Septembre 2001 aux États-Unis : analyse physique des évènements (2)

par Christian Darlot

La version officielle de la destruction des tours de Manhattan et de l’attentat au Pentagone, en septembre 2001, est incompatible avec les lois de la physique. Mais les principes fondamentaux de la physique permettent, par une analyse simple, d’identifier le procédé de destruction.

Lisez la première partie de cet article

2.3 Effondrement sans cause : l’énigme de la tour n°7

Plusieurs heures après les attentats, des incendies s’allumèrent dans une troisième tour, n°7, située à 150 mètres des tours jumelles, dont elle était séparée par un autre immeuble, et que nul avion n’était censé avoir frappée. Haute de 173 m (47 étages), elle était comparable à la Tour Montparnasse haute de 209 mètres (56 étages). Sa chute fut annoncée plusieurs heures d’avance, même par la télévision BBC, alors qu’elle était encore debout, son image bien visible sur l’écran derrière la présentatrice. Soudain, à 17 h 20, elle s’effondra tout entière en 12 secondes, sur sa base. Par solidarité avec ses grandes sœurs ? Pendant les premières secondes, elle tomba de trente mètres à la vitesse de la chute libre ; après l’avoir d’abord nié, même le NIST dut le reconnaître et admettre que la cause est inconnue. Mais le rapport officiel se contredit en affirmant d’abord « l’effondrement du WTC7 fut un effondrement progressif produit par des incendies » puis (sur la même page !) en mentionnant « une chute libre de la hauteur d’environ 8 étages, selon l’accélération de la pesanteur pendant environ 2,25 s ».

Comment une chute libre pourrait-elle être progressive ?

2.4 Effondrement et pulvérisation des tours : d’où provint l’énergie ?

2.4.1 Incendies de bureau

Le kérosène n’explose pas ; c’est pourquoi il est utilisé en aviation. À supposer même que des avions eussent frappé les tours, le kérosène aurait brûlé en un quart d’heure. Les réservoirs d’un Boeing 757 contiennent au plus 42.680 litres de kérosène, et selon le rapport de la FEMA (Federal Emergency Management Agency Agence fédérale des situations d’urgence), chaque avion transportait 37.900 litres de kérosène. Ce volume est celui d’un cube de 3,35 mètres d’arête, tandis que les deux tours mesuraient 63,4 x 63,4 x 415 mètres. Cinq tours Montparnasse chacune ![34]

Des incendies de bureau durèrent une heure dans la tour Sud et une heure et demie dans la tour Nord. La plus grande part de l’énergie dégagée par un feu chauffe l’air, d’où la faible efficacité d’un feu dans un âtre, dont la chaleur part surtout par le conduit de cheminée. La quantité d’énergie nécessaire pour atteindre une température donnée dépend de la nature et de la quantité de matériau à chauffer[35]. La température d’un incendie de bureau est 800-900 degrés Celsius. La température de fusion d’un alliage d’acier dépend de la composition chimique mais reste proche de 1427°C (1700 K). L’acier commence à mollir vers 600°C, mais, en une heure, l’air chaud ne peut transmettre au cœur de poutres en acier, épaisses et ignifugées, une quantité d’énergie suffisante pour les ramollir.[36]

En outre, une charpente métallique en réseau répartit la chaleur comme un radiateur, donc abaisse la température des poutres. Et comme la chaleur ne diffuse pas instantanément, les structures fléchissent asymétriquement et penchent d’un côté. Les effondrements dus à des incendies ne sont jamais symétriques.

2.4.2 Preuve par l’exemple : incendies de gratte-ciels

En 1975, un incendie dans la tour Nord ravagea pendant plusieurs heures la moitié du onzième étage (en bas de la tour), puis se propagea à d’autres étages où il fut bientôt éteint. La structure de la tour ne fut néanmoins pas endommagée. En 1991, un incendie au One Meridian Plaza de Philadelphie dura 18 heures et détruisit 8 des 38 étages. Selon le rapport de la FEMA « Des poutres et des poutrelles se sont tordues ou affaissées… suite à l’exposition au feu, mais les colonnes ont continué à supporter leur charge sans dégât apparent »[37]. En 2004, à Caracas, 20 étages d’une tour de 50 étages brûlèrent pendant 17 heures, mais le gratte-ciel ne s’effondra pas[38]. L’énergie d’un incendie ne peut suffire à détruire un gratte-ciel.

Une relation de cause à effet entre incendie et effondrement est donc exclue.

2.4.3 Explosions et effondrement

Des pompiers, et d’autres témoins présents dans les tours, entendirent une série d’explosions, au sous-sol, au rez-de-chaussée et dans les étages proches de l’incendie. Des poutres furent éjectées jusqu’à 500 mètres ou s’encastrèrent dans les façades d’immeubles voisins[39]. Les vitesses estimées par analyse des films, image par image, atteignent jusqu’à 110 km/h. Pendant les 7 minutes précédant l’effondrement, une coulée de métal fondu fut filmée tombant du 80ème étage d’une façade de la tour Sud, WTC2. L’analyse chimique des décombres identifia des produits de réaction d’un explosif utilisé en démolition, la thermite. Des cordons de thermite auraient causé les coupures obliques nettes, visibles sur des poutres non pulvérisées. Mais des explosifs chimiques ne dégagent pas assez d’énergie pour réduire des bâtiments en poussière, et leur emploi laisse de grands pans de bâtiment d’un seul tenant.[40]

Les tours s’effondrèrent en dix à quinze secondes, l’incertitude étant due à la poussière masquant la fin de la chute[41]. Des milliers de tonnes d’acier et de béton furent réduits en grains de quelques millimètres à quelques dixièmes de millimètre, s’élevant en volutes semblables à celles d’explosions volcaniques pyroclastiques, puis se déposèrent en recouvrant les rues d’une couche de poussière épaisse de plusieurs centimètres. Or la quantité d’énergie nécessaire pour broyer un solide est une fonction croissante de la finesse des grains. D’où provint l’énergie ?

Non seulement la pulvérisation des matériaux nécessita beaucoup d’énergie, mais sa rapidité indique une source d’énergie dégageant une grande puissance, concept physique important.

La puissance est le rapport de la quantité d’énergie au temps pendant laquelle elle est émise. Pour démarrer une voiture ou faire décoller un avion, les moteurs doivent fournir beaucoup plus de puissance que pendant un mouvement à vitesse constante, sur route ou en vol.

2.4.4 Persistance d’un grand dégagement de chaleur

La puissance nécessaire pour pulvériser presque instantanément des milliers de tonnes d’acier et de béton est difficile à évaluer, mais une valeur minimale de l’énergie dégagée peut être estimée en considérant l’évolution de la température du site.

Des blocs de béton et d’acier mêlés furent trouvés, dont l’apparence est celle de la lave refroidie. Des températures d’environ 2000°C furent mesurées. Des photographies célèbres montrent de l’acier rougeoyant retiré de la pile de débris. Quelques citations de témoins font ressentir la réalité du dégagement de chaleur :

  • Au dire des pompiers, les semelles de leurs bottes fondaient. Sous les débris, la température était « si intense qu’ils ont rencontré des rivières d’acier en fusion », « comme dans une aciérie »[42]. Ils s’exposaient à des périls comme « la secousse d’un effondrement profondément en dessous, (…) ou, dans les premiers temps, les coulées de métal en fusion s’échappant des noyaux chauds et s’écoulant le long des murs brisés à l’intérieur des fondations ».[43]
  • « 21 jours après l’attaque, l’acier en fusion coulait toujours »[44]. « Sous terre, c’était encore si chaud que du métal en fusion a coulé sur les côtés du mur du bâtiment 6 ».[45]
  • « Des éléments en acier, dans la pile de débris, semblent avoir été partiellement évaporés à des températures extraordinairement élevées ».[46]

La température de sublimation du fer, principal composant de l’acier, est de 2861°C (3134 K).

Des relevés de température par thermographie infrarouge aérienne montrèrent, le 16 septembre, des points chauds jusqu’à une température de 747°C (1020 K)[47]. Le 7 octobre 2001, une image thermique montra des températures semblables aux emplacements des trois bâtiments (WTC1, WTC2 et WTC7), quoiqu’ils aient été architecturalement très différents et aient subi des dommages différents[48]. Le refroidissement fut progressif au cours des mois suivants : « Le feu souterrain brûla pendant exactement 100 jours et a finalement été déclaré ” éteint ” le 19 décembre 2001 ». Quels matériaux combustibles auraient alimenté un « feu souterrain » ? Comment l’air nécessaire à la combustion serait-il parvenu dans le sous-sol ?

Le 12 février 2002, cinq mois après l’effondrement des tours, des mesures par la même méthode révélèrent encore une émission de chaleur[49]. Le sous-sol n’avait donc pas atteint l’équilibre thermique et continuait à se refroidir. Les matériaux sont ainsi restés pendant trois mois à des températures bien plus élevées que celles d’un incendie de bâtiment. Puisque, selon le deuxième principe de la Thermodynamique, l’énergie ne se concentre pas spontanément, ces températures ne peuvent avoir été causées par un « feu souterrain », mais résultaient de l’existence d’une source de chaleur très importante dans la profondeur du sous-sol.

Les lois du transfert de la chaleur sont couramment employées par les architectes pour dimensionner les circuits de chauffage des bâtiments, et par les ingénieurs pour assurer le refroidissement, en électronique comme en automobile. En estimant la surface d’émission et l’évolution au cours du temps de la différence de température avec l’air ambiant, ces mesures permettent d’estimer la quantité de chaleur totale émise par le site[50]. Elle est énorme, de l’ordre de 1 pétajoule (1015 joules ou 1.000.000.000.000.000 joules), soit la chaleur émise par la combustion de 24.000 tonnes de pétrole, pouvant remplir plus de 10 piscines olympiques.

2.4.5 Déblaiement des ruines

Élimination des preuves matérielles

Le déblaiement commença aussitôt après la catastrophe, avant toute enquête, et l’acier des décombres fut envoyé en Chine, en Inde et d’autres pays d’Asie. Procédé inhabituel en cas de désastre sans précédent. La soustraction et la dissimulation de preuve sont des délits.[51]

Cancers des sauveteurs et des déblayeurs

Des équipes de détection furent envoyées sur place le jour même, habillées de tenues NBC. Les déblayeurs ne restaient que quelques jours avant d’être remplacés, et regrettaient de quitter le chantier à peine devenaient-ils efficaces. Parmi les 80.000 personnes affiliées au programme sanitaire WTC Health Program, à la fin de mars 2021, près de 14.000 souffraient d’un cancer et 1015 en étaient morts[52]. Les cancers des voies respiratoires et digestives furent causés vraisemblablement par des débris d’amiante et des poussières radioactives inhalées ou ingérées. Des cancers de la peau et des lymphomes sont nombreux aussi. Les malades ont constitué des associations de défense et prononcé maintes conférences aux États-Unis.

2.5 Fausseté de l’explication officielle

En résumé, l’explication officielle enfreint des principes physiques fondamentaux :

  • Le principe de conservation de l’énergie : de l’énergie ne peut être créée. Ce principe est fondamental pour toute la physique (« premier principe de la Thermodynamique »).
  • Le principe de dispersion de l’énergie : la chaleur ne peut pas s’être concentrée dans les poutres ni dans le sous-sol (« deuxième principe de la Thermodynamique »).
  • Le principe fondamental de la dynamique (« deuxième loi de Newton ») : un projectile ne peut percer une cible sans ralentir.
  • Le principe des actions réciproques (« troisième loi de Newton ») : un tube creux en alliage d’aluminium ne peut percer un treillis en acier sans se déformer.
  • Le principe de conservation de la quantité de mouvement.

L’explication officielle enfreint encore le principe fondamental de la dynamique, le principe des actions réciproques et le principe de conservation de la quantité de mouvement en affirmant que le bas de chaque tour fut écrasé par le haut. L’effondrement ne peut être dû qu’à la perte de résistance du bas.

D’autres lois, non détaillées dans ce bref article, sont enfreintes par l’explication officielle :

  • La loi de diffusion de la chaleur de Fourier : la température du réseau de poutres ne peut être devenue uniforme dans tout l’immeuble.
  • La loi de changement d’état des matériaux : la température d’un incendie de bureau ne peut faire fondre de l’acier ni le fragmenter finement.
  • La loi de rayonnement des matériaux selon la température (corps noir) : avant l’effondrement, la couleur des coulées de métal fondu sur une façade, jaune ou blanche, seule information disponible, indique une température de 1200°C au moins, soit une température supérieure à celle d’un incendie. Ces coulées furent sans doute dues à des réactifs placés localement.[53]

L’explication officielle enfreint les principes les mieux établis de la physique.

Mais la physique permet aussi de comprendre le mode opératoire.

  1. Explosions nucléaires souterraines

Les tours de Manhattan furent détruites par des explosions nucléaires souterraines. Cette « interprétation complotiste délirante » est la seule compatible avec les lois de la physique.[54]

À l’apogée de l’engouement pour l’énergie nucléaire, pendant les années 1950 et 1960, des essais d’emploi d’explosifs nucléaires pour de gros travaux de génie civil, comme creuser des canaux, furent faits en URSS[55] et aux USA[56]. Mais la pollution résultante les fit abandonner. Toutefois ces essais rendirent réalisable ce procédé de démolition de gratte-ciels.

3.1 Insuffisance des explosifs chimiques, nécessité d’explosifs nucléaires

Les explosifs chimiques couramment utilisés en démolition ne pulvérisent pas les bâtiments, quoique l’effondrement dégage de la poussière, et les décombres sont des amas de pans de murs et de planchers. Pour fragmenter des milliers de tonnes d’acier et de béton en grains millimétriques, il faudrait une très grande masse d’explosifs, en proportion notable de la masse de l’immeuble, répartie dans toutes les parties de la tour par des dizaines de techniciens pendant des milliers d’heures. Impraticable.

L’énergie chimique libérée par unité de masse d’un explosif classique est déterminée par l’énergie de liaison entre électrons et noyaux, mais celle d’un explosif nucléaire l’est par l’énergie de liaison des nucléons – protons et neutrons – dans les noyaux des atomes. Or l’énergie de liaison entre les nucléons des noyaux est un million de fois plus grande que l’énergie de liaison entre les électrons et les noyaux. En pratique, les matériaux nucléaires opérationnels comportent beaucoup de masse inerte, mais leur densité énergétique reste cependant 10.000 fois plus grande que celle des matériaux chimiques. C’est pourquoi une centrale électrique nucléaire n’est rechargée en combustible que tous les 3 ans, tandis qu’une centrale à charbon est alimentée quasiment en continu, par trains entiers.

Les bombes nucléaires émettent de l’énergie en quelques microsecondes, produisant une puissance inimaginable par l’esprit humain, et causant une onde de choc dont la pression maximale, de l’ordre du milliard d’atmosphères, est beaucoup plus destructrice que celle produite par tout explosif chimique.

Seule une bombe nucléaire émet la puissance suffisante pour réduire quasi-instantanément des milliers de tonnes d’acier et de béton en poussière millimétrique, et contient assez d’énergie pour produire la très grande quantité de chaleur lentement dégagée du sous-sol de Manhattan.

En quelques microsecondes, les réactions nucléaires dégagent une énergie énorme, décomposant les roches du sous-sol jusqu’à l’état de plasma, particules sans liaisons à très haute température[57]. L’onde de choc fragmente les roches environnantes. En quelques dixièmes de seconde, une cavité se forme et s’agrandit. Si l’explosion est assez profonde, l’onde atteint la surface du sol, mais ne la soulève pas ; les roches situées entre le haut de la cavité et la surface du sol forment le « toit de la cavité ». L’onde atteignant la surface ne se diffuse pas dans l’air, d’où l’absence de bruit, mais se diffuse dans les objets solides placés sur le sol.

La chaleur de la cavité diffuse dans les roches, les fait fondre, et ces deux effets absorbent de la chaleur et font baisser la température du plasma et des gaz, et donc la pression dans la cavité[58]. Lorsque la pression ne suffit plus à soutenir le toit de la cavité, il s’effondre, tombe dans la cavité, et le sol s’affaisse. Qu’une pression souterraine très grande produise une dépression à la surface du sol est un effet contre-intuitif mais bien étudié.[59]

Si l’explosif nucléaire est placé sous un bâtiment à une profondeur convenable, l’onde de choc et l’affaissement du sol peuvent faire écrouler même des gratte-ciels à structure métallique.

La quantité de chaleur restant dans la cavité est une fraction de l’énergie explosive, et son dégagement est retardé par son transfert à travers les roches du toit, tombées dans la cavité. Des éléments radioactifs s’échappent, mais d’autant moins que la profondeur est grande. Au cours de nombreux essais, les physiciens ont mesuré le rayonnement, la température, la dépression du sol, etc., et dès les années 60 ils ont su calculer la forme et les dimensions de la cavité et de la cheminée, selon la nature de la roche encaissante, la profondeur et l’énergie de l’explosion. En France, ces analyses furent faites par le Commissariat à l’Énergie atomique.[60]

Depuis 1963 les essais militaires d’explosions aériennes ont été réduits, puis interdits, et depuis 1974, un traité international a limité la charge des explosions souterraines à 150 kT, soit 0,63 pétajoule. Ces explosions émettent beaucoup moins de particules radioactives dans l’atmosphère que les explosions aériennes ou que l’accident de Tchernobyl. Des mesures sismographiques, hydroacoustiques et infrasoniques, ainsi que le dosage des particules de radionucléides dans l’air, permettent de les détecter et de connaître leurs caractéristiques, même à de grandes distances. Les États peuvent ainsi se surveiller les uns les autres.[61]

3.2 Technique de démolition d’urgence prévue dès la construction

La pulvérisation instantanée des tours fut l’effet d’une puissance que seules des bombes nucléaires peuvent dégager. Mais où ces bombes avaient-elles été placées ?

Démolir des gratte-ciels est une entreprise difficile, et les règlements d’urbanisme imposent aux maîtres d’œuvre de proposer, dès la construction, une solution technique de démolition[62]. Un procédé de démolition d’urgence peut avoir été prévu pour les Tours Jumelles, bâtiments exceptionnels, construits selon les meilleures techniques des années 60. Une loge peut avoir été creusée sous le niveau du sous-sol le plus profond de chacune.  Cette hypothèse est corroborée par la cotation des hauteurs, sur les plans des immeubles, à partir d’une altitude de référence très en dessous des fondations : 246 pieds, soit 75 m, dans le socle rocheux.[63]

3.3 Destruction des tours de Manhattan

Chaque tour fut détruite par l’explosion souterraine d’une bombe nucléaire placée dans la roche, sous les fondations[64]. Plusieurs petites bombes « mini-nuke » n’auraient pas suffi, et n’auraient pas produit l’énorme quantité de chaleur dégagée du sous-sol pendant des mois. L’onde de choc atteignit aussitôt les fondations et se propagea dans l’immeuble. Jusqu’aux trois quarts de la hauteur environ, l’énergie de l’onde brisa des liaisons chimiques et fragilisa les matériaux[65]. La pression maximale de l’onde varie approximativement comme l’inverse du carré de la distance au point de l’explosion ; la quantité d’énergie transmise fut donc moindre dans les étages supérieurs, où l’onde ne causa plus qu’une déformation élastique et diminua moins la résistance mécanique que dans la partie inférieure.

Sur plusieurs vidéos prises par des caméras placées sur support fixe, l’image tremble 12 s avant la chute des tours, durée pouvant être interprétée comme le délai entre l’explosion et l’effondrement du toit de la cavité. Lorsque cet effondrement ôta à l’immeuble le support des fondations, la partie basse de l’immeuble tomba en se désagrégeant. N’étant plus soutenue, la partie haute tomba en se désagrégeant à son tour, à une accélération d’environ 2/3 de la chute libre, à peine freinée par la cohésion résiduelle de la partie basse et la résistance de l’air.[66]

Des explosions déclenchées juste avant la chute prouvent la présence de charges explosives chimiques, dont la mise à feu paraît avoir été synchronisée à celle de la bombe souterraine[67]. Placées en des points choisis de la structure, ces charges ont peut-être désolidarisé le haut et le bas de l’immeuble et coupé une part du train d’onde, et elles servirent aussi de leurre pour dérouter les enquêteurs. S’il pouvait être consulté, le plan de démolition serait instructif.

Une grande part des matériaux se dissipa en volutes de poussière. D’une hauteur d’environ 20 m, les tas de décombres étaient remarquablement petits par rapport aux immeubles de 420 m. Des relevés aériens par la technique LIDAR montrent que chaque tas était au centre d’une dépression peu profonde.[68]

Les débris des tours recevaient de la chaleur issue de la cavité, diffusant à travers les roches comblant la cheminée. L’énergie accumulée maintint le sous-sol à température très haute pendant plus de trois mois. L’émission de radioactivité au cours des semaines suivantes, mais le peu de pollution résiduelle, indiquent une fusion plutôt qu’une fission, la fission n’étant nécessaire que pour amorcer la fusion. Les autorités ne furent pas disertes sur la présence de tritium, isotope radioactif de l’hydrogène produit par fusion. Après déblaiement des décombres, la cheminée sous l’emplacement de chaque tour fut couverte par une chape en béton, surmontée d’un grand bassin d’eau. Le béton et l’eau absorbent le rayonnement résiduel des éléments radioactifs présents dans la cavité, de sorte que le site est désormais sans danger.

Quant à l’expression « ground zero », elle désigne depuis huit décennies, en vocabulaire militaire le point de la surface du sol à l’aplomb d’une explosion nucléaire.

Voilà les grandes lignes de l’affaire, faciles à vérifier. Les documents officiels, les études techniques publiées sur internet, quelques connaissances de base en physique et un zeste de bon sens suffisent.

Toute interprétation rationnelle des évènements doit expliquer :

1) L’entrée d’avions de ligne dans des immeubles à structure en acier ; S’ils ne peuvent pas percer la façade, force est de déduire qu’ils n’étaient pas là.

2) L’effondrement des trois tours de Manhattan : Tours Jumelles et WTC7.

3) L’origine de la puissance nécessaire pour pulvériser les tours, et de l’énergie dégagée du sous-sol pendant des mois.

Or la version officielle n’explique rien et est incompatible avec les lois de la physique.[69]

Conclusions

Donc les conclusions s’imposent :

1) Les principes et lois physiques ne s’appliquent pas à Manhattan. Exceptionnalisme.

Dans une stratégie de réindustrialisation des États-Unis, cette particularité serait précieuse pour fabriquer des produits à haute valeur ajoutée.

2) De l’énergie a été créée, et comme les États-Unis sont un pays très religieux « under God », c’est que Dieu a fait un miracle ; les enquêteurs devraient donc se tourner humblement vers les théologiens pour leur demander d’en expliquer le sens.

3) À moins qu’une explication plus rationnelle ne soit possible….…

Que chacun réfléchisse et conclue !

Notes:
34. Les dimensions de la Tour Montparnasse sont 50 x 32 x 209 mètres.

  1. L’énergie est une variable extensive et la température une variable intensive.
  2. La température d’un feu de kérosène dépend de l’apport d’oxygène ; à l’air libre elle ne dépasse pas 1100°C et ne peut atteindre 1700°C que par apport d’air sous pression dans un réacteur dont les matériaux supportent cette température ; or, près des colonnes centrales des tours, à 25 mètres du dehors, l’apport d’air était faible. Selon le NIST, la température de l’air ne dépassa pas 1000°C pendant 15 à 20 minutes (NIST, Rapport 1-5, 2005). Ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle que les sidérurgistes réussirent à construire des fours supportant des températures assez élevées pour faire fondre l’acier, et nécessitant une alimentation en air. Des photos disponibles sur internet montrent une femme, identifiée par sa famille, agitant les bras en signe de détresse, debout dans la brèche prétendument faite dans la façade en acier par les ailes en aluminium d’un avion, là où la température était censée être infernale selon la version officielle des évènements.
  3. http://www.consensus911.org/fr/point-mc-10-fr/#N_7
  4. http://www.consensus911.org/fr/point-mc-10-fr/#N₉
    Pour les amateurs de catastrophes :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_des_grands_incendies 
    Autres incendies de gratte-ciels : 24 février 1972, tour Andraus à Sao Paulo, 30 étages brûlés ; 1er février 1974, tour Joelma à Sao Paulo, 25 étages, embrasement du 12ème au 25ème étage ; 15 novembre 2010, à Shanghai, un immeuble 28 étages. Certes les tours de Manhattan étaient beaucoup plus hautes, mais ce furent les seules à s’effondrer et être pulvérisées.
    https://www.profession-gendarme.com/une-saine-curiosite-amene-souvent-a-la-verite
  5. Jones, Steven, Korol, Robert, Szamboti, Anthony, and Walter, Ted. « 15 years later : on the physics of high-rise building collapses ». Europhysics News, 47(4):21–26, 2016. Fig. 6. Doi:10.1051/epn/2016402.
  6. N. Harrit, J. Farrer, S. Jones, K. Ryan, F. Legge, D. Farnsworth, G. Roberts, J. Gourley, B. Larsen. « Active thermitic material discovered in dust from the 9/11 World Trade Center catastrophe ». (2009) The Open Chemical Physics Journal, 2 :7-31
  7. Estimation : 12,6 secondes pour la tour 1 et 11,5 secondes pour la tour 2. Les tours étaient deux fois plus hautes (415 et 417 m) que la tour Montparnasse (209 m). Le calcul de la durée de la chute libre dans le vide est du niveau d’un baccalauréat scientifique. La formule est en effet : Erreur ! Nom du fichier non spécifié. La hauteur H des immeubles étant de 400 mètres et l’accélération de la gravité G de 9,81 m/s², la durée est d’environ 9 secondes. C’est une borne inférieure : la chute ne peut pas durer moins (et encore la résistance de l’air est-elle négligée). Or la conservation de la quantité de mouvement rend impossible un effondrement accidentel à la vitesse de la chute libre.
  8. Lou Lumenick. « Unflinching look among the ruins ». New York Post, 3 mars 2004.
  9. William Langewiesche. « American Ground : Unbuilding the World Trade Center ». North Point Press, 2002.
  10. James M. Williams, « WTC a structural success ». The Newsletter of the Structural Engineers Association of Utah, 6:3, 2001.
  11. Ken Holden, Département de la conception et de la construction de New York ; Audition publique de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis, le 1er avril 2003, National Commission on Terrorist Attacks Upon the United States ; Public hearing, Avril 2003.
    http://www.9-11commission.gov/archive/hearing1/9-11Commission_Hearing_2003-04-01.htm [cited2016-06-10]
  12. Dr Barnett, professeur d’ingénierie de la protection contre les incendies à l’Institut polytechnique de Worcester ; cité par James Glanz. « A nation challenged : The site ; engineers have a culprit in the strange collapse of 7 World Trade Center : Diesel fuel ». New York Times, 29 Novembre 2001.
  13. Images of the World Trade Center sites how thermal hot spots on September 16 and 23, 2001.
    https://pubs.usgs.gov/of/2001/ofr-01-0429/thermal.r09 [cited 2017-06-22]
  14. Charles K. Huyck and Beverley J. Adams. « Emergency response in the wake of the World Trade Center attack : The remote sensing perspective. Technical report, Multidisciplinary Center for Earthquake Engineering Research », Juin 2002. http://mceer.buffalo.edu/publications/wtc/02-SP05-screen.pdf. Fig. 3.6, p.22. Images acquises par EarthData au moyen d’un capteur aéroporté Raytheon.
  15. EarthData International New York State, Office for Technology. Aerial views and maps of the WTC thermal imagery, 2001.
    http://www.loc.gov/exhibits/911/911-maps
  16. Les détails du calcul peuvent être consultés dans l’article « What is Basic Physics Worth ? » de l’un des auteurs, disponible en ligne
    https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02004696
  17. Le métal envoyé en Chine fut traité par la société Shanghai Baosteel Group Corp.
    Des traces ont été effacées https://www.bollyn.com/#article_16266
  18. https://www.cdc.gov/wtc/ataglance.html#member1OrMore
  19. Des alliages de métaux à plus basse température de fusion sont employés en soudure.
  20. Cette interprétation fut exposée par un personnage atypique prétendant être un ancien officier soviétique spécialisé dans l’armement nucléaire, et disant vivre à présent en Thaïlande, Dimitri Khalezov. Il présenta sa version des événements dans de longs entretiens en anglais, faciles à trouver sur YouTube en effectuant une recherche sur son nom. Il publia aussi un document de plus de 1000 pages intitulé « 911thology » (« onze-septembrologie ») téléchargeable à partir de son site :
    http://www.911thology.com

Le magazine Nexus, dans son édition allemande d’octobre-novembre 2010, publia un article dans lequel Khalezov résume sa version de la destruction des tours de Manhattan, téléchargeable sous forme de PDF
https://www.nexus-magazin.de/files/gratis/artikel/Nex31_Khalezov_DritteWahrheit911.pdf

Une traduction en anglais est disponible : http://www.911thology.com/nexus1 C’est en tentant de prouver, par un calcul de coin de table, que ses affirmations étaient insensées, que l’un des auteurs de cet article aboutit à la conclusion que l’hypothèse d’une explosion nucléaire souterraine était nécessaire pour expliquer l’énorme énergie dégagée sous forme de chaleur par les décombres de Ground Zero, au cours des mois suivant les attentats.

  1. Le lac Chagan, au Kazakhstan, fut ainsi creusé : Explosions nucléaires pour l’économie nationale (Мирные ядерные взрывы в СССР).
    https://fr.rbth.com/tech/85161-urss-explosions-nucleaires

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Explosions_nucleaires_pour_leconomie_nationale
  2. Programme « Plowshare ».
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Operation_Plowshare
  3. Un spécialiste en physique nucléaire pourrait expliquer la recombinaison du plasma en éléments chimiques.
  4. La pression est une densité d’énergie, quantité d’énergie par unité de volume.
  5. Des essais d’explosions nucléaires souterraines furent faits dans le désert du Nevada. Des loges étaient creusées à plusieurs dizaines de mètres de profondeur, et des photos du site montrent un grand nombre de dépressions causées par ces explosions :
    https://www.youtube.com/watch?v=u1Xe1TUQrpY
    Underground nuclear subsidence crater.
    https://www.youtube.com/watch?v=u1Xe1TUQrpY
  6. https://inis.iaea.org/collection/NCLCollectionStore/_Public/03/031/3031840.pdf
    https://inis.iaea.org/collection/NCLCollectionStore/_Public/35/095/35095014.pdf
  7. Les dirigeants des grandes puissances furent certainement alertés par leurs services de renseignement.
  8. Dès la construction de tels immeubles, les lignes de rupture des dalles et des poutres, et les places des charges explosives, sont prévues pour qu’ils s’effondrent dans l’aire de leur base, sans risquer de tomber sur les voisins. Les explosifs chimiques, instables à long terme, ne sont évidemment pas placés lors de la construction.
  9. Voir ici la dernière image :
    http://www.911research.wtc7.net/wtc/evidence/masterplan

Ces loges sous les immeubles étaient bien sûr vides. Des bombes peuvent avoir été entreposées au sous-sol du bâtiment n°7 au cours de l’été, lorsque des services de renseignement soupçonnèrent des préparatifs d’attentats. Incidemment la cote de 246 pieds, obtenue par conversion de 75 m, montre que cette partie du plan avait été tracée par des architectes et ingénieurs employant le système métrique.

  1. La tour Sud s’effondra à 9 h 59 minutes 4 secondes, et la tour Nord à 10 h 28 minutes et 31 secondes. Les sismographes du laboratoire de Géophysique Lamont–Doherty de l’Université Columbia, à Palisades situé à 37 kilomètres – l’un des laboratoires qui établirent la théorie de la tectonique des plaques – enregistrèrent, juste avant les effondrements, des signaux de magnitude 2,1 dont les décours et les intensités signent des explosions dans le sol. Des signaux géophysiques durant aussi longtemps qu’une dizaine de secondes résultent de trains d’ondes d’assez forte intensité pour diffuser par divers chemins en se réfractant sur les interfaces de terrains de natures différentes. Des explosions calibrées sont utilisées en Géophysique pour l’étude des sols.
    http://www.agoravox.fr/des-signaux-sismiques-revelent
  2. Quoique ces immeubles aient contenu des milliers de chaises, de bouilloires électriques, d’ordinateurs, de téléphones, etc., très peu furent retrouvés dans les décombres. Il n’y a pas de marché des reliques, comme il y en eut lors de la démolition du mur de Berlin. Les vingt personnes retirées vivantes des décombres et les 293 corps trouvés étaient hors du parcours de l’onde de choc, que leur localisation permettrait d’étudier. Des 2800 victimes environ disparues, 1643 ont été identifiées. En admettant que quelques personnes aient été comptées à tort parmi les disparues, environ un millier de corps manque. Plusieurs mois plus tard, plus de 700 restes humains furent découverts sur le toit de l’immeuble de la Deutsche Bank. Des spécialistes de l’analyse de l’ADN identifièrent des personnes qui travaillaient dans les tours, et des pompiers qui n’étaient pas présents lors des explosions mimant le choc des avions. L’explosion thermonucléaire fut très brève, et par conséquent l’onde de choc contint des fréquences si hautes qu’à cette échelle de temps même la chair se comporte comme une matière rigide et est brisée.
  3. Une vidéo https://www.youtube.com/watch?v=3HbD_Q6kmh8 (vers 2:05) montre une poutre se dissipant en poussière devant la caméra : ayant perdu sa cohésion, une faible brise suffit à la désagréger. Cette poutre est pourtant une partie du cœur de la tour Nord, haute comme un immeuble ordinaire !
  4. Les tours furent inaccessibles pendant le dimanche précédant l’attentat, officiellement pour des travaux de maintenance ; des charges ont pu être placées alors.
  5. https://www.gettyimages.co.uk/this-lidar-light-detection-and-ranging-image-of-the-world-news-photo
  6. Quel crédit accorder à une interprétation qui ferait se retourner dans leur tombe Galilée, Newton, Fourier, Lagrange, Carnot, Boltzmann, Kelvin, Poincaré, Planck, Eiffel, mais qui intéresserait Nobel et le dériderait peut-être, en le distrayant des déboires subis par son prix pour la Paix ?

 

yogaesoteric
17 avril 2024

 

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