Covid : les ratés du traitement (2)

par Gérard Maudrux

Lisez la première partie de cet article

La thymoquinone

Les vertus de la thymoquinone sont très nombreuses et ont largement été étudiées dans nombre de publications, plus de 1.000 en 60 ans sur la nigelle. On ne retrouve pas ces publications dans des revues de phytothérapie, mais dans des revues scientifiques comme Frontiers of Pharmacologie, Pharmacological Research, Phyttotherapy Research, International Immunopharmacology, Pharmaceutics, Frontiers of microbiology, Antioxydants, etc. Elles sont tellement nombreuses et variées que l’on peut penser qu’une drogue qui guérit de tout à ce point, relève du miracle et de la plaisanterie.

Je cite ce que l’on trouve dans ces études faites depuis des dizaines d’années (comme ici), dans le calme et la sérénité, bien avant la folie des publications de ces 3 dernières années : effets antioxydants, anti-inflammatoires, bronchodilatateurs, anti asthmatiques, immunomodulateurs, antihistaminiques, antimicrobiens et antitumoraux. Elle a également des activités protectrices pour le foie, l’estomac, les reins et le système nerveux contre certaines agressions chimiques, et régulatrices pour la tension et la glycémie.

Cela paraît peu crédible, trop beau pour être vrai. Je signale quand même que tous ces articles ne sont pas des études de maîtres botanistes, mais des vérifications et de confirmations d’effets supposés, par des chercheurs en biologie, en pharmacologie, des médecins, qui concluent chaque fois en demandant que de larges études cliniques soient faites suite à leurs constatations in vitro ou chez les animaux et dans de rares études cliniques.

Ainsi dans cet article de Phytotherapy Research de 2004, Hajhashemi et Ghannadi (Iran) ont étudié les propriétés anti inflammatoires en créant un œdème inflammatoire des oreilles chez la souris ou de la patte chez le rat, pour observer la rapidité de la disparition avec ou sans traitement. Les propriétés analgésiques ont été étudiées sur la réaction de la queue à diverses agressions. Il y a 20 ans déjà ces propriétés avaient été testées avec succès sur des encéphalomyélites, colites, péritonites et arthrites expérimentales (cf l’article de Salem plus loin).

Dans cet autre article de Phytotherapy Research de 2003, Ali et Blunden (Arabie Saoudite) relèvent dans les publications médicales différentes recherches sur la thymoquinone. Ainsi des rats traités 3 mois ont vu une augmentation de l’hémoglobine (peut remplacer l’EPO chez les coureurs cyclistes ?) ainsi qu’une baisse de la glycémie, du cholestérol et des triglycérides. Ils constatent aussi qu’elle protège le foie et les reins agressés par des maladies ou des produits toxiques.

Pour les propriétés immunomodulatrices, cet article de Salem (Université de Caroline du Sud, USA) dans International Immunopharcology mentionne une augmentation des réponses immunitaires via les cellules T et les cellules tueuses naturelles. Il constate également des propriétés antimicrobiennes et antitumorales envers différents microbes et cancers. Dans cet autre article de Shaterzadeh-Yazdi, on relève que « La thymoquinone a également réduit les cytokines pro-inflammatoires induites par le LPS telles que les interleukines (IL) et le TNF-α. De plus, elle a montré un rôle immunomodulateur dans l’immunité cellulaire et humorale ».

Concernant les cancers, cet article de 2011 de Khan et Chen (Chine) résume les actions de la thymoquinone et de l’huile de nigella sativa contre différents cancers avec leurs mécanismes moléculaires. Ne le prenez toutefois pas comme un anticancéreux, mais comme pour l’ivermectine et le cancer de l’ovaire, comme un adjuvant aux traitements actuels.

Cet article de Gholamnezad et Shakeri (Iran) de 2019 reprend, outre les études expérimentales et cliniques confirmant les propriétés décrites ci-dessus, pour signaler aussi les propriétés bronchodilatatrices et préventives chez l’asthmatique, et la prévention lors d’exposition au gaz moutarde et au soufre, passant aussi sur son action bénéfique sur différentes allergies.

Les affections neurologiques ne sont pas en reste avec cet article de Samarghandian et Farkhondeh (également en Iran), datant de 2018 et paru dans CNS & Neurological Disorders, qui recense dans la littérature les effets de la nigelle ou de la thymoquinone, pour constater que :

« Les résultats de ces études ont montré des effets protecteurs contre les maladies neurodégénératives, notamment : la maladie d’Alzheimer, la dépression, l’encéphalomyélite, l’épilepsie, l’ischémie, la maladie de Parkinson et les lésions cérébrales traumatiques constatées in vitro et dans des modèles animaux expérimentaux. Il existe de nombreuses études indiquant les actions bénéfiques de cette plante dans le système nerveux, mais les projets de recherche sont rares ».

Enfin, cet article de février 2023 de Maideen et Jumale (Ministère de la santé, Dubaï), paru dans Infectious Disorders. Après avoir recensé les divers troubles des covids longs, ils constatent que beaucoup peuvent relever d’un traitement à la graine de nigelle au vu de l’efficacité constatée dans la littérature sur ces différents troubles.

Comme pour l’artemise, j’ai voulu voir ce que donnait le résultat dans un pays entier. Je suppose que le Pakistan fait partie des grands utilisateurs de nigelle en matière de santé vu les publications. Résultat, en 3 ans, 20 fois moins de morts qu’en France et par habitant. Si on ramène à la population de plus de 65 ans pour éviter le biais d’une population plus jeune et comparer ce qui est comparable, il y a cinq fois moins de seniors au Pakistan. À démographie égale, il y a donc eu quatre fois moins de décès, malgré des infrastructures médicales très inférieures.

L’omerta

Pourquoi n’a-t-on pas entendu parler de ce traitement après le résultat spectaculaire de l’étude d’Ashraf en 2020 ? Parce que la mafia anti-traitements a parfaitement joué son rôle. L’omerta mise en place et financée par les laboratoires et les États occidentaux, avec la complicité de médecins et des médias, a fait merveille. Il fallait laisser de côté la maladie, ses troubles, ses morts, pour ne s’occuper que du traitement préventif : le vaccin et la spike. Personne n’a vraiment présenté la situation sous cet angle : notre système de soins, qui a méprisé la prévention pendant des décennies, pour ne s’occuper que des soins, a ici, sur ordre politique, interdit de traiter la maladie, pour ne s’occuper que de cette seule prévention, abandonnant les patients déjà atteints. Ils n’ont pas changé d’attitude devant l’échec de cette prévention, refusant toujours de traiter. Pour occulter Ashraf et la thymoquinone, les agences, les publications médicales, les médias, l’Ordre, les réseaux sociaux, ont fait ce qu’il fallait pour protéger l’industrie pharmaceutique au détriment des patients.

Le déroulement :

Dépôt de l’étude le 15 avril, début le 30 avril, fin le 29 août 2020. Les résultats ont été publiés en novembre 2020, jusque-là rien d’anormal. Dans le mois qui a suivi, j’ai évoqué cette étude sur mon blog, disant que le résultat interpellait. En même temps, paraissait un excellent article étoffé et documenté de J.M. Wendling sur Info du jour. Donc information reprise, mais, omerta du côté de la presse, des autorités responsables de la gestion de la crise et du côté du corps médical. Aucun ne lit un « pré-print », non « relu par les pairs ». Qui sont ces pairs qui relisent ? Des soi-disant spécialistes, payés par les revues médicales, elles-mêmes payées par les laboratoires pharmaceutiques, tout comme le sont les employés de l’Agence Européenne du Médicament, organisme financé à 86 % par les mêmes laboratoires. Notre agence à nous (ANSM), soi-disant plus autonome, attend toujours les décisions de l’EMA pour calquer les siennes, on l’a vu pour l’ivermectine.

Résultat, des médicaments présentés par les laboratoires voient leurs publications « relues », publiées et validées en quelques jours, voire quelques semaines. Celles qui démolissent les autres traitements également, comme le Lancet avec Mehra et le Lancetgate. Par contre, quand on n’est pas dans ce circuit contrôlé par l’industrie pharmaceutique, c’est très difficile pour publier, et la « relecture » est très, très lente. Ainsi pour Ashraf, publication en pré-print sur le net le 30 novembre 2020, et l’article est officiellement publié dans une revue en février 2023 (sur le net le 24 novembre 2022) ! Plus de deux ans d’attente, pour sortir du pré-print et que certains daignent le lire (ce qu’ils ne font pas plus !). Enfin, cela n’est pas publié dans une revue clinique ou d’infectiologie, mais dans une revue de pharmacologie, non lue par les médecins, alors que, vu l’importance de cette publication, elle avait sa place dans le Lancet ou le British Journal of Medecine.

Pour ma part, osant évoquer des traitements possibles pour soigner la maladie, j’ai été poursuivi par l’Ordre des médecins pour ce motif, et mon blog sur le Quotidien du Médecin a été fermé quelques semaines plus tard avec une explication mensongère. En ce qui concerne l’article de L’Info du jour, essayez, vous tombez sur une page fermée avec la mention : Cet article n’est plus disponible pour le motif suivant : « Google interdit les contenus provenant de sites qui contredisent le consensus scientifique ou médical, ainsi que les pratiques éprouvées. » Tous les acteurs de cette omerta ont fait le job, et bien.

Le problème est qu’à la prochaine épidémie, quelle qu’elle soit, il se passera la même chose. La technique, qui a bien marché avec les médias, bigpharma et nos politiques, sera à nouveau utilisée, tant elle a été efficace. Braves gens, dormez sur vos deux oreilles, l’industrie pharmaceutique et ses collaborateurs s’occupent bien de votre santé… et de leur santé financière.

 

yogaesoteric
9 juin 2023

 

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