Un remède contre le coronavirus basé sur un champignon parasite proposé par le développeur d’un vaccin russe
Les spécialistes du centre Vektor, à l’origine du deuxième vaccin russe contre le coronavirus, EpiVacCorona, ont établi que l’extrait du champignon chaga, un parasite du bouleau, ou polypore oblique, était efficace contre le virus, rapporte la revue La Science de première main éditée par la section sibérienne de l’Académie des sciences de Russie.
Les chercheurs du centre de virologie et de biotechnologie Vektor ont testé les capacités antivirales du champignon Inonotus obliquus contre le Covid-19. Ils affirment qu’un extrait hydrique de ce champignon parasite du bouleau, nommé également polypore oblique ou chaga, a montré des résultats encourageants dans la lutte contre le virus.
« Ces extraits ont démontré une capacité d’inhibition importante à l’égard du virus SARS-Cov-2. Un fort effet protecteur et une faible toxicité de ce champignon permettent de considérer comme prometteurs les anti-viraux créés sur sa base », indique le média.
Les chercheurs ont déposé la demande de brevet d’« inhibiteur de réplication du coronavirus SARS-CoV-2 sur la base de l’extrait du champignon Inonotus obliquus ».
Ils avaient d’abord placé leurs espoirs dans le befungin, extrait concentré d’Inonotus obliquus, ajouté à des sels de cobalt et à de l’alcool éthylique, un médicament déjà en vente en pharmacie. Cependant il s’est avéré être peu efficace contre le virus.
Propriétés d’une tisane préparée à domicile
La demande de brevet contient plusieurs façons de préparer les extraits, dont une pourrait être utilisée à domicile.
La professeur Tamara Telpliakova, chef adjoint du laboratoire de mycologie de Vektor, a testé un tel extrait « domestique » sur elle-même, sur son mari, ses parents et collègues infectés par le Covid-19. Tous ont constaté qu’au bout de cinq ou sept jours tous les symptômes de l’infection avaient disparu.
Les chercheurs expliquent l’effet thérapeutique du champignon chaga par les composantes biologiquement actives formées dans l’interaction entre le bouleau et le champignon, notamment des mélanines macromoléculaires générant une activité anticancéreuse, des substances stéroïdes, ainsi que des polysaccharides, des acides organiques, des flavonoïdes, etc.
« De nouvelles études sont certes nécessaires pour obtenir un médicament ou un complément alimentaire à base d’Inonotus obliquus. En tout état de cause, un extrait ou une tisane peuvent être utilisés à des fins préventives: pour diminuer le risque de maladies virales et oncologiques », conclut l’article.
yogaesoteric
6 janvier 2021
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