Comment les États-uniens super riches contrôlent le gouvernement US, et par voie de conséquence ceux des pays vassaux de l’UE

L’exécutif états-unien essaie évidemment de cacher à l’opinion publique US à quel point la répartition des richesses entre les citoyens du pays et surtout son évolution sont obscènes; mais une présentation remarquablement claire de celles ci, sous le titre : « la répartition de la richesse privée aux États-Unis depuis 1989 » figure sur la page Web du Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale US qui a présenté un « Aperçu » de la « Distribution de la richesse » et de son évolution à partir du 3ème trimestre 1989 et jusqu’au 2ème trimestre 2021.

https://archive.ph/uEG6Y

Cet aperçu sera présenté encore plus clairement ci après, en utilisant les données du document de référence ci dessus, en répartissant la population en 5 tranches égales de 20 %, en allant des plus riches aux plus modestes et en distinguant les 1 % plus riches.

Evolution de la répartition des richesses aux USA de 1989 à 2021

Commentaires sur le tableau ci-dessus :

1 – Aux USA, les 1 % plus riches détenaient 17,2 % de la richesse en 1989, ils en détenaient 27 % au 3ème trimestre 2021. Cela confirme de manière incontestable, officielle et chiffrée, le constat mainte fois exprimé que les plus riches ne cessent de s’approprier une part toujours plus importante du gâteau, forcément au détriment des autres.

2 – Si les plus riches détiennent une part de plus en plus importante de la richesse nationale, les 20 % les plus pauvres ont vu leur part de la richesse nationale se réduire de 2,89 % à 2,75 % entre 1989 et 2021.

A la lecture de ce tableau, chacun doit comprendre que chacune de ces tranches de 20 % pourrait elle même être divisée en 5 tranches de 4 % et nous découvririons alors, par exemple, que les moins riches de la tranche des 20 % les plus pauvres sont infiniment moins riches que ceux qui sont en tête de tranche. L’extrême pauvreté côtoient donc l’extrême richesse aux USA, comme ailleurs, et surtout l’écart entre les deux populations ne cessent de croître. Jusqu’où cette évolution pourra-t-elle aller sans révolte ? La mondialisation « heureuse » proposée par certains (qui représentent les plus riches) irait elle dans le sens d’une réduction de cet écart qui, aujourd’hui, ne fait que croître ?

Les 1 % les plus riches sont les faiseurs de roi.

Il faut comprendre aussi que la quasi totalité des personnes qui disposent d’argent à volonté pour pouvoir faire des dons importants aux personnalités politiques de leur choix, lors des campagnes électorales aux USA, font partie des 20 % qui détiennent 70,6 % de toute la richesse. Ce sont eux qui dominent la politique de la nation par l’argent et les médias. Presque tous les dons qui remplissent les caisses des partis politiques aux USA proviennent des 20 % des américains les plus riches et les 1 % les plus riches, dont près de 750 milliardaires, sont les « faiseurs de rois », les rois étant le Président US, ses proches conseillers, les membres de l’exécutif et ceux du Congrès.

Et si vous faites partie des 80 % des citoyens les moins riches aux États-Unis, vous n’êtes pas du tout représenté au sein du gouvernement états-unien.

Les 1 % les plus riches ont individuellement beaucoup plus d’argent à leur disposition que le reste des 20 % les plus riches pour faire un don à leurs politiciens préférés, car ces 1 % les plus riches détiennent les sièges des conseils d’administration et sélectionnent les dirigeants d’entreprise qui embauchent les lobbyistes du Congrès pour « traiter » le mieux possible, récompenser et embaucher les membres les plus influents du Congrès, en clair, les corrompre, afin de servir les intérêts de leurs sociétés, et donc des 1 % les plus riches qui contrôlent toutes ces sociétés. Sont incluses dans ces sociétés, les grandes banques, Big Pharma, le complexe militaro-industriel, les GAFAM (Google, Apple, Face Book, Amazon, Microsoft), Twitter, tous les grands médias, et la plupart des petits médias qui façonnent aussi l’information et l’opinion publique pour les rendre compatibles avec les intérêts des milliardaires.

Les milliardaires contrôlent la politique étrangère des USA et décident de la Paix ou de la Guerre

L’Amérique compte environ 750 milliardaires qui contrôlent à eux seuls tellement d’argent (plusieurs fois le PIB de la France) qu’ils peuvent amener le Congrès US à ne pas adopter de projet de loi auquel ils s’opposent, et à voter de nombreux projets de loi qu’ils souhaitent imposer au pays. Ce sont eux qui influencent la politique étrangère du pays dans le sens de leurs intérêts et qui décident donc de la paix ou de la guerre dans telle ou telle partie du monde.

Ainsi, le millier d’individus qui constituent le deep state US, et contrôlent donc, en coulisses, l’exécutif états-unien, sont presque tous des milliardaires. Ils contrôlent surtout les sociétés internationales. Ces « influenceurs », imprégnés de l’idéologie néoconservatrice et mondialiste, dominent dans les deux partis.

Par le biais de lobbies transnationaux ce système de contrôle des gouvernements par une brochette de milliardaires opérant en coulisse, finançant généreusement les campagnes électorales, corrompant les politiques, manipulant les opinions publiques à l’aide des médias dont ils ont fait l’acquisition, a essaimé dans les pays vassaux de l’Union Européenne, de l’OTAN, du G7 et quelques autres. Ces pays ne représentent que 12 à 15 % des habitants de la planète mais s’efforcent d’imposer au monde leur hégémonie et leurs valeurs. Cela explique la belle unanimité de l’occident global dans la gestion des crises majeures, souvent « provoquées » avec arrières pensées (Crise sanitaire et crise ukrainienne), crises qui ont émaillé ces trois dernières années. L’affaire de corruption en cours du Qatargate au parlement européen, ne représente aujourd’hui qu’une petite partie émergée de l’iceberg de la corruption. « On » la dénonce avec force pour mieux occulter le reste.

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/12/13/l-onde-de-choc-du-qatargate-destabilise-les-institutions-europeennes_6154135_3210.html

Sans doute devrait-on évoquer aussi le Pfizergate et l’Ukrogate dans lesquels les niveaux de duplicité, de corruption, de mensonge des gouvernances occidentales, relayées par les médias, atteint aujourd’hui des sommets. « Nous avons menti, triché, volé, c’est comme si nous avions suivi des cours de formation pour apprendre à le faire » – Mike Pompéo.

On finit par comprendre pourquoi un nombre croissant d’États, excédés par l’attitude condescendante et les méthodes coercitives employées par les occidentaux pour imposer leur domination et leurs valeurs prétendument universelles, finissent par rejoindre le camp de la multipolarité sous la houlette de la Russie ou dans le cadre des organisations dans lesquelles les États traitent d’égal à égal en se respectant (BRICS, OCS, …).

On comprend mieux aussi le rejet par une forte majorité de pays des valeurs proposées par l’occident et qualifiées d’universelles et de progrès, lorsque celles ci ne correspondent pas à leurs valeurs traditionnelles.

https://www.lofficiel.be/mode/culture-et-couture-les-hommages-les-plus-emblematiques-de-la-mode-a-la-culture-lgbtq

Pour toutes ces raisons et parce qu’ils ne sont parvenus à isoler la Russie, l’occident et les milliardaires qui le dirigent vont probablement perdre la partie en Ukraine et cette crise aura précipité l’avènement d’un nouvel ordre mondial résolument multipolaire.

Les pouvoirs de l’argent, des médias, de la corruption, de la duplicité, des mensonges ne suffiront pas à une petite élite oligarchique occidentale, en perte de repères et d’intelligence de situation, pour l’emporter.

https://jeune-nation.com/actualite/actu-france/alexis-kohler-le-petit-protege-de-macron-mis-en-examen-pour-prise-illegale-dinterets

Au cours des siècles précédents, les aristocrates étaient publiquement connus, par des titres formels; mais dans les prétendues « démocraties » d’aujourd’hui, les personnalités qui contrôlent les gouvernements par l’argent sont, au contraire, aussi dissimulées que possible.

Elles ne souhaitent pas que le public sache que le gouvernement ne représente qu’eux, parce que, sinon, lorsque le gouvernement déclare que tel ou tel chef d’État étranger qui ne constitue aucune menace réelle pour la sécurité nationale, devrait être renversé et changé, aux éternels faux prétextes de « lutte contre le terrorisme ou les dictatures » et de « défense des droits de l’homme (et de la femme) à géométrie variable », les citoyens finiraient par se demander : « N’est-ce pas le régime de notre propre pays qui devrait être changé? »

L’observation attentive des médias grand public indique clairement qu’ils ne veulent surtout pas que cette question s’insinue dans l’esprit des citoyens. Les narratifs politiques et médiatiques sont toujours construits pour vendre les changements de régime que les milliardaires souhaitent voir aboutir dans leur intérêt. C’est le moyen d’amener le public à accepter de financer par l’impôt les budgets militaires et les guerres d’ingérence mais aussi à accepter les sacrifices de toute nature qui peuvent en découler.

 

yogaesoteric
8 janvier 2023

 

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