Démystifier le débat sur le changement climatique (1)

Le président Obama, quelques semaines avant de quitter son poste pour le laisser à son méprisé (par les démocrates, les écologistes et les libéraux) successeur Donald Trump, a fait un geste très médiatisé pour interdire le forage de nouvelles réserves de pétrole et de gaz dans les eaux territoriales américaines de l’océan Atlantique et de l’océan Arctique. Sa présidence s’est ainsi terminée sur une note grandiloquente comparable à la manière dont elle avait commencé, en faisant des promesses de désarmement nucléaire largement diffusées (mais qui, en pratique sont restées sans suite). Les partisans de gauche du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) critiquent généralement ce genre d’hypocrisie et, en fait, l’hypocrisie du « greenwash », mais combien d’entre eux sont-ils conscients de l’ampleur de l’hypocrisie ?

Que la menace soit le réchauffement climatique planétaire ou un nouvel âge glaciaire change-t-il quoique ce soit à la crédibilité de la politique climatique officielle ?

Il y a quarante ans, c’était la nouvelle ère glaciaire et non le réchauffement planétaire qui était au centre des préoccupations officielles (et des médias).

Le New York Times du 18 juillet 1970 titrait : « Les États-Unis et l’Union Soviétique mènent des enquêtes à grande échelle pour déterminer pourquoi le climat arctique devient plus glacial, pourquoi des parties de la glace arctique sont récemment devenues plus épaisses et si l’étendue de cette couverture de glace signifie le début d’une ère glaciaire ».

À l’époque, toutes les grandes organisations climatiques approuvaient la théorie du refroidissement planétaire, y compris le Centre national de recherche atmosphérique, l’Unité de recherche sur le climat de l’Université d’East Anglia, L’Académie nationale des sciences, l’Administration nationale de l’aéronautique et de l’espace. La CIA a également émis des déclarations semblables.

Selon un rapport de 1973, « Un groupe de scientifiques réunis sous les auspices de la National Science Foundation a de nouveau signalé que le monde pourrait approcher la fin de la période interglaciaire actuelle et que la banquise de l’Arctique a débuté ce qui pourrait bien être une autre avance implacable vers le nord de l’Amérique du Nord et l’Europe. Les 46 scientifiques qui se sont rassemblés à l’Université Brown, Providence, Rhode Island, pour un symposium sur “ La fin du présent interglaciaire ” ont convenu qu’existaient des preuves d’un refroidissement mondial menaçant des températures au cours des deux dernières décennies. »

Un rapport de 1974 de l’océanographe et paléontologue Jamses D. Hays a révélé que : « Le soupçon que les hivers sont tout simplement plus froids n’est plus seulement un soupçon parmi les climatologues. Au cours des 30 dernières années, la neige permanente sur l’île de Baffin s’est développée. La banquise autour de l’Islande en hiver augmente et devient un danger sérieux pour la navigation. Les tatous qui aiment la chaleur, et qui avaient migré vers le nord du Midwest dans la première moitié de ce siècle, retournent maintenant vers le sud vers le Texas et l’Oklahoma. Les pertes de récoltes russes augmentent. »

« The Canberra Times » de novembre 1974 a rapporté : « Une nouvelle ère glaciaire pourrait saisir le monde durant la vie des générations actuelles. (…) Un important documentaire télévisé de la BBC montre que les scientifiques internationaux ont changé d’avis quant à la capacité de la “ machine météorologique ” planétaire à changer de vitesse. “ La menace d’une nouvelle ère glaciaire figure maintenant aux côtés d’une guerre nucléaire comme source probable de mortalité et de misère pour l’humanité ”, explique l’écrivain scientifique Nigel Calder. (…) “ Les dernières études montrent que les âges glaciaires sont beaucoup plus fréquents que ne le pensaient les scientifiques – et le prochain semble être en retard. Selon une théorie, Toronto, Leningrad et Glasgow pourraient disparaître sous de grosses couches de glace ”».

Les principaux sceptiques du changement climatique interprètent les données rétrospectives de ce type comme une preuve de la fraude pérenne ou de la naïveté des « alarmistes du réchauffement climatique / changement climatique », mais une autre interprétation est possible et a été avancée par le chercheur Dylan Jones : « Une constellation de preuves pointe vers la réalité d’une campagne clandestine de modification climatique, depuis au moins les années 1970, dans des proportions sans précédent et d’une audace et d’une arrogance extrêmes. Son but primordial est de faire fondre la glace arctique, en ouvrant ses vastes ressources en pétrole, en gaz et en minéraux et en modifiant le climat planétaire le rendant plus favorable aux zones tempérées du nord et moins favorable aux régions équatoriales et semi-tropicales. La science officielle jusqu’en 1975 semblait également préoccupée par le fait que la Terre entrait dans une ère glaciaire à long terme. Cela a peut-être été une préoccupation réelle, mais peut-être aussi un prétexte pour perpétrer cette campagne. »

En d’autres termes, l’idée que l’Arctique devenait plus froid (trop froid) aurait pu être présentée pour étayer l’idée qu’il fallait un programme de modification climatique pour le réchauffer. Mais il y avait d’autres façons de persuader les politiciens de la nécessité de la modification climatique, d’autres approches possibles et d’autres arguments, et ils étaient dûment enrôlés. Le Dr Edward Teller a invité le sous-comité de préparation du Sénat américain à « imaginer un monde… où les Soviétiques peuvent changer les précipitations sur la Russie… et influencer les précipitations dans notre pays d’une manière défavorable ».

Le docteur Henry G. Houghton du MIT, Massachusetts Institute of Technology, frissonna « de penser aux conséquences de la découverte antérieure russe d’une méthode opérationnelle de contrôle météorologique. … Si nous ne sommes pas en avance sur la Russie dans le domaine de la recherche en météorologie, les perspectives d’accords internationaux sur le contrôle des conditions météorologiques seront très mauvaises. Une modification défavorable de notre climat sous prétexte d’un effort pacifique pour améliorer le climat de la Russie pourrait sérieusement affaiblir notre économie et notre capacité à résister. »

Un certain nombre de projets spécifiques ont été proposés pour atténuer le dur climat russe, avec les avantages qui en découlent pour l’agriculture, la navigation et l’exploitation des ressources. Il s’agit notamment de l’enlèvement de la banquise arctique, du barrage des détroits de Béring et du détournement des fleuves sibériens. Ces programmes pourraient manifestement affecter le climat d’autres parties du monde, y compris des États-Unis et de leurs alliés. Même les changements marginaux de la température et des précipitations pourraient fortement nuire à l’agriculture, aux transports maritimes et même à l’ensemble de l’économie. Les opérations militaires seraient également touchées si les limites de la banquise, les saisons sans glace des bases navales, la fréquence des nuages obscurcissant, etc., étaient modifiées. Ainsi, les changements climatiques sont clairement des menaces potentiellement graves pour la sécurité nationale et ont des conséquences pour la planification militaire.

La réalité de cette histoire c’est que les industriels, les scientifiques et d’autres ayant des intérêts dans ces projets ont cherché des moyens de réchauffer l’Arctique pendant plus de 100 ans, à partir de 1877, lorsque le géologue Harvard Nathaniel Shaler a proposé de détourner l’eau chaude de l’Atlantique dans le Océan Arctique.

En 1962, le météorologue du MIT, Harry Wexler, a proposé 3 manières d’augmenter la température de la Terre de 1,7°C :

1) Faire exploser 10 bombes à hydrogène dans l’océan Arctique pour envoyer des cristaux de glace dans l’atmosphère polaire.
2) Détruire la couche d’ozone en utilisant des avions pour pulvériser du chlore ou du brome dans la stratosphère.
3) Lancer des particules de poussière autour de l’équateur pour diffuser la lumière solaire et réchauffer les régions polaires.

Les idées de Wexler commencent à prendre de l’ampleur dans les années 1970, époque à laquelle personne d’« important » ne le traitera de fou. Mais après sa mort prématurée la même année, la question de comment réchauffer la planète subit un renversement. Il a maintenant été présenté comme absolument impératif que des moyens soient trouvés pour refroidir la planète et préserver l’atmosphère du réchauffement. Il faut gardez à l’esprit que l’objectif déclaré de la COP 21 sur le changement climatique à Paris en 2015 était de limiter les hausses moyennes de la température mondiale à 2°C. Ce qui serait compatible avec les propositions de Wexler de 1962 pour provoquer une élévation de température de 1,7°C.
 

Lisez la deuxième partie de cet article

 
 

yogaesoteric
1 novembre 2017

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