L’identité numérique est le symbole de la numérisation de l’humanité
par Liliane Held-Khawam
La ID 2020 est un projet porté par les milliardaires de la BigTech. Il ne s’agit pas d’une simple carte d’identité électronique. Même les auteurs du site ne cachent plus sa coordination avec le Good Health Pass. La suite est un séquençage du génome de tout un chacun et ses prédictions plus ou moins pertinentes de maladies, d’aptitudes, de performances, etc. Voici le commentaire que j’avais posté au lendemain de la votation suisse sur la e-ID :

« L’identité digitale n’est pas issue du cerveau de citoyens suisses. Il s’agit d’un projet global, cybernéticien, développé et financé par les milliardaires de la BigTech. Vous constaterez sur l’image ci-dessus que ce sont les mêmes qui s’occupent de la santé, dont entre autres les obligations vaccinales. Cela signifierait par exemple que dans leur logique le refus de se faire injecter avec de l’ARNm et autres déchets d’ADN pourrait signifier le blocage de l’accès au monde du numérique que nous avions baptisé CyberBabel. Le projet babélien se poursuit donc à toute vitesse pendant que l’on divertit le grand public avec des violences en tous genres. C’est que la machine numérique humanisée mondiale doit être finalisée pour atteindre les objectifs de l’Agenda 2030. Comment la Suisse aurait-elle pu participer à un projet du genre Stargate si le camp du NON l’avait remporté ? Inimaginable ! C’est pourquoi une boîte comme Swisscom, détenue majoritairement par l’État, a versé 30.000 CHF au camp du oui à l’e-ID. La légalité de la chose est sur la table. Soyons francs, même le semblant de démocratie n’a plus de place dans un monde ficelé par la tyrannie de la révolution technétronique voulue par les financeurs de la cybernétique et de sa machine à gouverner le monde. Je suis convaincue que soit une force surnaturelle mettra fin à ce modèle monstrueux, soit c’est l’humanité qui devra céder sa place à des cyberesclaves déshumanisés ».
J’ai retrouvé ce passage écrit en 2013 qui est d’une actualité brûlante :
« Les lois de la Haute finance remplacent de plus en plus les droits des citoyens. Nous vivons une ère de mise en place d’un totalitarisme financier qui ne dit pas son nom. Il est soutenu par des institutions anciennement démocratiques. La transmission de noms de collaborateurs de banques hors du champ judiciaire, l’appropriation d’une partie de l’épargne chypriote, la mise en place de responsables institutionnels issus des grandes banques d’investissement, la loi “ too big to fail “ qui garantit l’argent privé avec les impôts, (…) sont autant de preuves de la main mise d’un petit groupe non plus sur l’économie mais sur l’individu. Avec l’échange automatique des renseignements, les dernières frontières de la protection privée tomberaient et avec elles les libertés individuelles ».[1]
Et voici le problème qui est devenu visible même par le grand public. Il s’agit de la numérisation des données personnelles de tout un chacun, y compris de l’identifiant personnel. Celui-ci rattachait auparavant la personne à un territoire national, une famille, etc. Avec la déterritorialisation, la dénationalisation et la corporatisation du territoire public (Cf Coup d’État planétaire), les données rattachant à une nation sont devenues obsolètes et seront toujours plus remplacées par un code-barre, pardon par un QR-Code représentant les données ultra-personnelles d’un individu au nombre desquelles nous pouvons retenir les biométriques. Et demain, il s’agira très probablement du caryotype de la personne, soit l’ensemble des chromosomes de l’individu. Choquant ? Impossible ?
Cela peut être choquant, mais n’est certainement pas impossible. Voici une information de première importance, peu relayée par les médias. Elle fait partie du pack mis en place par le premier ministre britannique. Il y est question de carte d’identité numérique émise pour chaque nouveau-né, mais pas seulement. Le séquençage du génome des bébés fait partie du programme de santé supposé prédire l’avenir….… Et tant pis pour les marges d’erreur, et autres cyberattaques….…[2]

« D’ici une décennie, chaque nouveau-né subira un séquençage complet du génome, qui évalue le risque de centaines de maladies et devrait faire partie du plan décennal du gouvernement pour le service de santé. Wes Streeting, le secrétaire à la Santé, a déclaré au Telegraph que les progrès de la génomique permettraient aux gens de ” sauter “ les maladies mortelles et de recevoir des soins de santé ” personnalisés “. Il a déclaré : ” La révolution dans la science médicale signifie que nous pouvons transformer le NHS au cours de la prochaine décennie, d’un service qui diagnostique et traite les maladies à un service qui les prédit et les prévient. La génomique nous offre la possibilité de devancer la maladie, de manière à la prévenir plutôt qu’à y réagir “. Streeting a ajouté : “Grâce à la puissance de cette nouvelle technologie, les patients pourront recevoir des soins de santé personnalisés pour prévenir les problèmes de santé avant l’apparition des symptômes, réduisant ainsi la pression sur les services du NHS et aidant les gens à vivre plus longtemps et en meilleure santé ” ».[3]

La carte d’identité numérique en France
À l’heure du tout numérique imposé par les administrations et les services publics, les banques, et autres système éducatif, il devient naturel d’exiger un identifiant numérique pour tout être vivant sur cette terre.
En France, l’Identité Numérique La Poste, est l’application qui sert selon le site de la Poste à « sécuriser votre vie numérique et faciliter vos démarches en ligne ». Il y aurait déjà 7 millions de Français qui se connectent grâce à cet identifiant. Et chez nos voisins, la chose passe par les portails FranceConnect et FranceConnect+.

On se rend très vite compte que les acteurs centraux de ce passage obligé sont dans le cas de la Poste française des applications de GAFAM !

La e-ID suisse
La carte d’identité numérique a une longue histoire en Suisse. Le Conseil fédéral essaie de la refiler depuis de nombreuses années. Et les « bénéfices » n’étaient pas bien saisis par la population qui n’en voulait pas. La loi y relative, Loi sur l’identité électronique (e-ID), avait été refusée une première fois en mars 2021. Le peuple avait voté massivement contre (64% de non) principalement à cause de la crainte que des entreprises privées gèrent les données personnelles.
Et voilà que quelques années plus tard, cette loi a réussi à passer après de longueurs heures d’un lourd silence. Quelques vingtaines de milliers de voix ont fait la différence grâce notamment au canton de Zurich. Vous constaterez au passage que la majorité des cantons l’a refusée.

Au lendemain de ce jour historique qui marquera l’Histoire de la Suisse et de sa démocratie d’une tache noire, les lecteurs de 24 Heures ont découvert un dessin qui résumait à la perfection le sens réel de la numérisation de ce document. L’humain est destiné à devenir un point comme un autre sur la toile numérique.
De la Libre-circulation des données numériques
Mais alors quid du stockage des données personnelles ? Vous vous souvenez du Privacy Shield qui avait été invalidé par la Cour de justice de l’Union européenne ?
Eh bien, le problème a subitement disparu. Le site de la CNIL explique que « Le 10 juillet 2023, la Commission européenne a adopté une nouvelle décision d’adéquation concernant les États-Unis.
Par cette décision, la Commission décide que les modifications apportées par les États-Unis à leur législation nationale permettent désormais d’assurer un niveau de protection adéquat des données personnelles transférées de l’UE vers les organisations situées aux États-Unis lorsqu’ils font la démarche de respecter ce nouveau ” cadre de protection des données “. La liste de ces organismes est gérée et publiée par le ministère américain du commerce.
Les transferts de données personnelles depuis l’Union européenne vers les organismes figurant sur cette liste peuvent donc s’effectuer librement, sans encadrement spécifique par des ” clauses contractuelles types “ ou un autre instrument de transfert.
Cette décision fait suite à l’invalidation par la Cour de justice de l’Union européenne de la précédente décision d’adéquation (Privacy Shield). »

Les transferts de données peuvent être récupérées par nos partenaires de la Silicon Valley sans autres formalités. Librement. Ça tombe bien au vu du projet de StarGate du président Trump et de ses partenaires commerciaux dont Palantir, ou Oracle.[4]
Pour traiter du problème de fond de la carte d’identité numérique, je vous ai mis un extrait de l’Humanité vampirisée qui traite largement et en détails de ces thèmes.
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Extrait de « L’humanité vampirisée »
ID 2020 – Une identité par acteur du Cloud – De la nouvelle identité numérique et sanitaire
Comment prouver que je suis bien moi, dans la vraie vie ou sur Internet ? Le nouvel homme, soit l’Homo communicans doit être identifiable avec certitude sur la blockchain. La problématique est totale quant à l’identification dans un monde cybernétique, où l’État en tant que représentant d’un groupe de personnes aura disparu, où l’humain est sans contact, et probablement sans relations directes. Dès lors, il est important d’être sûr de qui est au bout de l’échange numérique.
D’où l’importance de la question de l’identité numérique, appelée aussi e-ID. Quelques États, organismes internationaux ou entreprises voudraient une identité numérique unique qui permettrait à tout le monde de s’identifier. Partout. À tout moment !
Le support de cette identité pourrait être électronique (sous forme de carte à puce ou sans contact…) ou purement digital (une suite de chiffres). L’identifiant serait validé grâce à des données biométriques, financières (compte bancaire) ou à un profil Internet (compte Facebook, Google…). Il donnerait accès à l’état civil, aux informations de santé, financières, etc., de son propriétaire.
ID 2020
Ce projet est porté à bout de bras depuis 2016, par ID2020 qui promeut « des approches éthiques et respectueuses de la vie privée en matière d’identification numérique afin de soutenir une autonomisation sociale, politique et économique équitable ». (ID2020.org).

Dans le cadre d’ID2020, nous trouvons Microsoft et le GAVI en partenaires (refonte du site, il a fallu aller chercher dans les archives du Web), mais aussi Rockefeller Foundation, et Hyperledger qui est la référence en matière de blockchain. Or, cette dernière entité est importante car elle a été développée par la fondation Linux, elle-même fruit d’un consortium de 70 membres au sein duquel nous retrouvons….… Microsoft.
Nous avons trouvé cette autre information très intéressante au vu de la liste des partenaires de l’ID2020. La nomination de David Treat en tant que patron de Hyperledger.
David Treat, directeur général principal du Global Metaverse Continuum Business Group et responsable de la blockchain chez Accenture et nouveau président du conseil d’administration de la Foundation Hyperledger.[5]
Lors du discours de David Treat, celui-ci rendit hommage à l’ancienne patronne, Blythe Masters, présente dans Hyperledger dès le début du projet de 2016 à 2019. « Celle qui fut la responsable structurelle de la crise des subprimes semble être la cheville ouvrière de la blockchain de planète finance. Nous avions dit dans Coup d’État planétaire qu’elle avait quitté JPMorgan Chase & Co. après près de 30 ans de services, pour reprendre la tête de la startup Digital Asset Holdings LLC. Celle-ci avait fait deux acquisitions, Hyperledger, basé à San Francisco, et Bits of Proof, basé à Budapest, destinées à aider la startup à repenser la façon dont Wall Street règle les transactions. » (Bitcoinmagazine.com)
Une autre entité œuvre sur le terrain pour développer la connectivité des populations : la Digital Impact Alliance. Sa mission est de connecter les gens aux preuves afin de créer des outils numériques qui fonctionnent pour la société[6]. Et là, nous avons une fois de plus la Fondation des Gates, dont l’objectif Santé et Vaccination est un des objectifs stratégiques.
L’identité numérique est une affaire hautement importante, tant au niveau de sa symbolique que de son effectivité. Ceci fit dire à Cédric Lauradoux, chargé de recherche au sein de l’équipe Privatics (respect de la vie privée) à Inria Grenoble-Rhône-Alpes « C’est un vieux serpent de mer. À l’exception de quelques pays comme l’Estonie ou l’Inde, aucun projet n’a abouti, car les freins à l’usage de ces technologies sont nombreux ». En particulier, elles suscitent beaucoup de craintes : surveillance de masse ; fuite, croisement ou revente de données ; cyberattaques…….[7]
Le passage de l’article ci-dessus a été publié par Les Echos et daté de 2019 ; soit avant la crise covidienne. Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous le pont du numérique et de la société de surveillance et de contrôle…
L’identité numérique suisse – 2017
Zurich-Suisse. Mardi, 21 novembre 2017, un groupe d’hommes d’affaires suisse a tenu une conférence de presse sur le thème de l’« Identité numérique Suisse » : Urs Schaeppi, CEO Swisscom, s’est exprimé aux côtés de Patrik Gisel (Raiffeisen), Thomas Gottstein (Credit Suisse), Urs Rüegsegger (SIX), Daniel Previdoli (Banque cantonale zurichoise). Pas un représentant de l’État. Ce sont donc des hommes d’affaires, représentants de Planète finance, qui défendent la numérisation de l’identité numérique en Suisse.
La population va bien comprendre les enjeux nationaux et politiques que le sujet soulève grâce à un collectif de citoyens. En effet, en avril 2019, le site identite-electronique.ch alertait, dans la publication « Qui veut un passeport suisse numérique de l’UBS, de Swisscom ou de la Poste ? », sur le fait que « le Conseil fédéral envisageait un retournement de dimension historique : le passeport Suisse numérique serait dorénavant émis par des entreprises privées ». Dans pareil cas, les pièces d’identité se transformeraient en un numéro émis par des partenaires financiers et commerciaux d’un cyber-État-business.
Ce seraient alors ces entités issues du monde du business qui auront l’immense privilège de répertorier tout un chacun, comme ils savent si bien le faire avec leurs marchandises. Car en définitive, ce numéro évoluera fatalement en un code-barres (QR-Codes) qui par ailleurs figure déjà sur le passeport.
Voici un passage de Coup d’État planétaire de cette même année 2019 :
« Cela fait des dizaines d’années que les dirigeants suisses (ailleurs c’est pareil) travaillent à paver le chemin d’un Agenda 2030, ou de n’importe quoi d’autre, du moment que cela parle de développement durable ».
« L’Agenda 2030 a valeur universelle et ses objectifs de développement durable (ODD) sont intégrés et indivisibles. En les adoptant, tous les États se sont engagés à les réaliser ensemble d’ici 2030, chaque pays y contribuant de manière appropriée au niveau national et international. Il en va de même pour la Suisse qui, depuis 2016, a fait de l’Agenda 2030 le cadre de référence de sa politique en matière de développement. Elle entend poursuivre la réalisation de l’Agenda 2030 en accord avec d’autres processus internationaux qui contribuent à la transition vers une société durable et résiliente ». – Rapport approuvé par le Conseil fédéral/ Coup d’État planétaire – 2019
« Ces dizaines d’années, qui ont introduit le changement de paradigme en matière de gouvernance du territoire helvétique, ont servi à augmenter la résilience du peuple. Celui-ci peut bien s’énerver en décelant des bizarreries, mais ses réactions se limitent à une expression d’humeur sur les réseaux de communication virtuelle ou dans le cadre de rencontres très limitées. Personne n’a interpellé les autorités de manière vigoureuse. Ni dans les Chambres, ni dans les tribunaux, ni dans la rue. Effectivement, la société est devenue résiliente à l’image de la grenouille plongée dans une casserole d’eau froide et que l’on cuit doucement. Elle n’a pas l’idée de sauter hors de la casserole, chose qu’elle aurait faite au contact brusque avec une eau bouillante… » – Coup d’État planétaire – 2019
Pass Santé de l’OMS
En mai 2021, nous avions publié un article qui traitait de l’éventualité d’un passeport universel émis par l’OMS. Pourquoi pas ? Cet établissement détient une « Constitution » et fait le consensus des milliardaires philanthropes. Et après tout, à gouvernance mondiale, il faut une pièce d’identité universelle. Normal puisque la globalisation de la planète se fait par l’intermédiaire de la digitalisation.
Nous y disions que dans notre « environnement ultra-connecté, pour que celui-ci ait un sens, et pour que le modèle global puisse aller jusqu’à intégrer la vie intime des citoyens, il est nécessaire que chacun soit répertorié par une identification digitale officielle. Toute la technologie de la blockchain repose dessus, et la Berne fédérale n’a pas l’intention de faire marche arrière. Il faut que les tenants du pouvoir arrivent à faire muter l’identité classique suisse en identité numérique universelle.
Le suisse doit donc devenir un citoyen universel digitalisé. Le modèle prévoit la chose depuis de nombreuses décennies. D’ailleurs, nous apprenions, en mai 2021, que Cuba sortait son passeport sanitaire et numérique[8]. Fait marquant, celui-ci était validé par l’OMS. ” Selon Granma Allan Pierra Fuentes, à Cuba le passeport sanitaire devrait reposer sur un QR code avec les données personnelles de l’individu et la signature d’un représentant du ministère de la Santé, validée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) “. Pareil pour ” la Chine qui a lancé dès mars un passeport sanitaire numérique ” ».
Rappelons que la globalisation dans laquelle nous avons été propulsés correspond à la mise en place d’un Système-Monde et celui-ci s’appuie sur la digitalisation de TOUT et de TOUS. Et celui-ci a besoin d’attribuer une identité à ses membres, et un répertoire de leurs profils (professionnels, éducatifs, comportementaux, génétiques, etc.).
Et cette identité s’appuie sur 3 ingrédients : la blockchain, la biométrie (y compris un jour une séquence du génome ?), et l’indispensable téléphone mobile.
Loi covid-19
Dans la Loi fédérale sur les bases légales des ordonnances du Conseil fédéral visant à surmonter l’épidémie de covid-19, il est dit :
Art.6a24
Certificat sanitaire
- Le Conseil fédéral définit les exigences applicables au document prouvant que son titulaire a été vacciné contre le covid-19, qu’il en est guéri ou qu’il dispose d’un résultat de test du dépistage du covid-19.
- Il doit être personnel, infalsifiable et, dans le respect de la protection des données, vérifiable ; il doit être conçu de manière que seule une vérification décentralisée ou locale de son authenticité et de sa validité soit possible et qu’il puisse, dans la mesure du possible, être utilisé par son détenteur pour entrer dans d’autres pays et en sortir.
- La Confédération peut mettre un système pour la délivrance du document à la disposition des cantons et de tiers.
Serait-ce la mise en place d’un passeport sanitaire qui ne dit pas son nom ? En tous les cas, nous avons constaté que le site de ID 2020 a inclus ces derniers temps le label de GOOD HEALTH PASS (cf. capture d’écran tout en haut de la publication).
Remarque : La Loi covid-19 est toujours en vigueur, et le demeurera jusqu’en 2031.
Loi e-ID
Une votation plus tard, où le projet d’une e-ID, émise par des privés, a été balayé par les citoyens, et voilà le Conseil fédéral de retour avec un avant-projet sur le même sujet : Loi fédérale sur l’identité électronique et d’autres moyens de preuve électroniques ; Loi sur l’e-ID ou leID.
Dans cet avant-projet, le Conseil fédéral a bien compris le message des résultats de la précédente votation. Voici quelques extraits :
L’avant-projet dit en préambule : « La numérisation de la société avance à grands pas. La possibilité de s’identifier est un pilier important de cette transformation. Le présent avant-projet de loi vise à introduire une identité électronique (e-ID) étatique pour les titulaires d’un document d’identité émis par les autorités suisses, qui fonctionnera dans une infrastructure gérée par la Confédération. Cette infrastructure permettra de créer et de gérer des moyens de preuve électroniques les plus diverses permettant ainsi d’augmenter leur diffusion et leur utilisation, tout en suivant les développements européens et internationaux et en respectant les exigences de la protection des données personnelles ».[9]
Une e-ID placée dans une structure blockchain. Normal en cyberocratie
« La Confédération met un registre de base à la disposition des autorités et des personnes privées intéressées. Il est un composant essentiel de l’infrastructure de confiance et constitue le premier volet de l’ancre de confiance du système : il permet à un vérificateur de contrôler que les moyens de preuves que lui présente le titulaire sont authentiques et intègres, tel que livrés par l’émetteur. Le registre peut être mis en place sous forme distribuée (distributed ledger technology, DLT), par exemple à l’aide de la blockchain. Toutefois, le choix de la solution technique n’est pas réglé par l’avant-projet de loi, qui demeure, dans la mesure du possible, technologiquement neutre ». (Art. 17 Registre de base Al. 1)
« La Confédération met en place un mécanisme étatique permettant de vérifier si un identifiant et une clé cryptographiques appartient à un émetteur inscrit dans le registre de base ou un vérificateur intéressé. Il constitue le deuxième volet de l’ancre de confiance du système : il permet aux titulaires et aux vérificateurs de savoir à qui ils ont effectivement à faire » (Art.18 al.1). Pourtant confiance ou pas, le texte reconnait que « Certes, il existe un risque que des émetteurs ou des vérificateurs puissent délivrer des preuves électroniques en usurpant leur identité. » (Art.17al.3)
Reprenons l’Article 18 alinéa1. Le rapport nous dit « La Confédération pourrait par exemple recourir à un répertoire de confiance ou à de certificats émis par une autorité compétente ».
Une autorité du genre OMS par exemple ? Un passeport similaire au cubain ou au chinois… ?
Le rapport du Conseil fédéral précise que « l’e-ID fonctionnera dans une infrastructure gérée par l’État, qui pourra, en sus de l’e-ID, être mise à la disposition des services publics et des entreprises pour créer les moyens de preuve électroniques les plus divers, par exemple des extraits du casier judiciaire, des permis de conduire, des diplômes universitaires ou des certificats médicaux. » Voilà qui devrait satisfaire les opposants, pour autant que l’on accepte que tous les détails liés à sa personne se baladent dans les boyaux du Net.
Pourtant, ce paragraphe est incomplet. Il y est précisé que : « Cet écosystème de moyens de preuves électroniques pourra être élargi progressivement ». Voilà qui introduit une grosse inconnue. On donnerait par un vote positif une quittance au Conseil fédéral sans avoir idée du modèle final ?
Rappelons une fois de plus que la Confédération a été inscrite au Registre du Commerce belge…….
Annexe 1. Rappel – La Confédération suisse est inscrite au RC belge.

Annexe 2. Voici un exemple qui nous vient de l’ONU (2020)[10]. Dans une publication : Identification numérique des Nations unies – Un élément constitutif de la coopération numérique des Nations unies, nous lisons : « Une solution primée UN DSC utilisant la blockchain, la biométrie et le mobile ».
La transformation numérique modifie la manière dont l’ONU gère ses données, informations, interactions et identités en ligne. Le Centre de solutions numériques de l’ONU (UN DSC), conformément à ses « solutions agiles pour un système des Nations unies moderne », a développé une solution d’identité numérique innovante pour le personnel de l’ONU.
Le DSC de l’ONU, un projet pilote du Programme alimentaire mondial (PAM) et du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), avec le soutien opérationnel de l’UNICC, vise à créer une suite de solutions numériques pouvant être partagées entre les agences des Nations unies pour transformer opérations commerciales courantes et rationalisez les tâches transactionnelles chronophages.
Dans l’esprit des technologies émergentes soutenant la stratégie du secrétaire général de l’ONU sur les nouvelles technologies, l’identification numérique de l’ONU exploite la blockchain, la biométrie et la mobilité, rendant la vérification de l’identité de l’ONU efficace, sécurisée, transparente, immuable, portable et universelle.
L’identification numérique de l’ONU est un portefeuille numérique destiné au personnel de l’ONU, pour ses données personnelles, relatives aux ressources humaines, médicales, de voyage, de sécurité, de paie et de retraite, conservées au fil du temps, de l’intégration à l’ONU jusqu’au départ ou à la retraite. ( …)
Annexes :
L’excellente campagne des Anglais pour montrer la mise en esclavage par l’identité numérique pic.twitter.com/UsTlbX22Hu
— Philippe Murer 🇫🇷 (@PhilippeMurer) October 1, 2025
Notes :
- https://lilianeheldkhawam.com/2013/05/26/lechange-automatique-des-donnees-est-il-une-atteinte-aux-libertes-individuelles/
- https://www.dailymail.co.uk/health/article-10212467/DNA-data-healthy-babies-hacked-sold-Governments-future-ethics-expert-says.html
- https://www.theguardian.com/science/2025/jun/20/all-babies-in-england-to-get-dna-test-to-assess-risk-of-diseases-within-10-years
- https://cyberbabel.org/2025/02/23/stargate-le-projet-babelien-des-dieux-milliardaires/
- https://www.hyperledger.org/blog/2022/05/18/staff-corner-welcome-to-the-new-hyperledger-foundation-governing-board-chair-accentures-david-treat
- https://dial.global/about-the-digital-impact-alliance/
- https://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/bientot-un-identifiant-numerique-pour-tous-1016724
Le passeport universel sera sanitaire sous contrôle possible de l’OMS. Le Conseil fédéral veut nous l’imposer - https://la1ere.francetvinfo.fr/guadeloupe/cuba-travaille-sur-son-propre-passeport-sanitaire-numerique-1018768.html
- Loi fédérale sur l’identité électronique et d’autres moyens de preuve électroniques ; Loi sur l’e-ID ou leID, Rapport explicatif pour l’ouverture de la procédure de consultation, juin 2022 https://www.newsd.admin.ch/newsd/message/attachments/81580.pdf
- https://www.unicc.org/news/2020/11/13/un-digital-id-a-building-block-for-un-digital-cooperation/
yogaesoteric
22 octobre 2025