Un expert en psychiatrie : « Scientifiquement, il n’existe pas de transgenre »

L’olympien Bruce Jenner, sur la couverture de l’édition juillet 2015 de la revue Vanity Fair, à la suite de sa chirurgie. Désormais il demande que l’on l’appelle Caitlyn.

Un éminent psychiatre de Toronto, Joseph Berger, a émis un communiqué comme quoi, d’un point de vue à la fois médical et scientifique, il n’existe pas de personne « transgenre », et que les termes tels que « l’expression du genre » et « l’identité du genre » sont du moins très ambigus, et sont davantage liés à un attrait émotionnel qu’à une déclaration de fait scientifique.

Le docteur Berger, dont la liste de lettres de créance l’établit comme un expert dans le domaine de la santé mentale, a affirmé que les personnes qui s’identifient comme « transgenres » ont une maladie mentale ou sont simplement malheureuses. Il a également souligné que l’hormonothérapie ou la chirurgie ne sont pas des traitements appropriés pour la psychose ou le malheur.

« D’un point de vue scientifique, permettez-moi de clarifier ce que “transgenre” signifie », ajouta le Dr. Berger. « Je parle présentement d’un point de vue scientifique – sans aucune position politique pouvant être associée à un quelconque groupe, soit médical ou non-médical. »

« Les transgenres sont des personnes qui affirment qu’elles sont réellement ou qui souhaitent être des individus du sexe opposé à celui avec lequel elles sont nées, ou à celui attesté par leur configuration chromosomique, » a affirmé le Dr. Berger.

« Parfois, certaines de ces personnes prétendent qu’elles sont “une femme enfermée dans un corps d’homme” ou bien “un homme coincé dans un corps de femme”. » « Le traitement médical pour les délires, la psychose, ou le bonheur émotionnel n’est pas la chirurgie, » a déclaré le Dr. Berger.

« D’autre part, » a continué le Dr. Berger, « si l’on demande à ces personnes de clarifier exactement ce qu’elles croient, c’est-à-dire si elles croient vraiment en ces convictions mentionnées auparavant, et qu’elles répondent par “non”, alors elles savent qu’une telle proposition n’est pas réelle, mais qu’elles la “sentent”. Dans ce cas, en adoptant un regard scientifique, l’on parle de malheur, et que ce malheur est accompagné par un vœu – qui amène certaines personnes à prendre des hormones qui prédominent chez le sexe opposé, et parfois à une chirurgie cosmétique conçue pour les faire “paraître” comme une personne du sexe opposé. »

Dr. Berger a expliqué comment la chirurgie cosmétique ne changera pas les chromosomes d’un être humain, dans le sens où le processus changera un homme en femme, capable de menstruations, d’ovuler et d’avoir des enfants. Similairement, il n’est pas possible pour une femme de devenir un homme, capable de générer un sperme qui puisse s’unir à un œuf ou un ovule d’une femme, et fertiliser l’œuf pour éventuellement créer un enfant humain.

De plus, le Dr. Berger a dit que les arguments avancés par ceux qui préconisent les droits spéciaux pour les personnes confuses n’ont pas de valeur scientifique et s’arment d’appels subjectifs et émotionnels sans aucune base objective scientifique.

« J’ai lu le mémoire mis en avant par ceux qui préconisent les droits spéciaux pour ces personnes, et je ne trouve rien de scientifique là-dedans, » a affirmé le Dr. Berger dans son communiqué. « Des mots et termes utilisés, comme “l’espace intérieur”, n’ont aucune base scientifique. »

« Ce sont les faits scientifiques, » a déclaré le Dr. Berger. « Il me semble qu’il n’y a aucune raison, médicale ou scientifique, pour accorder des droits ou des considérations spéciaux à des personnes non-satisfaites du sexe de leur naissance, ou à des individus qui souhaitent s’habiller de vêtements conçus pour le sexe opposé. »

« La soi-disant “confusion”, au sujet de la sexualité, qu’un adolescent ou un adulte peut avoir est purement psychologique. En tant que psychiatre, je ne vois aucune raison pour les personnes qui s’identifient comme tels de se voir octroyés des droits ou privilèges différents du reste de la population canadienne, » a-t-il conclu.

Il y a des preuves comme quoi les personnes transgenres (?) souffrent d’une morbidité et d’une mortalité nettement plus élevées que la population générale, plaçant la chirurgie de « réassignation sexuelle » sous contrôle continu. Un pionner dans un tel traitement, le Dr. Paul McHugh, professeur distingué de psychiatrie à la John Hopkins University School of Medicine et psychiatre en chef à l’hôpital John Hopkins, a arrêté les procédures après avoir constaté que les patients n’étaient pas mieux guéris ou plus satisfaits suite à ce traitement.

McHugh a écrit en 2004 que « Hopkins coopérait fondamentalement avec une maladie mentale » en comblant les désirs de personnes voulant avoir une chirurgie afin de changer leur sexe biologique.

« En tant que psychiatres, je me suis dit, nous ferions mieux de nous concentrer sur comment soigner leurs esprits plutôt que leurs organes génitaux, » a-t-il affirmé, ajoutant que « de fournir une altération chirurgicale au corps de ces personnes malheureuses revenait à collaborer avec le trouble mental au lieu de le traiter. »


yogaesoteric
20 mars 2020

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