Une tragédie neurologique chez les enfants aux États-Unis : Les troubles autistiques

par Michel de Lorgeril

C’est un sujet difficile à analyser car beaucoup de familles avec enfants sont (de plus en plus souvent) concernées aussi en France. Ce sont des situations très pénibles, source de souffrances pour les parents surtout.

Que se passe-t-il ?

Les autorités sanitaires américaines (qui semblent suivre de très près l’évolution de cette problématique) enregistrent un nombre croissant de pathologies neurologiques chez les petits enfants (avant 7-8 ans).

Cela concerne plusieurs types de pathologies sous le terme générique de « developmental disabilities » que l’on traduit généralement par « déficience intellectuelle » en français, ce qui n’est pas tout-à-fait approprié.

Parmi ces troubles neurologiques, il y a notamment le syndrome appelé « attention-deficit/hyperactivity disorder » [traduction « trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité »] que les enseignants français aussi voient de plus en plus souvent.

Mais la principale pathologie en progression constante est ce que l’on appelle le « autism spectrum disorder » (ou ASD) que je traduirais par « troubles autistiques ».

Je vais être prudent car je ne suis ni pédiatre ni pédopsychiatre ; et si je parle des USA, c’est parce que ce pays (malgré tous ses défauts et faiblesses) reste la meilleure source d’informations dans le domaine de la santé ; au moins pour ceux qui savent « lire entre les lignes ».

Régulièrement les autorités sanitaires américaines publient les chiffres de l’épidémie d’ASD aux USA ; car il s’agit réellement d’une épidémie chez les enfants ; épidémie que je trouve beaucoup plus inquiétante que l’épidémie de covid-19 à la fois pour les familles [chacun d’entre nous peut avoir des témoignages dans son environnement) et aussi pour l’avenir du pays.

Il est probable que nous avons un peu la même chose en France mais il est de bon ton de n’en rien dire !

Récemment, nous avons eu le rapport des autorités américaines (ci-dessous) ; chacun peut s’y référer.

Je donne quelques généralités (ci-dessous).Vous avez bien lu, ce sont des chiffres officiels que personne ne conteste : 1 enfant américain sur 44 serait autiste !

Imaginez que dans une société donnée un enfant sur 40 ou 50 ait une autre maladie sévère type cardiopathie ou cancer… Ce serait l’affolement.

Avec l’épidémie d’ASD aux USA (avec probablement une tendance comparable en Europe), on détourne les yeux.

Pire, un enfant américain sur 6 serait atteint de « déficience intellectuelle »…

Je ne fais aucun commentaire supplémentaire. C’est inutile !

Seulement une question : pourquoi cette léthargie chez les scientifiques, les médecins et les politiques à propos de ce drame ?

Il y a une autre observation qui fait (un peu) peur, c’est la courbe évolutive de la fréquence de ces problèmes (ci-dessous).

Vous avez bien lu : on est passé pour les troubles autistiques à une incidence de 1/150 en 2000 à 1/44 en 2018.

À ce rythme-là, à quoi ressemblera la société américaine (et la nôtre probablement) en 2050 ?

L’autre question majeure, c’est pourquoi ?

Comment explique-t-on cet extraordinaire phénomène épidémiologique ?

Il n’y a pas d’explication pour le moment ; mais il n’y a pas non plus de gros efforts pour comprendre… C’est curieux.

Comme indiqué dans le document des autorités sanitaires, il n’y a pas de prépondérance « raciale », ethnique ou socioculturelle. C’est un point très important pour la recherche d’une cause.

La génétique (prédisposition familiale) ne peut expliquer une évolution aussi rapide du phénomène mais le fait que les garçons soient beaucoup plus souvent atteints que les filles est indicatif.

Certes, ce type d’épidémie est toujours multifactorielle et il serait absurde de chercher une cause unique.
Une (ou des) cause(s) environnementale(s) est (sont) probablement à l’œuvre. Les pesticides ?

À mon humble avis, une des causes possibles est l’inflation vaccinaliste que subissent les enfants.
Dès la naissance et tous les enfants, quelle que soit leur classe sociale !

En France, les vaccinations de nos petits représentent environ 40% de l’activité des pédiatres. Sans compter les vaccins administrés par les généralistes.

Il y a déjà eu plusieurs alertes, notamment à propos du Mercure et de l’Aluminium présents dans les seringues.

D’autres ont alerté à propos des vaccins contre la rougeole et aussi de ceux contre la coqueluche.

Des pédiatres américains ont accusé le paracétamol, donné parfois systématiquement lors des vaccinations.

Chacune de ces alertes donne lieu à des polémiques hystériques avec, de chaque côté du champ de bataille, la même pauvreté scientifique.

Faute de données scientifiques solides et indépendantes [des industriels, des experts et des autorités sanitaires, tous également « compromis »] il est impossible de clarifier la situation.

Une certitude : il n’y a pas une cause unique mais une convergence de facteurs qu’il faudrait systématiquement analyser.

Mais c’est presque impossible. Pourquoi ?

Du côté des familles victimes, on ne dispose pas des moyens techniques (et scientifiques) pour faire avancer les choses.

Du côté des experts de la vaccination et des autorités sanitaires, personne n’est prêt à endosser la responsabilité d’être (ou d’avoir été) acteur de cette tragédie.

Le mieux est de s’offusquer face à de telles théories et de poursuivre d’une vindicte acharnée les lanceurs d’alerte.

Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur la toxicité neurologique des multiples vaccins administrés aux nourrissons aux USA et ailleurs, j’encourage la lecture attentive des livres de la collection « Vaccins & Sociétés » chez Chariots d’Or.

Si on ne devait en lire qu’un seul, je sélectionnerais le numéro 2 « Analyse scientifique de la toxicité des vaccins ».

Au travail ! Et sans délai, chaque minute compte !

 

yogaesoteric
29 novembre 2022

 

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