L’Église anglicane encourage les garçons à se prendre pour des filles

 

Certains d’entre vous n’étaient sans doute pas encore nés quand, en 1992, l’Église anglicane avait lancé l’ordination des femmes. Il ne leur aura pas fallu trente ans pour en arriver à la promotion des délires transsexuels.

On aurait bien des reproches à adresser au christianisme et en particulier au protestantisme ; mais cette religion ne souffrait guère d’ambiguïté sur la distinction entre hommes et femmes, et leurs rôles sociaux (allant même jusqu’à nous sortir cette sottise de pêché originel qui rendrait toutes les femmes éternellement coupables).

Ces Églises ne sont plus que des entités politiques maintenant quelques coutumes superficielles.

Daily Mail : « Des garçons ayant à peine cinq ans devraient pouvoir porter des tiares à l’école sans recevoir de critiques, se voient dire les enseignants des écoles de l’Église anglicane.

Les garçons devraient aussi être libres de s’habiller en tutu ou avec des talons hauts sans recevoir le moindre commentaire ou la moindre observation, selon les règles anti-harcèlement envoyées par l’Église hier. »

Vous avez bien lu. Le garçon en tutu et à talons hauts, c’est super selon ces nouvelles règles de l’Église anglicane ; qui s’appliquent à un des endroits les plus décisifs, puisque les esprits sont encore malléables lors des jeunes années d’écoles.

Seuls des parents complètements dingues pourraient ainsi grimer leur enfant (un jeune enfant n’aura pas ce genre d’idées tout seul, c’est d’ailleurs pour ça que de la propagande est organisée dans les écoles), mais apparemment ça existe. Un couple de parents avait porté plainte contre une école anglicane qui tolérait un garçon vêtu d’une robe, s’inquiétant justement des conséquences sur leurs enfants.

« Ô temps ! Ô moeurs ! », disait Cicéron. Que pourrait-il dire s’il voyait la décadence moderne ?

Les instructions pour les 4700 écoles de l’Église anglicane disent qu’elles ne devraient pas obliger les enfants à porter des uniformes qui « créent des difficultés pour les élèves trans ».

Cela semble donner un soutien officiel aux écoles qui bannissent les jupes pour éviter la discrimination contre les enfants transgenres.

Pour un bénéfice infime pour quelques malades mentaux, on empêche des dizaines de milliers de jeunes filles de porter des jupes.

Sinon, est-ce que l’Église anglicane prévoit de faire quelque chose pour éviter la « discrimination » contre les enfants s’identifiant comme nazis ? Ah non, là les écoles sont plutôt encourages à alerter les « services sociaux » pour aller faire enlever l’enfant à ses parents, l’amour des siens est trop dangereux…

Les écoles se voient dire qu’elles ne peuvent pas utiliser la foi chrétienne ou les enseignements de la Bible pour justifier un comportement qui est considéré comme équivalent à du harcèlement – par exemple, identifier un élève transgenre avec un sexe autre que celui qu’ils ont choisi.

Et donc dire au fou qui se prend pour Napoléon qu’il n’est pas Napoléon, c’est du « harcèlement » ? Prétendre être une organisation religieuse tout en disant qu’il ne faut pas faire référence aux enseignements de la religion, c’est aussi osé.

Les limites de l’absurde sont franchies si allégrement, avec tant d’audace, qu’il est difficile de savoir par où commencer.

Le conseil contient des instructions sur comment rapporter le harcèlement, donc des formulaires d’exemple sur lesquels les enseignants sont encouragés à nommer le harceleur supposé et sa cible, et à utiliser des cases à cocher pour décrire ce qui s’est passé.

Donc non seulement l’Église anglicane entend pourrir la vie des enseignants ayant le malheur de tomber sur un gamin aux parents fous, mais en plus elle entend organiser un système général de dénonciation et de surveillance pour réprimer tout comportement jugé méchant !

Les gamins se montrent désagréables à l’encontre du petit gros de la classe ? Hop, tous punis !
Les règles pour « défier le harcèlement homophobe, biphobe et transphobe » suivent des lignes directrices initiales publiées par l’Église il y a trois ans où elle disait qu’être homosexuel peut être bon, et que les élèves devraient « révérer et respecter tous les membres de la communauté diverse ».

L’enseignement officiel de l’Église anglicane, cependant, maintient que l’homosexualité est un pêché et que les membres du clergé ne devraient pas avoir de relation sexuelle avec quelqu’un du même sexe. L’Église dit aussi que le mariage doit continuer d’être entre un homme et une femme.

C’est un peu la définition du mariage, en même temps. Cette redéfinition des termes, pour dire que la m…e et la crème au chocolat c’est pareil parce que se ressemble, n’est rien d’autre qu’une manoeuvre de novlangue.

Vu ce qu’ils préparent pour les enfants, il ne faudra pas longtemps pour que l’Église anglicane élimine les derniers restes sémitiquement incorrects de sa doctrine.

Les nouvelles règles viennent après qu’un enseignant chrétien a été suspendu d’une école dans l’Oxfordshire après avoir appelé accidentellement un élève transgenre « fille » plutôt que « garçon ». Joshua Sutcliffe, 27 ans, a fait face à une audience disciplinaire au cours de laquelle il aurait pu perdre son emploi, après que des parents se sont plaints.

Ces parents sont répugnants. Il faut être particulièrement vil pour chercher à détruire la vie d’un jeune homme pour un prétexte aussi pitoyable, sans compter le fait qu’ils défendent des théories arréelles terriblement destructrices.

Les règles de l’Église anglicane disent que les enfants dans les maternelles et écoles primaires qui constituent la majorité des écoles de l’Église devraient être libres de suivre leurs penchants en s’habillant.

Les règles ajoutent :
Au sein des communautés scolaires il y aura des employés qui cohabitent, dans des relations de même sexe, bisexuelle, trans ou qui explorent leur identité de genre.

 
L’employé modèle d’une école de l’Église anglicane

Des parents de même sexe et des parents trans peuvent faire partie du corps parental et dans la plupart des écoles secondaires une minorité des élèves se révélera être homosexuel ou lesbienne au cours de leurs années dans l’école.

Toute école qui n’enseigne pas l’importance des droits homosexuels et transgenres « manquera à sa mission de préparer les élèves à vivre dans la Grande-Bretagne moderne », disent les règles de l’Église.

Monseigneur Justin Welby, l’archevêque de Cantorbéry, a déclaré :
« Au centre de la théologie chrétienne se trouve la vérité que chacun d’entre nous est fait à l’image de Dieu. Chacun d’entre nous est aimé de façon inconditionnelle par Dieu. Ces lignes directrices aident les écoles à offrir le message chrétien d’amour, de joie et de célébration de notre humanité sans exception ou exclusion. »

Si au centre de la théologie chrétienne on retrouve bien cette idée d’égalité face à Dieu (sauf les idiots qui seraient bénis), c’est contre-balancé par la notion de pêché : faire n’importe quoi ne plaît pas également à Dieu et peut lui déplaire.

En retirant cela, on arrive dans un niveau d’absurde surréaliste. Dans le reste de l’article du Daily Mail, on apprend que l’Église catholique en Angleterre va devoir retirer les termes « mère » et « père » de ses formulaires dans ses écoles ; qu’un conseiller de Welby a démissionné face aux « enseignements hérétiques » (c’est le moins qu’on puisse dire) de l’archevêque, et puis ça : des drags queenes sont amenés dans des écoles maternelles financées par le contribuable pour enseigner la diversité sexuelle aux enfants.

Nous avons vraiment besoin d’escadrons de la mort pour nettoyer tout ça.

Le « chef » de l’Église d’Angleterre

Vous aviez remarqué qu’on avait mis un sous-titre qui semblait reprendre le contenu exprimé par le titre ? C’était l’annonce d’une deuxième partie que voilà, et dont le titre devrait être éminemment clair pour les habitués.

L’Église anglicane va lentement vers sa destruction depuis un moment, mais il y a eu un sacré coup d’accélérateur depuis 4 ans.

Il se trouve que ce n’est pas un hasard. 

Le révérend Justin Welby, évêque de Durham, a été sacré 105ème Archevêque de Cantorbéry le 21 mars 2013. Il est le principal dirigeant de l’Église anglicane dans une ligne qui remonte à il y a plus de 1400 ans. En particulier, Welby est aussi selon toute probabilité le seul chef de la communion anglicane mondiale à être descendant de juifs.

Selon la biographie de Welby sur le site internet de l’archevêque de Cantorbéry, la famille de son père était composée d’immigrés juifs allemands qui étaient venus en Angleterre à la fin du 19ème siècle pour fuir l’antisémitisme. Ils se sont apparemment « intégrés rapidement », ce que l’on pourrait interpréter comme disant qu’ils se seraient rapidement convertis à l’anglicanisme.

Welby, 62 ans à présent, a assumé son rôle à un moment où l’Église anglicane était embrouillée dans une lutte interne quant au problème de l’ordination des femmes évêques. Le synode général, le parlement de l’Église, avait voté à ce moment-là contre la possibilité pour les femmes de devenir évêques.

L’archevêque de Cantorbéry est personnellement en faveur de l’ordination des femmes évêques. Qui l’aurait deviné !

 

yogaesoteric
juillet 2018

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