Le fait et l’interprétation du fait (2)

par Alain Tortosa

Lisez la premiére partie de cet article

En 19 octobre j’ai pu voir en live sur BFM le soin qui était mis pour ne pas écorcher la propagande :

Interrogée sur l’évacuation de civils par les Russes en Ukraine (Kherson), la journaliste explique que les Russes reculent, ce qui est conforme au récit, les Russes ne pouvant gagner cette guerre ! J’imagine que la suite aurait été de dire « pourritures de Russes qui évacuent les civils pour raser la ville ! » Et voilà que cette journaliste, inconsciente de son erreur, annonce que les « ukrainiens tirent sur les infrastructures (là c’est OK) et sur les hôpitaux » ! Écran noir instantané, elle n’a même pas eu le temps de prononcer une syllabe de plus.

Nous avons ici encore les faits et l’interprétation des faits.

Les faits :

  • La journaliste n’avait pas terminé ses propos, avait de toute évidence d’autres informations à fournir et n’a pas pu poursuivre.
  • Il n’y a pas que « l’immonde poutine » qui ciblerait les civils, mais aussi les « gentils ukrainiens » qui bombardent sciemment d’autres Ukrainiens, qui plus est malades ou blessés.

L’interprétation du fait :

  • Les aveuglés pourraient parler « d’accident », que la coupure ne prouve pas l’intention.
  • À ceux-ci je répondrais que tous ceux qui racontent une histoire différente (comme Anne-Laure Bonnel) sont interdits d’antenne. Mais aussi que cette synchronisation est étrange. Enfin que le journaliste sur le plateau soit immédiatement passé au sujet suivant sans dire : « Oh mince on a perdu notre correspondante, on va essayer de la contacter », ni : « Vous avez entendu ce qu’elle vient de dire, un truc énorme, les Ukrainiens bombardent sciemment leurs propres civiles ».
    (Information inédite pour les journalistes, mais pas pour ceux qui ont accès à l’information sur l’Ukraine.)
  • Strictement RIEN de la sorte, on passe vite fait à un autre sujet qui n’a rien à voir. Et quand bien même ils reviendront ou reviendraient sur le sujet, ils s’arrangeraient pour que cette réalité de bombardements ukrainiens contre des Ukrainiens soit la faute aux Russes. Russes qui, s’ils avaient fait cela, seraient menacés une fois de plus de sanctions pour crime contre l’humanité.

Tout ceci prouve que l’objet du journalisme n’est pas de rechercher la vérité, mais de faire le passeur d’assiettes, de raconter un récit qui lui a été dicté. Il doit tout faire pour rendre le discours crédible quitte à faire du révisionnisme historique et accuser l’adversaire de faire ce qu’il pratique tous les jours.

Si la vérité n’existe pas, quid de l’interprétation ?

Nous assistons de plus en plus à un effacement du fait au profit de l’interprétation comme cité dans les exemples précédents.

C’est ainsi que Poutine :

  • « Après avoir bombardé la centrale nucléaire qu’il contrôle »
  • « Après avoir détruit son propre gazoduc. »
  • « Après avoir fait exploser le seul pont qui existe entre la Russie et la Crimée. »

Les journalistes, à bout d’arguments un peu logiques pouvant justifier le geste, déduiront que l’individu est un malade mental ou qu’il a fait cela pour faire accuser les gentils (nous) qui ne sont pas tombés dans le panneau !

On en est là, sur l’interprétation des faits !

Nous sommes entrés dans une ère où la vérité ne se démontre plus, mais s’interprète, une ère dans laquelle l’affirmation s’autosuffit.

Les exemples sont légion pour le covid où les « vérificateurs de l’information » nous ont dit la vérité en allant interroger des experts en accord avec eux-mêmes ?

« Est-il vrai que le vaccin ne protège pas de la contamination comme l’affirment les complotistes ? »
« Nous sommes allés interroger le docteur machin, expert reconnu (mais aussi payé par l’industrie) qui a affirmé que c’est faux. »
« Le vaccin divise par 12 le risque de contamination. »
« Nous avons donc la preuve que le vaccin protège des contaminations »

À aucun moment le journaliste ne va poser la question des sources ou des hypothèses qui permettent à l’expert d’arriver à ces conclusions.

Nous, ceux qui désiraient savoir, savions que c’était un mensonge. Nous savions que Pfizer n’avait pas étudié la protection. Cela a été confirmé il y a quelques jours par le laboratoire lui-même devant la Commission européenne. La réalité du mensonge est devenue médiatique, mais pour autant on s’en fout !

« Tous vaccinés tous protégés ? »

Le passe-sanitaire a été mis en place sur une escroquerie connue de tous y compris de Véran. Le Conseil d’État a publié le 2 avril 2021 une décision (avec les données fournies par M. Véran) précisant :
« Les personnes vaccinées peuvent être porteuses du virus et contribuer à sa diffusion. »

Aujourd’hui, proportionnellement, il y a officiellement plus de cas, plus d’hospitalisés et plus de morts du covid parmi les vaccinés que les non-vaccinés, n’en déplaise aux covidistes.

Et n’en déplaise au covidistes, un vaccin « efficace » n’est pas censé provoquer de nombreux morts de la maladie parmi les vaccinés (je ne parle pas des effets secondaires).

Et sauf bug de ma mémoire, je rappelle aussi à celles et ceux qui veulent l’ignorer que dans l’étude Pfizer qui a permis la commercialisation des injections, il y avait moins de malades du covid dans le groupe des vaccinés, mais qu’il y avait plus de morts (toutes causes) dans ce même groupe que dans le groupe témoin.

Pour le sabotage du gazoduc, ça va être pareil :
« Les USA ont-ils saboté le gazoduc ? »
« Nous sommes allés interroger le gouvernement US qui a dit que ce n’était pas lui ».
(Même s’ils avaient dit qu’il n’y aurait jamais de Nordstream 2, qu’ils en ont la capacité technique, qu’ils ont déjà saboté des pipelines russes par le passé.)
« Donc ce n’est certainement pas les USA, mais probablement Poutine qui a oublié qu’il pouvait fermer le robinet. »

Ici encore le journaliste ne demandera pas à l’expert les éléments ou les sources lui permettant de parvenir à sa conclusion.

Faire une enquête !

Cela peut sembler fou, mais il existerait une solution bien étrange pour parvenir à la vérité, enquêter !

Il y a plusieurs façons de résoudre une énigme :

  • Le faisceau d’indices concordants.
  • Les preuves matérielles.
  • Les témoins.
  • Les menteurs.
  • À qui profite le crime ?

Toutes ces méthodes sont balayées par la foi « nous pensons que » et « si tout le monde pense la même chose c’est que c’est vrai ».

Celui qui pense autrement est « sénile », « fou », « déviant », « illuminé », « complotiste », « traître » et quand cela ne suffit pas il est « d’extrême droite et antisémite ». C’est l’argument journalistique choc et généralement unique, utilisé pour « démontrer » que l’autre a tort et qu’il ne faut surtout pas l’entendre et débattre. L’enquête s’arrêtera là où l’on demandera à un « expert » de confirmer cette « réalité ».

Alors que c’est le bla-bla du journalisme.

Écouter, ne pas rejeter, aucun a priori, enquêter à charge et à décharge, puis informer objectivement sans prendre parti.

Le « déviant » sera bien entendu accusé d’être contre les droits de l’homme ou la démocratie.

Droits de l’homme et démocratie qui ont promu le confinement et un apartheid contre les non-vaccinés avec la bénédiction du Conseil Constitutionnel ou de la Cour européenne des droits de l’homme. Imaginez un pays ennemi qui aurait fait de même, c’eût été le tollé médiatique et le concert des vierges effarouchées pendant des mois.

Enquêter ne semble plus exister

Pourtant l’on sait aujourd’hui (mais pas sur l’instant du fait de l’absence de journalistes) que les USA avaient sciemment menti sur les armes de destructions massives ou les prétendus bébés koweïtiens arrachés des couveuses par les barbares de Saddam Hussein. Nous savons aussi que les USA auraient dû être condamnés moult fois pour crime contre l’humanité comme, par exemple, l’autoroute de la mort en Irak avec 80 km de voitures calcinées avec femmes et enfants cherchant à fuir la guerre.

Nous savions en 2015 que l’État ukrainien était gangrené par des nazis, nous savions qu’il tuait sciemment les civils ukrainiens russophones dans le Donbass, que les Russes étaient considérés comme des sous-hommes. Ne comptez pas sur moi pour vous mettre de multiples références, il suffit de 5 minutes de recherche sur Internet pour trouver les articles de journaux mainstream qui sont devenus amnésiques. Vous pouvez aussi lire mes innombrables textes consacrés à ces sujets.

Nous savons aussi que Pfizer est multirécidiviste dans la falsification de données, la corruption de scientifiques et de médecins et qu’il a été condamné à des milliards de dollars d’amende ou de transaction pour éviter les procès.

Et cela n’empêche pas de faire du révisionnisme et d’affirmer que « Poutine est le méchant », les « USA les gentils » comme « Pfizer est un gentil qui a sauvé des millions de personnes grâce à son injection expérimentale ».

Je ne prétends pas que Poutine est le gentil, mais il est peu probable qu’il soit plus pourri que les USA.

Et si vous ne me ferez pas dire que la Russie est une démocratie, soyez bien convaincus que je dirais que la France n’en est pas une non plus.

La vérité n’est plus issue d’un travail d’enquête, mais uniquement d’une conviction basée sur la doxa du moment.

Vérité impossible, faits impossibles ?

Tout dépend si l’on se pose la question d’un point de vue pratique ou théorique.

Pratiquement la vérité est quasi impossible à obtenir pour les raisons citées précédemment. D’une part parce qu’elle pourrait être en contradiction ou en opposition avec le discours officiel (basé sur la « science » ou les « experts »), une forme de « traîtrise » et de l’autre parce que les vainqueurs écrivent l’histoire et les mythes.

Aucun travail objectif ne saurait remettre en doute le récit historique de notre pays ou de la planète !

  • Les USA ont-ils provoqué la première ou la Deuxième Guerre mondiale ?
  • Le 11 septembre était-il une attaque terroriste ?
  • Pétain a-t-il sauvé des juifs ? De Gaule était-il un saint ? (c’est théorique, là j’aurais peur du procès.)
  • Gandhi était-il un héros de la paix ou est-ce un mythe ?
  • Pasteur était-il un escroc ? Les vaccins sont-ils efficaces ?
  • Etc.

Poser sereinement ces questions frise le ridicule, vous en conviendrez…

Je ne dis pas que les interrogations précédentes sont fondées (pas folle la guêpe), mais une enquête dont les conclusions seraient diamétralement opposées à la « vérité » ne saurait aboutir et se répandre.

Si d’aventure [elle le faisait], une campagne de dénonciation, de dénigrement, voire même de procès, se mettrait en branle quand bien même les conclusions seraient historiquement et factuellement exactes.

Le fait est que la Vérité est INTERDITE, car elle ne saurait déroger aux mythes ou à des intérêts politiques ou financiers.

Vérité sur un plan théorique

Prenons l’exemple du gazoduc russe.

Pourrait-on arriver à une (quasi) certitude concernant l’origine du sabotage ?

  • Sur un plan théorique : Pourquoi Poutine aurait-il saboté son propre gazoduc alors que :
  • Il a coûté des milliards de dollars.
  • Il en a construit un deuxième malgré les oppositions des USA.
  • Il se priverait d’un moyen de chantage.
  • Il se priverait d’une manne financière importante.
  • Il pourrait mettre en concurrence des pays demandeurs (exemples : Allemagne et Chine) et donc faire monter les enchères. En multipliant les clients, on augmente sa sécurité.
  • Il avait la possibilité et il avait déjà fait usage de ce moyen de chantage en ouvrant ou fermant tout simplement le robinet.
  • Il a depuis proposé aux Européens d’avoir du gaz via la Turquie.
  • Il vend du gaz liquéfié aux Européens.

La seule hypothèse serait sa « folie » d’un point de vue psychiatrique où la volonté de rendre coupable les USA, mais en sciant la branche sur laquelle il est assis, ce qui relèverait aussi de la psychiatrie.Sur un même plan théorique : Pourquoi Biden aurait-il saboté les pipelines ?

  • Parce que son administration et lui-même l’avaient promis.
  • Parce que les USA n’en sont pas à leur coup d’essai en matière de sabotage de pipeline russe.
  • Parce que des explosifs avaient déjà été trouvés par les Suédois en 2015.
  • Parce que cela contraint les Allemands d’acheter du gaz américain 4 fois plus cher (et tellement plus polluant).
  • Parce que cela « libère » les Allemands de leur dépendance à la Russie.
  • Parce que cela augmente leur dépendance à l’OTAN et aux USA.
  • Parce que la guerre froide n’est pas terminée et que les États-Unis veulent détruire la Russie. La seule hypothèse contre serait que cela pourrait conduire à la 3e guerre mondiale.
  • Sur un plan technologique :
    Il est facile d’enquêter sur les capacités techniques de la Russie à mener à bien l’opération. Les Américains ont la technologie, c’est certain. Quant aux Russes, c’est moins sûr et d’autant plus que l’Occident les décrit aux abois depuis des mois.
  • Sur la faisabilité :
    C’est une des zones les plus surveillées de la planète. Capteurs sous-marins, capteurs thermiques, sous-marins, bateaux de reconnaissance, radars, avions, hélicoptères, drones, etc.
    Il est virtuellement impossible que les Russes puissent entreprendre une telle opération (longue à mettre en œuvre) sans que les alliés s’en rendent compte ni éveiller les soupçons.
  • Sur l’analyse factuelle :
    Les Américains se sont livrés à ce type d’exercice de sabotage de gazoducs.
    Des hélicoptères américains ont survolé le pipeline ces derniers mois.
    Il y a eu des exercices militaires des Américains dans la zone.
    Ils se sont arrêtés aux points des explosions.
  • Sur les preuves :
    Une telle opération nécessite de puissants moyens matériels et une coordination de nombreux participants.
    Il n’est pas possible de mener à bien ce sabotage sans des ordres venus de haut, et donc impossible que ce soit une initiative personnelle.
    Dans l’hypothèse d’une action américaine, l’ordre n’aurait pu venir que de la CIA ou de la maison blanche.
    Dès lors il y a de très nombreux témoins, de très nombreux échanges de mails entre les intervenants.
    Cela veut dire que des enquêteurs ou des journalistes qui s’en donnent les moyens peuvent parvenir à assembler suffisamment de preuves, de faits, pour identifier le ou les coupables.
    Si les Occidentaux avaient des preuves solides sur la culpabilité russe, ils ne se priveraient pas de les communiquer au public.

Ceci pour dire que l’on peut savoir avec certitude (et non de simples affirmations gratuites ou hypothèses) qui a mandaté le sabotage. Ce n’est qu’une question de volonté.

Le fait que les pays qui ont mené leur enquête n’arrivent qu’à la conclusion que c’est un sabotage sans citer le nom des coupables. Qu’il l’ont mené séparément et non conjointement et que les Russes étaient interdits d’enquête, constitue un faisceau de présomption de plus en défaveur des américains.

Même quand la vérité explose, elle est niée

C’est encore comme pour le covid, si on n’enquête pas à charge et à décharge, si l’on fabrique des vérités uniquement à coup d’affirmations, c’est une façon d’avouer que l’on ne cherche pas la Vérité, mais à manipuler l’opinion.

Comme le triple mensonge de l’asymptomatique positif potentiellement tueur de grand-mère, de la prétendue absence de traitements, mais surtout de la protection des non-vaccinés par les vaccinés qui est une manipulation programmée. Sans ce mensonge hier dénigré, mais aujourd’hui reconnu par les vérificateurs de l’information, il n’y aurait JAMAIS eu de vaccination obligatoire pour les soignants et assimilés ni le passe vaccinal.

Les journalistes présentent-ils massivement des excuses ?
Les médecins présentent-ils des excuses ?
Les politiques présentent-ils des excuses ?
Les soignants suspendus qui n’ont pas fait de faux passe, comme leurs collègues, sont-ils réintégrés ?
Non.
Il est désormais officiel que la vaccination ne protège pas ni les vaccinés ni les non-vaccinés et pourtant l’obligation vaccinale demeure.

Pourquoi ?
Pour les punir, pour bien montrer à tous les autres lâches ce qui arrive quand on désobéit et quand on ouvre sa gueule !

Il n’y a RIEN de sanitaire dans ces décisions uniquement politiques. Nous voyons donc que lorsqu’une vérité connue et cachée au peuple depuis le début vous éclate à la gueule alors on la cache sous un tapis.

Le plus extraordinaire est que l’on pourrait aussi s’excuser auprès de ceux que l’on nomme complotistes. Ces mêmes médias sont encore en train de les accuser de travestir la vérité, allant même jusqu’à dire « non non on a jamais dit que ça empêchait les transmissions ».

Même pris la main dans le sac d’une petite vieille, ils continuent à mentir !

Les journalistes ne sont plus des diseurs de vérité, ils ne sont même plus des camoufleurs, ils sont devenus sciemment des fabricants de mensonges.

Pour résumer

Nous vivons dans :

  • Un monde dans lequel l’affirmation d’un animateur vaut plus que celle d’un scientifique qui base ses conclusions sur des études.
  • Un monde dans lequel on ne demande pas à un « spécialiste » (alors que c’est obligatoire) les conflits d’intérêt qu’il pourrait avoir avec le gouvernement ou l’industrie pharmaceutique.
  • Un monde dans lequel on ne demande pas à un témoin d’où vient sa source et si elle est crédible.
  • Un monde dans lequel on se contente de lire les conclusions d’une étude quand bien même l’étude dirait le contraire.
  • Un monde dans lequel on accuse l’ennemi de réécrire l’histoire alors même que l’on écrivait le contraire quelques années auparavant.
  • Un monde dans lequel les détracteurs sont qualifiés d’illuminés, de complotistes et j’en passe.
  • Un monde dans lequel on cherche à faire croire à l’opinion publique que les opposants sont marginaux, ultra-minoritaires alors qu’ils sont juste privés de parole.
  • Un monde dans lequel les « erreurs de casting » entraînent le bannissement. Régulièrement un invité dit le contraire du discours officiel et n’est plus jamais réinvité.
  • Un monde dans lequel les journalistes ne vérifient jamais l’information qui les arrange.
  • Un monde dans lequel les journalistes affirment que tel ou tel n’a pas le droit d’affirmer une opinion contraire à la doxa, sortant de leur rôle de journaliste, de témoin.Un monde dans lequel un journaliste de terrain qui a passé des années au Donbass est qualifié de pro-russe ou pro-poutine dès lors que son discours est en opposition au discours officiel,
  • Un monde dans lequel la parole d’un journaliste de plateau a plus de valeur que celui de terrain.
  • Un monde dans lequel les journalistes cachent sciemment des faits dont ils ont connaissance.
  • Un monde qui ne recherche absolument pas la vérité.
  • Un monde qui cache la vérité.
  • Un monde qui fabrique une vérité alternative conforme au discours officiel.

 

yogaesoteric
16 novembre 2022

 

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