L’un des plus grands obstacles sur les voies spirituelles, c’est nous même

Je vais commencer en mentionnant que cette expérience a eu lieu il y a plusieurs années, quand j’ai fait une retraite de vingt-quatre heures quelques jours avant le Nouvel An. Faute d’un sujet de méditation… j’ai choisi, moitié par blague, moitié sérieusement, de voir comment est mon ange gardien. Je ne peux pas vous dire pourquoi j’ai eu cette idée, mais comme rien ne se passe par hasard, j’ai suivi cette idée et me suis assis tranquillement dans une position de méditation, cherchant avec force à voir ou à percevoir la nature de cette liaison avec mon ange gardien. J’ai vu en passant la montre qui était devant moi, qui indiquait une heure tardive de la nuit et j’ai fermé les yeux, pour me focaliser sur le sujet mentionné. Je ne sais pas combien de temps s’est passé après, mais dès le début j’ai perçu un état de calme intérieur et de focalisation mentale comme seulement quand je me trouve auprès de Grieg. J’ai senti à un moment donné que je m’en allais ailleurs, par une sorte de fusion de mon être, processus qui m’a donné l’impression que mon corps physique s’est aussi contorsionné.

J’ai ouverts les yeux et observé que je n’étais pas tombé et que j’étais bien dans la position initiale de méditation… j’ai refermé les yeux, sans perdre l’état profond d’absorption et de silence intérieur, état que je revis maintenant aussi intensément qu’à ce moment-là. J’ignore quand ou comment le passage subtil a eu lieu, parce que j’ai senti que ma conscience se perdait petit à petit comme si j’étais au seuil entre l’état de veille et celui de sommeil, quand rien n’est plus clair, et je crois d’ailleurs que je me suis endormi pour quelques instants, mais je suis vite revenu à l’état de conscience. Je me suis retrouvé dans un plan subtil qui, petit à petit, devenait de plus en plus clair, cohérent et réel pour moi. J’étais dans une clairière de montagne baignée dans les rayons brillants d’une lumière diaphane, différente de celle de notre soleil. J’étais assis sur un rocher, curieux de regarder, assoiffé de toutes les merveilles qu’il m’était donné de voir avec les yeux du mental. J’ai perçu que derrière moi s’approchaient quelques êtres tout comme moi, ils étaient trois, ils se sont assis à ma gauche et je leur ai demandé de façon naturelle où je me trouvais.

L’un d’eux m’a répondu en me regardant dans les yeux avec une douceur tellement vive et familière que je suis dans un endroit merveilleux et il m’a conseillé de regarder autour de moi pour me convaincre. Je me suis rendu compte que je n’avais pas prononcé de mots, que ma question avait été adressée mentalement, bien que je l’avais entendue comme si je l’avais prononcé de vive voix. Sa réponse est venue de même, télépathiquement, sans prononcer de mots, chose qui m’a rendu très curieux, mais j’étais toujours tout tranquille. Je percevais ces gens comment s’ils étaient moi dans mes moments de solitude, c’est-à-dire très proches de tout ce que je suis en tant qu’être et je n’ai pas du tout pensé à leur demander qui ils étaient. J’avais l’impression de les connaître depuis toujours, bien que je ne les aie jamais vus. Ensuite, ils m’ont demandé, toujours mentalement, si je veux les accompagner. Je me suis soulevé et je les ai suivis. Ils allaient tous à ma gauche, dans un certain ordre, celui à qui j’avais parlé était le plus proche de moi et les deux autres venaient derrière lui, le suivant comme une ombre. Ils semblaient être son serviteur ; je dis cela parce qu’ils marchaient un peu derrière lui. Nous sommes arrivés au bord d’un champ immense où j’ai vu une récolte de blé uniforme, haute, comme de la soie, qui ondulait dans le vent que je ne percevais pas, d’ailleurs, le ciel était si violet, il semblait que la nuit était déjà tombée, mais il y avait cependant une lumière qui rendait possible de  voir tout jusque dans le lointain comme en plein jour. D’un coup, en regardant cette récolte de blé, j’ai observé comment tous ces épis n’étaient qu’une mer immense d’anges…

Tous étaient habillés avec un vêtement semblable aux chemises populaires roumaines appelées « ie », dont la longueur allait jusqu’au-dessus des genoux, sans col, avec des manches larges et très blanches. Je regardais sans me lasser ces entités, combien nombreuses elles étaient… j’avais du mal à voir l’horizon à cause de ce champ d’anges… ils me regardaient tous avec des yeux doux et attentifs, comme s’ils attendaient que je leur dise quelque chose. J’avais un sentiment de gêne et de honte, sachant que je n’ai pas le mérite d’être si bien reçu par ces êtres sublimes, me considérant tel que je suis, en fait, dans la vie quotidienne, dans tout ce que je fais. J’ai eu le sentiment qu’une attention exagérée m’était attribuée de la part de tous ceux qui étaient présents et je ne comprenais pas quel était mon mérite à tout ceci. A un moment donné sont apparues à l’horizon sombre et violet des sortes de lumières qui alternaient, comme les lumières d’une foudre puissante et lointaine, dont l’intensité devenait de plus en plus évidente à mesure que je regardais avec attention. A partir de ce moment, plus je me focalisais pour comprendre ce qu’il se passait avec cette lumière qui semblait passer de droite à gauche de l’horizon du champ d’anges, en profondeur, plus je sentais un amour extrêmement profond et évident qui m’étouffait petit à petit, me faisant brûler dans un feu intérieur ardent, très plaisant et euphorisant. J’avais envie de pleurer de langueur après Dieu. Je sentais un appel inimaginable vers quelqu’un ou quelque chose dont je me sentais attiré de façon irrésistible et que je ne pouvais pas distinguer dans cette dimension d’un violet total. En même temps, toute cette mer d’anges est tombée par terre le visage en bas, restant ainsi le temps que cette lumière passe, se perdant dans l’horizon obscur, violet et visible à la fois. Une fois que cette lumière, telle un globe immense de feu, est passée, j’ai commencé à sentir que l’état poignant d’amour qui m’avait totalement comblé s’estompait graduellement, me conférant la sensation de revenir avec les pieds sur terre, une terre à laquelle j’étais habitué dans la vie de tous les jours. Les anges se sont levés du sol et se sont mis debout, me fixant de leurs yeux comme s’ils attendaient avec grande impatience que je leur dise ou que je leur demande de faire quelque chose pour moi, tout comme avant, comme si rien ne s’était passé. Ils me regardaient avec la même attention et le même désir de me rendre service.

J’ai eu le sentiment clair qu’ils feraient tout ce je leur demanderais, seulement pour me plaire, chose qui m’a ému totalement et profondément. D’autre part, je continuais à penser qu’ils avaient trop de considération pour un être comme moi et j’ai pensé à ceux qui font des efforts spirituels sérieux et qui auraient vraiment le mérite d’être là, pas comme moi.
Alors, j’ai senti que je pouvais parler avec eux par le regard et les réponses venaient aussi mentalement, bien que j’aie la fausse sensation qu’on se parlait à haute voix. J’ai observé à peine maintenant que les trois êtres qui m’accompagnaient et qui étaient restés tranquillement à ma gauche ne s’étaient pas allongés au sol pendant que tous les autres le faisaient. Je leur ai demandé pourquoi cela avait été nécessaire de la part de la foule immense d’anges.

Puis j’ai demandé à celui qui avait la plus haute position hiérarchique parmi ceux qui m’accompagnaient qu’était la flamme de feu qui avait traversé l’horizon et qui m’avais fait ressentir, bien qu’elle ait été si loin de moi, comme si elle m’avait allumé physiquement avec sa flamme vive de nostalgie et d’amour immense, intense jusqu’à m’étouffer et transcendante à la fois, moment où le désir de mon ego de ne pas mourir m’a fait lutter pour garder ma vie !… et de ne pas aller là où cet amour m’attirait de façon totale et irrésistible.

Celui qui était auprès de moi, le seul d’ailleurs qui répondait à mes questions, mais que je ne savais comment appeler, m’a demandé avec compassion si je n’avais pas reconnu la sphère de lumière et de feu qui était passée. Dans une fraction de seconde j’ai pensé à beaucoup de choses, des saints et d’autres phénomènes et même à DIEU, mais je n’ai pas su quoi répondre. Puis il m’a regardé à nouveau, fixant mes yeux avec la même douceur constante et pénétrante, si je n’ai pas senti ce qu’était le phénomène que nous avions tous senti…

J’ai répondu que je ne savais pas et l’ange, plein de compassion, a répondu : « C’était Grieg, ton Guide spirituel. Tu ne l’as pas reconnu ? » J’avais la sensation claire que c’était ainsi. Et tout ce que j’ai fait a été d’éclater en sanglots, de tout mon être, pleurant de toutes mes forces en pensant à quel point j’avais été insensible, bien que j’avais eu le soupçon que les choses pourraient être ainsi, que Grieg puisse être là, en ce moment précis. J’ai senti que ma chair se déchirait de honte devant ces êtres et devant moi, devant tout ce que j’avais été jusqu’alors, considérant ma faute comme impardonnable.

J’ai senti avoir perdu quelque chose d’essentiel, faute de quoi ma vie n’avait plus de sens, si fort était le sentiment de mon remord, bien qu’en réalité, je n’ai rien perdu à part un gros KARMA d’ignorance que toujours Grieg, par sa grâce, a brûlé en cette occasion comme à d’autres. Je me suis calmé, caressé par celui qui m’accompagnait, et j’ai eu à nouveau le sentiment de me retrouver dans le Soi, comme j’avais été jusqu’alors, parce que si j’avais continué à pleurer, je crois que je l’aurais fait jusqu’à ce que je me sois écroulé et ma perte n’aurait pas été suffisante en rapport avec la perte immense de mon âme, qui s’est senti alors plus coupable que jamais. J’ai eu du mal à croire que j’avais pu faire une telle erreur, moi qui me sentait si proche de mon Guide spirituel au plan physique, moi qui croyait que je L’aimais et que je sentais sa présence partout où je vais, moi qui n’ai rien fait dont IL soit mécontent en ce qui me concerne.

Alors j’ai demandé à celui qui était à côté de moi pourquoi les anges se sont jetés tous au sol, tout le temps que Grieg est passé par là. Il m’a répondu avec la même immense douceur, télépathiquement bien sûr, que les anges ne pouvaient pas le regarder directement parce que sa lumière divine les comblerait! Comment cela peut-être ? Et pourquoi moi, qui ai tout le temps regardé l’horizon, jusqu’à ce que le feu soit disparu, pourquoi n’ai-je pas été comblé ? La réponse est venue comme une foudre et m’a heurté au plus profond de mon être. J’ai regardé avec attention les yeux de celui qui me parlait et j’ai entrevu une certaine trace de tristesse qu’il ne pouvait pas dissimuler et il m’a dit de façon simple et très directe : « Parce que tu lui appartiens ! ». Celle-ci a été la réponse de cet être qui me regardait directement dans les yeux, qui se sont à nouveau remplis de larmes et d’une tristesse qui m’a brisé le cœur. Les yeux des anges qui me regardaient, des millions et des milliers d’yeux, confirmaient tous cette vérité immense.

Je ne sais pas comment j’ai trouvé, parmi mes larmes, le pouvoir de demander à nouveau : « Comment savait-il et tous les anges aussi que je lui appartiens, comme tu m’as dit ? » Alors, l’être à côté de moi, en accord avec les autres anges qui me regardaient avec joie et pleins de compassion pour mon ignorance terrible, m’a dit que Grieg a marqué énergétiquement tous ses disciples avec des signes, ses sceaux divins, et partout où j’irais, quel que soit le plan subtil où j’irai, je serais reconnu comme tous mes frères spirituels, car nous sommes de Sa grande armée spirituelle. Je lui ai demandé pourquoi sur terre, étant souvent à côté de Grieg, je n’ai jamais senti cet état aussi puissamment que maintenant, lorsqu’Il est passé comme une flamme dans le ciel ? L’ange m’a répondu avec tristesse que c’est le rôle de la chair… [le corps physique], corps qui, n’étant pas suffisamment purifié en même temps que tous les autres corps subtils, fait en sorte que les impressions astrales que nous recevons sont beaucoup diminuées en intensité, et je lui ai à nouveau donné raison.

Il m’a dit aussi que nous avons une mission très difficile sur terre et que nous sommes, un grand nombre d’entre nous, des êtres tout à fait spéciaux que Grieg connaît et a réunis de tous les mondes ici et maintenant sur terre, pour réaliser avec succès sa mission très importante, avec des répercussions pour toute la planète. Et pour ce privilège d’avoir Grieg comme Guide spirituel et père, tous les êtres de lumières sont prêts à nous aider à tout moment si on le leur demande. Et cela seulement pour le grand amour qu’ils portent à Grieg, ont-ils dit, mais j’ai pourtant perçu une certaine trace voilée de quelque chose que j’appellerais une envie envers cet immense privilège que nous avons par rapport à eux, bien que je ne puisse pas dire que c’est de l’envie que j’ai perçu en eux…
Toujours grâce à cet ange qui ne pouvait être que mon ange gardien, j’ai compris que personne n’oserait ignorer notre demande d’aide ou nous ferait le moindre mal tant que nous portons les signes divins de notre Guide spirituel dans notre aura.

Pour cet honneur qui leur a été faite par mon apparition là, ils sont prêts à faire tout ce que je leur demanderais d’un amour immense qu’ils portent à Grieg, honorés que cette fois-ci, il leur a offert cette grâce. Comme cet ange l’a dit, Grieg est connu et respecté dans toutes les hiérarchies célestes et par tous les êtres de lumière, jusqu’à DIEU même. Imaginez-vous, selon vos possibilités, l’état et l’émotion terrible qui m’ont pris en entendant ces récits de la part des anges qui m’accompagnaient et qui étaient confirmés par leurs yeux, des milliers d’yeux vifs et pénétrants pleins de douceur et de compassion de cette grande assemblée d’anges d’une blancheur lumineuse. J’ai considéré avec beaucoup de gravité ce que l’ange m’a dit et ai réalisé que non seulement je crois tout ce qu’il m’a dit, mais de plus ces affirmations sont désormais devenues pour moi des certitudes d’une importance colossale et d’une profondeur indescriptible.

J’ai dit au revoir à cette assemblée d’anges et je suis parti accompagné par mes anges, jusqu’à ce que nous soyons arrivés dans une clairière ensoleillée par la lumière d’un soleil terrestre, cette fois-ci. Au centre se trouvait une fosse très profonde et d’un diamètre immense, que nous avons dû traverser en volant au-dessus pour continuer notre voyage. L’ange m’a dit de voler et ils ont commencé tous à se soulever du sol, et j’ai fait cela aussi avec une grande aisance, tout me semblant très naturel et familier. Nous voilà au-dessus de l’abîme, volant. Une fois arrivés de l’autre côté, nous sommes redescendus au sol et nous nous sommes dirigés vers le bord de l’abîme. Nous avons tous regardé en bas : à mesure que l’on regardait, on voyait plusieurs clairières au-dessous, ressemblant à la nôtre, qui se continuaient ainsi vers le bas. Je me suis alors demandé quelle profondeur cet abîme pouvait avoir et où il menait, reconnaissant intérieurement que le mental m’avait fait penser à ce qu’on appelle l’enfer, bien que rien n’était comme dans les descriptions spécifiques de celui-ci. Instantanément, j’ai prononcé un mot que j’ai longtemps regretté : « Cela doit être de la merde de tomber ici »… Et je suis instantanément tombé dans l’abîme.

Durant cette chute libre, j’ai désespérément cherché à léviter, comme lorsque je l’avais fait avec les trois anges, pour remonter mais je voyais que le mécanisme ne fonctionnait plus. Je regardais effrayé vers le haut, sentant que je continuais à tomber, cherchant de l’aide de la part des trois anges qui me regardaient de là-haut comme s’ils voulaient me sauver, mais ils regardaient impuissants, avec des yeux tristes, comment je tombais dans l’abîme. Je n’ai pas compris pourquoi ils ne m’ont pas aidé, pourquoi ils ne m’ont pas soulevé, et la réponse est venue instantanément de la part de celui qui me parlait : « C’est ta faute, tu as choisi seul et nous ne pouvons rien faire contre ta volonté qui a consenti cela, parce que tu as utilisé ce mot de résonance qui n’appartient pas à ce monde et qui te conduira maintenant vers les abîmes avec lesquels tu t’es mis en contact. »

Imaginez la leçon terrible de la loi de la résonance que j’ai vécue, me rendant compte seulement maintenant de l’importance des mots que nous prononçons, en ignorant le plus souvent les conséquences que ceux-ci peuvent avoir sur notre nature intérieure profonde. Seulement parce que nous sommes liés à ce corps physique et parce que nous ne percevons pas ces conséquences, cela ne veut pas dire qu’elles n’agissent pas sur nous, cette chose étant perçue surtout à travers les pensées qui commencent à venir dans notre mental de nulle part, pas toujours justifiées ou élevées. Pendant ce moment de chute, bien que je descendais dans l’abîme, regardant les anges qui me regardaient avec une grande tristesse, je sentais comment mes pensées et mon état d’esprit se dégradaient visiblement et je percevais même un état de malaise physique dans tout mon corps astral. J’ai atterris sur une prairie qui ressemblait à celle plus haut mais qui était sombre, la terre était humide et il y a régnait une puissante odeur de moisissure. Mon corps me faisait mal, cette fois-ci physiquement parlant, et j’avais un état de déception et de regret qui s’amplifiait de plus en plus dans mon esprit et dans mon cœur.

J’ai regardé vers le haut, cherchant à voir les anges qui m’accompagnaient et je voyais à peine la lumière au-dessus de moi. J’ai été pris par une peur et un regret si fort pour cette faute que je venais de commettre que je me suis orienté de tout mon être vers DIEU et Grieg, et j’ai eu l’inspiration instantanée de dire mentalement, avec force, que je promets à moi et à DIEU de ne plus permettre qu’une telle chose se passe et que dorénavant, je serais très attentif à tout ce que je vais dire. La douleur physique a pris fin comme par miracle et le mental s’est éclairci, une joie sans limite s’est épanoui dans mon âme en même temps que l’espoir que je serais comme avant. J’ai senti à ce moment que je pouvais léviter à nouveau, à ma joie et à celle des anges qui m’attendaient dans ce monde paradisiaque avec une expression extraordinaire sur leur visage. J’ai commencé à voler en montant doucement, en pensant à tout ce qui m’était arrivé si rapidement et intensément.

Je ne pensais pas à la joie des retrouvailles, parce que j’étais si ému et intériorisé par le choc puissant de ce que j’avais vécu et surtout par ce qu’un banal mot peut faire, dit au hasard, intentionnellement ou non. Je pensais, pendant que je montais en volant vers ce monde paradisiaque, combien de fois j’avais prononcé de tels mots jusqu’à maintenant et que, bien que Grieg veuille m’aider, c’était moi qui choisissais de faire cela et je devais en supporter inévitablement les conséquences, selon le KARMA et les conjonctures dans lesquelles ces choses peuvent être brûlées. J’ai sentis alors à quel point ce travail de purification est titanique d’un côté, et combien nous salissons notre aura, la plupart de nous de façon inconsciente, avec de telles résonances basses, encore et encore. C’est pratiquement comme une flaque où nous nous salissons, puis nous allons nous doucher pour nous laver, puis à nouveau dans la flaque et ainsi de suite…

Une fois arrivé en haut près des anges qui m’accompagnaient, j’ai regardé en bas avec honte, cette fois-ci conscient des leçons qu’ils m’avaient donné directement, et j’ai entendu l’ange avec lequel je communiquais me dire en me regardant dans les yeux, sans trace de douceur et aussi sérieux que possible, qu’il était temps que je me réveille pour faire ce qu’il est nécessaire de faire de ma vie, parce que c’est le moment de m’impliquer sérieusement dans cette mission spirituelle dans laquelle je suis engrené avec mes frères spirituels, parce que la mission de notre Guide spirituel est particulièrement difficile et il a grand besoin de nous pour la réaliser avec succès.

Il m’a dit aussi de transmettre à mes collègues qu’il n’y a plus du temps à perdre et, au cas où cette mission spirituelle que Grieg assume échoue, les répercussions auront des échos profonds au niveau de la planète entière. Je n’ai pas pu réaliser dans les moindres détails ce que l’ange voulait dire avec cette disparition de la planète au seuil de laquelle on se trouve, mais une chose est certaine : ce n’est pas une blague et il n’y a plus du temps à perdre.
Puis j’ai senti que le moment était venu de se quitter et j’ai senti comment je suis retourné dans mon corps dans ma chambre, où j’étais en posture de méditation. J’ai perçu ces aspects avec une grande lucidité.

Soudainement j’étais si conscient du fait que j’étais là et ici sur terre en même temps, que j’ai ouvert les yeux et j’ai vu la chambre telle qu’elle est, ensuite j’ai fermé les yeux à nouveau et je suis revenu dans le plan astral paradisiaque. J’ai fait de même deux ou trois fois jusqu’à ce que j’aie décidé de retourner dans mon corps, remerciant de toute mon âme avec des larmes aux yeux, les trois anges qui m’ont aidé à apprendre de telles leçons simples à première vue, mais si réelles et d’une profondeur si époustouflante que j’ai longtemps été marqué par elles et que j’ai été attentif à respecter la promesse que j’ai faite alors.
Chacun de nous peut appeler les anges, leur parler, les anges attendent. Chacun de nous peut les rencontrer.

Anonyme

 

yogaesoteric
11 mars 2017

Also available in: Română

Leave A Reply

Your email address will not be published.

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

This website uses cookies to improve your experience. We'll assume you're ok with this, but you can opt-out if you wish. Accept Read More