La Cour suprême du Canada se prononce contre la Bible dans l’affaire de l’université chrétienne


Dans sa décision, la Cour suprême du Canada a statué contre la faculté de droit de l’Université Trinity Western (TWU). En effet, la cour a déclaré que les universités doivent choisir entre les normes bibliques et l’accréditation. Autrement dit, le tribunal a jugé que le christianisme et l’enseignement supérieur sont incompatibles.

Trinity Western est une université chrétienne qui exige que ses étudiants et ses professeurs vivent selon les normes chrétiennes fondamentales. Cela signifie que pour être un étudiant ou un membre du corps professoral en règle, vous ne pouvez pas vivre dans la fornication (relations sexuelles hors mariage) ou l’adultère, ni vous engager dans des relations homosexuelles.

Rien de surprenant à ces exigences, des milliers d’écoles en Amérique du Nord ont des normes similaires. Ceux-ci comprennent des écoles chrétiennes du K-12, des collèges chrétiens, des écoles bibliques, des séminaires et des universités. Ces normes font depuis longtemps partie de l’alliance obligatoire du STT qui exige que « tous les étudiants et les professeurs observent une vie sainte » caractérisée par l’humilité, le sacrifice de soi, la miséricorde et la justice et la soumission mutuelle pour le bien des autres.

Elle exige des membres plusieurs principes moraux tels que le refus du langage vulgaire, du mensonge, de la tricherie, du vol, l’usage des choses dégradantes telles que la pornographie et, le refus d’« une intimité sexuelle qui viole le caractère sacré du mariage entre un homme et une femme ».

Encore une fois, ceci ne fait que refléter l’Évangile, mais dans un établissement qui ne laisse pas le choix moral, pour les exigences de base du discipulat chrétien. Il est honorable que le STT cherche à valoriser ces principes sur son campus.

Malheureusement, lorsque la TWU a ouvert son école de droit, elle a été victime des activistes LGBT du Canada et de leurs alliés. Ils ont soutenu que le STT faisait preuve de discrimination à l’égard des étudiants LGBT, en raison de laquelle les étudiants obtenant un diplôme en droit de bonne foi ne devraient pas être autorisés à pratiquer le droit au Canada.

Il y avait une lueur d’espoir pour TWU quand un tribunal régional a statué en sa faveur. Mais, dans deux décisions, la majorité des juges ont conclu que les barreaux de la Colombie-Britannique et de l’Ontario avaient le pouvoir de refuser l’accréditation fondée sur la soi-disant convention collective de l’Université Trinity Western.

Ou, pour paraphraser, la Cour suprême a statué que si une école de droit chrétienne veut l’accréditation, elle doit abandonner les valeurs bibliques.

Le jugement de la majorité a déclaré que l’alliance dissuaderait les étudiants LGBT de fréquenter la faculté de droit proposée, et que ceux qui y assisteraient risqueraient de subir un préjudice important.

Dommage important ? Si oui, pourquoi ? En raison de l’enseignement biblique. En raison des valeurs chrétiennes, dans une université chrétienne.

« [Le jugement] a conclu que l’intérêt public de la profession juridique lui donne le droit de promouvoir l’égalité en assurant un accès égal, en soutenant la diversité au sein du barreau et en prévenant les préjudices subis par les étudiants LGBT. »

En d’autres termes, « diversité » selon le lexique LGBT, signifie une diversité où « tous les points de vue sont les bienvenus autres que les points de vue chrétiens bibliques. »

C’est pourquoi on élève la voix depuis tant d’années. C’est pourquoi on a averti. C’est pourquoi on a dit que l’activisme LGBT n’était jamais simplement une question de « tolérance ». Il s’agissait de faire taire des points de vue contradictoires.


yogaesoteric
14 février 2020

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