La beauté physique de Bhuvaneshwari émane de sa beauté intérieure
La beauté physique de Bhuvaneshwari émane de sa beauté intérieure et elle est illustrée de la manière suivante dans “Hymnes vers la Déesse Bhuvaneshwari” par Sir John Woodroffe:
“Ô, Toi, Grande Déesse, dont le visage me fascine. Ton corps est arrosé avec du nectar divin (soma) qui provient de Sahasrarapadma. Tu es ravissante, avec les seins ronds et la taille appréciable; dans tes mains se trouvent un chapelet, une jarre et un livre, et de la quatrième main tu réalises le geste Jnanamudra. Tu es pareil à Lakshmi, en rivalisant à la sensualité de l’or fondu. Dans tes autres deux mains tu tiens deux lotus et avec les autres deux tu réalises le geste pour accorder les dons spirituels et le geste pour éloigner la peur (Varana mudra et Abhaya mudra)”.
“Ô, Bhavani, je vénère ton corps extraordinairement beau; Shiva même te regarde avec une grande admiration, plein d’amour, et s’il ne se rassasie pas en te regardant avec ses deux yeux, il ouvre aussi le troisième oeil pour savourer Ta beauté. Ô, voilà les deux hanches qui humilient par leur abondance les formes du bassin de l’éléphant et qui rivalisent avec le bananier en ce qui concerne leurs dimensions et leur fragilité. Ô, Mère, tu fascines avec tes cuisses jeunes qui supportent le poids des hanches. Tes seins pleins et les hanches larges donnent l’impression de s’absorber dans la taille. Ton corps et couvert avec du poil fin”.
“Ô, Déesse, aides-moi à plonger dans la méditation sur Ton nombril, l’endroit où l’on peut s’abandonner en sécurité; ton corps est favorisé par ta jeunesse épanouissante pleine d’une beauté comblante. Tes seins pareils aux fleurs de lotus sont enduits avec de la pâte de santal et appellent l’enlacement de Shiva. Tes seins me rappellent les protubérances du front de l’éléphant lorsqu’il sort de l’eau, en provoquant de l’écume autour”. (Il est habituel de comparer les seins aux deux protubérances du front de l’éléphant)
“Ô, Mère, tes deux bras sont arrosés par l’eau qui s’égoutte sur ton corps. À nouveau et à nouveau je regarde tes formes nues, qui séduisent par leur beauté et leur richesse et qui sont parées d’un collier charmant et de plusieurs autres bijoux. Je ne m’en rassasie pas en te regardant. Je me souviens souvent de ton visage, avec des yeux grands et ronds et des sourcils merveilleux, avec un sourire radieux, un nez droit et des lèvres rouges comme les fruits de Bimba. Celui qui contemple la richesse de tes cheveux dans la brillance de la Lune et qui ressemble à un essaim d’abeilles noires tournant au-dessus des fleurs parfumées se libère de toutes les liaisons et ne renaîtra plus jamais dans ce monde. Le mortel qui lit ces hymnes ravissants de tout son cœur obtiendra toutes les richesses, et Tu lui apparaîtras, Grande Déesse, sous la forme de Lakshmi, aux pieds de qui se prosternent même les rois”.
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