Les huit manifestations divines de Padma-Sambhava (I)

par Lacramioara Visterneanu

« Parfait comme l’océan des réalisations merveilleuses de l’avenir qui répand sa force spirituelle dans le monde entier, omniscient, accomplissant tous les espoirs et les désirs sublimes, soit que Padma-Sambhava demeure en éternité la bénédiction Divine qui fait s’épanouir dans les âmes de ceux qui sont prêts la parfumée fleur de lotus des enseignements sacrés. »

(Gustave-Charles Toussaint, « Le Dict de Padma »)

« De la lumière du merveilleux lotus de l’Immaculée Conscience Divine, du Plan Pur des Essences spirituelles, tu te lèves, ô Toi, celui qui a atteint le bonheur parfait, sans tâche, Toi, Padma, seul maître des huit noms spirituels! »

(extrait de « La vie et la libération spirituelle de Padma-Sambhava », compilé par Yeshe Tsogyal)

L’enseignement sacré de l’Orient dit que, d’un certain point de vue (celui de la pratique spirituelle effective), nous parvenons à vraiment connaître un Guide spirituel parfait lorsque nous recevons une initiation de sa part.

C’est pourquoi je vous propose maintenant d’explorer ensemble les mondes mystérieux des huit manifestations divines du Grand Guide spirituel Padma-Sambhava, qui sont enveloppées dans la claire lumière de la Connaissance Divine, afin de rencontrer ainsi le précieux Guide spirituel et de recevoir une part de sa connaissance, de sa force spirituelle et de sa compassion.

Pour rencontrer le Grand Guide spirituel, il est nécessaire d’aller à la place de l’initiation, d’entrer dans son royaume secret. Son royaume, où il vole comme un grand aigle, est le ciel bleu de Shunyata. L’initiation ne peut se produire que si l’on enlève la « cuirasse » de nos préjugés et de nos habitudes, montrant ainsi un état d’ouverture spirituelle totale.

Son apparition est ainsi décrite dans un langage plein de symboles et de métaphores de la mystique tibétaine : dans l’immensité du ciel bleu apparaît un lotus de couleur rouge vif. Dans ce lotus est assis un disque solaire rouge, symbole des moyens spirituels pleins de compassion ; sur le disque solaire il y a une lune blanche, symbole de la sagesse qui permet de conscientisation de la Vacuité. Le trône représenté par le lotus et les « baldaquins » représentées par les disques du soleil et de la lune sont comme une scène immense où apparaît le protagoniste d’une pièce de théâtre jouée à l’échelle cosmique. Le ciel au-dessus du disque lunaire commence à être rempli d’une lumière brillante. Cette lumière rayonnante prend progressivement du contour, jusqu’à ce qu’elle apparaisse devant les yeux du Sage Padma-Sambhava qui vit un état indescriptible d’extase (il est généralement visualisé par les adeptes de l’école Nyingmapa, bien qu’il y a des cas où Padma peut se manifester instantanément, à partir d’un éclair aveuglant). Enfin apparaissent tour à tour les huit manifestations divines correspondantes aux huit épisodes de la vie du Guide spirituel, à l’époque où il était encore en Inde. Un seul d’entre eux est placé dans l’Himalaya, dans la région devenue l’actuel Bhoutan.

A chacune de ces manifestations divines lui est attribuée une activité particulière:
Padma Gyalpo donne des dons spirituels au chercheur méritueux ;
Orgyen Dorje Chang fait disparaître de l’être de l’aspirant les cinq « poisons »: l’orgueil, la haine, le désir inférieur, la jalousie et l’ignorance ;
Shakya Senge libère les êtres de l’océan du SAMSARA ;
Lodanchogsed propage les enseignements sacrés ;
Padma-Sambhava répond aux prières ardentes des aspirants sincères ;
Nyima Odzer confère l’enseignement de VAJRAYANA ;
Senge Dradog soumet ceux dont les actions négatives violent les principes de l’éthique spirituelle ;
Dorje Drolö vainc les esprits maléfiques.

Ce sont les huit manifestations de Padma-Sambhava. On pourrait dire qu’elles représentent la capacité du Grand Guide Spirituel de se transformer ou de s’adapter le cas échéant, afin d’offrir à ses enseignements la forme adéquate au contexte historique dans lequel ils se manifestent. Padma-Sambhava n’est en aucune manière conditionné par une certaine façon d’être ou d’agir. Sachant que sa nature essentielle est comme le ciel parfaitement clair, nous comprenons qu’il peut se transformer à la fois spirituellement et psychologiquement, comme les nuages qui prennent différentes formes puis disparaissent.

Pour des ennemis acharnés de la doctrine spirituelle, le Grand Guide Spirituel utilise encore plus de puissance et d’énergie ; pour ceux qui sont ouverts envers les SOUTRAS, il leur donne des SOUTRAS sacré ; pour ceux prêts à recevoir dans leur être les mystères du Tantra, il leur révèle ces mystères. Ainsi, il illustre UPAYA ou les moyens spirituels, ce qui démontre la flexibilité d’un vrai Maître Spirituel.

Les huit manifestations de Padma-Sambhava peuvent être considérées comme un seul et même principe, qui se manifeste à différents niveaux de conscience. Pour un esprit rationnel, le Guide spirituel apparaît par exemple comme un lama ou un BOUDDHA qui prêche les enseignements du DHARMA, mais pour les niveaux plus profonds du mental, cette approche n’est plus appropriée. Ces niveaux de conscience peuvent être sensibilisés et spirituellement transformés par les forces magiques des manifestations terribles tels Nyima Dorje Odzer et Drolö.

En conclusion, ces différentes manifestations divines font de Padma-Sambhava l’incarnation de toutes les disponibilités spirituelles comprises dans l’enseignement spirituel de l’Orient du IXe et Xe siècles et même des siècles qui ont suivi. Elles présentent Padma-Sambhava comme un véritable Guide Spirituel Tantrique – en utilisant la logique et les arguments rationnels pour transformer une nature rationnelle, mais aussi en plongeant dans les profondeurs de l’inconscient humain pour canaliser en un chemin profondément spirituel les forces destructrices d’un inconscient plein de ressources.

La première manifestation Divine de Padma-Sambhava:

Padma Gyalpo, le Roi du Lotus, qui offre des dons spirituels au chercheur méritant
« Au Sud du lotus grandiose et bien riche en qualités,
Tu te manifestes désormais comme Padma Gyalpo,
Qui est l’Elan Spontané de la Parfaite Connaissance.
Entouré par la fleur des DAKINIS – ô, Toi, le très-précieux,
Toi qui est un Connaisseur de l’Entier,
Tu offre maintenant l’Enseignement Divin
selon le niveau de compréhension de chacun. »

Lorsque Indrabodhi, le roi d’Orgyen trouva l’enfant Padma-Sambhava soudainement apparu dans un lotus du lac Danakosha, il l’emmena dans son palais royal et le nomma son fils et héritier. Dans son désir d’assurer sa descendance, Indrabodhi voulut que son fils épouse une femme parfaite. Après de nombreuses recherches, il la trouva en la personne de Bhasadhara, qui devint reine. Pendant cinq ans, le prince jouit de la vie comme roi de la terre d’Orgyen et fut nommé Padma Gyalpo, le Roi Lotus.

Dans cette manifestation appelée Padma Gyalpo, Padma-Sambhava est vêtu d’une robe princière et porte un diadème sur sa tête, symbole de la royauté, sur lequel est sculpté un joyau magique qui réalise tous les désirs bénéfique. Il tient dans sa main droite un petit tambour tantrique double, appelé damaru, dont la fonction principale est d’appeler les DAKINIS. Dans sa main gauche il tient un miroir, qui exprime ici la capacité spirituelle de « voir » avec clarté, autrement dit, la capacité d’atteindre ce qui est vraiment réel du point de vue divin, à l’abri du voile de l’ignorance ou des « filtres mentaux » générés par les émotions perturbatrices internes. Son corps est rouge.

La deuxième manifestation Divine de Padma-Sambhava:

Orgyen Dorje Chang, le propriétaire du sceptre VAJRA d’Orgyen, celui qui fait disparaître de l’être de l’aspirant les cinq « poisons »: l’orgueil, la haine, le désir inférieur, la jalousie et l’ignorance

« Au Sud-Ouest du Lotus, Tu manifestes la puissance des neuf véhicules,
Manifesté sous le nom de Orgyen Dorje Chang,
toujours entouré par le Héros des Bijoux,
Par la grâce duquel nous avons accès
Aux cinq chemins et aux dix étapes ».

Au sommet du pouvoir terrestre et connaissant pleinement les délices des plaisirs des sens, le Roi Lotus avait accès à la nature illusoire et toujours changeante de toutes les choses terrestres suite à l’apparition de certaines visions divines; ainsi, il se rendit compte qu’il ne pouvait pas éveiller du point de vue spirituel d’autres êtres à partir de sa position de roi du pays, il décida donc de quitter le royaume. Pour cela, il commit quelques actes apparemment répréhensibles qui aboutirent à son exil en peu de temps. Padma partit vers le cimetière appelé « La forêt merveilleuse », où il progressa dans la pratique du yoga en recevant de nombreuses initiations spirituelles de la part des DAKINIS.

Essayant de trouver une doctrine spirituelle facile à expliquer et d’une efficacité immédiate, il voyagea par des voies paranormales dans un monde paradisiaque très élevé, où lui fut révélé le fait que tous les sons sont de véritables MANTRAS et que toutes les manifestations du plan physique sont éphémères, illusoires. En assimilant les TANTRAS de la voie Mahayoga, Padma contempla les vérités qui deviennent une, il médita sur les trois Samadhis et, à travers un rituel spécifique, il parvint à les expérimenter pleinement dans son propre être. Alors il fut nommé Orgyen Dorje Chang, le propriétaire du Sceptre VAJRA d’Orgyen.

Dans cette manifestation, Padma-Sambhava a un corps bleu orné de soies et de bijoux. Il garde dans sa main droite au niveau du cœur un VAJRA, symbole des modalités de la connaissance et de la compassion, et dans sa main gauche une petite cloche qui symbolise la connaissance de la Vacuité. Il est dans une fusion extatique avec sa bien-aimée, dont le corps est d’un blanc pur et qui tient dans sa main gauche un crâne remplit de nectar, symbole de la mort définitive de l’ego. Ici, il incarne toute la tradition du VAJRAYANA, dont la source est Vajradhara ou, au Tibet, Dorje Chang, qui est le Suprême Maître Divin.

La troisième manifestation divine de Padma-Sambhava:

Sakya Senge, le Lion des Shakyas, qui libère les êtres de l’océan du SAMSARA

« A l’est de ce lotus fleuri spontanément,
Tu te manifestes en tant que Shakya Senge,
Le Lion de Shakya,
qui est entouré
par la fleur des DAKINIS de diamant,
au milieu de la lumière rayonnante
non-née et entièrement pure. »

Padma-Sambhava se rendit compte que pour perfectionner son enseignement et sa pratique spirituelle, il avait grand besoin d’un maître spirituel. En premier il rencontra Ananda, le neveu et l’élève dévoué du Bouddha Shakyamuni, qui lui présenta en détail les systèmes les plus importants du bouddhisme. Ensuite il alla à Sator, où il fut reçu dans l’ordre des moines par le Guide spirituel Prabhahasti (« L’Eléphant de Lumière ») et reçut le nom de Shakya Senge. Shakya Senge reçut ainsi 18 initiations dans le TANTRA YOGA et eut de nombreuses visions spirituelles des divinités tantriques. Shakyas était le nom de la caste à laquelle appartenait Bouddha Shakyamuni ; quant à l’autre nom « Senge » (lion), il évoque symboliquement la puissance de ces enseignements spirituels pour éveiller les êtres de l’ignorance.

Dans cette manifestation, Padma est représenté tenant un bol de mendiant dans sa main, symbole de la renonciation spirituelle et portant les trois robes jaunes de l’ordre bouddhiste. Sa peau aussi est jaune d’or. Le VAJRA dans sa main droite rappelle ses réalisations tantriques.

La quatrième manifestation divine de Padma-Sambhava:

Lodan Chogsed, celui qui détient la compréhension complète de la lumière, celui qui répand les enseignements sacrés
« Au nord-est du Lotus Immobile,
Tu te manifestes maintenant comme Lodan Chogsed,
qui est la flamme de la Sagesse Divine.
Escorté par les Héros du Karma,
Tu émanes maintenant la lumière des vérités profondes
qui découlent des quatre mérites inestimables. »

Shakya Senge alla ensuite chez la maîtresse tantrique Kungamo, qui était en fait une incarnation de la sage DAKINI Guhya Jnana. En raison de sa transfiguration intense envers cette puissante Enseignante spirituelle qui pratiquait les rituels de la voie du VAJRAYANA, Padma-Sambhava senti spontanément le pouvoir de s’identifier au mantra secret de Chinnamasta, atteignant de ce fait l’état d’illumination spirituelle. La plus forte incidence de la force divine purificatrice manifestée par cette merveilleuse et fascinante DAKINI fut perçue par Padma-Sambhava au niveau de ses trois Granthis (« nœuds » subtils d’énergie), qui furent alors entièrement débloqués. La tradition tibétaine dit que cette maîtresse tantrique offrit à Padma-Sambhava le pouvoir secret spirituel Hayagriva, qui donne à l’initié la force de dominer toutes les entités maléfiques. Kungamo offrit à Padma-Sambhava le nom secret de Lodan Chogsed.

Dans cette manifestation, Padma porte des robes royales. Dans sa main droite, il tient un DAMARU tandis que dans sa main gauche, il porte généralement une coupe fabriquée à partir d’un crâne, remplie d’ambroisie (symbole de la mort définitive de l’ego, la sortie de l’océan de l’illusion et l’atteinte de la sagesse). A sa taille, il porte un PHURBA, une sorte de poignard magique. Cet objet est couramment utilisé dans les rituels tantriques de l’école Niyngmapa. A l’origine, c’était un sorte de « pieu » destiné à fixer au sol les démons afin de se protéger contre les forces psychiques maléfiques. Il s’est transformé peu à peu, sa forme finale étant celle d’un rasoir à trois bords, pointu vers le bout. La lame sort du corps d’un Garuda. Cet accessoire incarne le pouvoir d’une divinité tantrique appelée Vajrakilaya. Souvent est représenté sur ce PHURBA la tête de Hayagriva car il est souvent considéré comme un protecteur du panthéon bouddhiste.

Glossaire

* Les dix étapes ou bhumi (sa bhu, en tibétain), sont les dix niveaux de développement spirituel d’un bodhisattva vers l’état d’être pleinement éclairé. Avec chaque étape sont éliminées de l’être de l’aspirant des impuretés de plus en plus subtiles en même temps que commencent à se manifester en lui différentes qualités illuminatrices. Ces étapes sont nommées de manière symbolique comme ceci: Celle en totalité heureuse, L’impeccable, La radiante, La brillante, Celle difficile à obtenir, La réalisée, Celle qui te conduit loin, L’inébranlable, La bonne intelligence et le Nuage du Dharma.

* Les cinq voies (lam lnga, en tibétain) – le chemin de l’accumulation, de l’association, de la vue, de la culture et du non-apprentissage. Selon les enseignements de Padma-Sambhava, ces cinq voies couvrent l’ensemble du processus de la perfection spirituelle, depuis le début de la pratique jusqu’à la libération spirituelle ultime.

* Les trois SAMADHIS (ting nge ‘dzin gsum, en tibétain) – le SAMADHI de la vacuité, celui de l’illumination et celui de la syllabe semence. Le SAMADHI de la vacuité consiste dans le maintien du calme ineffable de la vacuité existante dans tous les phénomènes ou tout simplement, visualiser toutes les choses étant comme le vide. Le SAMADHI de l’illumination consiste à permettre à l’infinie compassion divine de se manifester librement dans l’être, tout comme le soleil illumine le ciel et le monde ouvert et équitable, ou simplement, générer dans son être de la compassion pour tous les êtres qui n’ont pas encore accès à la réalité ultime. Le SAMADHI de la syllabe semence est en fait la conscientisation de l’unité entre la vacuité et la compassion, l’unité qui se manifeste sous la forme d’une syllabe sacrée qui est la « semence » ou la source d’où tout découle.

* Les quatre mérites inestimables (tshad med bzhi, en tibétain) – dans la vision spirituelle des Tibétains, ce sont les suivants: la compassion, l’amour, la joie et l’impartialité.

* Les neuf véhicules – En conformité avec les enseignements de l’école Nyingmapa, la doctrine bouddhiste compte neuf sections ou « véhicules » : trois « véhicules » sur les SOUTRAS (Shravakayana, Pratyekabuddhayana et Bodhisattvayana), trois véhicules externes sur les TANTRAS (Kriya, Upa et Yoga) et trois véhicules internes sur les TANTRAS (Maha, Anu et Ati).

* Kriyatantra (bya rgyud, en tibétain) – dans ce premier yoga tantrique externe de l’école Nyingmapa, l’accent est mis sur la purification du corps et de la parole.

* Shravaka (nyan thos, en tibétain) – auditeur ou spectateur. Praticien du bouddhisme qui conscientise que dans le SAMSARA, tout est souffrance et qui cherche à bien comprendre que rien dans la création n’est séparé. En parvenant à maîtriser ses émotions perturbatrices, il atteint l’illumination en trois étapes: celle de celui qui marche avec détermination sur la voie de la vision, suivie par celle où il se réincarnera qu’une seule fois et finalement celle où il brisera le cycle de la réincarnation.

* Pratyekabudha (rang sangs rgyas, en tibétain) – un être qui atteint en solitude l’illumination spirituelle.

* Mahayoga – le premier des systèmes tantriques internes de l’école Nyingmapa, qui se réfère à la pratique de la méditation sur certaines visions divines et certains sons sacrés.

* Anuyoga – se réfère à la dissolution des formes visualisées dans les pratiques du Mahayoga dans la vacuité et dans l’expérience plénière de celle-ci.

* Atiyoga – la forme ultime et la plus élevée de la pratique tantrique intérieure de l’école Nyingmapa.

* Ati (shin tu rnal, en tibétain) – un être qui atteint l’illumination spirituelle en suivant le chemin de Dzogchen.

* Les expressions du texte du genre pierre précieuse (RATNA, en sanskrit), diamant (VAJRA, en sanskrit), lotus (PADMA, en sanskrit) et KARMA se référent, de manière symbolique, aux quatre premières familles spirituelle de VAJRAYANA: RATNA, VAJRA, PADMA et KARMA. Ce sont, en essence, les qualités innées de l’essence divine en nous. Quatre formes de sagesse divine leur sont associées : la sagesse de la parfaite égalité, la sagesse de la réflexion parfaite, la sagesse de la totale discrimination et la sagesse de l’action parfaitement réalisatrice de Dieu.

* Hayagriva (rta mgrin, en tibétain) – Dans le VAJRAYANA, il est une terrible divinité de la famille d’énergies divines VAJRA.

* SAMSARA (‘khor ba, en tibétain) – le cycle des existences, le cycle vicieux des morts et des réincarnations dans les six mondes de l’existence caractérisés par la souffrance, la transformation perpétuelle et l’ignorance. En sens figuré, il exprime l’état de tous les êtres enchaînés par l’ignorance, par la perception duale (générée par le KARMA) et par les émotions perturbatrices.

* Shunyata – littéralement traduit par vacuité ; dans la conception bouddhiste, elle est la nature ultime de l’existence, l’aspect absolu de toutes les choses cogniscibles.

yogaesoteric
2012

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