Covid-19, changement climatique et Grande réinitialisation — La « nouvelle troïka » comme façade et « solution » au système financier défaillant de l’Occident (2)

par Iain Davis — UKColumn

Lisez la première partie de cet article

Trop grandes pour faire faillite — Encore une fois

À plus tard, ces conditions inhabituelles se sont produites avec l’effondrement du marché des pensions de titres aux États-Unis.

Les opérations de pensions de titres sont des prêts à court terme, généralement à un jour, par lesquels les courtiers en obligations proposent aux investisseurs essentiellement des obligations d’État avec l’engagement de les racheter à un prix plus élevé le lendemain. Cette différence à la marge constitue le taux « repo ».

Note du traducteur : « Repo » est la contraction de l’expression sale and repurchase agreement, ce qui en français correspond à un accord de rachat ou à une opération de pensions sur titres. On le traduit par « pension livrée ».

Le marché des pensions sur titres permet aux sociétés et autres détenteurs d’obligations de lever rapidement des capitaux. Les investisseurs peuvent réaliser un profit rapide et, comme le marché se compose principalement de titres sûrs (obligations d’État), le marché des pensions sur titres est généralement considéré comme stable. Il s’agit d’une composante essentielle du système de prêt interbancaire, où les banques échangent les réserves de la banque centrale pour régler les paiements et déplacer les capitaux.

Le taux repo se situe généralement autour de 2 % mais le 17 septembre 2019, le marché repo des États-Unis s’est arrêté, obligeant les détenteurs de bons du Trésor à porter le taux à 10 % en une journée. En dépit de ce taux bien plus attractif, les investisseurs ne sont toujours pas entrés sur le marché du repo. Ils auraient dû sauter sur l’occasion de faire un coup d’éclat grâce à la hausse du taux repo, mais ils ne l’ont pas fait.

Lorsque le marché des pensions sur titres s’est effondré, quatre géants bancaires des États-Unis [JPMorgan Chase & Co., Bank of America, Wells Fargo et Citibank (Citigroup Inc.)] détenaient à eux seuls 25 % des réserves de la Fed et 50 % des bons du Trésor américain (obligations du gouvernement des États-Unis). Leurs actifs liquides étaient fortement orientés vers ces mêmes bonds. Dans son 4e rapport trimestriel de 2019, la Banque des règlements internationaux a expliqué pourquoi il s’agissait d’un grave problème :
« Les marchés repo redistribuent les liquidités entre les institutions financières : non seulement les banques, mais aussi les compagnies d’assurance, les gestionnaires d’actifs, les fonds du marché monétaire et d’autres investisseurs institutionnels. Ce faisant, ils contribuent au bon fonctionnement des autres marchés financiers. Ainsi, toute perturbation durable de ce marché […] pourrait rapidement se répercuter dans tout le système financier. Le gel des marchés des pensions sur titres à la fin de 2008 a été l’un des aspects les plus dommageables de la grande crise financière. Les quatre plus grandes banques des États-Unis se sont spécifiquement transformées en acteurs clés : leur position de prêt net […] a augmenté rapidement, atteignant environ 300 milliards de dollars à la fin juin 2019. Dans le même temps, les 25 banques suivantes ont réduit leur demande de financement repo […] Les fluctuations des réserves sont susceptibles d’avoir réduit les réserves de liquidités des quatre grandes banques et leur volonté de prêter sur le marché repo. »

La Banque des règlements internationaux a reconnu que les années d’assouplissement quantitatif (impression de monnaie virtuelle) qui ont suivi le krach financier de 2008 avaient fourni tellement de liquidités aux banques commerciales des États-Unis qu’elles avaient moins besoin d’utiliser le marché des pensions sur titres. Dans le même temps, les plus grandes institutions financières détenaient tellement de bons du Trésor qu’elles risquaient de devenir leurs propres clients. Loin d’être des investissements stables, les bons du Trésor américain semblaient nettement plus fragiles. Cela n’a fait que décourager davantage les investisseurs potentiels sur le marché des pensions sur titres.

En outre, avec autant de réserves, la fluctuation du taux de base rendait instables les flux de trésorerie des plus grandes banques. La Banque des règlements internationaux a noté que, pour ces banques trop grandes pour faire faillite, « leur capacité à fournir un financement à court terme sur les marchés des pensions sur titres était réduite. » Ils ont ajouté qu’il s’agissait là d’un « facteur structurel sous-jacent qui aurait pu amplifier la réaction du taux repo. »

La Banque des règlements internationaux a ensuite affirmé que la Fed avait « calmé les marchés » en se lançant dans un nouvel assouplissement quantitatif (impression de monnaie virtuelle) et en achetant les bons du Trésor des géants bancaires qui engorgent le système. Les grands médias financiers ont gardé le silence pendant que la Fed injectait 6.000 milliards de dollars dans Wall Street. Le système de prêts interbancaires s’est à nouveau grippé, tout comme en 2007.

Financement direct des gouvernements

Le plan de BlackRock présenté au G7 en août 2019 et qui consiste à prendre les choses en main [pour installer ipso facto un système de contrôle de la politique gouvernementale par la banque centrale – NdT] a commencé à prendre effet en septembre 2019 avec l’effondrement du marché des pensions sur titres. Quelques mois plus tard, lorsque l’OMS a déclaré la pandémie mondiale, les conditions et circonstances économiques sont devenues encore plus inhabituelles. BlackRock a expliqué comment le fait de prendre les choses en main a permis la réponse économique à la pandémie mondiale :
« L’évolution future et la propagation mondiale de l’épidémie de coronavirus sont très incertaines […] l’endiguement et la distanciation sociale sont finalement obtenus en réduisant l’activité économique […] Cela nécessite une réponse politique décisive, préventive et coordonnée […] Une réponse globale et complète devrait comporter les éléments suivants : […] Des indemnités de congés maladie généreuses et des programmes de chômage partiel afin de stabiliser les revenus et de limiter les pertes d’emploi […] L’élargissement des mécanismes de financement des prêts […] La politique monétaire devrait s’attacher à prévenir un durcissement injustifié des conditions financières et à garantir le fonctionnement des marchés financiers. »

En prenant les choses en main, les banques centrales du monde entier, y compris la Banque d’Angleterre, se sont engagées dans des niveaux sans précédent d’assouplissement quantitatif [d’impression de monnaie virtuelle – NdT] pour financer directement les dépenses gouvernementales pendant la pandémie mondiale. Ce plan a été conçu en août 2019, sept mois avant que l’OMS ne déclare la crise du Covid-19. Il n’y a actuellement aucun signe permettant d’entrevoir la fin de ce qui, de fait, constitue une création virtuelle de monnaie à une échelle inimaginable.

Lors du sommet du G7 de 2021 qui s’est déroulé en Cornouailles [au Royaume-Uni – NdT], les médias financiers ont rapporté que les « leaders mondiaux » avaient convenu de poursuivre cet assouplissement quantitatif [impression de monnaie virtuelle – NdT]. Ils n’avaient pas convenu de poursuivre quoi que ce soit, cette décision avait été prise des mois plus tôt par BlackRock et les banquiers du G7 réunis à Jackson Hole. Nous devons cesser de nous faire des illusions quant au fait que les marionnettes politiques qui paradent devant les caméras de télévision sont aux commandes. Ils ne contrôlent rien.

Fin mai 2021, les banquiers centraux du G7 se sont à nouveau réunis pour discuter du nouveau Système monétaire et financier international qu’ils étaient en train de construire. Les gouverneurs des banques centrales ont rejoint les représentants du Fonds monétaire international, du groupe de la Banque mondiale, de l’OCDE, de l’Eurogroupe et de la Banque des règlements internationaux. Sous couvert de prendre les choses en main, les ministres des finances des gouvernements du G7 qui étaient présents ont en fait reçu pour instruction de suivre les politiques budgétaires que les banquiers leur ont demandé de mettre en œuvre.

À l’issue de leur réunion, les banquiers centraux ont publié leur communiqué dans le monde entier :
« Nous continuerons à travailler ensemble pour assurer une reprise mondiale forte, durable, équilibrée et inclusive, qui permette après la pandémie de Covid-19 de reconstruire en mieux et en plus écologique […] Nous soulignons la nécessité d’écologiser le système financier mondial afin que les décisions financières tiennent compte des considérations climatiques […] Nous nous engageons à augmenter et à améliorer nos contributions au financement du climat jusqu’en 2025, notamment en augmentant le financement de l’adaptation et le financement des solutions fondées sur la nature […] Nous nous engageons également à instaurer un impôt minimum mondial d’au moins 15 %, pays par pays. »

BlackRock a présenté au G7 la solution qu’il leur faudrait utiliser en réponse à la pandémie. Les politiques de confinement ont provoqué l’effondrement subséquent des économies et du commerce mondial. Cette situation a aggravé la crise financière qui avait commencé avec la faillite des pensions sur titres. Les banques centrales ont de fait contribué à augmenté l’ampleur du processus qui consiste à prendre les choses en main.

L’assouplissement quantitatif [l’impression de monnaie virtuelle – NdT] a fourni une aide généreuse au titre des indemnités de maladie et des programmes de chômage partiel ont été utilisés pour stabiliser les revenus et limiter les pertes d’emploi. Les mesures de confinement n’ont jamais eu de justification scientifique pas plus que d’avantages pour la santé publique. Elles ont été conçues pour créer une réponse globale visant à élargir le financement des prêts afin de protéger et de garantir le fonctionnement des marchés financiers.

Nous savons maintenant à quoi ressemble l’horizon politique de la stratégie de sortie présentée par BlackRock. Il s’agit de la transition réussie vers une économie mondiale « net zéro », neutre en carbone. Les banquiers centraux décideront du moment où ces objectifs durables auront été atteints et, d’ici là, ils « prennent les choses en main » et sont résolus à contrôler tous les aspects de la situation.

En janvier 2020, au moment où la pandémie mondiale se développait, le Forum économique mondial a publié ses « Mesures pour la création d’une valeur durable ». Ces mesures établissent les critères relatifs aux Objectifs de développement durable selon lesquels tous les actifs d’investissement seront évalués.

Toute entreprise qui a besoin de lever des capitaux devra satisfaire à ces exigences. Ces mesures stipulent que les gagnants de ce nouveau Système monétaire et financier international auront au sein de leur conseil d’administration les bonnes personnes (clés), qu’elles s’engageront auprès des parties prenantes du capitalisme appropriées, que leur comportement éthique sera approuvé par le Forum économique mondial et qu’ils pourront se permettre toutes les compensations carbone et autres nécessaires adaptations au changement climatique.

En mars 2020, alors que la pandémie était déclarée, le Forum économique mondial a associé à ses Mesures de valeur durable des Critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. Le Forum économique mondial a déclaré :
« Compte tenu de l’accumulation de preuves, de la mobilisation et de la réglementation, les investisseurs tiennent compte des considérations climatiques dans leurs décisions d’investissement. Par exemple, un groupe d’investisseurs gérant 118 000 milliards de dollars d’actifs attend désormais des entreprises qu’elles fournissent des informations conformément au Groupe de travail sur les informations financières relatives au climat. »

L’accumulation des preuves ont été produites par des modèles informatiques, les activistes étaient des gens comme Mark Carney, qui a menacé de mettre les entreprises en faillite si elles ne se conformaient pas, et les règlements du Groupe de travail sur les informations financières relatives au climat ont été déterminés par le Conseil de stabilité financière qui dépend de la Banque des règlements internationaux. Cela signifie que l’ensemble du système est finalement passé sous le contrôle de la Banque des règlements internationaux.

Produit intérieur brut global — la Grande réinitialisation

D’ici janvier 2021, les parties prenantes de ce corporatisme capitaliste mondial ont accepté la « convergence ». Les Critères environnementaux, sociaux et de gouvernance ont été fixés en tant que Mesures des parties prenantes du capitalisme. Par le biais d’un processus qu’il a appelé « matérialité dynamique », le Forum économique mondial a construit un mécanisme permettant de convertir un engagement envers les Objectifs de développement durable en une base pour un nouveau Système monétaire et financier international.

Les « Mesures des parties prenantes du capitalisme » définissent un investissement durable comme tout investissement qui sera effectué dans une entreprise ayant une bonne notation selon les Critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. Les Objectifs de développement durable relatifs au changement climatique étant sous-tendus par des accords internationaux, les entreprises ayant obtenu une bonne notation selon les Critères environnementaux, sociaux et de gouvernance sont [et seront – NdT] considérées comme des investissements sûrs. Si les entreprises ne parviennent pas à obtenir une bonne notation fondée sur les Critères environnementaux, sociaux et de gouvernance, elles ne survivront pas.

Aujourd’hui, le Forum économique mondial souhaite mettre à jour son classement de Critères environnementaux, sociaux et de gouvernance en y ajoutant un « R » pour résilience. Ce qui illustre bien la manière par laquelle ce système est censé fonctionner. Le système de notation est arbitraire et entièrement sous le contrôle des partenaires principaux du partenariat public-privé des parties prenantes mondiales. Seules les entreprises les plus aptes à franchir les bonnes étapes au bon moment tireront profit du système de notation des Critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (et de résilience ?) issues des Mesures des parties prenantes du capitalisme. C’est un jeu où le gagnant rafle la mise et dans lequel le gros lot est à portée de main. Le Forum économique déclare :
« Les Critères environnementaux, sociaux et de gouvernance, qui sont devenus un ensemble de mesures largement utilisés, impliquent l’analyse de facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance pour déterminer dans quels programmes, fonds et entreprises investir. Avec cet accent mis sur la transformation, l’utilisation du cadre réglementé de ces critères va probablement augmenter dans la mesure où de nombreuses entreprises actuelles et naissantes, ou de nouveaux projets, bénéficient d’une manne d’investissements supplémentaires, à la fois dans le capital privé et par les gouvernements du monde entier : on peut citer, par exemple, le Green Deal européen de 1.000 milliards de dollars et le plan d’infrastructures durables des États-Unis de 2.000 milliards de dollars. »

Les sociétés actionnaires des multinationales et les investisseurs privés profiteront de la transition vers le nouveau Système monétaire et financier international neutre en carbone, mais ce sont les contribuables qui la subventionnent. Il ne faut donc dès lors pas s’étonner que ces sociétés soient si désireuses de [soi-disant – NdT] lutter contre le changement climatique. En contrepartie, comme l’ont souligné la Deutsche Bank et d’autres, nous pouvons nous attendre à ce que notre « prospérité et notre emploi » « souffrent de manière considérable ». On peut dire que tout ceci commence à ressembler à du néo-féodalisme.

Janet Yellen, ancienne présidente de la Fed et actuelle secrétaire d’État au Trésor américain, a expliqué comment les parties prenantes du partenariat public-privé seront les financiers du système d’hégémonie des sociétés « net zéro ». Par exemple, BlackRock détient déjà 200 milliards de dollars en titres de fonds durables négociés en bourse. Ces derniers sont conformes à la performance des investissements évalués selon les Critères environnementaux, sociaux et de gouvernance, incitant ainsi les entreprises qui ont besoin de capitaux à s’engager en faveur des Objectifs de développement durable. BlackRock a l’intention de porter ses fonds négociés en bourse à 1.000 milliards de livres sterling d’ici 2030 et s’engage à respecter sa politique de « préparation à la transition carbone ».

Les investisseurs s’arrachent les obligations émises par les entreprises les plus performantes en termes de Critères environnementaux, sociaux et de gouvernance et ont déjà créé un marché des actifs durables de 17.000 milliards de dollars. Avec 120.000 milliards de dollars d’actifs liés aux Critères environnementaux, sociaux et de gouvernance déjà gérés par des institutions financières comme BlackRock, les investisseurs se ruent sur cette Eldorado neutre en carbone et financé par les contribuables.

Cette capitalisation du marché des obligations carbone est celle-là même qui a tant suscité la confiance du chancelier britannique Rishi Sunak tout comme celle d’autres porte-paroles politiques. Pour que ce marché obligataire de 120.000 milliards de dollars devienne la base d’un nouveau Système monétaire et financier international, les investisseurs doivent être fortement encouragés à acheter des actifs notés selon les Critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. Ce processus doit se poursuivre à un rythme soutenu pour parfaire la « transformation ».

À cette fin, le 9 novembre 2020, Sunak a annoncé que le Royaume-Uni avait l’intention d’émettre son obligation verte souveraine. Afin d’encourager les investissements dans les nouvelles technologies « comme les stablecoins et les monnaies numériques des banques centrales », le gouvernement britannique a déclaré qu’il rendrait obligatoires pour toutes les entreprises la publication de leurs informations pour s’assurer de leur conformité avec les recommandations du Groupe de travail sur les informations financières relatives au climat :
« Le Royaume-Uni sera le premier pays au monde à rendre obligatoire dans toute l’économie, d’ici à 2025, la publication d’informations en conformité avec les recommandations du Groupe de travail sur les informations financières relatives au climat […] Le Royaume-Uni mettra également en œuvre une Taxonomie verte — un cadre commun pour déterminer quelles activités peuvent être définies comme écologiquement durables. »

Note du traducteur : Un stablecoin est un actif numérique qui réplique la valeur faciale d’une monnaie fiduciaire, et le principe des stablecoins a été mis en place pour servir d’outil permettant de se prémunir contre la forte volatilité du marché des cryptomonnaies. Source

Quant à la « Taxonomie verte », elle « dresse une classification des activités économiques vertueuses vis-à-vis d’enjeux climatiques et environnementaux identifiés, sur la base de critères stricts, qui doivent permettre aux acteurs des marchés financiers d’avoir un langage commun en matière de performance environnementale […] » Source

En juin 2020, le Parlement européen a adopté un règlement définissant cette Taxonomie, lequel devrait entrer en vigueur en deux temps. D’abord partiellement, à la fin de l’année 2021, puis totalement, fin 2022. Source

La prétention du gouvernement britannique à contrôler ce processus est comique. Les mesures des parties prenantes du capitalisme mondialisé qui déterminent les notations des actifs conformes aux Critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (et de résilience ?) ne sont pas gérées par le gouvernement britannique.

Ce sont des sociétés d’investissement mondiales géantes comme BlackRock [et Vanguard – NdT] et des institutions corporatives mondiales comme le Forum économique mondial et le Conseil mondial pour le développement durable qui contrôlent ces stratégies d’investissement. Les gouvernements ne sont que des partenaires subalternes qui facilitent le partenariat public-privé mondial.

Les engagements du Groupe de travail sur les informations financières relatives au climat que les entreprises britanniques sont obligés de respecter sont contrôlés par le Conseil de stabilité financière elle-même rattachée à la Banque des règlements internationaux. Non seulement les banques centrales, sous l’autorité de la même Banque des règlements internationaux, dirigent et financent la politique budgétaire mondiale, mais elles déterminent également la manière dont les affaires seront menées. En effet, grâce à la pandémie mondiale, elles sont désormais en charge des économies du monde entier. La personne pour laquelle nous choisissons de voter n’a aucune importance.

Indépendamment de ce que vous pensez du Covid-19, le fait est qu’il a offert à un partenariat public-privé mondial l’occasion parfaite de réinitialiser l’économie mondiale. Les changements sociaux, économiques, politiques et même culturels qu’il a entraînés correspondent précisément à ceux que nous devons adopter pour passer à l’économie neutre en carbone qui a été élaborée préalablement. L’opportunité de tirer parti d’une reprise [économico-sociétale – NdT] pour aller de l’avant [et donc reconstruire en mieux – NdT] et de créer un nouveau Système monétaire et financier international pour remplacer le modèle défaillant qui était sur le point de s’effondrer quelques mois seulement avant la déclaration de la pandémie mondiale a été saisie.

Pour la Banque des règlements internationaux et le système mondial de banques centrales qu’elle dirige, la pandémie est une poule aux œufs d’or qui continue de pondre. Non seulement elle a permis de réaliser tout ce dont nous avons parlé, mais elle leur permet également de s’emparer de toutes les ressources de la Terre et de contrôler tous les aspects de nos vies grâce à un nouveau système monétaire. La Nouvelle normalité est très loin d’être normale — un aspect que nous allons bientôt explorer.

yogaesoteric
6 octobre 2021

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