Covid-19 (bientôt Covid-21) — Pourquoi un telle campagne de terreur ? (I)

Par Gillian Dymond — OffGuardian
« Désormais, je me soucie bien plus de la façon dont l’humanité vit que de la durée de vie. Le progrès, pour moi, signifie accroître la bonté et le bonheur des vies individuelles. Pour l’espèce, comme pour chaque homme, la simple longévité me semble un idéal méprisable. » ~ C. S. Lewis

Au matin, le monde est comme il devrait être. Le Soleil se lève, vers huit heures vingt, comme prévu dans cette partie de l’Angleterre. Peu de temps après, je me lève, je procède à ma routine matinale habituelle, je prends un petit déjeuner rapide, je me lave et, à dix heures, je m’installe devant mon ordinateur. Les heures passent de façon inexorable jusqu’à l’heure du déjeuner. À ce moment-là, je dois faire l’effort de sortir pour effectuer mes courses.
Aujourd’hui, je me rends le moins possible dans les magasins. Autrefois, il m’arrivait de traverser le centre ville voisin plusieurs fois par jour, sans hésiter : mais à cette époque, je pouvais sans problème me déplacer entre mon domicile et les quartiers alentour sans que passer de l’un à l’autre ne devienne un véritable casse-tête.
Maintenant, c’est différent. Aujourd’hui, au-delà des limites protectrices de notre maison, se trouve un univers parallèle, un lieu de rituels et de dogmes bizarres, où des personnages grotesquement masqués se croisent avec méfiance dans la rue ou, au supermarché, se tapissent derrière des écrans plastiques symboliques. Au lieu d’entendre de la musique en suivant le parcours réglementaire entre les allées, des voix désincarnées scandent des avertissements de mort et de maladie, m’ordonnent de me protéger et de protéger les autres en gardant mes distances et en gardant pour moi mes exhalaisons pestiférées.
Et ces voix de proclamer : « Nous sommes tous dans le même bateau ! »
Les êtres sociaux intrépides ont en moins d’un an été transformés par une sorte de nécromancie maligne en autant de foyers d’infestation de microbes dangereux et démesurés ; ou en adeptes fous d’une quelconque secte apocalyptique si l’examen scrupuleux des faits vous laisse à penser que « le nouveau coronavirus » n’est pas plus menaçant pour les personnes modérément saines que ne peuvent l’être les formes de grippe les plus virulentes.
Puisque j’ai passé les neuf derniers mois à examiner scrupuleusement les faits et les personnes autour de moi, cette femme qui à mon approche recule précipitamment derrière les boîtes de thon et me scrute parce que mon visage est insuffisamment couvert a aujourd’hui, me semble-t-il, les yeux d’une pauvre folle déséquilibrée. Mais alors, je suis une mécréante. Je ne porte pas le masque de l’allégeance. Puisque je suis repérée parce que je porte mon masque autour du cou je fais mes courses le plus vite possible, et je m’empresse de retrouver le bon sens de mes habitudes de vie.
Oui, même ici, il faut lutter : dans la mesure où le déferlement propagandiste se poursuit sans relâche, seul un divorce complet d’avec le monde extérieur peut offrir une protection. Heureusement, depuis l’arrivée de l’ordinateur, je suis hors de portée de la stratégie propagandiste de la télévision, mais pour me réveiller au son d’une musique agréable et sobre, je supportais le saupoudrage intermittent de publicités sur Classic FM. Mais maintenant que le gouvernement est devenu la source de revenus la plus lucrative des médias, ça m’est devenu insupportable. Qui veut être brusquement sorti de son sommeil par des incantations ineptes de « Lavez-vous les mains ! Mettez votre masque ! Distanciez-vous les uns des autres ! », parfois répétées deux fois en cinq minutes ?
« Ce n’est qu’un acteur ! » me supplie mon mari, alors que je lance des injures, et pire, à la radio. Mais que ce soit de la part d’acteurs ou de ministres de la santé, le lavage de cerveau empeste. Alors que nous discutons de la main-mise progressive sur les créneaux publicitaires des « brigades spéciales » du gouvernement, un ami me demande d’un ton lugubre « Ne te languis-tu pas d’une belle publicité pour des canapés ? ». Même des publicités aussi simples que celles de Boots et des grands supermarchés sont devenues nauséabondes par les promesses fallacieuses d’achats « sans risque ». Le seul type d’achats sans risque auquel j’aspire, c’est de pouvoir faire mes courses à l’abri des rappels constants du virus : le faire sans être masqué et de façon conviviale, avoir la possibilité de me déplacer sans entrave dans les librairies et m’attarder, sans me soucier de la distanciation sociale, devant une tasse de café dans un café bondé.

Pourquoi cette campagne de terreur, vous demandez-vous ? Pourquoi, au milieu d’une véritable pandémie, qui que ce soit aurait besoin qu’on lui rappelle sans cesse qu’il a la mort aux trousses ? Que Le Virus, propagé de façon furtive dans toutes les directions par un super-propagateur peut à tout moment s’insinuer dans le corps d’une personne — ou, pire, que nous, infectés mais non affectés, pouvons contaminer silencieusement un être cher ?
La réponse courte est que personne n’en aurait besoin. Si l’on avait affaire à une véritable pandémie, cette violence mentale constante serait superflue. Si la peste noire faisait rage devant ma porte, le gouvernement saurait très bien qu’il n’a pas besoin de débourser des millions pour me convaincre de rester chez moi ; et il devrait, plus probablement, me payer pour que je quitte la maison.
Pourtant, ce gouvernement a massivement soudoyé tous les médias de masse dans le seul but, semble-t-il, d’instiller un message de désastre imminent. Au lieu d’apaiser nos craintes à l’aide de faits et d’arguments rationnels, il a jugé bon d’inonder les ondes de slogans destinés à entretenir la panique, en recourant de manière fallacieuse aux émotions, en martelant un décompte des décès sortis de leurs contextes, en occultant de façon délibérée la différence entre les cas et les infections, en usant d’un test PCR criminellement douteux, et en utilisant des graphiques et des modélisations informatiques soigneusement sélectionnés pour mettre en évidence les pires éventualités possibles [rappelons que si les données saisies sont inexactes, les résultats le seront aussi, quel que soit le degré de sophistication de la machine ou du programme – NdT].
Et non contents de nous soumettre à un régime constant d’informations biaisées et incomplètes, ils ont libéré la 77e brigade de l’armée pour traquer les échanges sur les médias sociaux et étouffer toute dissidence qui persisterait — ou, comme le gouvernement préfère l’appeler, la « désinformation ». L’objectif ne peut être que d’induire une terreur publique maximale face à un virus qui, sans tout ce battage trompeur, n’aurait guère été remarqué par la population dans son ensemble.
Pourquoi font-ils cela ? À ce stade, ils ne peuvent certainement pas ignorer le nombre croissant de scientifiques expérimentés et très estimés qui contestent des mesures politiques qui entraînent la mort de bien plus de personnes qu’elles n’en sauvent, une situation qui à long terme ne fera qu’empirer !
Il est vrai que les non-scientifiques pourraient se perdre dans la masse d’informations contradictoires qui ont été diffusées depuis les débuts de la terreur en février et mars 2020, mais il est une question fondamentale à laquelle il est facile de répondre : les chiffres de la surmortalité pour cette année sont-ils nettement supérieurs à la moyenne ? Seul un écart énorme et durable par rapport à la normale indiquerait la présence d’une nouvelle maladie suffisamment mortelle pour justifier les mesures extraordinaires prises par le gouvernement.
Les cartes Euromomo pour le Royaume-Uni ne présentent pas une telle anomalie. En Irlande du Nord, il n’y a jamais eu d’augmentation substantielle du nombre total de décès. De même au Pays de Galles où la mortalité n’a guère divergé de la normale. L’Écosse a bien connu un pic supérieur à la moyenne au printemps, mais elle est depuis lors restée presque entièrement dans les limites de la normalité. Même l’Angleterre, pays très peuplé — et malgré un taux de mortalité qui a rapidement atteint un nombre élevé en mars avant de retomber tout aussi brutalement à la mi-juin — a passé la majeure partie de l’année en dessous de la ligne d’« augmentation substantielle », qui inclut l’augmentation habituelle en hiver. Un autre graphique du Covid-19 publié sur InProportion2 montre que « Les niveaux de mortalité en 2019/2020 sont très similaires à ceux enregistrés en 1999/2000. »

Ce n’est donc certainement pas la peste noire, ni même la grippe de 1918. En fait, l’un des plus grands épidémiologistes du monde, John Ioannidis, nous assure depuis longtemps que le taux de mortalité lié à l’infection par Covid-19 est comparable à celui d’une mauvaise grippe. Selon ses premières estimations, en mars 2020, le taux de létalité dans la population générale se situe entre 0,05 % et 1,0 %, comme l’indique l’épidémie sur le navire de croisière Diamond Princess — une conclusion pour laquelle l’éminent professeur a été, de façon hilarante, censuré par les non-scientifiques de YouTube.
Note du traducteur : Voici ce qu’a conclu John Ioannidis à propos du Diamond Princess :
« Le seul cas où une population entièrement confinée a été testée est celui du bateau de croisière Diamond Princess et de ses passagers en quarantaine. Le taux de létalité y était de 1,0 %, mais il s’agissait d’une population majoritairement âgée, au sein de laquelle le taux de mortalité dû au Covid-19 est beaucoup plus élevé. »
Pourtant, on nous dit désormais que seule une vaccination de masse contre ce virus somme toute assez banal nous garantira un retour à un semblant de vie normale. Des millions de doses de « vaccins » insuffisamment testés sont, par dérogation spéciale, déjà mis en circulation, et ils sont accompagnés d’une garantie de non-responsabilité pour les grandes entreprises pharmaceutiques ou pour les médecins qui ferment les yeux sur le précepte « D’abord, ne pas nuire », pour le cas où les personnes [cobayes – NdT] vaccinées seraient victimes de préjudices graves sur leur santé, voire perdraient la vie.
Il nous est demandé d’accepter sans réserve cette douteuse panacée en vue de terrasser « cet effroyable virus » : « il n’y a aucun risque — honnêtement, vous avez ma parole », dit Matt Hancock [secrétaire d’État à la Santé et à la Protection sociale de la Grande-Bretagne – NdT]. Pourtant, hormis les effets secondaires, rien ne garantit que le vaccin Pfizer, injecté avec jubilation le 8 décembre au premier récipiendaire reconnaissant, sera efficace pour prévenir la maladie ou sa transmission : et même s’il s’avère qu’il offre une protection initiale, celle-ci peut ne durer que trois mois, de sorte que des injections répétées à intervalles réguliers seront probablement nécessaires.
Quoi ? Répétez les injections ! Les jeunes et les personnes en bonne santé sont-ils voués à subir à vie des injections de rappel contre une maladie dangereuse presque exclusivement pour les personnes âgées et malades ? Et comme si ce n’était pas assez délirant comme ça, on nous dit que, même si nous sommes transformés en pique-aiguilles vivants, nous devrons probablement continuer pendant longtemps à porter des masques et à tenir nos amis et notre famille à distance : un avenir, laisse-t-on entendre, de passeports de santé et de surveillance de masse systématique, si nous voulons utiliser les transports publics ou, de manière générale, mener une vie au-delà du seuil de notre domicile.
Ce sera, semble-t-il, la nouvelle norme — mais pas d’inquiétudes ! Après tout, mettre le masque en sortant de chez soi est devenu un réflexe tout comme suivre les flèches directionnelles disposées sur le sol des magasins. Et si penser à toujours trimbaler sur soi son certificat de vaccination devenait par trop contraignant, eh bien, sachez que l’alternative très pratique de se faire implanter une puce RFID [ou un tatouage à points quantiques – NdT] pour accéder à toutes les options de santé, pour gérer son compte bancaire ou ses finances, ou encore pour enregistrer son solde de crédit social… est à nos portes.
Lisez le deuxième partie de cet article
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