Les faibles taux de testostérone provoquent-ils une hystérie de masse pendant la pandémie de coronavirus ?

En intégrant l’ensemble des recherches sur la dynamique sexuelle humaine, sur les réponses immunitaires et sur le comportement socioculturel, nous pouvons conclure que l’hystérie de masse que connaît actuellement notre société trouve son origine dans nos adaptations psychologiques évolutives aux conditions pandémiques. Un manque d’équilibre hormonal, dû à un effondrement des niveaux de testostérone, peut provoquer une réponse immunitaire disproportionnée qui conduit à la destruction de nos chères institutions sociopolitiques, celles-là mêmes qui sont conçues pour protéger la liberté et la prospérité humaines. Ce qui se passe au niveau sociétal est comparable à une réponse immunitaire excessive qui provoque une réaction par laquelle l’organisme s’attaque lui-même : une baisse de la testostérone provoquant le type de réponse auto-immune qui est plus répandue chez les femmes.

Introduction

Dans une courte période de six mois seulement depuis que la pandémie de coronavirus, a frappé le monde occidental, la réaction d’hystérie et de panique mondiale a atteint des niveaux sans précédent : les fermetures massives ont porté atteinte à des droits individuels autrefois sacrés, qui sont foulés aux pieds par des décrets gouvernementaux de plus en plus autoritaires. Un effondrement économique mondial coordonné a fait grimper les niveaux de chômage au point que ceux-ci deviennent comparable aux niveaux de la Grande Dépression des années 1930, soit plus de 20 % dans le monde entier.

Polarisation politique

Cela a également accentué la tendance croissante à la polarisation politique entre les conservateurs et les libéraux progressistes en ce qui concerne la gravité du danger causé par le virus et concernant les idées sur les réponses adéquates. Les républicains et les libertariens considèrent que la menace est mineure et que la réponse est disproportionnée, ce qui entraîne une dévastation économique et sociale. De nombreux conservateurs considèrent que le remède est pire que la maladie. Les libéraux démocrates, en revanche, veulent prendre d’autres mesures sévères à l’échelle nationale pour contrer ce danger perçu en imposant la vaccination obligatoire.

Un article récent sur Social Science Research Network (SSRN) avertit que cette « partisanerie » dépasse les préoccupations de santé publique lorsqu’il s’agit de distanciation sociale. Après avoir examiné près d’un demi-million de réponses, les chercheurs ont conclu que la « partisanerie rampante » a augmenté au cours de la période d’enquête du 4 mars au 6 juin dérnier et a créé « le plus grand obstacle à la distanciation sociale que la plupart des experts considèrent comme essentielle pour limiter la propagation de la pandémie de COVID-19 ».

De plus, ces chercheurs citent particulièrement la montée de la « partisanerie » républicaine : « toutes choses égales par ailleurs, l’importance relative de la partisannerie pour la (non)-volonté croissante des républicains de s’engager dans la distanciation sociale met en évidence le défi que la politique pose pour la santé publique ». Ainsi, les libéraux considèrent les conservateurs comme imprudents et égoïstes, cherchant la croissance économique au prix de la vie humaine, tandis que les conservateurs considèrent leurs homologues comme hystériques au point de détruire la base politique et économique de la prospérité occidentale, provoquant un environnement économique dépressif.

Hormones sexuelles et système immunitaire comportemental

Les hormones sexuelles provoquent un effet de division culturelle et de conflit politique. Les faibles niveaux de testostérone sont à l’origine de la féminisation radicale de la culture occidentale et d’une tendance sociale dépressive au cours des 70 dernières années. Depuis la croissance de la liberté et du capitalisme dans les années 1950, ce déclin a atteint un point extrême en 2020. Le faible taux de testostérone est à l’origine du biais anti-masculin de la politique libérale-socialiste, mais il a atteint un sommet avec la réponse hystérique actuelle à cette crise sanitaire. Pour comprendre ce phénomène, nous devons nous pencher sur l’évolution du système immunitaire humain et sur la façon dont il est façonné par les hormones sexuelles.

Les femmes ont une réponse immunitaire beaucoup plus forte que les hommes car ce sont elles qui portent le fardeau de la reproduction et de l’éducation des enfants, et leur bien-être dès l’âge de la fertilité (à partir de 12-14 ans) est donc plus essentiel pour la création des générations futures. La testostérone peut en fait avoir pour effet de supprimer le système immunitaire masculin par rapport aux femmes en général. Il s’agit toutefois d’une arme à double tranchant, car la forte réponse immunitaire féminine peut également amener l’organisme à s’attaquer à lui-même, ce qui entraîne de nombreuses maladies auto-immunes catastrophiques ; néanmoins, plus d’hommes meurent de la pandémie de coronavirus. Une étude réalisée en avril 2020 sur 5.700 patients atteints de COVID-19 a montré que 60 % d’entre eux étaient des hommes et que le taux de mortalité masculine était plus élevé que celui des femmes. De même, une étude plus récente a indiqué qu’avec l’augmentation de l’âge, les décès masculins augmentent plus rapidement que les décès féminins.

En outre, une découverte scientifique de 2018 a établi un nouveau lien entre les cellules immunitaires et la différenciation in utero des traits sexuels, confirmant ainsi le lien entre le fonctionnement de notre système immunitaire et le sexe biologique. Le genre de notre système immunitaire se manifeste également dans le comportement humain, selon une théorie de biologie évolutionniste du système immunitaire comportemental. Le besoin critique de défense humaine contre les agents pathogènes, y compris les maladies, a conduit notre espèce à développer non seulement des réponses immunitaires chimiques mais aussi « des mécanismes comportementaux proactifs qui inhibent le contact avec les agents pathogènes en premier lieu », écrit Marc Schaller :

« Ce système immunitaire comportemental comprend des processus psychologiques qui déduisent le risque d’infection à partir d’indices perceptifs et qui répondent à ces indices perceptifs par l’activation d’émotions, de cognitions et d’impulsions comportementales aversives… Ces processus ont des implications importantes pour la cognition sociale et le comportement social de l’homme, y compris des implications pour la grégarité sociale, la perception des personnes, les préjugés entre groupes, les préférences de couple, le comportement sexuel et la conformité. »

Conclusion

En intégrant tout ce corpus de recherche sur la dynamique sexuelle humaine, sur les réponses immunitaires et sur le comportement socioculturel, nous pouvons conclure que l’hystérie de masse que connaît actuellement notre société trouve son origine dans nos adaptations psychologiques évoluées en rapport aux conditions pandémiques. Cependant, un déséquilibre hormonal, dû à un effondrement des niveaux de testostérone, peut provoquer une réponse immunitaire disproportionnée qui conduit à la destruction de nos chères institutions sociopolitiques, celles-là même qui sont conçues pour protéger la liberté et la prospérité humaines. Ce qui se passe au niveau de la société est similaire à une réponse immunitaire excessive qui pousse le corps à s’attaquer à lui-même : une diminution de la testostérone provoquant le type de réponse auto-immune qui est plus répandue chez les femmes.

À l’époque des fondateurs américains, Benjamin Franklin a dit un jour : « ceux qui renonceraient à la liberté essentielle pour acheter un peu de sécurité temporaire ne méritent ni la liberté ni la sécurité ». En cela, Franklin exprimait la culture masculine de la prise de risque, plus élevée en testostérone, qui a conduit à plus de deux siècles de prospérité occidentale. L’attaque auto-immune actuelle contre notre propre société sous la forme d’une « partisannerie rampante » et d’une division, ainsi que les lourdes restrictions gouvernementales, vont restreindre la liberté et détruire notre société de l’intérieur comme les ravages sur le corps d’un patient atteint d’une maladie, si nous ne reconnaissons pas la maladie et si nous ne travaillons pas ensemble pour trouver un remède.

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