Les étranges sculptures de Marcahuasi au Pérou

 

Marcahuasi est un plateau de 4km2 à 4000m d’altitude à 80 km de Lima, la capitale du Pérou… présentant des structures géologiques (rochers de formes « humaines » ou animales), taillées selon les légendes par le temps, des sorciers masma ou des extraterrestres ainsi que des ruines pré-inca (habitations et chulpas).

Le plateau du Marcahuasi et la Tête géante de l’Inca

Grâce à la science et à la facilité des communications, l’homme moderne accède peu à peu à une connaissance moins imparfaite de ses origines. Certains sites archéologiques, répartis sur divers points du globe, ont révélé des chefs-d’œuvre d’un art antérieur à l’histoire.

Ces foyers de culture étaient très certainement des sanctuaires fréquentés par nos lointains ancêtres. Lieux sacrés où ils venaient se livrer à des cérémonies cultuelles dont nous ignorons tout.

Dans le maelström des informations écrites et audiovisuelles qui nous assaillent chaque jour, des découvertes capitales sont noyées, étouffées par des banalités stupides à faire pleurer.

Peu de gens se souviennent aujourd’hui de la fantastique trouvaille faite par le savant péruvien Daniel Ruzo, sur le plateau du Marcahuasi.

En explorant un lambeau de terre désertique à 3.800 mètres d’altitude, ce chercheur remarqua des pierres sculptées colossales. Il recherchait la « la tête de l’inca ». Selon la légende locale, ce monument mystérieux n’était visible que pour les initiés. Il faut préciser qu’il marquait le centre d’une civilisation disparue, la plus ancienne peut-être du monde, celles des Masmas. La « tête de l’inca » avait été aperçue par les conquistadores espagnols au XVIIe siècle, mais nul ne l’avait retrouvée depuis.

En 1952, c’est tout à fait par hasard que les touristes signalèrent à M. Ruzo la localisation précise de l’impressionnant vestige.

Le plateau du Marcahuasi s’étend à l’ouest de la Cordillère des Andes. La ville la plus proche est San-Pedro-de-Casta. Un peu plus haut s’égrène, dans la montagne, le petit village d’Oticha puis, le long d’un sentier étroit qu’on ne peut grimper qu’à dos de mule, fuit à perte de vue un plateau de 3 kilomètres de long sur 1 kilomètre de large.

Cette langue de terre avait été fortifiée, il y a plus de deux mille ans par les Huancas, anciens habitants du Pérou. On sait de nos jours, que les extraordinaires monuments invisibles qu’elle recèle sont les plus antiques que des sociétés humaines aient édifiés.

Aucune datation précise n’a pu être effectuée jusqu’à ce jour. Cependant, si l’on se réfère aux indices géologiques, on peut admettre que l’origine des images de pierre du Marcahuasi se perd dans la nuit des temps.

La topographie de cette terre du bout du monde est bosselée de collines sur lesquelles ont été sculptées d’étranges images. Les artistes qui les ont réalisées ont été obligés d’œuvrer pendant plusieurs décennies, peut-être même plusieurs siècles pour léguer à la postérité leurs indélébiles messages. La particularité majeure de ces effigies est qu’on ne peut les distinguer qu’au solstice d’été. A cette époque de l’année, et ceci en fonction de l’éclairage solaire, la photo et le film les mettent nettement en relief.

Tous ceux qui ont visité ce site découvert par Daniel Ruzo, estiment que ces pierres ont été sculptées de mains d’homme suivant une technique qui nous est absolument inconnue.

Là où l’œil humain se laisse tromper, la pellicule découvre autre chose. C’est ainsi qu’une pierre gigantesque représentant un vieillard se transforme en un jeune homme sur une photo prise.

Il a fallu que les artistes avertis du Pérou détiennent une connaissance différente de la nôtre pour inscrire dans la roche leur message ambivalent. Leur Janus au double visage répond à des lois d’optique physique et physiologique bien spécifiques. Mais les êtres qui ont colonisé les premiers cette terre hostile ont également gravé des animaux préhistoriques. Un stégosaure, reptile géant de l’ère secondaire figure dans leur bestiaire ; cet animal n’a, selon les scientifiques, jamais été le contemporain de l’homme.

D’autres animaux, qui n’ont jamais existé en Amérique du sud, sont également présents sur le plateau, sculptés dans les rochers.

Pour Daniel Ruzo, le Marcahuasi paraît avoir été l’endroit où pour la première fois, l’humanité a commencé à symboliser, sous forme de statues de pierre, ses rêves, ses aspirations et ses dieux. Le mystique péruvien Pedro Astate, mort en 1940, a parlé lui-même, dès 1925, du plateau sacré. Il avait remarqué dans la Bible, des passages qui lui paraissaient avoir trait à ce coin perdu de la Cordillère des Andes… La « Cabeza del Inca », cette tête dont les yeux fixent les étoiles, nous montre certainement que ces messages laissés sous forme de pétroglyphes s’adressaient à des divinités oubliées.

 

yogaesoteric
23 juillet 2018

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