La Syrie menace d’attaquer l’aéroport Ben-Gourion à Tel-Aviv

« La Syrie exercera son droit de légitime défense et répondra à l’agression israélienne sur l’aéroport international de Damas sur l’aéroport de Tel Aviv. »

 

Aéroport de Damas en Syrie

La Syrie a menacé d’attaquer l’aéroport Ben-Gourion en réponse à l’attaque aérienne d’Israël contre un site de stockage d’armes à l’aéroport international de Damas.

L’ambassadeur de Syrie auprès des Nations Unies, Bachar Ja’afari, a mis en garde contre la possibilité d’une telle attaque de représailles, lorsqu’il a pris la parole le mois de janvier de cette année lors de la réunion mensuelle du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Moyen-Orient à New York.

« N’est-il pas grand temps que ce conseil prenne les mesures nécessaires pour mettre fin à l’agression israélienne répétée contre les territoires de mon pays », a-t-il demandé. « Ou devrions-nous attirer l’attention des belligérants de ce conseil, en exerçant notre droit légitime à l’autodéfense et répondre à l’agression israélienne contre l’aéroport civil international de Damas en lançant une agression contre l’aéroport de Tel Aviv ? »

Ja’afari s’est plaint des attaques aériennes répétées d’Israël contre son pays. Israël a exécuté des frappes aériennes répétées en Syrie pour empêcher le retranchement militaire iranien dans ce pays.

L’inaction du Conseil de sécurité de l’ONU contre Israël et le soutien qu’il reçoit des membres permanents du Conseil de sécurité ont encouragé de telles « agressions », a ajouté M. Ja’afari. « Ces actes n’ont pas été condamnés. Il n’y a pas eu d’appels à l’arrêt de tels actes de la part de ce Conseil de sécurité des Nations unies, à la lumière de la position des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France, qui sont partenaires et partisans d’Israël dans une telle agression. »

Il a déclaré que ces pays « continuent à jouer le rôle de faux témoin et empêchent le Conseil de sécurité de l’ONU d’assumer ses responsabilités ».

« La Syrie a l’intention d’exercer son droit à l’autodéfense et de travailler à la reprise du plateau du Golan, » a dit M. Ja’afari. 

Israël a capturé le plateau du Golan en Syrie pendant la guerre des Six Jours en 1967 et l’a depuis annexé. Israël a demandé à l’administration Trump de reconnaître sa souveraineté sur cette zone.

L’ONU adopte à maintes reprises des résolutions demandant à Israël de rendre ce territoire à la Syrie, malgré la guerre civile dans ce pays.

« Restaurer le Golan syrien occupé par tous les moyens possibles… est un droit de principe pour la République arabe syrienne », a dit M. Ja’afari. « Elle n’est pas sujette à la négociation, à la renonciation ou à la prescription. Le retrait total des forces israéliennes occupées… est une demande inébranlable fondée sur le droit international » et les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies, a-t-il ajouté.

Les membres du Conseil de sécurité de l’ONU devraient reconsidérer leur soutien à Israël, sous peine de condamner l’ONU à l’insignifiance, comme l’ancienne Société des Nations qui l’a précédée, a fait remarquer Ja’afari.

Les États membres de l’ONU devraient prendre position contre les tentatives de contournement de l’organisation, a dit M. Ja’afari, en soulignant le projet des États-Unis qui a organisé une réunion internationale à Varsovie le mois de février sur la paix et la sécurité au Proche-Orient.

Ja’afari a également averti que son pays s’opposerait à toute tentative de « redessiner la carte de la région ». Il a ajouté : « Notre peuple qui s’est opposé à sa guerre terroriste internationale sans précédent, s’opposera également à de tels plans ».

En janvier, les FDI ont attaqué des cibles militaires appartenant à la force iranienne de Quds en Syrie, notamment des sites de stockage d’armes, un site de renseignement iranien et un camp d’entraînement iranien. Les frappes ont été lancées en réponse à un missile sol-sol qui a été tiré sur Israël par les Iraniens en Syrie.

Le Centre syrien pour les droits de l’homme à Londres a indiqué que le nombre de personnes tuées lors de l’attaque des FDI était au moins de 21. Selon le rapport, 15 des morts n’étaient pas des Syriens, dont 12 ont été identifiés comme membres de la Revolutionary Guards Corp.

Il a également été signalé que les entrepôts et les sites militaires des Gardiens de la révolution en Syrie avaient subi le plus de dégâts.

yogaesoteric

13 avril 2019

 

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