Les extraordinaires expériences des êtres humains qui ont communiqué avec les anges


Le nombre de ceux qui communiquent avec les anges ou de ceux qui sont inspirés par Jésus, la Vierge Marie ou même Dieu le Père est très grand. Padre Pio, Ana Katharina Emmerich, Emanuel Swedenborg, Gemma Galgani, Abatele Eduard Lamy, Saint Bernard, Jacob Lorber sont des gens qui, par la pureté de leur âme et de leur croyance à part dans les pouvoirs célestes ont rendu possible l’approche du monde des anges.

Padre Pio

Padre Pio de Pietrelcina (1887 – 1968) avait une dévotion particulière, délicate et respectueuse envers son ange gardien. „Le petit copain de l’enfance”, „le bon angelot” l’a toujours aidé. Il a été un ami prompt, ponctuel, qui, en tant que grand maître de sainteté, a exercé sur lui une impulsion continue pour qu’il puisse progresser dans la pratique de toutes les vertus. Son action assidue et discrète a été son guide, son conseil et son aide.

Lorsqu’il recevait une lettre rédigée en français, son ange gardien était celui qui lui servait d’interprète : „Si la mission de notre ange est grande, celle de mon ange est certainement encore plus grande, parce qu’il doit traduire pour moi depuis autres langues”. L’ange gardien était son ami intime qui, le matin, après l’avoir réveillé, louait avec lui le Seigneur: „Même la nuit, en fermant les yeux, je vois comment le voile est enlevé et que devant moi s’ouvre le Paradis; bercé par cette vision je m’endors avec un sourire doux de béatitude sur les lèvres et le front ouvert dans un silence parfait, en attendant que mon petit compagnon de l’enfance vienne me réveiller pour réaliser avec moi les louanges de matin, pour le bonheur de nos coeurs ”.

Pendant les attaques infernales, l’ange gardien, l’ami invisible, était celui qui apaisait ses douleurs: „Mon ami d’enfance cherche à apaiser les douleurs que les méchants produisent envers moi, en berçant mon esprit sur les vagues de l’espoir”. Lorsque l’ange n’intervenait pas suffisamment vite, Padre Pio, confidentiellement, savait le faire venir en le grondant d’un air fraternel: „Je ne vous dis pas comment ces malheureux me heurtent. Parfois je suis prêt à succomber. Samedi j’ai eu l’impression qu’ils voulaient m’achever et je ne savais pas quels saints appeler pour m’aider. Je me suis adressé à mon ange. Il s’est fait attendre un peu et finalement le voilà volant autour de moi et avec sa voix angélique il chantait des hymnes à la majesté divine. J’ai lui ai reproché de s’être trop laisser attendre, pendant que je n’arrêtais pas de l’appeler. Pour le punir, je ne voulais plus le regarder, je voulais m’éloigner, fuir de lui, mais le pauvre, il est venu vers moi tout en pleurant, et en levant mon regard, je l’ai regardé dans les yeux et j’ai vu qu’il regrettait… „Je suis toujours à côté de toi – m’a-t-il dit – je vais toujours agir autour de toi, mon affection pour toi ne prendra pas fin même après la fin de ta vie.”

Ana Katharina Emmerich
Née à Flanske en 1774, dans une famille de paysans, elle est entrée dans le monastère des Augustiniens en 1802, et après que le monastère ait été détruit par Napoléon, elle a vécu dans la maison d’une veuve. Dès le début elle a été dirigée par son ange gardien, étant totalement consciente de la présence continue de celui-ci; ce dernier lui offrait toujours des indications nécessaires pour sa vie. Ana Katharina disait: „Mon ange m’appelle et me conduit en divers endroits. Je voyage souvent avec lui… Une fois il m’a conduit à la reine de la France (Marie Antoinette) en prison. En priant pour les autres, s’il n’est pas à côté de moi, je l’appelle pour aller voir l’ange de ceux-ci. Souvent, lorsqu’il est à côté de moi, je le prie d’aller dans un certain endroit et je vois comment il s’en va. L’ange me conseille de prier pour les âmes de ceux qui souffrent et je l’envoie souvent à l’ange gardien de ces personnes. L’ange me prépare par certaines visions symboliques pour les souffrances proches ou lointaines, pour avoir le temps de prier pour leur apaisement. Je reçois des conseils précis sur la façon dont je dois me comporter avec les personnes avec lesquelles j’entre en contact. Ainsi je sais si je dois parler avec elles ou garder de la distance. Si les circonstances le demandent, l’ange me suggère même les mots que je dois utiliser. Mon ange gardien est toujours à côté de moi et si les forces du mal m’assaillent parfois et m’attaquent dans ma cellule, elles n’ont jamais pu me faire beaucoup de mal grâce à l’aide que je recevais de sa part”.

Gemma Galgani
Elle est née en 1878, près de Lucca. La présence des anges dans sa vie était presque continue, l’entourant avec des attentions, se manifestant parfois de façon visible.
Voilà quelques-unes des notes qu’elle a écrites dans son journal spirituel:
„Mon ange gardien ne me quitte jamais… même pas pour un instant ; si je dois lui parler, prier, faire quelque chose, il m’aide.”
„L’ange gardien ne m’a jamais quitté même pas pour un instant, et pourtant, combien de défauts j’ai, même en sa présence!”
„L’ange gardien n’arrête jamais de me protéger, de m’apprendre et de m’offrir de sages conseils. À plusieurs reprises dans la journée je le vois et il me parle. (…) Mon ange gardien ne m’abandonne jamais, il me donne de la force et je dois dire que dimanche je n’avais pas faim, mais il m’a obligé à manger et il a fait de même ce matin. Chaque soir il n’oublie pas de me bénir, mais non plus de me punir et de me gronder.”
„L’ange gardien m’a donné à boire quelques gouttes d’un liquide blanc d’un petit verre doré, me disant que c’est un médicament que le docteur du paradis utilise pour guérir les malades.”
„L’ange gardien a commencé à être mon enseignant et mon guide : il me gronde à chaque fois que je fais quelque chose de mal, il m’apprend à parler peu et seulement lorsqu’on me le demande. Lorsque les gens de la maison parlaient d’une personne, et pas d’une façon gentille, j’ai voulu intervenir, mais l’ange, puissant et beau, m’a grondé. D’autrefois il me disant: „Si tu n’es pas bonne, je ne vais plus t’apparaître”.
Il m’a appris à plusieurs reprises comment je dois me comporter en présence de Dieu: „de L’adorer dans Son infinie bonté, dans Son infinie grandeur, dans Sa compassion et dans tous Ses attributs.”
Gemma voyait de façon sensible les formes, les gestes et les expressions qui caractérisaient la présence de l’ange. La Mère Agnès se souvient: „Un jour elle est venue au monastère, je l’avais reçue, et elle m’a dit qu’elle n’est pas seule, mais avec son ange gardien. „Où l’as-tu laissé?”, demandais-je. Elle m’a répondu: „À la porte.” Et moi : „Pourquoi tu ne le fais pas entrer?” Gemma a ouvert la porte et, par un geste de la main, elle l’a invité à entrer, ensuite elle me l’a présenté, mais je n’ai rien vu. Alors je lui ai demandé comment l’ange lui apparaissait. Elle m’a dit: „Au-dessus de la tête, avec ses ailes déployées”.

Eduard Lamy
L’abbé Eduard Lamy est né en 1853, dans la région de Langres et est mort en 1931. Il a eu plusieurs visions de la Vierge Marie et une protection spéciale de la part des anges. La chose la plus remarquable chez le Père Lamy a été son intimité avec les anges et la familiarité avec laquelle il conversait avec ceux-ci. Ses proches l’ont vu parler à des êtres invisibles et parfois ont entendu les voix qui lui répondaient. Le Comte Biver, docteur en lettre et en sciences, une personne très objective, raconte l’événement suivant qui a eu lieu le 19 novembre 1924 :
„Ce soir-là, le Comte et le Père Lamy, son hôte, viennent de se retirer dans leur chambre pour aller dormir. Le Comte raconte: „À 22h j’étais dans mon lit et j’avais éteint la lumière. Quelques minutes après, à travers les deux portes, j’ai entendu une conversation animée dans la chambre du vieux prêtre. Dans le silence absolu de la nuit, on distinguait clairement trois voix d’hommes. Bien qu’il fasse froid, je me suis assis sur mon lit pour mieux entendre. Et pourtant, en me séparant du prêtre au seuil de sa chambre, celle-ci était vide! J’entendais certaines syllabes, mais je ne parvenais pas à entendre ce que les deux inconnus disaient, mais mon hôte parlait à haute voix. Ils parlaient tous en français. Le matin, vers 5h, pendant qu’il partait à l’église, j’ai demandé au Père Lamy: „Père, hier soir, après que nous soyons dit bonne nuit, je vous ai entendu parler, et j’ai entendu d’autres voix aussi… étaient-ce des anges gardiens?” Il a sourit et m’a répondu: „C’est possible. Ce sont les consolations du soir. ”Au cours de la journée, aux questions que j’ai reformulées à ce sujet, mon hôte m’a répondu que j’avais entendu les voix du Saint Archange Gabriel et de son ange gardien, mais que je ne devais parler à personne de ces choses là.”

Saint Bernard
Bernard de Clairvaux, connu aussi comme Saint Bernard (1090 – 1153) a d’abord été Comte de Châtillon et ensuite moine. Le 18 mai 1113, Bernard entre dans l’Ordre Cistercien. Si à la date de son entrée dans la vie monacale, l’ordre n’avait pas dépassé le stade de l’anonymat, durant les décennies suivantes, les cisterciens deviendront, grâce à la personnalité de ce jeune noble burgonde, et pour plusieurs siècles, le plus influent et le plus important ordre monacal catholique.
„Aimons les anges, qui sont nos guides et nos tuteurs, qui nous sont offerts par le Père. Maintenant nous sommes vraiment les fils de Dieu. Nous le sommes, même si nous ne comprenons pas bien cela, parce que nous sommes comme des enfants. Mais même si nous sommes comme des enfants et qu’il nous reste un long chemin à parcourir, pourquoi avoir peur dans la compagnie de si grands protecteurs? Ils ne peuvent être ni défaits, ni trompés et ils nous gardent sur toutes „nos voies”. Ils sont fidèles, ils sont prudents, ils sont puissants. Pourquoi se faire du souci ? Tout ce qu’il faut faire est de les suivre, d’être à côté d’eux et ainsi nous serons toujours protégés par Dieu.”

Emanuel Swedenborg
Emanuel Swedenborg (29 janvier 1688 – 29 mars 1772), homme de science suédois et faisant autorité en matière de métallurgie, excellant comme ingénieur des mines, militaire, astronome, médecin, zoologiste, anatomiste, économiste et député; il était une véritable encyclopédie vivante. Il a également étudié la théologie et on lui avait prédit une carrière brillante. Il était le fils d’un épître protestant et depuis l’enfance il avait une tendance spontanée envers l’introspection et l’expérience religieuse. Docteur en philosophie à 21 ans, Swedenborg a voyagé dans toute l’Europe, pour rencontrer les sommités scientifiques de son temps. En rentrant en Suède, en 1714, ses connaissances universelles et ses théories scientifiques audacieuses, qui le font aujourd’hui aussi paraître comme un précurseur de génie, lui ont apporté réputation et honneurs.

En 1743, il écrivait: „Le Seigneur m’est apparu et m’a donné le pouvoir de communiquer avec les esprits et les anges”. À partir de ce moment, Swedenborg a renoncé aux sciences et à la description du monde spirituel, qui se dévoilaient à lui progressivement. Il a réalisé cela avec beaucoup de précision, grâce à son éducation scientifique.

Jakob Lorber
Né le 22 juillet 1800, comme fils d’une famille de paysans de Kanischa-Jahring, près de Marburg, en Styrie du Sud. Il a étudié à l’école de Marburg et, depuis cette période de ses études, il a été considéré comme un organiste doué dans le cadre de l’église catholique. Il a continué ses études pour devenir professeur, à Graz, la capitale de la Styrie, mais plus tard il a décidé de se dédier en totalité à la musique. Lorber est devenu professeur de musique et, durant quelques concerts, il s’était créé à Graz la réputation d’être un violoniste exceptionnel. À 40 ans on lui a offert le poste de chef d’orchestre à Trieste, mais sa vie allait prendre une route différente. Le 15 mars 1840, après avoir réalisé sa prière du matin, il a ressenti dans la poitrine, et dans son cœur, une voix qui lui disait de façon limpide: „Prends ta plume et écris!”. Lorber a obéi à cet appel mystérieux, a pris la plume et a commencé écrire mot par mot ce qui lui était dicté à l’intérieur de son être. C’était l’introduction à l’œuvre „La Maison du Seigneur” (L’histoire ancienne de l’humanité). Les premières phrases étaient:
„C’est ainsi que le Seigneur Dieu parle pour chacun ; et cela est parfaitement vrai, exact et clair; que celui qui veut avec ardeur de Me parler, vienne vers Moi et je vais semer Ma réponse dans son coeur. Mais seulement ceux qui sont purs et avec le cœur plein d’humilité entendront Ma voix…”

En 1858, Lorber écrivait à un ami:
„Quant à la voix intérieure et à la façon dont je la perçoit, je ne peux pas dire plus que je reçois ainsi la parole sacrée du Seigneur que je perçois en permanence dans la zone du cœur, comme une pensée extrêmement claire, lumineuse et pure, exprimée pourtant par des mots. Personne de ceux qui sont à côté de moi pendant ces moments ne peut entendre cette voix. Mais saches que pour moi, cette voix bénie sonne encore plus lumineuse et plus claire que toute autre son réel.”

Bibliographie: 
www.lumeaingerilor.ro

yogaesoteric
2008

Also available in: Română English

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