La maladie a-t-elle un sens ? (2)


par Jean Graciet

Lisez la première partie de cet article

La recherche épigénétique est probablement à l’heure actuelle un des secteurs les plus à la pointe de la recherche médicale. Elle sera à l’origine, et l’est déjà dans certaines de ses applications au plan psychothérapeutique, d’un changement profond de prise en charge de la maladie.

Il existe deux états de stress : l’un est négatif, nos anti-valeurs, et l’autre est positif nos valeurs. Le stress négatif est aussi nocif pour notre santé psychique que pour notre santé physique, car il est du ressort de la peur, ce qui nous amène à une réaction qui est de « se battre » ou de « se mettre en fuite ».

Ainsi, aussitôt que nous vivons des émotions négatives telles que la frustration, la dévalorisation, l’envie, la méfiance, le doute, la culpabilité, des remords, des regrets, la honte, l’humiliation, la séparation, la rancœur, le jugement, la colère, nous affaiblissons du coup notre système immunitaire, qui n’est alors plus en mesure de nous protéger adéquatement. Ces émotions négatives que j’appelle aussi anti-valeur, découlent en fait de la peur. En fait, ce sont des peurs et ces peurs sont des émanations du mental.

Le stress positif quant à lui apporte plutôt à notre organisme un surplus d’énergie nécessaire à la réalisation d’une tâche souvent difficile, mais enrichissante.

Maintenant, à l’inverse, si nous prenons la responsabilité de tout ce qui nous arrive, si vivons l’acceptation, le « lâcher-prise », la gratitude, la confiance, le non-jugement, la joie, la paix, notre système immunitaire fonctionne au mieux de ses capacités. Toutes ces valeurs ou émotions positives, sont pour moi comme des parcelles d’Amour et elles découlent du coeur. Précisons aussi que ces valeurs forment un ensemble que nous appelons le pardon.

Plus nous savons éclore en nous nos valeurs, plus nous savons les satisfaire, plus nous serons en bonne santé. C’est pour cette raison que je dis que l’amour guérit tout car seul, l’amour guérit. Notre capacité à bien gérer le stress est donc un des facteurs essentiels de notre santé, en plus d’avoir une influence significative sur les relations que nous entretenons avec notre entourage. La maladie survient pour nous faire prendre conscience que quelque chose ne va pas. Au lieu d’aborder la maladie comme quelque chose qu’il faut combattre, si nous essayons de comprendre ce qu’elle a à nous dire ?

Qu’est-ce que le « mal-a-dit » ? Qu’est-ce que la maladie est venue nous dire ? Quel est son sens ?

Puisque nos peurs sont à l’origine de nos maladies, alors commençons par les accepter, et les remercier. Acceptation et gratitude seront donc les premières valeurs à développer en nous. Puis comprendre la nature de ces peurs, les identifier, les apprivoiser et enfin les éloigner de nous. Grâce à elles nous allons commencer par comprendre puis corriger ce qui ne va pas en nous, donc nous améliorer et, du coup, nous approprier peu à peu la santé.

Donc les accepter, les remercier, les apprivoiser, puis s’en séparer peu à peu pour les remplacer par des valeurs, émanations de l’Amour.

Dès qu’une maladie apparait, elle va donc nous indiquer quelles sortes de peurs sont en nous. A nous, ensuite de nous en libérer.

Le mot « cancer » est tellement associé à la mort qu’il ébranle davantage la personne concernée au lieu de l’aider à guérir. La peur de la maladie est pire que la maladie elle-même. La peur représente le pire ennemi de l’être humain. Elle nait de l’inconnu, de l’ignorance et invite alors l’individu à se forger toutes sortes de représentations de son symptôme.

« Tu projettes ton énergie vitale quand tu te sens bien et quand tu aimes, tu la rétractes vers le centre de ton corps quand tu as peur. » Wilhelm REICH

« La peur détruit plus de gens que n’importe quel fléau. Vous n’avez pas d’autre ennemi à craindre que vos peurs » Ralph W. EMMERSON

La première, l’émotion positive, l’amour, est en nous, de façon naturelle, depuis toujours, c’est notre héritage naturel. La seconde, la peur, est de notre propre création, une émanation de notre mental.

Alors on comprend que la maladie apparait comme un signal, un message que nous envoie notre inconscient, notre double ou notre âme. Cela est juste une question de vocabulaire, disons cette partie de nous-mêmes invisible qui nous aime et qui sait exactement ce qui est bon pour nous.

Elle cherche à nous garder sur la voie juste pour nous et nous met en garde en nous envoyant des signes, des synchronicités. Nous pouvons rester longtemps aveugles et sourds à ses appels. Alors elle nous envoie des messages plus importants. Et ce sera des accidents ou des maladies.

Notre inconscient veut nous dire : « change maintenant ce qu’il y a à changer dans ta vie, corrige ce qu’il y a à corriger, rectifie ce qu’il y a à rectifier. »

Il faut alors comprendre que le chemin pris jusqu’alors n’était pas approprié, inadéquat. Quelque chose est donc à corriger, à modifier, à changer. Est-ce dans notre comportement, dans notre fonctionnement, notre manière de voir les choses, les autres, soi-même ? A nous de comprendre ces messages, le sens de la maladie, les interpréter au mieux et d’apporter les modifications demandées.

Cela passera toujours par un travail sur nos peurs qu’il faut d’abord accepter telles qu’elles sont. Puis les vivre pour ensuite pouvoir les transmuter en amour. Cela passe par un apprentissage de nos valeurs, c’est-à-dire nous approprier les valeurs bafouées ou violées dans notre enfance ou au cours de notre vie, lors d’évènements vécus de façon douloureuse, voire dramatique. Puis ensuite faire rejaillir de nous, peu à peu, toutes les valeurs enfouies en nous depuis toujours et s’en imprégner totalement.

Chez les Sumériens la maladie s’appelait : enténèbrement.

Pour la médecine Sumérienne la santé équivalait à trois dons :

– Savoir remercier (pour tout ce qui vous arrive)
– Savoir pardonner (à soi-même et à autrui)
– Savoir être joyeux

Leur philosophie était que nous ne sommes peut-être pas sur terre pour ne pas tomber malade, mais pour apprendre à transformer, chacun à sa manière unique, l’obscurité en lumière. C’est cela lâcher nos peurs pour aller vers l’amour.

Nous comprenons ainsi que les premières valeurs qui doivent nous apparaitre dès qu’une maladie ou un accident survient dans notre vie, c’est : acceptation, gratitude (remercier notre maladie est la moindre des choses, notre âme l’a créé pour notre salut), puis, compréhension, non-jugement, lâcher-prise, pardon (pardon à nous- mêmes en priorité pour le mal que nous nous sommes faits en succombant à nos peurs).

En définitive, le changement qui est demandé sera de développer toujours plus l’amour en nous, car, nous le savons maintenant, seul l’Amour guérit.

La science a définitivement démontré que l’amour agit directement sur nos cellules comme le plus merveilleux des baumes guérisseurs. Sachons maintenant mettre cela à profit dans notre vie au quotidien et comprendre ainsi que nous sommes nous-mêmes nos meilleurs guérisseurs.

Laissons les derniers mots à Mahatma Gandhi :

« En tant qu’être humain notre grandeur ne réside pas tant dans notre capacité à refaire le monde que dans notre capacité à nous refaire nous-mêmes. »

yogaesoteric
18 décembre 2019

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