Décryptage de l’égo (8)

 

Lisez la septième partie de cet article 


La mentalité égotique

Qu’est-ce qui relie un marxiste et un franc-maçon ou autre adepte d’une société secrète ? Ils sont chacun intellectuel, jugeant à l’aune de leur prisme le monde, l’esprit et l’histoire. Derrière le vernis du savoir se cache une façon simpliste de voir les choses, des critères abstraits pour considérer l’histoire. Les marxistes en sont un exemple. Pour eux, tout est clair, l’histoire tout entière est un jeu de forces économiques rigides, simplistes jusqu’à en être absurdes, abstraites jusqu’à en être confuses. On ne peut pas plus discuter avec eux qu’avec aucun intellectuel de formation « maçonnique ». Il y a dans leur tête trop de « lumière », trop de « certitudes », la même équation résolvant tous les problèmes. Les inconnues sont toutes du même degré, sur le même plan. L’histoire est reliée à quelques formules simples qui expliquent tout, qui satisfont toutes les curiosités, qui prémunissent contre toutes les objections. L’irrationnel, l’imprévisible, l’irréductible, toutes ces forces obscures qu’il est impossible d’anticiper, n’existent pas dans le tracé rigoureux du compas et de l’équerre comme dans le récit du bréviaire idéologique de chevet. Ceux-ci constituent le seul miracle acceptable.

Ils sont porteurs de la même mentalité, celle d’un jugement « abstrait » sur l’histoire, le monde, la vie. Il ne peut y avoir de faits, de faits purs et simples, imprévisibles, irréductibles, irrationnels. Grâce à un schéma simpliste, celui de la loi de cause à effet, est exclue toute intuition directe des faits, des réalités. Comme tout peut être prévu, tout peut être expliqué. Plus besoin d’effort, d’inégalité, et donc d’intelligence, puisque le schéma est à la disposition de tous.

La psychanalyse freudienne donne l’exemple de cette mentalité. Elle laïcise l’Absolu, proposant à tout un chacun une clé unique pour expliquer tout le psychisme. Alors que comprendre l’Absolu – le sens de l’existence, de l’âme, des réalités surnaturelles – suppose l’effort, l’ascèse, l’intelligence, la psychanalyse à la sauce freudienne offre cette compréhension à tout le monde par quelques recettes simplistes.

Cet esprit de simplisme et d’abstraction grossière a pénétré et bouleversé toute la mentalité européenne, basée non sur des principes, sur l’essence des choses, sur un domaine propre à la philosophie ou à la religion, mais sur des réalités phénoménologiques en perpétuelle transformation. Il en découle une linéarité intangible explicative de la vie, de l’histoire, de l’homme de la rue comme de l’homme des hauts faits. C’est la robotisation de l’esprit. C’est une mentalité qui refuse la subtilité, la dissociation des plans. Si le marxiste ne démord pas d’une idée, le théosophe franc-maçon ne démord pas de trois idées. Une seulement ou trois seulement. Jamais autre chose, jamais autrement. Si la raison – la pensée scientifique ou philosophique – n’a pas d’autre but que de trouver une seule loi, un seul critère pour comprendre le monde, elle cherche une loi se rapportant aux principes, aux essences. L’unité de la raison réside dans la cohérence. Pour elle, toute interprétation du monde qui n’est pas organique, base de la cohérence, mais simpliste, découlant de la contrainte, n’est pas réaliste. Il en ressort qu’elle est abstraite et grossière, soit le produit du mental égotique…

Les circonstances ou les événements qui se produisent dans le quotidien sont ainsi décryptés par les cinq sens, habilitant la conscience à travers ce champ magnétique constitué de croyances et de perceptions à expérimenter la densité. Chaque individu crée ainsi dans sa vie et à sa manière une infinité de possibilités « d’orientation ou d’évolution » basée uniquement sur ses propres perceptions. L’égo représente la partie individualisée et densifiée en 3ème dimension de la conscience de « l’Esprit » qui s’expérimente à travers les sens. Le Soi supérieur étant la partie de la Conscience liée aux dimensions supérieures, il « s’imprime » à travers les champs d’énergie de manière beaucoup plus subtile dans le quotidien, ne pouvant être perçu que par une autre forme d’intelligence, l’intuition profonde liée non au mental intellect mais au cœur.

En cette fin d’un cycle humain, l’égo doit simplement être amené à accepter qu’il puisse être au service de l’ombre ou au service de la lumière. Il est appelé à s’ouvrir au flux de l’information, afin que la conscience de l’homme puisse s’agrandir, s’expanser, et aussi que la Vérité, la Réalité, puisse retrouver sa place dans les mémoires transportées par la génétique.

La prise de conscience salvatrice

Tout humain possède ainsi dans sa génétique des programmes inhérents au système neuronal « reptilien » qui pilotent le fonctionnement de son égo. Voici pourquoi celui-ci est votre prédateur. Lorsque vous reconnaissez et savez décrypter « l’origine multidimensionnelle de l’égo » à travers son fonctionnement reptilien, il est possible de reconnaître approximativement l’identité des lignées reptiliennes évolutives (+) ou entropiques (–) que transporte l’individu dans sa génétique. Le cerveau reptilien est par conséquent « l’entité bio-magnétique » qui détermine « la résistance de l’égo » et qui, pour ainsi dire, permet de retrouver la généalogie de sa lignée lorsque l’ouverture de conscience est suffisante.

Puisque l’Homme dans son fonctionnement sociétal a peur que sa nature reptilienne cachée soit démasquée, certains individus ont tendance à s’orienter vers des méthodes de communication non-violente propres au mouvement « amour et lumière » du New Age, dont raffolent beaucoup de thérapeutes nouvelle mouture (prétendus canalisés avec l’énergie cosmique, les anges, le Christ, Marie et autres avatars), censées renforcer l’aptitude de l’individu à réagir avec bienveillance et tempérance. Cela ne fait que leur apprendre à biaiser leur personnalité-égo par des réactions mesurées et modérées. En réalité, elles permettent de dissimuler subtilement la spontanéité de leurs pulsions égotiques. Autrement dit, certaines de ces méthodes contestent implicitement l’origine reptilienne qui s’exprime dans les codes de l’ADN humain.

L’égo qui façonne la personnalité correspondant à l’héritage génétique légué par les lignées reptiliennes prédatrices, il s’agit non pas de faire en sorte d’être simplement bon, serviable, arrangeant, agréable, convenable, aimable et gentil dans les comportements au quotidien, mais d’avoir le courage et la sincérité d’observer en profondeur les jeux de l’égo pour pouvoir transcender/transmuter ses parties sombres d’origine reptilienne. Tant que cette partie de l’Être est occultée et rejetée, l’individu ne peut en aucune façon retrouver l’Équilibre, c’est à dire l’unité en soi.

La Connaissance, voie de sortie de la prédation égotique

Il est très difficile pour l’humain qui, depuis des millénaires, a appris à se battre pour sa survie, de consentir que cette « Connaissance » subitement révélée à lui l’invite simplement à arrêter de lutter pour profiter de la vie. La croyance de devoir lutter pour vivre est tellement ancrée dans sa psyché que l’idée qu’il existe une autre solution lui est tout simplement inconcevable. Ainsi, lorsqu’il est ignorant des Lois Universelles, la question que se pose tout individu soi-disant censé est : « Comment peut-on ne pas réagir face à un événement dramatique ou une situation d’urgence, sans ressentiment, sans colère et surtout sans culpabilité ? »

Évidemment, lorsqu’il est ignorant, il ne peut que réagir, puisqu’à ce moment-là entre en jeu toute la panoplie de schémas liée à la culpabilité, qui inéluctablement soulève les questions : « Que dois-je faire ou ne pas faire, dois-je attendre, dénoncer ou non, informer ou me taire ? »

En ayant intégré « la Connaissance des Lois Universelles », l’humain ne réagit plus à l’impulsion de l’égo, mais agit en connaissance de cause. Ayant compris qu’il est le réalisateur responsable de son propre film, il ne peut qu’accepter le cours des choses. Ainsi, les questions existentielles ne se situent plus au niveau de la réflexion égotique, mais tout simplement elles ne se posent plus. L’explication est qu’après la libération karmique, on a intégré la troisième voie, celle de la guidance du Soi supérieur, de l’Âme. De ce fait, les situations qui mettent en jeu le « libre arbitre égotique » disparaissent purement et simplement de sa vie.

Cette Voie remet durement en cause toutes les croyances liées à la lâcheté « accumulée » durant tous les processus d’incarnation et toute la culpabilité qui en découle. Le plus difficile pour la psyché est d’admettre que le pouvoir et le contrôle sont une illusion liée au jeu de l’égo. De ce fait, lorsque l’individu comprend réellement qu’il n’a jamais contrôlé le cours des choses, il se voit alors subitement dépossédé de sa raison de vivre. L’égo complètement désemparé cherche alors désespérément un prétexte pour se raccrocher à ce jeu de l’illusion, puisqu’il ne peut se reconnaître, ni agir qu’à travers lui.

C’est pourquoi, même chez certaines personnes ayant compris cette notion d’équilibre et parvenant généralement à s’abstenir de porter un jugement sur certaines situations, à s’en détacher intellectuellement, il peut conduire à ce qu’elles ne « vibrent » pas encore cette neutralité dans leurs champs énergétiques, leurs propos ou leurs comportements n’étant absolument pas en adéquation avec leurs créations. Tant que cette neutralité n’est pas intégrée en leurs cellules, elles n’arrivent pas encore à imprimer ces changements dans leur quotidien. Il ne suffit pas de savoir les choses mais de les appliquer, de les intégrer, c’est à dire de les vibrer.

À partir de l’instant où on sait convertir un désagrément dans sa vie en une opportunité de comprendre, on permet à ses codes d’ADN de se libérer de leurs programmes.

Le choix du serpent

Depuis les premières heures de l’enfance, son « meilleur des mondes » s’est révélé être d’abord celui des parents, puis des institutions de tutelle qui vous en ont inculqué le sens comme les règles du « Je/jeu ». Une fois que vous acceptez de l’observer débarrassé des attaches culpabilisantes découlant du fatras sentimental que votre esprit hyper conditionné et moraliste veut vous imposer, vous comprenez que le but n’est rien d’autre que l’Autorité, principe de base et unique raison d’être de l’asservissement. L’amour mis en avant n’est que la caution hypnotique au renoncement de Qui Vous Etes, conditionné par votre soumission à l’autorité. La mort de sa véritable personnalité est alors prononcée dès 7 ans. Et si vous n’acceptez pas ce chantage affectif, si vous refusez la soumission à ces autorités soi-disant bienveillantes, tout un arsenal de techniques diverses et subtiles de pression va se déployer pour vous y conduire. Elles sont constitutives d’une science raffinée, héritage de milliers d’années « d’évolution » sous la coupe du système prédateur.

Dupées par une culture axée sur l’empire du Serpent noir depuis des millénaires, les autorités parentales comme éducatives privilégient inconsciemment l’éducation qui met l’accent sur les valeurs de ce dernier. Ce faisant, la constitution du lien social est mise au profit de leur propre compte, non de l’individu, lui interdisant la confiance en son propre pouvoir créateur, l’indépendance d’esprit et l’autonomie. L’instinct grégaire se fait ainsi l’instrument de leur empire affectif exclusif, conduisant l’individu à revenir constamment à eux. L’anneau d’asservissement est constitué, exploité par tous les groupements du système – entreprises, dogmes religieux ossifiés, partis politiques, domaine sécuritaire (militaire, police) … – qui n’ont de cesse d’attirer à eux les éléments humains nécessaires en les maintenant sous leur contrôle.

L’exploitation de l’énergie humaine mise en place aux origines de l’humanité, méticuleusement organisée par les relais élitaires du corpus prédateur, n’a pas d’autre finalité que la destruction de l’amour-propre. Tout le reste, tout ce que la société a su créer pour rassurer, « guérir », « aider » à accepter cet état de fait n’est qu’illusions entretenues par le corps médical et thérapeutique spécialisé dans l’absorption des troubles qui résultent d’une telle action concertée de mise à mort de l’âme de l’individu. Car celui-ci, une fois de plus pris en charge par une autorité, se voit détourné de son pouvoir personnel et ne s’en sortira plus, incapable de procéder à la reconquête de son identité propre par lui–même. Si les réponses toutes faites rassurent et donnent l’impression d’exister, vous demeurez au fond des « malades », des infirmes de vous-même, « patients » à vie, incapables de dépasser le fossé qui vous sépare de votre véritable grandeur.

En fait la force globale qu’utilisent les autorités de tutelle pour sévir à la surface de cette planète terrestre est la véritable détentrice du pouvoir absolu. Elle vit au-delà des capacités psychiques et sensorielles, se percevant à travers de furtifs ressentis, de temps à autre. Elle est issue du treillis cosmique du « bas astral » qui vous enserre de sa nasse putride, dramatiquement néfaste et destructrice, utilisant le genre humain pour s’abreuver de son énergie et survivre, en asseyant en lui sa propre volonté par la manipulation de l’égo-mental.

Mais si ce mécanisme occulte s’active dans votre propre corps, celui-ci est alors également la clé de guérison. Il n’est pas seulement un alliage complexe et subtil d’organes et autres tissus. Il est le support d’un réseau énergétique où résident meme le « serpent bienveillant » qui vous libère. C’est le Caducée grec, le Kundalini en Extrême-orient, principe énergétique inhérent à chaque être humain. Si la civilisation a depuis ses origines basé ses codes éducatifs principalement sur l’activation du Serpent noir, conduisant les gens à devenir des êtres soumis pour une part, combatifs, compétitifs, agressifs et conquérants pour une autre part, vous pouvez apprendre à le maîtriser lorsqu’il stimule en vous de sombres et virulentes valeurs et forces : autoritarisme, volontarisme, agressivité, hyper activisme, offensivité, engagement personnel égoïste, brutalité et perfidie. Cela suppose que vous cessiez de vous identifier à sa vitesse d’action quasi instantanée, qui prend d’assaut les cellules, le cerveau, pour vous réduire à l’état d’automates, répétant les mêmes gestes, les mêmes rituels tous les jours de votre vie, en vous croyant performants et efficaces alors qu’en réalité vous êtes absents à votre réelle identité.

La retrouver, c’est tout le sens du voyage du héros de sa vie qui, par le travail entrepris sur lui-même, impliquant bien des sacrifices et des efforts, emprunte le chemin du retour à soi, au Grand Soi, à Qui Vous Etes vraiment.

 

yogaesoteric
16 avril 2019

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