Une psychopathie ukrainienne jusqu’au suicide

On a vu ces dernières moins jusqu’où les « ukropithèques » peuvent pousser leur russophobie, activée il y a 8 ans sur le Maïdan, dans un paroxysme criminel jusqu’à « se tirer une balle dans le pied ». En effet, le soutien occidental aux néo-nazis de Kiev, jusqu’ici inconditionnel, commence à s’interroger et même à se lézarder depuis que les « ukrops » bombardent avec les armes livrées par l’OTAN ou des milliers de mines antipersonnelles les quartiers résidentiels pourtant éloignés de la ligne de front et même du moindre objectif militaire. Et ce n’est même pas la peine de mentionner l’idéologie nazie qui dans les discours ukro-atlantistes officiels est de plus en plus… décomplexée !

Mais le sujet que nous abordons ici est le bombardement ukro-atlantiste répété de la centrale nucléaire de Zaporodje et dont les conséquences potentielles dépassent l’entendement et repoussent encore et toujours plus loin les limites de cette folie suicidaire qui s’est emparée de l’Ukraine depuis que ce coup d’État atlantiste qui l’a condamné à n’être plus que le larbin russophobe et sacrifiable de l’expansionnisme militaro-industriel étasunien en Europe.

Le site de la centrale de Zaporodje est situé à 55 km en aval, à Energodar

Depuis la fin du mois de juillet les forces ukrainiennes ont augmenté leurs provocations contre la centrale nucléaire de Zaporodje, allant même jusqu’à bombarder des stations électriques réglant le refroidissement des réacteurs et des sites de stockage de combustibles radioactifs.

  1. La centrale nucléaire de Zaporodje

Mise en service en 1985, la centrale nucléaire de Zaporodje est située à 55 km en aval de la ville, sur la rive gauche du Dniepr au niveau de la retenue d’eau de Kakhovka, créée pour alimenter le refroidissement de ses 6 réacteurs qui font d’elle la plus grande centrale nucléaire d’Europe.

Lorsque les opérations militaires russes sont engagées en Ukraine, la 58e armée russe atteint très rapidement le site extrêmement sensible de la centrale nucléaire et, dès le 2 mars 2022, le sécurise, d’ailleurs en coopération intelligente avec les forces de sécurité ukrainiennes du lieu, qui comprennent alors avec les Russes qu’aucun combat ni bombardement ne doit menacer les installations nucléaires.

Mais rapidement, la centrale nucléaire devient le théâtre de provocations répétées de la part du régime de Kiev qui tente d’agiter au dessus de « l’opinion internationale » le spectre de Tchernobyl pour bien sûr accuser la Russie de vouloir provoquer une catastrophe nucléaire en Ukraine.

  1. Les provocations ukrainiennes
Attaque ukrainienne contre la centrale nucléaire d’Energodar le 20 juillet

Quelques-unes des provocations ukrainiennes contre la centrale nucléaire de Zaporodje :

  • Le 3 mars, une alerte est donnée suite à une intrusion dans le périmètre de la centrale et aussitôt la propagande ukro-atlantiste s’empare de l’image d’une fusée éclairante pour accuser la Russie d’avoir bombardé les installations nucléaires.
  • En juillet, plusieurs tirs de roquettes HIMARS étasuniens touchent le barrage de NovaÏa Kharkova, en amont de Kherson, et qui alimente la Crimée en eau courante mais aussi la retenue d’eau nécessaire au refroidissement des réacteurs nucléaires.
  • Le 20 juillet, une première attaque ukrainienne importante, avec une vingtaine de drones kamikazes qui s’abattent sur le périmètre de la centrale nucléaire, blessant 11 personnes et provoquant la colère du Ministère russe des Affaires étrangères :

« Nous mettons en garde le régime de Zelensky contre les provocations continuelles contre la plus grande centrale nucléaire d’Europe, lourdes d’un accident nucléaire, dont les graves conséquences pourraient affecter non seulement l’Ukraine mais la région entière. Nous appelons la communauté internationale à être vigilante dans cette affaire et condamnons les actions des autorités de Kiev », Maria Zakharova représentante du MID russe.

  • Le 30 juillet, un groupe de journalistes occidentaux encadré par les officiers politiques de l’armée ukrainienne arrive dans le secteur de Orekhov (80 km à l’Est) pour évoquer les « bombardements russes sur la centrale nucléaire de Zaporodje »…

Observation : La logique voudrait que pour couvrir la situation à Energodar il est préférable d’emmener les reporters pro-ukrainiens en face de la centrale, sur la rive droite du barrage de Kakhovka, sauf si c’est justement le secteur d’où partent les tirs ukrainiens contre elle !

  • Le 5 août, sur fond d’exacerbation du front de Kherson, les forces ukrainiennes qui continuent de viser le barrage de Novaïa Kharkova bombardent à nouveau, depuis le secteur de Nikopol, la centrale nucléaire de Zaporodje avec 20 obus de 152mm.
  • Le 6 août, 2 nouveaux bombardements ukrainiens frappent le périmètre de la centrale de Zaporodje, cette fois avec des roquettes de 220mm « Uragan », provoquant des dégâts et incendies suffisants provoquant l’arrêt du réacteur n°3 et le ralentissement du n°4.

Ces attaques ukrainiennes qui menacent dangereusement la sécurité nucléaire de la région et même de l’Europe peuvent avoir plusieurs objectifs concrets et propagandistes que nous révèle ce dernier bombardement du 6 août 2022 :

  • En frappant le nouveau réseau électrique extérieur qui doit raccorder la centrale au réseau russe, Kiev cherche à maintenir sans électricité les villages de cette région.
  • En visant le stockage du combustible nucléaire usagé, par chance sans conséquence nucléaire, Kiev cherche à faire fuir la population civile et saboter le futur référendum.
  • En créant un nouveau « buzz » médiatique autour de la centrale, Kiev met la pression sur ses parrains occidentaux et fournisseurs d’aides militaires et financières.
  • En agitant le spectre nucléaire imputé aux russes, les ukro-atlantistes essayent de réactiver une russophobie délirante faisant diversion loin de leur intentions bellicistes.
  1. Une menace réelle majeure et incontrôlable

Alors que les ukro-atlantistes réveillent auprès de leurs populations formatées la grande peur d’une apocalypse nucléaire militaire russe, leurs laquais ukrainiens jouent réellement avec le danger atomique, car leurs bombardements récents ont été réalisés avec des roquettes à sous munitions dont certaines ne sont tombées qu’à une dizaine de mètres seulement du site de stockage des combustibles usagés (TVEL) construit par la société américaine Duke Engineering & Services en 2001. Ces éléments qui sont toujours radioactifs sont aujourd’hui au nombre de 3744 barres combustibles stockées dans 156 conteneurs à l’air libre. Si un seul de ces conteneurs était éventré le rayonnement radioactif dépasserait les 120 km.

Mais la menace la plus importante reste l’arrêt du refroidissement d’un ou plusieurs réacteurs qui pourrait être provoqué par une destruction des postes de régulation électrique ou du barrage de la retenue d’eau. Surchauffe du réacteur, fusion du cœur et retour vers le scénario de Tchernobyl dont tout le monde se souvient.

  1. La duplicité hypocrite et complice des occidentaux

À ce stade de la menace, nous avons d’un côté les ukro-atlantistes qui, dans une hystérie russophobe totalement ridicule, accusent la Russie d’être responsable des bombardements sur la centrale nucléaire, et de l’autre côté Moscou qui met en garde Kiev et alerte l’opinion internationale du danger que font peser les actions irresponsables des forces ukrainiennes sur la sécurité nucléaire régionale et européenne.

Moscou a d’ailleurs plusieurs fois invité l’Agence internationale à l’Énergie atomique (AIEA) à se déplacer sur le site pour contrôler la situation sécuritaire de la centrale nucléaire.

Or l’ONU, de qui dépend l’AIEA, bloque son accès sur le site d’Energodar, prétextant que l’accès lui est refusé par les autorités gérant la centrale officiellement, à savoir Kiev et l’opérateur qui est toujours une société ukrainienne.

Pourquoi un tel blocage de la part des ukro-atlantistes ? Deux hypothèses :

  • Complicité dans les provocations réalisées par les forces ukrainiennes, pour maintenir active la théorie calomnieuse que ce sont les forces russes qui bombardent la centrale de Zaporodje pour mettre en danger leurs propres populations russes. Absurdité coutumière depuis mars à propos de d’Energodar, de Bucha, de Marioupol, de Kiev…
  • Volonté de ne pas voir des enquêteurs internationaux découvrir les laboratoires militaires illégaux qui travaillaient sur le site à préparer une renucléarisation des forces armées ukrainiennes, intention confirmée publiquement par Zelensky début février et par les stocks excédentaires d’uranium trouvée dans la centrale de Zaporodje.

Conclusion

Il reste à savoir si le régime ukro-atlantiste de Kiev réalise ici une campagne de bombardements psychologiques ou de communication irresponsable ou si réellement il est prêt dans un jusque-boutisme suicidaire à provoquer une catastrophe nucléaire majeure au cœur de l’Europe, pour ensuite l’imputer, propagande occidentale oblige, à Moscou.

La Russie dans cette histoire des bombardements ukrainiens sur la centrale nucléaire exerce une responsabilité morale qu’elle a déjà exprimé dans ses avertissements à Kiev et aux occidentaux. Si les attaques des ukro-atlantistes continuent il est fort probable que la Russie décide de détruire radicalement toute ressource civile ou militaire ukrainienne susceptible d’abriter ou de participer à ces bombardements sur Energodar, et ce quels que soient les dommages collatéraux humains ou socio-économiques que cela pourrait impliquer.

À grands maux grands remèdes !

 

yogaesoteric
4 octobre 2022

 

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