« Prison Break » – La police française saisit des dizaines de mini-téléphones utilisés par des criminels en prison
Conçus pour échapper aux contrôles de sécurité, ces téléphones plus légers ont été utilisés pour commettre des crimes liés à la drogue, des fraudes, des incendies criminels, des blanchiments d’argent et des meurtres sous contrat depuis les prisons.
Des dizaines de mini téléphones portables ont été saisis dans les prisons françaises. Des criminels condamnés les utilisaient pour mener leurs affaires derrière les barreaux, ont déclaré jeudi, 22 mai, la police locale et le bureau du procureur de Paris.
Dans le cadre d’une opération nationale baptisée « Prison Break », les autorités ont ciblé des mini-téléphones mobiles chinois dont le distributeur français avait délibérément annoncé qu’ils ne seraient pas détectés lors des contrôles de sécurité dans les prisons. Selon les autorités françaises, citées par Magyar Nemzet, le site web de la société a été bloqué et les données d’identification des clients ont été analysées.
Au total, 164 téléphones portables ont été saisis lors des perquisitions menées dans 66 prisons, dont 88 mini-téléphones portables. Cinq cents autres de ces petits appareils ont été trouvés en attente de livraison dans un entrepôt, ainsi que 70.000 euros en espèces. Le revendeur a fait l’objet d’une enquête pour transactions illégales et deux suspects ont été placés en garde à vue.
« Vous trouverez ici nos mini téléphones portables et accessoires qui ne déclenchent pas d’alarme à l’entrée », peut-on lire sur le site web de la société de distribution, avec l’image d’un téléphone portable de taille plus légère.
🇫🇷 Who controls the prisons in France?
Prisoners run riot in a French prison.
Prison guards are nowhere to be seen. pic.twitter.com/1ChEWzqBp3
— Remix News & Views (@RMXnews) April 17, 2025
Selon le rapport de police, les appareils ont été spécialement conçus pour être indétectables et nombre d’entre eux ont été utilisés pour commettre des crimes depuis la prison, notamment des crimes liés à la drogue, des fraudes, des incendies criminels, du blanchiment d’argent et pour ordonner des meurtres contractuels.
Des experts analysent actuellement les mini-téléphones saisis, et les utilisateurs ont été identifiés par le service pénitentiaire des services de renseignement français. Les enquêteurs français estiment qu’environ 5.000 de ces appareils ont pu être utilisés pour commettre des crimes derrière les barreaux.
MTI rapporte qu’Eurojust, l’agence de l’Union européenne chargée de la coopération judiciaire entre les États membres de l’Union européenne, a indiqué que les enquêteurs français avaient découvert que les mini-téléphones portables étaient vendus dans le monde entier. Eurojust transmet à présent les informations pertinentes aux États membres de l’UE. L’agence a également souligné que ces téléphones ne contiennent que quelques pièces métalliques et qu’ils sont dotés de réglages spéciaux qui les rendent faciles à dissimuler lors des contrôles de sécurité.
yogaesoteric
7 juin 2025