Aspects occultes essentiels quant au jugement critique, accusateur, superficiel et malveillant (troisième partie)

Par le professeur de yoga Gregorian Bivolaru

Lire ici la première et la deuxième partie de cet article.

Pour beaucoup d’entre nous, de tels jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants nous accompagnent depuis notre enfance. À cause de l’inconscience dans laquelle nous nous complaisons, ce flux presque ininterrompu de jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants arrivent à faire “partie intègrante” de nous même. De tels jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants déforment sans cesse la façon par laquelle le réalité extérieure se reflète en nous. Ils nous font découvrir tout ce qui paraît être laid, disharmonieux et répugnant, tant en-dehors de nous qu’en nous même. Cette manière d’être apparaît très tôt dans notre existence. Par la suite, nous absorbons les jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants des êtres humains de notre entourage. Petit à petit, tout cela nous subjugue insidieusement par l’intermédiaire des attentes plus ou moins aberrantes de l’environnement dans lequel nous grandissons et existons.

À l’heure actuelle, la majorité des êtres sont contaminés par la “plaie” des jugements critiques.
Lorsque nous nous référons à ces voix critiques, accusatrices, superficielles et malveillantes, nous visons, en fait, ces sortes de jugements qui nous critiquent, nous jugent ou nous déterminent à juger les autres de manière critique, accusatrice, superficielle et malveillante. Lorsque nous regardons avec beaucoup d’attention et de lucidité tant autour de nous, qu’en nous même, nous sommes étonnés du pouvoir et de l’universalité de ces jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants. “La plaie” des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants est présente à l’heure actuelle au niveau de la planète entière, même si Jésus nous a mis parfois en garde sur tout ce qui se passe quand nous émettons de tels jugements.

Actuellement, beaucoup d’êtres humains se trouvent sous l’influence de cette tendance d’émettre fréquemment des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants, le plus souvent envers les autres. Ensuite, à mesure qu’ils s’ y habituent, ils arrivent facilement à émettre de tels jugements même envers eux-mêmes. Il ne faut pas perdre de vue que de tels jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants déclenchent toujours dans notre univers intérieur un processus de résonance occulte néfaste qui affecte après coup notre existence de manière insidieuse. Les phénomènes subtiles qui se déclenchent immédiatement lorsque nous émettons de tels jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants sont au début invisible, mais deviennent évidents à la longue. Au lieu de refléter de manière adéquate la réalité qui nous environne ainsi que celle de notre fort intérieure, par l’intermédiaire du sage miroir de notre cœur, nous nous transformons par cette manière et devenons des êtres humains prépondéramment intellectuels, cérébraux et mentaux, qui jugent tout de façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante, en provoquant des troubles tant dans les autres qu’en nous-mêmes.

À la lumière des traditions millénaires de sagesse, nous nous rendons compte que par l’intermédiaire des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants, nous déclenchons inconsciemment dans notre univers intérieure un processus de résonance occulte avec des mondes infernaux qui finissent par nous influencer, constamment et insidieusement. Tous les êtres humains qui s’habituent à émettre des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants ne peuvent échapper à cette influence subtile néfaste, qui à la longue se répercute dans leurs univers intérieur et modifie la perception qu’ils ont d’eux-mêmes. Lorsque nous regardons en nous même par l’intermédiaire de ces jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants, tout, même ce qui est bon, beau, créatif et harmonieux en nous devient laids, repoussant, hideux, disharmonieux, pénible, vide de sens, etc.

Les êtres humains créatifs et originaux deviennent la cible de critiques
                                                                                                                                            Si nous regardons attentivement et lucidement la façon dont persistent de tels jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants sur cette planète, nous découvrons qu’ils diffèrent dans une certaine mesure, selon le système de valeur de chaque culture. Dés lors que les êtres humains réussissent à être créatifs et originaux ou à éveiller certaines disponibilités intérieures paranormales bénéfiques qui les rendent dans une certaine mesure supérieurs aux autres, des critiques, accusatrices, superficielles et malveillantes commencent à se manifester souvent à l’unisson, par une étrange solidarité tacite, et à se focaliser sur ces êtres humains. Dès qu’un être humain arrive à être exceptionnellement bien ou réussit à faire quelque chose de spéciale et de bénéfique qui attire l’attention de nombreux êtres humains sur lui, des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants commencent à affluer après peu de temps et se focalisent souvent avec sévérité sur cet être humain. Tout se passe le plus souvent lorsque quelques êtres humains font des actions bonnes, belles, harmonieuses, divinement inspirées et créatrices. Dés que certains êtres humains se font remarquer par des actions bénéfiques ou aspirent à être créatifs et originalement bénéfiques, de tels jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants commencent à se manifester presque à l’unisson.

Il existe même une grande similitude quant aux effets des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants. De tels jugements ont la capacité d’handicaper certaines personnes, de les rendre malheureuses et inefficaces, surtout lorsqu’elles ne se rendent pas compte des effets nocifs qu’ils déclenchent dans leur univers intérieur. De cette manière, elles deviennent les victimes inconscientes de tels jugements. Lorsque ce genre de jugement critique, accusateur, superficiel et malveillant s’éveille en nous, il est pratiquement impossible de satisfaire cette tendance. Il n’est pas étonnant que le plus souvent, l’être humain en question devienne un “insatisfait éternel”.

À mesure qu’il devient une habitude, ce genre de jugement critique, accusateur, superficiel et malveillant s’amplifie et se manifeste comme quelque chose de prédominant. Une telle tendance se manifeste exactement comme un parent qui nous critique sans cesse de manière accusatrice, superficielle et malveillante. Rien de ce que nous faisons ne lui convient. Cette habitude d’émettre des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants se manifeste ensuite constamment. Ce n’est qu’en la transcendant qu’elle peut être réduite au silence. Lorsque nous sommes incapable de refléter ni la réalité environnante, ni même notre propre réalité de manière supérieure – ce qui exclurait le jugement en général et particulièrement les jugements de ce genre – , cette tendance augmente et se manifeste ensuite exactement comme un dragon qui développe une multitude de têtes.

Paradoxalement, plus nous nous efforçons à structurer quelque chose de bon en nous, mais tout en maintenant ce genre de jugement critique, accusateur, superficiel et malveillant, plus cette tendance ce renforce.

Éveillez en vous la sagesse du cœur !

Lorsqu’en raison de notre ignorance et de notre naïveté, nous essayons de satisfaire ces jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants, nous constatons qu’ils manifestent la tendance de croître de plus en plus. Tous ce qui nous reste à faire dans ce genre de situation, c’est de transcender ce mode de réaction et de refléter d’une manière nettement supérieure et pleine de sagesse la réalité, en évitant de penser. L’admission progressive de cette possibilité qui existe de façon latente dans notre univers intérieur implique une connaissance lucide et objective de cet état de fait et permet que notre univers intérieur devienne un miroir sui-generis centré dans le cœur. C’est ce que les grands sages appellent éveiller “la sagesse du cœur”.

C’est à ce moment que l’on peut dire que nous transcendons la tendance de juger de manière critique, accusatrice, superficielle et malveillante et que nous arrivons à réfléchir de manière nettement supérieure tant la réalité environnante, que nous-mêmes. Ce saut, dont on peut dire qu’il est extraordinaire, génère une transformation profonde et durable de notre être, en nous aidant à devenir des êtres humains régénérés intérieurement et qui éveillent et reflètent la réalité sans la juger (comme ils le faisaient jusqu’à maintenant). En même temps, cet éveil intérieur nettement supérieur reflète la réalité, car il est en permanence centré dans la zone du cœur au niveau du centre subtile de force ANAHATA CHAKRA, et fait croître et s’épanouir dans le MICROCOSME de notre être la sagesse du cœur. Ensuite, comme nous le savons tous, l’éveil dans notre univers intérieur de la sagesse du cœur contribue dans la plus grande mesure à la révélation de la Vérité Ultime, Divine, dont nous a parlé Jésus Christ lorsqu’il dit : ” VOUS CONNAÎTREZ LA VÉRITÉ (ULTIME DIVINE) ET ALORS LA VÉRITÉ (ULTIME DIVINE) VOUS LIBÈRERA.”

Les voix intérieures critiques ne représentent pas “la voix du cœur”

Il va sans dire que pour faire ce saut et pour commencer notre apprentissage qui nous permet d’exister (dans le sens de la vie yogique) sans plus juger, il faut avoir recours à de l’entraînement spirituel adéquat. Il est également important de réaliser que le jugement critique, accusateur, superficiel et malveillant peut souvent se confondre pour certains d’entre nous, avec ce qui est définit comme étant ” la voix intérieure”. Cependant, il est nécessaire de nous rendre compte qu’en réalité, cette pseudo-voix qui émet des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants (dans le cas de certains d’entre nous, presque constamment) n’est pas “la voix mystérieuse de la sagesse du cœur” dont parlent les grands sages, les saints et même les yogis avancés.

Lorsqu’on accepte comme étant “naturelle” cette tendance à juger de manière critique, accusatrice, superficielle et malveillante, on risque l’apparition d’une soi-disant sous-personnalité dans notre univers, qui dans beaucoup de cas peut paralyser notre développement intérieur, et même ralentir considérablement notre évolution spirituelle. Très souvent, une telle sous-personnalité bloque notre capacité à nous construire une existence harmonieuse et créative.

Les jugements critiques dans la lumière des traditions spirituelles

En aspirant à atteindre un certain état de paix profonde dans notre propre univers intérieur, la majorité des religions et des traditions spirituelles authentiques ont fait de l’absence de jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants une règle presque absolue. D’une manière pratique, certaines d’entre elles proposent quelques modalités simples pour nous aider à nous déshabituer de cette fâcheuse tendance humaine, qui nous paraît comme étant excessivement humaine lorsqu’elle est regardée d’un certains point de vue.

Le christianisme nous dit (comme nous le savons déjà) qu’il est mieux de laisser DIEU LE PÈRE être et rester le seul juge, tant des faits et des actions des autres êtres humains que de nos propres actions ou faits que nous avons souvent tendance à juger de façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante. Comme nous avons déjà mentionné ci-dessus, Jésus a dit : “NE JUGEZ PAS (de façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante) ET VOUS NE SEREZ PAS JUGES (de façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante).” (Luc VI; 37).

Les révélations de Jésus vs. la tradition judaïque

En conformité avec l’enseignement plein de sagesse de Jésus Christ, l’être humain est presque toujours incapable de sentir et de savoir autant que possible (précisément, seulement DIEU LE PÈRE peut le faire) tout ce qui se passe, tant dans l’être que dans le cœur des autres, étant entendu que “DIEU seul est capable d’examiner avec plein de sagesse les esprits et les cœurs des hommes”. La révélation de l’évangile de Jésus est pleine de sagesse et même profondément émancipatrice en comparaison avec ce que dit la loi judaïque, qui est sévère, rigoureuse et orgueilleuse. Cette révélation pleine de sagesse de Jésus annonce même une certaine révolution spirituelle. Elle est et reste un aspect très important, mais malheureusement, peu d’êtres humains l’entrevoient à l’heure actuelle (tout cela est évidement aussi valable dans le cadre de notre école spirituelle de YOGA).

Un autre aspect de cette réserve légitime par rapport aux jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants est manifesté dans la célèbre parabole de la femme adultère. Comme nous le savons, Jésus a dit à cette occasion : “QUE CELUI QUI N’A JAMAIS PÉCHÉ LUI LANCE LA PREMIÈRE PIERRE.” En d’autres termes, on pourrait dire que nous sommes souvent tenté de faire des reproches aux autres avec beaucoup plus de véhémence qu’à nous-mêmes, pour ce que nous faisons ou souhaiterons faire… Mais paradoxalement, une fois que l’Eglise s’est emparé du pouvoir, le clergé s’est aussi attribué (sans droit) le pouvoir de juger (de façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante), de condamner et de blâmer. Cette perversion évidente du message de Jésus Christ a connu une courte période de répit.

Au Moyen-âge et dans la période de la Renaissance, cette tendance a été exacerbé et a pris son apogée en particulier au XIXème siècle, dans lequel la morale, principalement bourgeoise et excessivement pieuse, avait comme modèle surtout chez les catholiques, le prêtre en soutane noire, qui était surnommé le directeur de conscience.

Le Taoïsme recommande une perspective transfiguratrice

Dans la tradition taoïste, on recommande souvent de respecter la complexité profonde et indescriptible de l’être humain, des choses et des situations. Dans la vision des grands sages taoïstes, le jugement critique, accusateur, superficiel et malveillant est le plus souvent aveugle car il nie le mystère et la complexité des êtres humains. La tradition taoïste est la plus proche de l’appréciation de la sagesse, tant envers les êtres qu’envers les choses ou les matières. En général, son idéal est la recherche sage et objective.

Lorsque nous jugeons de façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante, presque tout nous détermine à être aveuglé par notre opinion et certains de nos avis que nous nourrissons. Cependant, ceux-ci nous empêchent le plus souvent (sans que nous nous en rendrions compte) d’apprécier de manière intelligente et profonde ce que sont en réalité les êtres humains, les choses et les situations. Le jugement critique, accusateur, superficiel et malveillant est le plus souvent le contraire de l’état d’ouverture intérieure et de réceptivité supérieure, face aux gens comme face aux situations. Le sage LAO TSEU (qui est le fondateur du Taoïsme) a dit un jour : ” IL N’Y A POINT DE PLUS CRUELLE TYRANNIE QUE CELLE QUE L’ON EXERCE A L’OMBRE DES LOIS ET AU NOM D’UNE SOI-DISANT JUSTICE.”

La clémence et la patience, dans la tradition islamique

Dans le cadre de la tradition islamique, c’est de façon unanime que l’on cultive la patience et l’indulgence face aux autres. Dans le Coran, le prophète Mohamed dit : “ALLAH (DIEU) EST INDULGENT (CHARITABLE) ET C’EST JUSTEMENT POURQUOI IL AIME L’INDULGENCE (LA CHARITÉ) DANS TOUTES LES SITUATIONS.” De nombreux versets du Coran insistent sur la nécessité de ne pas juger de manière critique, accusatrice, superficielle et malveillante les autres et plaident pour l’éveil des vertus suivantes : l’indulgence, la clémence, la compassion et le pardon. La finalité de la suspension des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants est double. D’une part, l’être humain plein de foi envers Allah (Dieu) éveille dans son propre univers intérieur certaines qualités divines. Dans ce cas, on parle d’une clémence parfaite. D autre part, l’absence de jugement critique, accusateur, superficiel et malveillant qui se combine avec cette indulgence a pour but la libération de la conscience de l’être humain de ses tensions intérieures.

Quand la conscience nourrit presque sans cesse du ressentiment, on entre dans un état de torture et de crispation qui fait gaspiller et disperser de façon néfaste l’énergie intérieure dont nous disposons. Un entraînement de tous les jours pour être le plus patient et indulgent possible envers les autres calme notre conscience. Le conseil concernant l’arrêt des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants est en effet une clé importante pour la paix profonde de l’âme, et est l’une des conditions d’une excellente santé psychique.

Le bouddhisme recommande une vision juste et profonde

Dans le cadre de la tradition bouddhiste, on conseille à l’être humain de manifester une vision juste, profonde et complexe du réel. Beaucoup d’entre nous avons une imagination simpliste sur le bouddhisme, une imagination qui ne le correspond pas à la réalité, et que nous avons formée sur la base de quelques éléments que nous connaissons de la méditation zen. Le bouddhisme parle de l’annulation des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants et suggère l’induction et la maintenance d’un état de détachement. L’un des principes fondamentaux de la pensée de BUDDHA est le concept de PRAJNA, qui pourrait se traduire en français par “VOIR LE PLUS CLAIREMENT POSSIBLE”.

En d’autres mots, pour nous libérer de la souffrance, il faut que nous nous habituions à regarder tant le monde autour de nous que la réalité entière, exactement comme ils sont. Cela implique d’être le plus lucide possible et de se libérer sans plus tarder de ces trois poisons qui sont : l’état d’immobilité ou de “cramponnage”, l’état d’indifférence ignorante et l’état d’agressivité. Tous ceux-ci sont aussi certaines formes de jugements a priori, critiques, accusateurs, superficiels et malveillants, qui polluent tant notre vision des autres que la vision de la réalité. Peu de temps après, lorsque nous devenons capables de manifester une vision juste, claire et profonde de la réalité, nous nous désaccoutumons de cette façon de discriminer et de juger de manière critique, accusatrice, superficielle et malveillante tout ce qui est.

Nous offrons maintenant une modalité simple qui nous permet d’éliminer promptement les divers jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants
Posez-vous des questions afin de vous connaître vous-mêmes, ainsi vous allez vous découvrir.

LES QUESTIONS SAGES ET CRÉATRICES QUE NOUS NOUS POSONS SOIT LORSQU’APPARAISSENT EN NOUS DE NOUVEAU LES JUGEMENTS CRITIQUES, ACCUSATEURS, SUPERFICIELS ET MALVEILLANTS QUI NOUS TROUBLENT, SOIT LORSQUE NOUS SOMMES TENTES D’ÉMETTRE UN JUGEMENT CRITIQUE, ACCUSATEUR, SUPERFICIEL ET MALVEILLANT.
1. Est-ce tout à fait vrai ?
2. Puis-je avoir une certitude absolue que ce que je pense est vrai ?
3. Quelle réaction suscite en moi ce jugement critique, accusateur, superficiel et malveillant ?
4. Comment est-ce que je me suis senti avant que je commence à ressentir les effets de ce jugement critique, accusateur, superficiel et malveillant ?
5. Le processus de RÉSONANCE OCCULTE que créé dans mon univers intérieur ce jugement critique, accusateur, superficiel et malveillant est-t-il vraiment bénéfique pour moi ?
6. Ce jugement critique, accusateur, superficiel et malveillant contribue-t-il à l’amélioration de mon univers intérieur ?
7. En imaginant ici et maintenant fermement et avec force que DIEU est toujours présent en essence dans mon être et que je suis sans cesse embrassé/embrassée par DIEU, comment ressens-je finalement ce jugement critique, accusateur, superficiel et malveillant lorsqu’il est contemplé (au moins 3 minutes) du POINT DE VUE DE DIEU ?

Ces questions, qui sont connues de nos jours, ont été pour quatre d’entre elles formulées par BYRON KATIE (qui a atteint grâce à leur aide un état profond d’illumination). Nous les avons enrichi et complété avec trois nouvelles questions.
À la lecture de ces questions, nous pouvons facilement réaliser que tout jugement critique, accusateur, superficiel et malveillant, implique une responsabilité inévitable.

Glossaire

Responsabilité = le mot responsabilité provient du latin RESPONDERE, qui signifie SE PORTER GARANT DE QUELQU’UN. Ceci implique une obligation de répondre d’une certaine façon, que ce soit pour nos propres actions ou pour celles des autres, pour lesquelles nous nous portons garant au préalable. La responsabilité implique autant la conscientisation permanente de soi au bon moment que la liberté – quand nous assumons cette liberté et nous agissons d’une certaine façon, immédiatement après que nous devenons responsable de l’action que nous avons réalisée. À cet égard, on peut distinguer soit une responsabilité morale, qui ne concerne que notre propre conscience et DIEU, soit au-delà de cela une responsabilité juridique, qui se réfère à la société entière. La responsabilité juridique comprend tant la responsabilité pénale, que la responsabilité civile.

La reconnaissance des lois fondamentales de la causalité fait naître nécessairement dans l’être humain une attitude plus responsable. Étant conscient que les pensées, les jugements, les paroles et les actions génèrent sans exception toujours inéluctablement des effets, les plus sages prennent garde à ne pas faire apparaître des situations mauvaises voire néfastes pour lui, pour les autres ou pour le monde entier. Être pleinement responsable implique entres autres, de faire preuve de courage et de vivre de telle sorte que nous assumons les conséquences de nos propres actions et éventuellement des erreurs que nous commettons. Il va sans dire que la responsabilité implique que nous nous reconnaissions comme étant l’auteur de nos actions à chaque fois que c’est le cas, que nous reconnaissions avoir agit librement et que nous assumions après toutes les conséquences prévisibles de ces actions.

Étant donné qu’il est doté d’une conscience, l’être humain est le seul qui doit répondre, tant de ses choix (bon ou mauvais), que des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants qu’il émet. Il est important de retenir que rien ne peut être considéré comme antérieur à la manifestation de la liberté dont nous disposons avant d’agir. La responsabilité génère une solidarité SUI GENERIS de l’être humain avec ses propres actions dont il est conscient et qu’il assume. Lorsqu’ un être humain adhère librement à la réalisation d’une action (bonne ou mauvaise), la responsabilité qui en découle est inéluctable.

La responsabilité ne suppose pas seulement une obligation individuelle, car elle implique aussi une modalité active de se rapporter à l’action respective en assumant certaines obligations, voire des risques. La responsabilité diffère, en quelque sorte de l’obligation. La responsabilité se réfère au propre engagement librement consenti même lorsque (pour l’instant) on n’en est pas encore conscient. La relation entre responsabilité et culpabilité a des implications morales, le critère d’appréciation du comportement humain étant dans ce cas, un critère intérieur et non extérieur. Il est fondé sur des jugements de valeur immanente. Lorsque nous affirmons que nous sommes responsables pour une certaine action, cela signifie que nous reconnaissions être son auteur et nous acceptions, en même temps, ses conséquences.

Les trois conditions les plus importantes de la responsabilité sont :
• l’existence d’une loi morale ou divine,
• le fait que nous sommes sains, mentalement,,
• la liberté totale d’agir.
La responsabilité est la situation d’un être humain qui en quelque sorte prend sur soi un certain fait ou une action qu’il a accompli. Nous sommes pleinement et toujours responsables uniquement pour les actions ou les faits que nous avons eu l’intention de faire et que nous avons réalisés nous-mêmes.

Il ne faut jamais oublier que, si nous émettons un jugement critique, accusateur, superficiel et malveillant, nous en devenons instantanément responsables. On peut dire que nous ne pourrons jamais échapper à la responsabilité d’un certain jugement critique, accusateur, superficiel et malveillant. Le temps et l’énergie investis implicitement lors de l’émission du jugement critique, accusateur, superficiel et malveillant nous rendent responsables et nous devrons supporter les conséquences de ce jugement-là quand arrivera le moment opportun.

Considérée d’un certain point de vue, la responsabilité nous apparaît comme un principe fondamental selon lequel l’homme devra par la suite répondre face à DIEU de toutes ses pensées, tous ses jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants, toutes ses paroles et tous ses actes. Tous les êtres humains sont directement responsables face à DIEU pour leurs jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants, qui, automatiquement, génèrent, un certain KARMA, dont nous serons, après coup, obligés de supporter les conséquences, (quand arrivera le moment opportun).

L’être humain ne peut plus bénéficier des dons qu’il aurait mérités et de la grâce divine de DIEU tant qu’il continue à pécher, autrement dit, tant qu’il continue à faire des erreurs. Jésus a clairement montré la responsabilité qui revient aux êtres humains ayant bénéficié de la connaissance de la volonté de DIEU. Chaque être humain répondra devant DIEU de ses actes, de son attitude et de ses jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants exprimés vis-à-vis des autres ou de soi-même. Ceci peut devenir réalité puisque, selon l’apôtre Paul : „NOUS SOMMES MEMBRES LES UNS DES AUTRES’’ (Éphésiens IV; 25 ).

En quelque sorte, chaque être humain est responsable, même lorsqu, ‘il ne s’en rend pas compte (pour l’instant), des fautes ou des péchés des êtres humains qui l’entourent. Cela arrive s’il n’avertit pas le malfaisant et ne lui demande pas ou ne le stimule pas à transformer sa vie en bien. Jésus a mis cette responsabilité collective en évidence lorsqu’il a fait une prédiction aux habitants de Horazin et de Betsaïda (voir l’Évangile de Marc XI; 21 et celui de Luc XII; 13).

Lorsqu’ils quittent définitivement ce monde par la soi-disant mort, les êtres humains qui ont cru fermement en DIEU et qui par cela ont atteint un état de pureté et n’ont plus péché, échappent ainsi à tout jugement divin. Alors ils reçoivent de DIEU tant la puissance divine nécessaire pour résister à la tentation, que la force de lutter avec succès contre les tentations ou les péchés qui, à un moment donné, pourraient apparaître dans leur vie. Ainsi, pourrait-on dire que, la grâce divine et la rédemption aident la culpabilité humaine quand c’est le cas, en faisant apparaître un alibi concernant le poids de notre responsabilité quand nous nous trouvons face à DIEU.
D’habitude, aucun être humain ne peut échapper aux responsabilités qu’impliquent ses jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants.

Aphorismes et réflexions sur le jugement (suite)

34. Plus nous nous habituons à juger de manière critique, accusatrice, superficielle et malveillante les autres et nous-mêmes, moins nous aimons.

35. Rien ne marque autant le jugement intelligent et solide d’un être humain que la possibilité de choisir le moindre inconvénient parmi une multitude d’inconvénients.

36. En général, même si nous ne nous rendons pas compte de cela, nos propres jugements nous jugent le plus souvent bien mieux qu’ils réussissent à juger ce que nous avions l’intention de juger.

37. Parfois, juger est un plaisir pour certains êtres humains. Au-delà de cela, comprendre de manière profonde, complexe et intuitive est toujours un plaisir beaucoup plus grand.

38. Le plus souvent, nous ne jugeons pas de manière critique, accusatrice, superficielle et malveillante les êtres humains que nous aimons vraiment.

39. Ce qui nous trouble le plus souvent, ce ne sont pas les situations qui apparaissent ou les événements auxquels nous assistons, mais les jugements que nous émettons par rapport à ceux-ci. Peu d’êtres humains se rendent compte qu’en réalité, chaque jugement que nous émettons déclenche dans notre univers intérieur un processus spécifique de résonance occulte.

40. Le jugement critique, accusateur, superficiel et malveillant est toujours facile et se trouve à la portée de main de n’importe qui. Toute réussite géniale, grandiose et extraordinaire est par contre laborieuse et difficile.

41. Si vous me demandiez qu’est-ce que je pense de ceux qui jugent presque tout le temps de manière critique, accusatrice, superficielle et malveillante, je vous
répondrais malicieusement que c’est comme si vous demandiez à la lune dans le ciel ce qu’elle pense des chiens qui aboient ou hurlent en la regardant.

42. Face à tous les jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants, le mieux est que vous ouvriez toute de suite votre parapluie du détachement et que vous laissiez « s’écouler » autour de vous, sans vous en laisser affecter, tout le poison et la saleté de ceux qui se manifestent de cette manière. En agissant ainsi de manière ferme, vous ne permettrez pas que ces misères engendrent dans votre univers intérieur des processus néfastes de résonance occulte. Si vous procédez à chaque fois de cette manière, vous allez faire changer la direction de ces dons empoisonnés qui retourneront ainsi à leurs expéditeurs. Le pauvre être humain qui a manifesté toutes ces misères sera obligé de supporter en retour le choque qu’il mérite. Tôt ou tard, de tels êtres humains vont se rendre compte que lorsque l’on fait du mal, le mal se retourne contre soi-même.

43. Dans beaucoup de situations, les jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants sont un impôt SUI GENERIS que l’envie déverse sur le mérite.

44. Les êtres humains médiocres et larvaires se dépêchent de condamner et de juger de manière critique, accusatrice et malveillante tout ce qui est bon et authentique et qui, en apparaissant dans leur vie, pourrait les aider à se transformer, s’ils l’acceptaient et l’assimilaient correctement.

45. Tous les êtres qui méritent d’être appréciés pleinement et admirés pour ce qu’ils offrent de bon avec l’aide de DIEU par l’abondance de leur propre nature, supportent le plus souvent et même très bien d’être jugés de manière critique, accusatrice, superficielle et malveillante grâce à un détachement olympien.

46. Le sage n’affirme jamais ce qui ne peut pas être prouvé par des preuves édificatrices.

47. Une flèche lancée avec force et habileté peut percer notre corps. Un jugement critique, accusateur, superficiel et malveillant envers nous nous détermine à déclencher dans notre propre être un processus de résonance occulte avec le venin qu’il manifeste lorsque nous acceptons de nous ouvrir envers le poison qu’il porte en lui. Sachant cela, nous devons faire la preuve d’un état de détachement en face de tous les jugements critiques, superficiels et malveillants dirigé contre nous.

48. Il est intéressant de retenir qu’en regardant attentivement dans le passé, nous découvrons avec joie qu’une multitude de statues ou de monuments ont été réalisés surtout dans la mémoire de ceux qui, à leur époque, ont souvent été jugés de manière critique, accusatrice, superficielle et malveillante et non dans la mémoire des sots, des malveillants et des acharnés qui ont perdu leur temps et leur énergie en les critiquant.

49. Les êtres humains qui antérieurement se trouvaient sur une voie spirituelle authentique et dans lesquels s’est réveillé l’état démoniaque peuvent être reconnus aisément par le fait qu’ils continuent en permanence à être mécontents par rapport à tout le bien qui leurs a été offert ou qu’on leur offre. De tels êtres humains n’apprécient jamais aucune des révélations spirituelles dont les autres se réjouissent. Ils manquent de reconnaissance et émettent la plupart du temps des jugements accusateurs, critiques, superficiels et malveillants tant envers leur guide spirituel qu’envers tout ce que DIEU leur a offert ou leur offre. De tels êtres humains se complaisent dans leur état larvaire et dans des manifestations anarchiques, ils font du sur-place, stagnent, sans se rendre compte que l’aveuglement spirituel a tendance à s’emparer d’eux. Tandis que leurs collègues se transforment graduellement, que certains d’entre eux réalisent même des sauts à la mesure de leurs efforts, ces passionnés des jugements accusateurs, critiques, superficiels et malveillants s’enfoncent de plus en plus dans l’abîme qui s’ouvre dans leur univers intérieur, au fur et à mesure qu’ils fixent cet abîme du regard. De cette façon, ils s’ouvrent aux abîmes des contrés infernales avec lesquelles ils s’habituent à résonner de plus en plus.

50. En analysant avec beaucoup d’attention, de lucidité et de détachement les êtres humains qui manifestent de manière prépondérante, des jugements critiques, accusateurs et malveillants, nous constatons qu’ils essayent souvent de se faire remarquer eux-mêmes de cette façon tandis qu’ils descendent et diffament avec acharnement ceux qui justement devraient mériter toute leur admiration, leur respect et leur considération.

51. Dans le cas des êtres humains qui ont l’habitude de juger de manière critique, accusatrice et malveillante, il est évident que pour eux il est plus facile de « démolir » que de construire. Ils ont l’impression qu’il est plus naturel de nier et de trouver des « taches sur le soleil » que d’apprécier et d’imiter ce qui est bon et créateur dans les autres.

52. En regardant attentivement et avec lucidité autour de nous, nous découvrons que même DIEU LE PÈRE n’échappe pas aux jugements critiques, accusateurs et malveillants des sots. N’oublions pas que, même actuellement, il y a encore de pauvres êtres qui croient avec un acharnement crétin que DIEU n’existe pas.

53. Sur cette planète de repentants où nous vivons, on pourrait dire que nous ne pouvons pas échapper à la multitude de jugements critiques, accusateurs et malveillants sauf si – éventuellement – nous ne disons jamais rien, nous ne faisons jamais rien ou nous ne sommes simplement rien. Mais même alors, nous ne pouvons pas être complètement sûrs de pouvoir échapper à de tels jugements empoisonnés.

54. Lorsque nous sentons vraiment le soutient qui vient de la part de DIEU pendant que nous faisons de bonnes actions tous les jours, nous pouvons être heureux même malgré les êtres humains imprudents qui manifestent envers nous des jugements critiques accusateurs, superficiels et malveillants. En effet, ceci est en même temps la preuve que nous réalisons des choses bienfaisantes, importantes et méritoires, qui dérangent autant Satan que les esprits sataniques toujours prêts à accuser et à critiquer sans cesse et férocement les êtres humains qui font du bien.

Yogaesoteric
2012

Also available in: Română English

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