Le Programme des Nations unies pour le développement invite les gouvernements à promouvoir l’identification numérique

Une impulsion de plus en plus forte en faveur de l’identification numérique.

L’agence de développement des Nations unies, le PNUD, a publié son cadre de gouvernance pour les infrastructures publiques numériques, sur lequel l’organisation mondiale espère sans doute ardemment que l’ensemble de ses plus de 190 membres s’aligneront.

Une fois de plus, un autre organe de l’ONU publie une politique contestée, en la fondant sur celle, primordiale, qui est censée lui conférer une légitimité – les Objectifs de développement durable et l’Agenda 2030.

En l’occurrence, le PNUD a déclaré, dans un message publié sur son site web en septembre, que le cadre d’identification numérique était sa réaction aux « demandes de soutien institutionnel » – et a loué son propre effort comme étant inclusif et basé sur les « droits » (ostensiblement, civils et juridiques).

Ce qui est clair, c’est que les Nations Unies sont très engagées dans la promotion de l’adoption de l’identification numérique, et le font à chaque occasion disponible, y compris les activités du PNUD.

Pour les pays (plutôt, leurs gouvernements actuels) qui acceptent de suivre l’exemple de l’ONU en matière d’infrastructure publique numérique (IPN), dont les cartes d’identité numériques ne sont qu’une partie, les rapports indiquent que le cadre recommandé comporte neuf points : « cadres juridiques et réglementaires, non-discrimination, accès à l’information, responsabilité juridique, institutions compétentes, valeur pour l’utilisateur, marchés publics et lutte contre la corruption, et protection des données ».

Le programme de « développement durable » cité dans ce cas a trait à l’enregistrement à l’état civil à la naissance de chaque personne née sur la planète – et, apparemment, au fait de s’assurer que cet enregistrement est numérique à l’avenir.

Quel est le problème avec le système actuel ? L’ONU pense beaucoup de choses, mais veut en même temps s’assurer que les versions numériques développées et mises en œuvre par les différents gouvernements ont une gouvernance « adéquate » – et en fait « robuste » – en place dès le départ.

Le PNUD explique cela par la nécessité de s’assurer que les normes et les règles, ainsi que les « protocoles de protection de la vie privée », sont tous orientés vers une future numérisation totale des services publics.

L’ambition du PNUD est donc de « centraliser », pour ainsi dire, les efforts de centaines de gouvernements nationaux en fournissant « un modèle standard ». Il déclare également chercher à réaliser quelque chose qui semble franchement très improbable dans le monde réel – mais qui sonne bien dans un communiqué de presse.

Il s’agit de « donner la priorité aux droits individuels » (lol) – les droits de l’homme, ainsi que l’inclusion, etc. dans ce contexte particulier – tout en continuant à promouvoir l’adoption de la carte d’identité numérique, ou le « changement », comme les Nations unies choisissent de l’appeler.

 

yogaesoteric
13 november 2023

 

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