Le mensonge par omission dans les campagnes récentes de désinformation au regard du cas Bivolaru

 
par Angela Anghel

 
Dans les campagnes de presse contre L’Ecole de yoga MISA et le professeur yoga Gregorian Bivolaru abonde les mensonges sur une plage très large de sujets et dans une grande variété de modalités.
Les spécialistes dans le domaine de la désinformation ont identifié plus de 20 différentes moyens de mentir dans les articles de presse qui partent du mensonge flagrant, total, jusqu’au mélange habile de mensonge et de vérité
Dans le présent article nous allons vous présenter quelques mensonges par omission qui sont apparus fréquemment dans les articles récents de presse à propos du cas Bivolaru.
Le mensonge par omission signifie présenter la vérité partiellement. Mais ce n’est pas ce qui fait toute nouvelle de la presse?
 

La présentation sélective

Est-il possible qu’une nouvelle de la presse soit vraiment objective? Dans l’environnement académique la question fait l’objet de débats interminables.
Il semble  impossible pour un journaliste de reproduire l’ensemble d’un événement dans un espace (ou temps) éditorial limité.
Ainsi tout comme une photographie ou même une vidéo, ne peut pas reproduire fidèlement l’image d’une personne ou d’une place, de la même façon le récit d’un événement ou d’une situation (ou un montage vidéo) ne peut pas reproduire que partiellement la réalité des faits.
Au-delà du débat de principe, un journaliste correct et consciencieux s’efforcera d’introduire tous les éléments importants qui font de sorte que son récit sur un événement soit plus conforme à la vérité.
Un journaliste vraiment talentueux découvrira quels sont les détails les plus importants qu’il faut mentionner dans le cas de chaque nouvelle.
Un journaliste paresseux se contentera de prendre les nouvelles des autres sources, et d’ajouter quelques détails se démarquant de l’ordinaire, éventuellement de scandale, qui masquent le manque de substance de son histoire.
Par la présentation sélective des données et des faits qui tiennent d’une situation, d’un événement, d’une personnalité, d’une organisation etc., il est possible d’obtenir le soi-disant effet d’orientation des nouvelles. Cela se passe lorsque, par exemple, nous sélectionnons seulement  les exemples positifs pour créer une bonne impression.
Au pôle opposé, nous pouvons présenter seulement les exemples négatifs pour générer une réaction défavorable. Habilement appliquée, cette modalité d’orienter les nouvelles par présentation sélective est une technique efficace de désinformation.

Le mensonge par omission: quand la présentation sélective devient désinformation

Le mensonge par omission  est une des plus efficaces modalités de désinformation. Elle a l’avantage pour celui qui l’utilise, de ne pas recourir à un contre vérité, mais elle crée une impression complètement fausse par l’omission des idées essentielles pour la correcte compréhension  d’un sujet. Apparemment, le mensonge par omission n’est pas un mensonge (parce ce que, techniquement, le désinformateur dit la vérité). En réalité, elle représente la plus grossière et inadmissible forme de mensonge.
Examinons quelles qu’exemples. Si on présente le portrait des candidats pour une fonction publique importante et le désinformateur veut favoriser un candidat (qui se fait coupable des faits de corruption ou abuse de pouvoir), il omettra avec habileté ces éléments de la présentation – qui sont essentielles dans la conjoncture respective.
Disons qu’un autre candidat que le désinformateur veut combattre, a été accusé de faits similaires, mais dans son cas, il existe un verdict judiciaire qui montre qu’il est innocent. Dans son cas, on va dire qu’il a été accuse de faits de corruption et on va omettre convenablement (pour le désinformateur) l’information essentielle qu’il a été acquitté dans l’instance.
Imaginons aussi  une situation dramatique, comme dans l’exemple suivant : une personne blessée vient à l’hôpital d’urgence avec un couteau dans le dos. Il a déjà perdu une quantité significative de sang et il meurt immédiatement qu’il est posé sur la table d’opération. Un désinformateur peut présenter ce cas tragique pour accuser les médecins d’incompétence, disant que le patient a décède à cause d’une hémorragie pendant l’opération omettant l’essentiel : le fait que le patient a été poignarde et a perdu beaucoup du sang  avant d’arriver à l’hôpital.
Dans tous ces exemples, le désinformateur peut soutenir avec aplomb qu’il n’a pas menti du tout : tout ce qu’il  a dit/écrit est réel.  Mais, par l’omission des détails essentiels, il a réussi de générer une impression qui est totalement opposée aux faits et évidemment, il se fera  coupable  de mensonge par omission.  Voilà comment la présentation sélective des faits devient aussi simplement une technique de désinformation.

Trois exemples de la récente campagne de presse qui vise la diabolisation de Gregorian Bivolaru

Les récentes campagnes médiatiques sont des campagnes typiques de désinformation qui visent le dénigrement, la diffamation, la stigmatisation publique du professeur de yoga Gregorian Bivolaru. En fait, dans ce cas il s’agit de quelque chose de plus que la calomnie, la diffamation ou l’insulte : dans la désinformation, ce type d’attaque concerté  s’appelle diabolisation.
Cela signifie qu’il est poursuivi à inoculer l’idée que la personne en cause est un personnage maléfique, dangereux et douteux, ainsi que l’instigation publique à la haine et à la violence contre lui. Une des techniques utilisées pour obtenir cet effet est le mensonge par omission.

Le premier exemple. Les mass médias ont diffusé récemment la nouvelle qu’il va commencer à Cluj au cours du mois de mai le jugement de l’appel du cas dans lequel Gregorian Bivolaru et d’autres 20 yogis sont accusés de trafic de personnes.
Toutes les nouvelles à ce sujet omettent de dire que le premier verdict a été favorable à Gregorian Bivolaru et les autres yogis.  Ils ont été tous acquittés  parce ce que le tribunal a considéré que les faits n’existent pas et les procureurs se font coupables de l’interprétation de la loi  pour encadrer pénalement des faits qui ne sont pas du tout illégaux.
Aucune nouvelle à ce sujet ne mentionne pas la décision judiciaire existante (que les yogis sont innocents) et non plus la décision judiciaire qui dit clairement que ce cas est pratiquement de la maculature  et non pas une enquête  pénale cohérente. Par contre, on nous dit que les yogis sont accusés de trafic de personnes. Pour vous former une impression correcte, lisez l’article (lien).

Le deuxième exemple. Un exemple très fréquemment rencontré, dans de nombreuses variantes, vise les accusations pour lesquelles Gregorian Bivolaru a été mis en poursuite générale  par Europol. Parmi les accusations mentionnées dans le mandat de poursuite par Europol, on mentionne « traite des mineurs ». Toute la presse a dit que Gregorian Bivolaru est l’infracteur numéro 1 de l’Europe et qu’il est poursuivi pour « traite des mineurs ».
Mais personne ne dit que dans le procès il a été prouvé que Gregorian Bivolaru n’est pas  coupable de ce fait ! L’accusation absurde et aberrante de « traite de mineurs » a été formulée par les procureurs dans le dossier dans lequel Gregorian Bivolaru a été jugé à Sibiu, ensuite à Alba-Iulia et finalement à Bucarest (HCCJ).
Tous les trois tribunaux l’ont trouvé innocent de cette accusation, parce ce qu’il n’existe dans le dossier aucun détail concernant des faits qui pourraient avoir une connexion avec l’accusation. Évidemment, il n’existe pas de preuves. Le fait n’existe pas. Gregorian Bivolaru est donc innocent. Mais la presse nous répète à l’obsession que Gregorian Bivolaru est poursuivi par Europol pour « traite des mineurs » et qu’il est le plus dangereux infracteur de l’Europe. Lisez plus détails sur le mandat d’Europol dans cet article

Le troisième exemple. Quelques articles publiés récemment parlent d’une manière bizarre que Gregorian Bivolaru peut s’aider en instance d’un certificat médico-légal émis par l’Etat Roumain en 1989 dans lequel il est déclaré irresponsable (malade mental qui ne peut pas être condamné). Les journalistes se montrent très préoccupés par ce certificat qu’ils appellent « la carte de la manche de Bivolaru ».
Ce qu’ils omettent de dire est que ce certificat n’a aucun fondement, parce qu’il représente une mise en scène de la Sécurité communiste (lorsqu’il n’y avait pas de prisonniers politiques, les personnes indésirables étant déclarées des malades mentaux, ou on leurs fabriquait quelques infractions). Et un autre aspect que les journalistes omettent entièrement : si le certificat médico-légal qui déclare Gregorian Bivolaru irresponsable est légalement valable, comment a-t-il été possible qu’il soit condamné à 6 ans de prison ?
Cette décision judiciaire et nulle dès le début parce que l’Etat roumain a déclaré Gregorian Bivolaru comme étant un malade mental et a refusé de lui donner un autre certificat qui confirme son état de normalité. Pour comprendre les jeux de pouvoir derrière ces accusations nous vous recommandons cet article
Le mensonge par omission à ce sujet présente l’image d’un Bivolaru qui veux tromper la justice, à la place de l’image véritable d’un homme qui est lésé et raillé par les autorités étant simultanément déclaré malade mental et condamné à la prison.

Coïncidence ou diabolisation ?

Supposons donc  que l’espace éditorial limité ne permet pas aux journalistes de mentionner à chaque fois tous les détails significatifs lorsqu’ils présentent le cas de Bivolaru, parce que le cas est très compliqué. Imaginons que chaque journaliste sélectionne justement quelques détails parmi les nombreuses dates existantes dans ce cas pour différents articles, justement parce qu’il n’a pas suffisamment d’espace pour présenter tous les éléments significatifs.
La probabilité ferait alors que les éléments sélectionnés soient partiellement favorables et partiellement défavorables à Gregorian Bivolaru. Mais dans son cas il existe cette bizarre « coïncidence » : les faits réels sur sa vie, son activité, les détails corrects du cas judiciaire, sont toujours omis, et on présente seulement les éléments négatifs, soit réels, soit totalement inventés.
Autrement dit, comment est-il possible  que toujours ce qu’on publique sur Gregorian Bivolaru soit arrangé de sorte que celui-ci apparaisse dans une lumière défavorable?
Pourquoi il manque toujours les informations réelles sur sa vie, sa réussite, les impressions réelles des gens à son égard, les détails réels de son cas juridique (qui sont favorables on proportion de 99% – il est même très difficile de réaliser ce slalom qui omet tous les éléments (TRES nombreux) qui prouvent que Gregorian Bivolaru est innocent).
Peut-on parler d’une « banale coïncidence » ? Difficile de croire. Il s’agit en réalité de la diabolisation – une stratégie de désinformation qui envisage de transformer une personae indésirable dans une figure grotesque que les hommes détestent et rejettent.

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yogaesoteric
avril 2016

 


 

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