s’enfonçant davantage ne tient pas la route. Pas plus que le discours sur le sauvetage du système de santé. Le système de santé a régulièrement survécu aux grippes saisonnières durant lesquelles les couloirs des hôpitaux étaient remplis de lits et le personnel médical courait dans tous les sens.
En outre, des hôpitaux temporaires ont rapidement vu le jour : et si les sommes d’argent versées par le gouvernement pour délibérément alimenter la peur des populations, pour acheter des tests PCR bidons et des « vaccins » concoctés à la hâte avaient été affectées à l’augmentation du nombre de lits et à une hausse salariale des infirmières et du personnel non administratif, ce même gouvernement aurait pu in fine en tirer les enseignements qui en découlent pour faire en sorte que les hivers à venir soient moins chaotiques.
Il était évident dès le départ pour toute personne dotée d’une instruction élémentaire, et qui prend la peine de vérifier les faits, que mettre par terre l’économie serait plus dommageable pour la vie et l’intégrité physique que n’importe quel virus. Pourquoi cette évidence semble avoir échappé au Premier ministre titulaire d’un diplôme interdisciplinaire de philosophie, politique et économie d’Oxford, d’autant qu’il est entouré de cohortes entières de collègues et de conseillers armés de qualifications tout aussi prestigieuses ?
Même si l’on peut s’accorder sur le fait qu’une première flambée de panique a pu se produire face aux prédictions hystériques de l’équipe de devins de l’Imperial College, il eut été possible d’en atténuer l’ampleur après le premier confinement, au moment où de nombreux scientifiques déclaraient déjà que le danger avait été exagéré, que le virus était désormais endémique et qu’une immunité naturelle étendue était en vue.
Pourquoi notre gouvernement n’a-t-il pas saisi l’occasion, en juin, de se congratuler, d’annoncer que le confinement avait fonctionné et de tous nous ramener sur une voie rationnelle grâce à une série de précautions volontaires et judicieuses, à l’instar de ce qu’a fait la Suède ?
S’ils avaient modifié leur discours propagandiste, les Britanniques les aurait crus, puisque le pays croira apparemment n’importe quoi tant qu’il est habilement manipulé par l’équipe de la Behavioural Insights Team.

Note du traducteur : la « Behavioral Insights Team » (plus communément connue sous le nom de Nudge Unit) est une organisation à vocation dite « sociale » qui génère et applique des informations comportementales, officiellement pour informer les politiques et améliorer les services publics. Officieusement, il s’agit d’ingénierie sociale. Ils exercent donc une influence majeure sur les politiques menées et appliquent sans nul doute eux aussi la fenêtre d’Overton. Un article traduit en français sur leur blog le 17 décembre dernier dans lequel ils indiquent que :
« Dans le cadre d’une mission avec la Direction Interministérielle de la Transformation Publique, nous travaillons actuellement avec Santé publique France et le Ministère des Solidarités et de la Santé sur un projet visant à identifier et soulever certains freins à la vaccination antigrippale dans les EHPAD. Alors que nous pilotons les solutions proposées en ce moment même, nous avons appris plusieurs leçons qui nous semblent importantes à partager, car applicables à la campagne de vaccination anti-covid. »
Ils poursuivent plus loin en décrivant certains des mécanismes qu’ils utilisent puisque « les sciences comportementales offrent […] des leviers additionnels pour encourager la vaccination », et que grâce à leur plateforme d’expérimentation en ligne, Predictiv, ils ont « par exemple déjà commencé à tester plusieurs messages encourageant les individus à se faire vacciner aux États-Unis. ».
Oh ! et au passage, le premier hyperlien du paragraphe de citation renvoie au Portail de la modernisation de l’Action publique du gouvernement français qui dans « Nos Actions » comporte un onglet intitulé « Les Sciences comportementales » qui contient la liste des projets en cours, dans laquelle figurent, par exemple, la promotion du recours aux paiements dématérialisés et celle de la dématérialisation des services de l’assurance maladie :
« L’équipe sciences comportementales de la direction interministérielle de la transformation publique (DITP) accompagne les administrations pour identifier des pistes de solutions nouvelles et plus incitatives, avant de les tester in situ. »
Parmi leurs « Outils et méthodes pour transformer », il y a donc les Sciences comportementales ; dans la version française du site il est écrit :
« Le Nudge : un nouvel outil au service de l’action publique »
Dans la version anglaise du même site, il est écrit :
« L’application des connaissances comportementales aux politiques publiques »
L’accroche ne raconte évidemment pas la même chose. Pour le reste, c’est relativement identique, mais précisons toutefois les leviers d’impulsion qu’ils utilisent :
« Après une analyse du contexte et des comportements réels des publics concernés, on peut déterminer des moments et des typologies de nudges à utiliser. Ils s’appuient sur plusieurs leviers, tous basés sur le principe de ” suggestion sans contrainte ” en mettant en valeur le bénéfice possible pour l’usager plutôt que l’obligation ou la peur de la sanction :
• la saillance ou mise en valeur d’une information (sur des notices ou des formulaires par exemple) ; 
• la norme sociale, en plébiscitant socialement un usage, par exemple grâce à un chiffre emblématique, pour en favoriser l’adhésion collective ;
• la réassurance, en garantissant l’information ou la validité de la démarche par un symbole fort et remarquable.
 
[…] Très développé aux États-Unis et en Grande-Bretagne, l’usage des nudges est même intégré aux dispositifs de politiques publiques. Santé, sécurité routière, environnement, prévention, les nudges offrent ainsi une nouvelle voie pour inciter à adopter de nouvelles habitudes et participent à l’amélioration du service rendu par les administrations publiques. »
Bon, la manipulation des foules qu’on appelle aujourd’hui ingénierie sociale ne date pas d’hier et avec l’avènement de la psychologie sociale, les élites disposent désormais de tout un panel d’outils pour déployer leur Soft-Power sans que la plupart ne s’en rende même compte.

Pourquoi, alors, insister pour s’en tenir aux conseils du SAGE [pour « Scientific Advisory Group for Emergencies » ou Groupe scientifique consultatif pour les situations d’urgence – NdT] et continuer à donner du crédit aux spéculations de Neil Ferguson, qui ont toutes échoué de façon successive, plutôt que de suivre les suggestions plus équilibrées d’un Carl Heneghan et d’une Sunetra Gupta ?
En lieu et place, le gouvernement a choisi de nourrir la peur par une intensification de la propagande et du commandement à porter le masque, ce qui a prolongé le règne d’une terreur injustifiée jusqu’à l’automne dernier, au moment même où l’apparition annuelle de maladies respiratoires a commencé à encombrer les lits d’hôpitaux, ce qui leur a permis de reprendre le décompte des morts et d’instituer à nouveau des confinements. Une par une, les petites entreprises qui ont survécu aux premiers assauts rendent l’âme, et il semble que nos élites dirigeantes ne seront pas satisfaites tant que tous les hommes, femmes et enfants de Grande-Bretagne n’auront pas été jetés dans le piège de la dépendance des multinationales et de l’État qui œuvrent de concert.
Quelle est la valeur que l’on peut aujourd’hui attribuer aux soi-disant « théories » conspirationnistes ? Les faits sont là.
Alors que les pays du monde entier se suicident de manière consensuelle sur fond de « Reconstruisons en mieux ! », qu’est-ce qui est plus logique ? Secouer la tête pour se rendre compte que tant de nations, d’un commun accord, non seulement ont dû toutes commettre exactement les mêmes erreurs au début de l’année, mais qu’elles insistent toutes aujourd’hui, à l’unisson, pour pérenniser les forces malfaisantes qu’elles ont libérées ?
Ou alors envisager la possibilité qu’un réseau de puissants organismes supranationaux — banques, multinationales, ONGs — collaborent depuis un certain temps pour diriger le cours des événements mondiaux par l’intermédiaire d’agents qui ont leur confiance et d’hommes et de femmes politiques placés au sein des gouvernements locaux et nationaux, et des bureaucraties qui les accompagnent, et que « le nouveau coronavirus » est utilisé pour donner l’impulsion finale à une ère malicieusement camouflée de « gouvernance mondiale » : une ère où les politiques élaborées par des comités centralisés et non élus sont transmises aux chefs d’État « élus » au sein de ce qui étaient autrefois des nations indépendantes et qui ne sont plus aujourd’hui que des coquilles vides, avant d’arriver ensuite sur les bureaux des maires et des administrateurs régionaux pour mises en œuvre et applications.
J’ai eu la grippe asiatique en 1957. Ma mère aussi : c’est la seule fois où je l’ai vue s’arrêter de travailler pendant quelques jours. L’infection s’est répandue dans tout le pays et des dizaines de milliers de personnes sont mortes. En 1968, je n’ai pas eu la grippe de Hong Kong, mais là encore, le nombre de décès s’est élevé à des dizaines de milliers.

Aucune de ces deux pandémies n’a été considérée comme un danger nécessitant de détruire des millions de vies et d’anéantir des moyens de subsistance en confinant le pays, et personne n’a tenté de terroriser ses habitants. Le Covid-19 n’est pas plus mortel que l’un ou l’autre de ces précédents épisodes infectieux — moins en fait, à moins que vous ne considériez réellement que toutes les personnes actuellement décrites comme mourant « avec le Covid », ou mourant dans les 28 jours suivant un test positif, sont en fait mortes « du Covid ». Jamais auparavant des politiques aussi destructrices n’ont été infligées à la nation dans une tentative futile d’éradiquer un virus. Jamais auparavant, en dehors des périodes de guerre, la population du Royaume-Uni n’a été soumise par une machine de propagande gouvernementale à des atteintes à son intégrité aussi scandaleuses.
Tirez les conclusions qui s’imposent. Je vais nourrir les canards. Ils ne pratiquent pas la distanciation antisociale et ne portent pas de masque.
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