Séismes – Des sensitifs comme modèles de détection

Larry A. Park


Article tiré de la revue NEXUS N°45

Certaines personnes « sensitives » sont averties par des troubles auditifs de l’imminence d’un tremblement de terre et sont même capables d’en prévoir la localisation et la magnitude. Fascinés par ce phénomène, des chercheurs indépendants développent des détecteurs susceptibles de capter ces signaux telluriques subtils. Des travaux qui repoussent les limites de la physique actuelle.

 
Au cours des cinq dernières années, Suzanne Smart a passé deux scanners, subi deux électroencéphalogrammes, un test d’audiométrie et toute une série d’examens médicaux afin de comprendre l’origine de ses étranges migraines et de ses intenses douleurs aux oreilles accompagnées de sons stridents. Point commun de tous ces symptômes : ils disparaissaient après un tremblement de terre !

« Pendant longtemps, ma famille a cru que mes symptômes étaient imaginaires, raconte Suzanne. Et ils m’ont encouragé à demander un avis médical. » Après une batterie de tests complexes, son médecin a conclu qu’elle était tout à fait normale et en bonne santé.

« Au début, j’ai supporté le ridicule et les plaisanteries, poursuit-elle. Je n’aborde pas ce sujet avec n’importe qui. Je n’en parle généralement qu’à d’autres sensitifs ».

Voilà à quoi ressemble la vie d’une personne comme Suzanne qui ressent physiquement l’imminence d’un tremblement de terre ou d’une éruption volcanique. En dépit de la dérision et du scepticisme dont ils font l’objet, ces sensitifs se sentent obligés de communiquer leur pressentiment, tellement est forte leur culpabilité après un tremblement de terre au lourd bilan humain. « Ce qui me fait le plus souffrir, en tant qu’extrasensorielle, ce ne sont pas tant les symptômes précurseurs, mais mon impuissance à situer l’épicentre, à connaître le jour et l’heure exactes du séisme. Ce que je sais, c’est que des gens vont mourir et que, le plus souvent, on n’y peut rien. »

Les proches de Suzanne ont commencé à y croire quand ils se sont rendu compte de la troublante exactitude de ses prédictions. « Aujourd’hui, il leur arrive de me demander, en douce, si je ne ressens rien dans les régions où ils envisagent de passer leurs vacances…»

Le médecin de Suzanne lui-même l’encourage à utiliser ses perceptions. « Lors de ma dernière visite, il y a environ un mois [en novembre 2005], il m’a même dit qu’il trouvait ça “vraiment cool” que je puisse entendre ces sons, ressentir ces symptômes et les utiliser pour tenter de sauver des vies » raconte-elle.

Les prédictions de Petra Challus

 
Petra Challus est une autre « sensitive » vivant au nord de la Californie. Elle a décidé de prouver à la science que l’on peut prédire les séismes de manière fiable, grâce à certains signes du corps humain. En contact avec d’autres sensitifs, elle organise des échanges et coordonne un groupe dont chacun perçoit des « sons auriculaires internes » avant un séisme, afin de favoriser la localisation des épicentres par triangulation. Petra ne s’est pas laissée impressionner par les réactions de certains sismologues à l’égard de cette recherche; elle reste déterminée et pleine d’énergie. « Quand je décris ces drôles de sons, la plupart des gens répondent que c’est impossible, explique Petra. Même devant l’exactitude de mes prédictions, il leur est difficile d’admettre que l’on puisse prédire des tremblements de terre par des sons. On me répond que je n’ai fait que deviner, malgré les détails et les paramètres précis que je fournis, c’est-à-dire la date, le lieu et la magnitude.»

Petra a prédit le tremblement de terre du 27 septembre 2004 à Parkfield, en Californie. « En fin d’après-midi, le 27 septembre 2004, j’ai perçu un son de qualité terrienne pendant cinq secondes dans l’oreille droite. Grâce à ma longue expérience en matière de quadrillage de cartes, j’ai su qu’il provenait de la région de Parkfield en Californie. Je n’avais jamais entendu un son pareil pour Parkfield, aussi j’avais du mal à en déterminer la magnitude maximale. Je l’ai donc fixée à 4,8 et j’ai émis une prédiction publique le 27 septembre 2004 à 20 h 54», poursuit-elle.

« Le tremblement de terre, de magnitude 6, s’est produit le 28 septembre 2004 à 10 h 15, soit onze heures après ma prédiction. Il était attendu depuis trente-huit ans par les scientifiques, et pas un seul de leurs instruments n’a détecté quoi que ce soit. À ce jour, je n’ai reçu aucune reconnaissance de la part des scientifiques de Parkfield, alors que j’ai réussi ce qu’ils n’ont jamais pu faire malgré un budget de plus de 40 millions de dollars et près de quarante années de recherche !»
Petra affine maintenant sa méthode de prédiction. Elle a trouvé une formule qui aide à identifier à quelle distance se situe l’épicentre. Le tremblement de terre de magnitude 6,8 qui s’est produit à Nisqually, dans l’État de Washington, le 28 février 2001, a été l’évènement clé qui lui a permis d’élaborer sa formule.

« Le 28 février 2001, deux heures avant le séisme de magnitude 6,8 qui est survenu à 10 h 55 à Nisqually, j’ai perçu pendant vingt secondes dans l’oreille gauche un son très fort, intensément électrique, semblable à ce que j’imagine d’un son passant par un câble de fibres optiques. Sur une échelle de 1 à 5, il atteignait facilement 5. C’est le son le plus bruyant que j’ai jamais entendu en six ans », se souvient-elle.

Comme des vagues roulantes
 

« Bien que je n’aie pas eu le temps de prédire ce séisme, c’est grâce à lui que j’ai compris que le nombre de secondes durant lesquelles se produit le son correspond à la distance du séisme, à raison de 61 kilomètres par seconde ! C’était une formidable avancée ! Aujourd’hui, pour faciliter la localisation d’un séisme, j’utilise la mesure de 60 kilomètres par seconde de son. »

Petra Challus a rencontré quelques scientifiques qui se sont intéressés à ces recherches. Son groupe de sensitifs participe à une étude d’évaluation de sa méthode.

Petra déclare : « La période la plus prometteuse pour nous a été décembre 2005 : nous n’avons commis qu’une erreur et produit un seul rapport d’expiration (une prévision sans séisme). Pour nous, c’est phénoménal. »

Un sensitif particulièrement doué peut « sentir » les signes précurseurs d’un séisme, que l’on décrit comme des « vagues roulantes », tout en percevant de quelle direction ils proviennent. Sandy Awerkamp, vivant en Californie méridionale, fait partie de ceux qui sentent les vagues roulantes et établissent des prédictions particulièrement précises.

Sandy explique : « En 1997, j’essayais encore de comprendre pourquoi ces mouvements que j’appelle désormais des vagues augmentaient à chaque fois qu’un important séisme était annoncé. Après quelques années passées à prendre des notes, puis à les corréler aux tremblements de terre, j’ai constaté des correspondances entre ces vagues. »

« Pour moi, l’événement le plus frappant a été le séisme de Northridge (17 janvier 1994, magnitude 6,7) en raison du nombre de victimes. Le vendredi précédant le séisme, après ma journée de travail, alors que je m’apprêtais à sortir du bureau, j’ai été prise de vertiges. Alors que je tentais de rester debout, la réceptionniste m’a demandé ce qui n’allait pas, et je lui ai répondu de but en blanc : “Vous allez croire que je suis folle, mais Los Angeles va être frappé par un énorme tremblement de terre dans les tous prochains jours, et celui-là sera différent des autres”. Bien sûr, elle m’a ri au nez, mais elle m’a tout de même demandé comment je le savais et ce que j’entendais par un tremblement de terre « différent » des autres. Je lui ai expliqué que j’avais des étourdissements avant d’importants tremblements de terre, et que cette fois-ci, je me sentais poussée violemment vers le Nord, ce qui indiquait la direction de Los Angeles. Le lendemain du drame, quand je suis arrivée au bureau, elle m’a accueillie en criant : “Ne m’approche pas, espèce de psychopathe !”. Elle ne savait plus à qui elle avait affaire… »

Comment être fier d’avoir annoncé une catastrophe ?

« Quelques mois avant le tremblement de terre d’Hector Mine (16 octobre 1999, magnitude 7), poursuit Sandy, je me suis procurée mon premier ordinateur et j’ai trouvé un site sur lequel on pouvait publier des prédictions. C’est durant la nuit du tremblement de terre d’Hector Mine que j’ai publié ma première prédiction publique sur le Net, annonçant un séisme de magnitude 6 dans un rayon de 50 km autour de Big Bear, et dans un délai de 24 heures au plus. Sur le site, il était spécifié que si l’on n’indiquait pas de pourcentage, c’est qu’on était sûr de soi à 100 %, et donc je n’ai rien mis. Le matin même, quand nous avons été réveillés par les secousses, j’ai eu du mal à retenir mes larmes. »

Sandy confie : « Au début, j’étais partagée entre l’enthousiasme et la crainte, car je redoutais la réaction des gens. En fait, très vite, ils se sont mis à me féliciter avec des phrases comme “en plein dans le mille !”. Je n’étais pas à l’aise, car comment peut-on être fier d’avoir annoncé une catastrophe ? »

Maintenant que la précision de ses prévisions est reconnue, Sandy s’inquiète de la façon dont les gens vont gérer l’information, juste avant un tremblement de terre meurtrier : « Ma famille me demande de temps à autre s’il n’y aura pas bientôt un tremblement de terre, mais je leur demande de garder les informations pour eux, car je sais qu’ils sauront les gérer sans paniquer. » Pour Sandy Awerkamp, publier ses prédictions sur Internet n’est pas une bonne approche. « Je me suis rendue compte que des prévisions balancées sur un site web ne constitueront jamais une preuve pour le monde scientifique. C’est pourquoi, ces dernières années, je me suis plutôt attachée à trouver qui disposerait du matériel adéquat pour détecter ces ondes. »

Les émissions de la Terre sont réelles

 
Ces dernières années, j’ai étudié et comparé les capacités sensorielles de Sandy avec des instruments spécialisés qui détectent effectivement ces ondes avant la survenue d’un séisme1. Les performances de Sandy dépassent celles des détecteurs par un facteur de un à cent. Elle est capable de sentir et de suivre les émissions directionnelles des ondes pendant qu’elles remontent ou descendent la faille de San Andreas, même si elle-même se trouve au sud de Los Angeles. Il a fallu treize années au groupe Terra Research pour créer des détecteurs électroniques capables de détecter ces mystérieuses émissions, alors que Sandy peut facilement indiquer un lieu, déterminer la nature des ondes – « vagues roulantes » ou « saccadées » – et la magnitude du séisme en question. De quoi s’émerveiller des capacités sensorielles du corps humain !

Wendy Park, de Portland, dans l’Oregon, est une autre extrasensorielle sensible aux vagues roulantes. Elle est étudiante infirmière à l’université de Portland. Comme elle a été formée à la lecture des graphiques des séries de Fournier sur les instruments sismiques précurseurs de mon laboratoire du nord de l’Oregon, elle sait reconnaître les phases de ce type d’émissions terrestres. Wendy appelle le labo lorsqu’elle éprouve de fortes sensations de vagues roulantes, car les instruments et les données peuvent lui confirmer à quel moment la Terre est active. Ses perceptions fournissent des données intéressantes à comparer avec celles des instruments.

Dans ce laboratoire, les instruments fonctionnent 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, détectant les émissions terrestres au nord-ouest des États-Unis, dans la région du Pacifique. Un système secondaire d’instruments relie le réseau électrique utilitaire à la croûte terrestre. Ce système secondaire est électrisé dans un état de résonance particulier, de telle sorte que la croûte terrestre et le réseau électrique forment un immense système d’antennes, qui s’étend du sud de la Californie jusqu’au Canada. Les signes précurseurs de séismes – ces fortes émissions terrestres – peuvent être détectés même s’ils émanent d’endroits aussi distants que l’Alaska, ou l’archipel des Aléoutiennes. Ce système d’antennes efficace capte l’intérieur de la croûte terrestre. Sa taille couvre l’équivalent de 86 350 hectares. C’est le plus grand système d’antennes au monde. Les signes avant-coureurs puissants se transmettent à travers la croûte terrestre, d’où ils pénètrent indirectement à l’intérieur du système d’antennes.

Les caractéristiques propres aux sons auriculaires captés par les sensitifs se retrouvent dans les enregistrements d’émissions terrestres du système d’antennes. Chaque latitude terrestre a sa propre fréquence et ses propres harmoniques. Ces caractéristiques sont révélées grâce à la décomposition des sons et des harmoniques effectuée par l’équipement d’analyse spectrale produisant les séries de Fournier.

Quelle est donc la véritable nature de ces mystérieux signaux terrestres ? S’agit-il de sons, ou bien de pulsations électriques dans les tissus cellulaires de l’oreille que l’on prend pour des sons2 ?

Des scientifiques ont eu à se poser la question il y a une dizaine d’années, lorsque, près de Taos, au Nouveau-Mexique, quelques personnes ont prétendu entendre comme un grondement grave, ou encore des sons évoquant un moteur diesel au ralenti… Ce bruit qu’on a appelé ensuite le « bourdonnement de Taos » a été remarqué pour la première fois au début des années 1990. Équipés d’une batterie d’instruments sensibles, les scientifiques n’ont alors détecté aucun son ni aucun signal électromagnétique pouvant expliquer ces symptômes. Cependant, personne n’a nié l’authenticité des nausées, vertiges, maux de tête et autres sons auriculaires internes dont témoignaient ces « sensitifs ». En 1993-1994, le congrès a mené une enquête pour déterminer la cause de ces mystérieuses émissions, sans résultat. D’autres études et enquêtes ont eu lieu ces dernières années, encore en 2005. Il semble que chez certains sensitifs, les émissions s’intensifient depuis 1999-2000.

Les émissions de la Terre sont réelles

 
Tant qu’ils n’auront pas changé d’instruments de détection, les scientifiques ne pourront comprendre la nature de ce phénomène. Il ne s’agit ni des sons, ni de véritables ondes radio. Le courant dominant de la physique actuelle étudie les ondes sonores et les ondes radio, parce qu’elles constituent la seule explication encore compatible avec la physique conventionnelle. Mais l’utilisation de microphones sensibles ou de détecteurs d’ondes radio, qu’ils soient magnétiques ou même électrostatiques, ne peut permettre d’élucider l’origine de ces signaux.

Des médecins ont observé que les patients sont soudain pris de vertiges et de nausées lorsque, soumis à des champs magnétiques extrêmement puissants de machines IRM (Imagerie par résonance magnétique) modernes, ils font des mouvements brusques 3,4. Cependant, les signaux de la Terre qui ne présentent pas un champ magnétique très puissant, sont pourtant capables de causer les mêmes vertiges et nausées.

Dans l’espoir de détecter des modifications extrêmement faibles de champs magnétiques, les scientifiques ont utilisé les détecteurs les plus sensibles et les plus fiables disponibles actuellement en matière de champ magnétique. Sans succès.

Les scientifiques utilisent l’immense pouvoir externe des champs magnétiques, ainsi que des ondes radio à impulsions, dans l’IRM pour pénétrer dans l’atome, l’exciter et le faire entrer en résonance. Mais ils ne songent pas aux champs électrostatiques très puissants qui existent déjà et sont présents au sein des atomes eux-mêmes. Pas besoin de batteries ! L’atome a sa propre alimentation en énergie, sa propre charge interne.

Le déclenchement soudain de vertiges, nausées et autres symptômes provient de l’intérieur des atomes eux-mêmes. Les signaux terrestres perturbent les champs électrostatiques puissants présents dans les atomes. C’est la clé pour comprendre ces mystérieux signaux qui dérangent les forts champs magnétiques ou électrostatiques existants. L’autre clé, c’est que la force du champ et la densité des atomes (ou des tissus, quand il s’agit du corps humain) forment un réglage fréquentiel sélectif s’accordant au type de signal terrestre concerné. C’est pourquoi certaines personnes ressentent les symptômes différemment ou pas du tout.

L’électronique moderne utilise le même principe de réglage fréquentiel dans un dispositif appelé « diode à capacité variable » ( DCV). La tension ou la charge électrique qui traverse la diode change le réglage fréquentiel de façon précise en déplaçant un seuil de charge au travers de la zone dopée en silicone de la diode. C’est ce même principe qui est à l’œuvre quand les tissus cellulaires du corps humain entrent en résonance avec les signaux de la Terre. C’est également le principe de base à partir duquel sont conçus les détecteurs uniques des signaux sismiques 5, 6.

Avant que les scientifiques ne commencent à capter les véritables signes précurseurs de séisme auxquels réagissent les sensitifs, il faudra que leurs instruments et leurs détecteurs aient déjà, en eux, un champ existant. La force du champ détermine la fréquence de réglage recherchée. Le réseau électrique forme un système d’antennes idéal puisque son énergie génère constamment un champ électromagnétique. Les émissions terrestres – signes précurseurs de séismes – vont perturber le champ électrique du réseau à soixante cycles lui-même, créant ainsi les signaux en question.
 
Ces signaux n’ont donc pas encore livré leur secret. Pour comprendre comment ils agissent, notre physique devrait examiner de plus près le phénomène appelé le « décalage de Lamb » en tant qu’onde cohérente plus large. Le décalage de Lamb a été découvert dans les années 40 par le physicien Willis Lamb7. Il désigne le moment où l’atome change provisoirement les règles de fonctionnement, et que les états quantiques de l’électron basculent en quantité linéaire plutôt qu’en saut quantique. En d’autres termes, les orbites de l’électron sortent, comme une personne expire, puis reviennent à leur état premier.

Imaginez maintenant un signal qui provoque, à grande échelle, une expiration puis une inspiration, au sein de milliers de milliards d’atomes du corps. Ce signal apparaît dans l’environnement qui constitue le fondement même de la physique des particules. L’explication donnée pour le décalage de Lamb est la capture puis la ré-émission d’un « photon virtuel » au sein de l’atome. Les scientifiques parviennent alors à la théorie de l’électrodynamique quantique, évoquée par l’éminent physicien contemporain Richard Feynman8. C’est par ce biais que l’on peut parvenir à comprendre la nature de ces signaux précurseurs de séismes.

Dangers des émetteurs scalaires

 
Un peu par hasard, des chercheurs amateurs ont découvert la nature réelle de ces signaux terrestres en construisant un appareil simple appelé le « scalarbeamer9 ». Ils ne se sont pas immédiatement rendus compte de la dangerosité des émissions produites par une telle machine. Mais rapidement, l’un d’entre eux en a ressenti des effets extrêmement sédatifs, ainsi que des « bourdonnements dans la tête », alors qu’il était exposé aux « rayonnements », à tel point qu’il s’est retrouvé plongé dans un état léthargique pendant presque deux jours, suite à une brève exposition au « rayon » étroit latéral, amplifié par le gaz de xénon, émanant des couches superposées d’aimants « en opposition », stimulés par pulsations. En changeant quelque peu la conception du dispositif, on a abouti au contraire à des effets extrêmement stimulants, semblables à ceux de deux ou trois tasses de café corsé. Plus inquiétant, l’engourdissement complet de la main et du bras pendant plus d’une heure, après seulement cinq minutes d’expérimentation…

Je recommande fortement d’être extrêmement prudent avec cet appareil. La science nous en expliquera certainement les raisons à l’avenir, mais l’exposition à ces puissants champs d’émissions de type scalaire peut provoquer une sorte d’« empoisonnement par résonance » au niveau des tissus. La Terre génère ces types d’émissions à une fréquence de base bien inférieure, mais celle-ci comporte également un contenu d’harmoniques supérieures pouvant s’élever jusqu’au spectre visible. C’est aux harmoniques de ces émissions que les sensitifs réagissent, et ce sont elles qui produisent en eux ces symptômes.

D’autres expérimentateurs amateurs ont mis au point des dispositifs nommés « détecteurs Barkhausen à effet scalaire10 ». Ces appareils recherchent de petites fluctuations magnétiques, ou des « inversions » soudaines de domaines magnétiques au sein de la structure poly-cristalline du noyau du matériau constituant le détecteur, lui-même contenu à l’intérieur d’un champ magnétique externe extrêmement puissant. Ils disposent de puissants isolants, de façon à empêcher que des ondes radio ou magnétiques externes ne perturbent le champ magnétique interne. Ainsi, seules les ondes qui proviennent de l’intérieur du détecteur peuvent perturber le champ magnétique interne. Notre physique actuelle nie l’existence de ce type d’ondes. Elles existent pourtant bel et bien.

On connaît une autre version de ce genre de détecteurs : « les détecteurs scalaires à champ électrostatique ». À ce jour, ces senseurs ne sont pas encore au point ou ne sont pas compris des amateurs. Cependant, ils représentent ce que le corps humain possède déjà naturellement au sein de sa structure cellulaire électrique. Les champs électrostatiques forts entraînent un déplacement des charges cellulaires, alimentant les échanges de gradients électrochimiques au sein des tissus.
En fait, la cellule mitochondriale humaine renferme l’une des merveilles de la nature : un moteur générateur à douze pôles qui peut pomper une charge électrochimique dans chaque direction11. Pour les chercheurs, c’est l’un des « plus petits moteurs connu de la science ».12 Le couple moteur de cette unique pompe à énergie est tellement incroyable qu’une seule cuillerée de ces composés protéiniques est aussi puissante que le couple moteur d’une Mercedes13 ! Cette élément cellulaire peut produire de très puissants champs électrochimiques (ou l’équivalent en électrostatique), allant jusqu’au volt par centimètre14. Une charge de 0,1 volt qui traverse la membrane d’une cellule de 5 nanomètres équivaud à un champ électrique de 20 millions de volts par mètre15.

Ces champs puissants constituent l’environnement idéal pour interagir avec une version biologique d’un détecteur scalaire électrostatique. Les émissions terrestres interagissent avec ces champs électrostatiques préexistants dans les ions à l’échelle atomique, que ce soit sur des ions chargés positivement ou d’autres chargés négativement. C’est cette interaction qui produit les symptômes vécus par « les sensitifs ».

Après treize années de développement, nous avons obtenu un détecteur scalaire électrostatique qui permet de visualiser parfaitement ces mystérieux signaux terrestres. Cet appareil reproduit la structure biologique des champs électrochimiques de la cellule humaine. Le senseur repose sur une charge rayonnante incrustée dans une matière à base de téflon, de façon à créer l’équivalent du champ électrostatique de précision, de 78,740 volts par centimètre. Sa tête comporte un alliage de nickel particulier d’une tension et d’une épaisseur spécifiques. La modulation du champ électrostatique provoqué par les signaux de la Terre entraîne une réaction mécanique dans l’alliage du tympan mis sous tension. L’élément critique pour permettre un bon fonctionnement de ce type d’appareil est un rapport particulier entre charge, tension et densité, formant un quotient charge/densité.
 
Ce détecteur est placé à l’intérieur d’une boîte en métal isolée, et qui forme une cage de Faraday protégée contre toute onde radio ou champs électrostatiques externes. La boîte isolante et le détecteur sont placés dans un lourd caisson enterré de façon à parvenir à la meilleure combinaison possible avec les signaux terrestres, signaux qui ont une prédilection à se déplacer près de la surface, rappelant un peu l’’ effet de peau » connu dans les conducteurs électriques.

Comme un extrasensoriel fonctionnant 24 h/24

 
Ce type de détecteur scalaire électrostatique est capable de détecter les émissions terrestres annonciatrices de séismes dans un rayon de 800 à 1 000 km. Cet appareil est couramment utilisé pour la surveillance du nord-ouest des États-Unis.
 
C’est l’équivalent d’un humain extrasensoriel fonctionnant 24 h/24.

Une version mobile du détecteur scalaire électrostatique se base sur une forme différente d’ensemble de cellules de dizaines de milliers de volts par centimètre, et qui sont insensibles aux vibrations. Ce système de détection est utilisé pour localiser des failles terrestres inconnues. Les failles sont de forts émetteurs de ces mystérieux signaux terrestres. La force des ondes émises par les failles est proportionnelle aux fluctuations enregistrées par l’immense système de surveillance par antennes. En parcourant ces failles à l’aide d’un véhicule spécialement équipé et comportant cet ensemble de détecteurs mobiles, il est possible de détecter des émissions nous indiquant quelle faille est en résonance, et à quelle intensité. Ce même ensemble de détecteurs permet de localiser précisément un futur épicentre, par triangulation, puisque son emplacement est révélé par des sons intermittents et « stridulants » pendant les émissions. La plupart de ces sons ont lieu à un intervalle approximatif de 20 à 60 minutes, entre un et trois jours avant le tremblement de terre. La réception temporaire de ces impulsions et de leur amplitude révèle dans quelle région se situe l’épicentre.

Il faut noter que ces senseurs sont complètement protégés dans un cylindre ou une cage de Faraday. Ils ne réagissent pas aux ondes radios, ni aux champs électrostatiques ou électromagnétiques. Seule l’unique forme des ondes qui peut pénétrer dans une cage de Faraday complète est capable de faire en sorte qu’un signal soit détecté. Une fois de plus, la science affirme que ces ondes n’existent pas. Avec le temps, elle finira par admettre la réalité de ces ondes scalaires longitudinales16 à 22.

Lorsque les scientifiques auront découvert l’existence de ces signaux bien réels, l’attitude des gens envers les « sensitifs » changera. Les sismologues devront alors franchir un obstacle encore plus important : essayer de comprendre comment ces signaux sont produits. Selon la théorie actuelle de la fracture stridente, la roche serait sur le point de tomber en raison de son instabilité. Comment la Terre peut-elle connaître à l’avance la puissance d’un séisme, avant qu’il n’ait eu lieu ? Les sensitifs pressentent la magnitude d’un séisme, les émissions traduisent donc bien la taille et la puissance du séisme imminent.

Il y a beaucoup d’autres choses que le courant dominant de la science apprendra, dès lors que, abandonnant la peur du ridicule, elle se lancera avec enthousiasme à la découverte d’une physique sous-jacente bien active, puisque la Terre communique déjà avec les « sensitifs »23.

À propos de l’auteur

Larry A. Park est un ingénieur en chef et compte vingt-quatre ans de recherches et d’expérience dans de domaine des semi-conducteurs et de l’industrie informatique dans la « Silicon Forest » près de Portland (Oregon, États-Unis). Il a commencé ses recherches sur les signes précurseurs de séismes et d’éruptions volcaniques lorsque l’entreprise de super-ordinateurs massivement parallèle dans laquelle il travaillait fut touchée par un étrange séisme de magnitude 5,6 en 1993. Il a déposé le brevet de deux systèmes de détection des signes précurseurs des séismes et s’apprête à en déposer un nouveau. Il a écrit un livre intitulé Secrets interdits des séismes révélés (Terra Research, 2002). Vous pouvez contacter Larry A. Park en cliquant sur le lien « Contacts » du site web http://www.terraresearch.net.
 

Notes

1. Longitudinal Scalar EM Waves: Strong Earth Emissions are part of Quakes and Volcanics, at http://terraresearch.net/articles/ZapSeismo1_article.htm.
2. Insight into the Mystery of Ear Tones prior to Earthquakes – how they occur and why, at http://terraresearch.net/articles/EarTones_article.htm.
3. Of Mice and Magnets, at http://www.research.fsu.edu/researchr/issue2001/mice.html.
4. High Field MRI: Technology, Applications, Safety, and Limitations, at http://www.aapm.org/meetings/amos2/pdf/18-2826-94182-387.pdf.
5. Longitudinal Scalar EM Waves, op. cit.
6. Earth: Killer of Micro-electronics, at http://www.terraresearch.net/newsletter/ tr_newsletter_050104.html.
7. The Lamb Shift, at http://en.wikipedia.org/wiki/Lamb_shift.
8. The Lamb Shift, at http://www.pha.jhu.edu/~rt19/hydro/node8.html.
9. Scalarbeamer, at http://www.gocs1.com/gocs1/Psionics/SCALARBEAMER.htm.
10. Notes on Scalar Detector Designs, at http://www.amasci.com/freenrg/bark.html.
11. ibid.
12. UC Berkeley: Hongyun Wang’s Research on Molecular Motors, at
ttp://www.cse.ucsc.edu/~hongwang/ATP_synthase.html.
13. Protein Motors, at
http://www.psc.edu/science/2004/schulten/protein_motors_incorporated.html.
14. The Cell, at http://www.dartmouth.edu/~cbbc/courses/bio4/bio4-1997/02– theCell.html.
15. The Energy of Life, by Guy Brown, at
http://www.trnmag.com/Bookshelf/The%20Energy%20of%20Life.html.
16. The Wave Structure of Matter:Wheeler and Feynman’s Response of the Universe», at http://www.spaceandmotion.com/Wolff-Feynman-QED.htm.
17. Quantum Physics: Richard Feynman:Explanation of Feynman’s Quantum Electrodynamics (Spherical Electromagnetic Vector Waves) with theWave Structure of Matter (Spherical Scalar Standing Waves), at http://www.spaceandmotion.com/Physics
Richard-Feynman-QED.htm (more results can be obtained from http://www.spaceandmotion.com).
 


 
yogaesoteric

 

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